• Malgré deux mois d'efforts, la Californie

    ne contrôle plus le virus

    Malgré deux mois d'efforts, la Californie ne contrôle plus le virus
     

    International

    PARADOXE – Plus prudente dans son déconfinement que ses voisins, la Californie fait pourtant face, elle aussi, à l'emballement d'une épidémie qui semble désormais incontrôlable.

    Elle se distinguait pourtant par une remarquable prudence dans sa gestion de la crise sanitaire. Premier des 50 Etats à avoir instauré l'état d'urgence et à confiner sa population début mars, la Californie n'a consenti à rouvrir son économie que sur la pointe des pieds à la différence de ses voisins comme le Texas ou la Floride. Début mai, l'épidémie semblait même y être sous contrôle avec environ 2.200 morts et 55.00 cas positifs, un faible ratio par rapport à sa population.

    Six semaines plus tard, le scénario tourne à la catastrophe : le bilan est passé à près de 200.000 cas et plus de 5.700 décès et les hospitalisations ont bondi de 32 % ces deux dernières semaines, atteignant les 4.240 personnes. Et le nombre de cas positifs journaliers explose, avec un nouveau record établi mardi 24 juin de 7.149 nouvelles contaminations. La situation sanitaire est la plus problématique dans le comté de Los-Angeles, principal foyer de contamination, avec plus de 90.000 cas positifs à ce jour. Sur Twitter, Gavin Newsom, gouverneur démocrate de Californie, multiplie ces derniers jours les appels à la prudence, enjoignant les Californiens à ne pas être "égoïstes" et à porter un masque.

    Un déconfinement coupé net...

    Et au vu de la situation, certains comtés suspendent le déconfinement qu'ils avaient amorcé. A San Francisco par exemple, la réouverture des bars en plein air, des musées ou encore des salons de coiffure qui devait avoir lieu lundi 29 juin ne se fera pas pour le moment. Et pour freiner la circulation du virus, le gouverneur californien n’a donc d’autres choix que de prendre de nouvelles mesures comme celle de rendre obligatoire le port du masque dans l’espace public. "Nous ne pouvons pas continuer comme nous l’avons fait ces dernières semaines", a déclaré Gavin Newsom à cette occasion.

    Mais certains comtés font de la résistance et ont annulé la mesure, comme ceux d'Orange, de Riverside et de San Bernardino, relève la chaîne ABC11. Car, même dans un Etat démocrate, ces incitations au maintien du masque et aux gestes barrières ne font pas l'unanimité. 

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    ...démarré il y a deux mois

    La première étape du déconfinement a démarré le 8 mai avec la réouverture des petits commerces, des librairies, des fleuristes en excluant dans un premier temps les centres commerciaux, les bureaux et les restaurants. Cinq jours plus tard, ce sont les bureaux de tout l'Etat qui ont été autorisés à accueillir de nouveau du public sous de strictes conditions ainsi que les restaurants, mais seulement dans six comtés du Nord. A ce moment-là, les autorités sanitaires de Los Angeles et de San Francisco plaidaient pour maintenir les mesures de confinement. 

    Le stade 3 du déconfinement impliquant la réouverture des lieux de culte, des cinémas ou encore des parcs d’attractions a été enclenché dans certains comtés à la fin mai et devait être généralisé à toute la Californie au mois de juin... avant finalement que le rebond de l'épidémie n'en décide autrement. Les tournages ont repris à Hollywood le 12 juin, avec la contrainte de la distanciation physique, mais les salles de cinéma de Los Angeles n'ont toujours pas eu l'autorisation de rouvrir. Le parc de Disneyland, qui était supposé rouvrir le 17 juillet, a annoncé repousser l'échéance, dans l’attente du feu vert des autorités sanitaires. 

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    Les grands défis du déconfinement

    Transports, rassemblements... : quelles sont les mesures de restriction toujours en vigueur ?Retour à l'école obligatoire : en quoi consiste le "protocole sanitaire assoupli" ?

    Pourquoi la Californie est elle à ce point touchée malgré toutes ces précautions ?  Si Donald Trump ne cesse de répéter que le bond actuel des contaminations est dû à la hausse des dépistages, plusieurs facteurs sont avancés aujourd’hui pour expliquer cette reprise de l’épidémie. Ce déplacement de l’épidémie du nord-est au sud-ouest des Etats-Unis peut en effet être une conséquence aussi des rassemblements familiaux lors du week-end de Memorial Day fin mai ou des manifestations antiracistes de juin suite à la mort de George Floyd. "Il est très probable, étant donné la hausse que nous voyons, qu’il s’agisse de gens qui ont pu se trouver dans une foule durant l’une des manifestations", a jugé le Dr Barbara Ferrer, responsable de la santé pour le comté de Los Angeles.

     
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  • La pandémie progresse en Amérique et en Inde, l'Europe menacée d'une nouvelle vague

    Par LEXPRESS.fr avec AFP ,

    Un couple de personnes âgées se fait prendre la température dans le nord de Rio de Janeiro.

    Un couple de personnes âgées se fait prendre la température dans le nord de Rio de Janeiro.

    NurPhoto via AFP

    Le virus progresse dans le sud des Etats-Unis, en Amérique latine, en Inde, et menace de repartir en Europe, où les habitants sont appelés à rester vigilants.

    Aux Etats-Unis, la première vague de Covid-19 ne retombe pas. "Nous avons un problème grave dans certaines zones", a déclaré le docteur Anthony Fauci, l'expert le plus écouté du gouvernement américain sur la pandémie, faisant allusion au sud et à l'ouest du pays. Les chiffres de contamination y sont en hausse constante. Il a appelé ses concitoyens à limiter les contacts. "Si vous êtes infectés, vous infecterez quelqu'un d'autre, qui infectera quelqu'un d'autre. Et à la fin, vous contaminerez quelqu'un de vulnérable", a-t-il souligné. 

    Le vice-président Mike Pence a quant à lui annoncé que le dernier bilan journalier avait atteint un niveau très élevé, dépassant les 40 000 cas. Le Texas, un des premiers Etats américains à avoir rouvert son économie, a ainsi suspendu le processus et ordonné vendredi la fermeture des bars. Et la Floride, Etat connu pour l'intensité de sa vie nocturne, a interdit la vente d'alcool dans les bars. La contagion progresse dans 30 des 50 Etats américains, notamment dans les plus grands et les plus peuplés du sud et de l'ouest: la Californie, le Texas et la Floride. 

    En Floride, les jeunes touchés

    En Floride, le nombre d'infections a explosé en juin après la fin du confinement. Et la maladie touche surtout les jeunes : l'âge moyen des personnes infectées est de 33 ans, contre 65 il y a deux mois. "J'ai 25 ans, je ne pense pas que j'ai besoin de m'inquiéter. J'ai déjà vécu des trucs plus compliqués. Je viens du Bronx, tu vois ce que je veux dire. Si j'ai survécu à ça, je peux survivre à tout", fanfaronne Mike Oliveira en buvant une vodka à minuit face à la mer. 

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    LIRE AUSSI >> Covid-19 et tabagisme : entre mythes et réalités, le point sur ce que l'on sait (ou pas) 

    "Les gens ne comprennent pas le sens d'exponentiel, cela signifie que si on part de 7000 cas aujourd'hui au Texas, on pourrait en avoir 14 000 dans quatre jours. On est très en retard", observe Barry Bloom, professeur de santé publique à Harvard. 

    L'Inde dépasse le demi-million de cas

    Au total, la pandémie a fait au moins 494 337 morts dans le monde, depuis que la Chine a annoncé les premiers cas en décembre 2019, selon un bilan de l'AFP vendredi soir. La barre des dix millions de cas devrait être franchie la semaine prochaine, selon l'OMS. 

    L'Inde de son côté a dépassé 500 000 cas de coronavirus, a annoncé samedi le gouvernement, avec un record de quelque 18 500 en une journée. Le pays pourrait enregistrer son millionième cas courant juillet. 

    "Contrairement à la Chine, où la pandémie était relativement plus concentrée, autour de Wuhan et de quelques autres villes, l'Inde a une diffusion plus étendue qui rend les choses un peu plus compliquées pour le système de santé", a expliqué à l'AFP Anant Bhan, un expert en santé publique. 

    30 milliards pour la recherche

    Pour mettre au point les tests, vaccins et traitements, l'OMS a évalué vendredi à plus de 30 milliards de dollars les fonds nécessaires, à la veille d'une conférence des donateurs. A ce jour, 3,4 milliards de dollars ont été promis. 

    Samedi se tiendra aussi un grand concert virtuel: des mégastars comme Shakira, Coldplay, Usher ou Justin Bieber se mobiliseront pour soutenir la collecte de dons dans la recherche médicale contre le Covid-19. 

    LIRE AUSSI >> Coronavirus : les doutes des scientifiques sur le vaccin Astrazeneca 

    Après les Etats-Unis (124 732 décès pour plus de 2,3 millions de cas), c'est le Brésil qui a subi le plus de décès (55 961). Le président Jair Bolsonaro continue d'y alimenter la polémique, ayant fait appel d'une décision d'un juge qui le contraint à porter un masque en public. 

    En Argentine, le président Alberto Fernandez a annoncé vendredi un durcissement des mesures de confinement à Buenos Aires et dans sa périphérie du 1er au 17 juillet, face à l'augmentation des cas. A l'inverse, le Pérou, deuxième pays le plus touché d'Amérique latine, va déconfiner mardi sa capitale Lima, où l'épidémie ralentit. 

    Réouverture de l'UE

    En Europe, les habitants sont tentés de tourner la page. Les pays européens doivent se prononcer sur une proposition de liste d'une quinzaine d'Etats dont les voyageurs seront admis dans l'Union au 1er juillet, qui exclut les Etats-Unis et qui inclut la Chine sous condition. Cette liste a été élaborée lors d'une réunion des ambassadeurs des pays de l'UE et de l'espace Schengen vendredi soir. 

    L'OMS s'inquiète d'une accélération de la contamination dans onze pays d'Europe. L'Ukraine a notamment enregistré 1109 cas vendredi, un record, les contagions s'accélérant depuis la levée des restrictions le 11 mai. Une "vague grave" selon les autorités qui préparent de nouveaux hôpitaux. 

    LIRE AUSSI >> Pourquoi la situation épidémique en Guyane est préoccupante 

    Au Royaume-Uni, le gouvernement a appelé les Britanniques à la prudence, menaçant de fermer les plages où des milliers de personnes se sont rassemblées ces derniers jours alors qu'une vague de chaleur traverse l'Europe. 

    Des drones sur les plages espagnoles

    A Rome, le gouvernement a annoncé que la rentrée scolaire aurait lieu le 14 septembre, avec "une sécurité maximale". La pandémie étant là pour durer, la phase finale de Coupe Davis de tennis, prévue en novembre, est reportée à novembre 2021. 

    Drones de surveillance et espaces réservés selon l'âge: en Espagne bien que la pandémie soit sous contrôle les stations balnéaires se préparent à cohabiter avec le virus tout l'été. "Il s'agit de concilier confort et détente tout en se trouvant dans un environnement sûr", explique Jaume Dulset, le maire Lloret de Mar, sur la côte catalane.  

    Le Danemark a quant à lui décidé de créer 150 places supplémentaires de service militaire pour les jeunes dont les plans de premier emploi, de stage ou d'études à l'étranger sont victimes de l'épidémie. "Nous savons que beaucoup de jeunes ne savent pas trop quoi faire en ce moment, et nous voulons qu'ils saisissent les offres de l'armée" a expliqué la ministre de la Défense Trine Bramsen.

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  • Averses, grêle, rafales… Les images de la nuit sont impressionnantes à Toulouse et en Haute-Garonne

    Vendredi 26 juin 2020, Météo France avait placé Toulouse et la Haute-Garonne en vigilance orange aux orages. Averses, grêle, rafales... les images de la nuit sont impressionnantes.

    Météo France a levé son alerte orange à 6 heures ce samedi matin. Météo France a levé son alerte orange à 6 heures ce samedi matin. (©Météo Pyrénées)

    Fortes pluies, chutes de grêle, rafales de vent… Vendredi 26 juin 2020, Météo France avait placé Toulouse et la Haute-Garonne en vigilance orange aux orages. 

    Lire aussi : Toulouse. Risque de grêle, vents à 110 km/h : la Haute-Garonne placée en vigilance orange aux orages

    Une trentaine d’interventions

    Un lecteur d’Actu Toulouse a filmé les orages à Bonrepos-sur-Aussonnelle. Les images sont impressionnantes. 

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    L’alerte orange a été levée à 6 heures ce samedi matin. Dans le département, les communes de Cadours, Grenade et Fronton ont été particulièrement touchées par les intempéries, indique à Actu Toulouse le Service Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS) de la Haute-Garonne :

    Les sapeurs-pompiers sont intervenus pendant la nuit pour des chutes d’arbre sur la voie publique ou des coupures de lignes électriques. 

    Des interventions sont aussi signalées du côté de Saint-Lys et de Colomiers. Globalement, l’ensemble du département a été touché, mais aucune victime n’est à déplorer.

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  • L’Affaire Raoult, ou la guerre clandestine

    entre Sanofi et les laboratoires américains ?

     

    Didier Raoult est devenu le nouveau sujet urticant du microcosme parisien. Il compte désormais ses partisans fanatiques, face à ses détracteurs souvent hystérisés. De notre point de vue, le vrai débat se situe ailleurs, derrière les images et les messages bombardés par le petit écran. Voici pourquoi.

     
     

    Didier Raoult, il y a les pour et il y a les contre. Par une étrange hystérisation des esprits, spécialement dans le microcosme parisien, le débat sur les choix sanitaires français en matière de coronavirus s’est transformé en bataille rangée entre les partisans du scientifique marseillais et adversaires. Comme si le chercheur faisait le médicament. Comme si de la moralité ou de l’immoralité du personnage dépendait l’efficacité du traitement. 

    Raoult hystérise les débats

    Plus possible de parler traitement contre le coronavirus sans prendre parti pour ou contre Raoult. On notera cet étrange glissement, par exemple, dans l’article que le blog d’Olivier Berruyer a consacré au professeur marseillais, où les considérations sur l’homme Raoult se mélangent étrangement aux considérations sur les choix sanitaires que nous devons faire aujourd’hui. 

    Or, redisons-le ici, la question de la chloroquine est un choix de politique publique qui laisse peu de place aux jugements sur les êtres. Mieux vaut un traitement efficace inventé par un voyou qu’un traitement inutile inventé par un saint. Cette évidence mérite d’être rappelée, tant les élites parisiennes semblent l’avoir oubliée. 

    Raoult est-il vraiment l’ennemi d’Emmanuel Macron ?

    Au demeurant, beaucoup de fantasmes circulent sur Didier Raoult et son bannissement par les élites, qui méritent d’être significativement tempérés. Je recommande ici l’excellent article de Marc Endeweld dans la Tribune, qui divulgue d’importantes informations, très loin de la joute qui nous est proposée pour ou contre Raoult. Selon ce journaliste d’investigation :

     Dans l’entourage du chef de l’Etat, on fait savoir que le contact n’est pas rompu avec Didier Raoult. Et pour cause : dans la sphère économique, ils sont nombreux à soutenir en coulisses le professeur marseillais, notamment la plus grande fortune française, Bernard Arnault de LVMH ou Serge Weinberg de Sanofi.

    Endeweld a l’intelligence et le bon sens de replacer le débat sur la chloroquine dans la lutte décennale en France entre les Kouchner boys et le reste de la société civile pour le contrôle de la santé publique. De notre point de vue, cet affrontement entre une caste d’énarques (généralement conseillers d’État, comme Édouard Philippe) et le reste, notamment le corps médical, est l’une des clés pour comprendre le clivage qui est apparu autour de Didier Raoult. 

    On retiendra en tout cas de cet important article que le Président Macron a eu l’intelligence de se placer au-dessus du débat et de ne pas entrer dans le conflit ouvert avec l’infectiologue rebelle. 

    Raoult soutenu par les laboratoires français

    Si les propos d’Endeweld sont vrais (et nous lui faisons le crédit d’avoir étayé une base factuelle sérieuse à ses travaux), il y aurait donc un soutien discret mais réel de la part du capitalisme français à Didier Raoult. En particulier, Serge Weinberg, patron de Sanofi qui a proposé de produire gratuitement des doses de chloroquine, soutiendrait cette solution française contre les options américaines défendues par l’appareil sanitaire parisien. 

    Et soudain, nous sortons du « pour ou contre Raoult » pour saisir ce qui, selon nous, est la vraie dimension du débat : la guerre des laboratoires qui fait rage sur le futur marché du coronavirus. Alors que les acteurs de l’essai Discovery sont largement soutenus par les laboratoires américains, Sanofi soutient une solution française. 

    Face à Raoult, les laboratoires américains comptent leurs appuis

    Depuis plusieurs années, les laboratoires américains soutiennent largement les chercheurs parisiens qui se consacrent aux anti-viraux, dont Gilead qui entend commercialiser le Remdesivir, qui pourrait coûter très cher.  Ils n’ont pas ménagé les moyens pour soutenir des laboratoires de recherche publique, et des chercheurs publics, souvent dans le cadre du projet Reacting de l’INSERM et de l’AVIESAN dirigés par Yves Lévy. 

    Ces opérations complexes, de niche, sont assez peu documentées au fond, et nous ne sommes qu’au début de l’exploration des liens entre laboratoires publics parisiens et laboratoires privés américains. L’enquête promet d’être croustillante. 

    Penser l’intérêt général et les lumières contemporaines

    D’ici là, deux données essentielles du débat doivent être préservées, parce que le peuple français y a droit. 

    La première donnée concerne l’intérêt général : il faut identifier les traitements qui marchent vraiment, au-delà des querelles de chapelle, et les mettre à disposition du public. 

    La deuxième donnée concerne la souveraineté nationale : nous devons disposer de la capacité à soigner les Français sans engraisser les investisseurs américains, qu’on appelait parfois, à une époque, les accapareurs des biens du peuple. 

    À bon entendeur…

    Vous êtes exposé au coronavirus du fait de l’inaction de l’État (pas de masques, de protections, de tests, de médicament, etc.) ?

    Laissez votre témoignage détaillé sur le groupe Facebook #RendezVousAuProcès. Et préparez une action de groupe avec nous. 

     

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    ACTUALITÉS : CORONAVIRUS - Bilan des cas détectés

    dans l'Hérault et en Occitanie au 23 juin 2020

     

     

     

    CORONAVIRUS - Bilan des cas détectés dans l'Hérault et en Occitanie au 23 juin 2020

    Ce bulletin récapitulatif vous apporte des précisions sur les tests de dépistage (en moyenne 1,1% de tests positifs actuellement et 12 résultats positifs en moyenne signalés par jour depuis mardi dernier). Il recense également les principaux indicateurs d’activité hospitalière : 97 personnes encore hospitalisées (dont 14 en réanimation) et toujours 508 décès constatés en établissements de santé.

    Vous y trouverez enfin les premiers indicateurs d’une étude de l’IRDES (Institut de recherche et documentation en économie de la santé) qui met en avant l’inégal impact de la crise sanitaire et de la période de confinement sur la santé mentale de la population.

    En complément, nous vous rappelons que Santé Publique France publie chaque semaine un point épidémiologique complet et  harmonisé au plan national. Pour chaque région, les données de surveillance collectées auprès des partenaires de santé sont accessibles à tous > www.santepubliquefrance.fr.

    CORONAVIRUS - Bilan des cas détectés dans l'Hérault et en Occitanie au 23 juin 2020

    ARS Occitanie (24-06-20)     858 vues

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  • Ne vomissez pas tout de suite... L'Homme me surprendra toujours : il descend toujours plus bas dans le sordide, là c'est en Allemagne...Toute une société gangrénée pendant 30 ans! c'est dans les années 1970, qu'un professeur de psychologie Helmut Kentler a mené une « expérience » avec des enfants des rues de Berlin-Ouest! Leur trouver un foyer, un papa ...pédophile."Ces hommes feront des parents d’accueil particulièrement aimants".Il était convaincu que les contacts sexuels entre adultes et enfants étaient inoffensifs... Un fou! mais toute une administration l'a suivi et couvert pendant 30 ans. Comment cela a-t-il était possible? Les services de protection de l’enfance de Berlin,le Sénat au pouvoir ont détourné le regard! Heureusement que 2 victimes ont parlé et ont été entendues... Premier rapport 2016 par l'Université de Göttingen qui reste lettre morte:manque d’intérêt pour découvrir la vérité! Il a fallu attendre encore 2018 : L’université Leibniz de Hanovre a clairement exprimé sa position,condamnant le travail inacceptable de Kentler qui banalisait la pédophilie.Les chercheurs ont constaté en plus que plusieurs des pères adoptifs étaient des universitaires de renom,membres de l'Institut Max Planck... Comment a t-on pu faire ça aux plus pauvres des plus pauvres? comment la Justice a fermé les yeux? Et les services de protection de l’enfance de Berlin et le Sénat....A vomir! Et il y a bien sûr prescription pour ces faits. Je suis outrée et bouleversée! Marialis06

    Scandale en Allemagne: Les autorités de Berlin

    ont placé des enfants auprès de pédophiles

    pendant 30 ans

     

     


    Scandale en Allemagne: Les autorités de Berlin ont placé des enfants auprès de pédophiles pendant 30 ans

    A partir des années 1970, le professeur de psychologie Helmut Kentler a mené une « expérience ».

     

    Des enfants des rues de Berlin-Ouest, dits « les enfants de la gare du Zoo », impliqués dans le trafic de drogue et la prostitution, ont été intentionnellement placés chez des hommes pédophiles. « Ces hommes feront des parents d’accueil particulièrement aimants », argumentait Kentler.

     

    Son idée était que les rapports sexuels avec des pédophiles auraient un impact positif sur le développement personnel de ces garçons négligés – ne vomissez pas encore.

     

    Une étude (1) menée par l’université de Hildesheim a révélé que les autorités de Berlin ont toléré cette pratique pendant près de 30 ans.

     

     

    Les pères adoptifs pédophiles ont même reçu une allocation de soins régulière.

     

    Helmut Kentler (1928-2008) occupait une position de premier plan au centre de recherche pédagogique de Berlin. Il était convaincu que les contacts sexuels entre adultes et enfants étaient inoffensifs.

     

    Les services de protection de l’enfance de Berlin et le Sénat au pouvoir ont fermé les yeux sur ces placements, voire les ont approuvés.

     

     

    Découverte de l’horreur

     

    Il y a plusieurs années, deux des victimes se sont présentées et ont raconté leur histoire. Depuis lors, les chercheurs de l’université de Hildesheim ont fouillé dans les dossiers et mené des entretiens.

     

    Ce qu’ils ont trouvé, c’est un « réseau entre les établissements d’enseignement », l’office national de protection de la jeunesse et le Sénat de Berlin, dans lequel la pédophilie était « acceptée, soutenue, défendue ».

     

    Kentler lui-même était en contact régulier avec les enfants et leurs pères adoptifs. Il n’a jamais été poursuivi : Au moment où ses victimes se sont manifestées, la prescription de ses actions avait expiré. Cela a également empêché jusqu’à présent les victimes d’obtenir une quelconque indemnisation.

     

    Les chercheurs ont constaté que plusieurs des pères adoptifs étaient des universitaires de renom.

     

    Il s’agit d’un réseau qui comprenait des membres de haut rang de l’Institut Max Planck, de l’Université libre de Berlin et de la célèbre école Odenwald en Hesse, en Allemagne de l’Ouest, qui a été au centre d’un scandale majeur de pédophilie il y a plusieurs années. Elle a depuis été fermée.

     

     

    La sénatrice berlinoise pour la jeunesse et l’enfance, Sandra Scheeres, a qualifié ces conclusions de « choquantes et horribles ».

     

     

    Un premier rapport sur l’ »expérience Kentler » a été publié en 2016 par l’Université de Göttingen. Les chercheurs ont alors déclaré que le Sénat de Berlin semblait manquer d’intérêt pour découvrir la vérité.

     

    Volker Epping, président de l’université Leibniz de Hanovre, a déclaré seulement en 2018, quand l’affaire a été mise en lumière :

     

    « L’université Leibniz de Hanovre a clairement exprimé sa position en 2018, condamnant le travail inacceptable de Kentler qui banalisait la pédophilie. Il est choquant qu’à l’époque, les autorités exécutives et judiciaires se soient laissées convaincre par le rapport commandé par le Sénat de Berlin, facilitant le placement en famille d’accueil dans les foyers de pédophiles. »

     

    Maintenant vous pouvez vomir.

     

    © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

     

    1. https://www.uni-hannover.de/en/universitaet/aktuelles/online-aktuell/details/news/report-on-the-case-of-helmut-kentler/
    2. https://www.dw.com/en/berlin-authorities-placed-children-with-pedophiles-for-30-years/a-53814208
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  • Chronique intempestive : la guerre des mémoires

    n'est pas bonne conseillère

    "La conscience citoyenne doit savoir quand et comment admirer, mais aussi quand et comment critiquer. (...) A rebours des démarches partisanes, sachons cultiver une histoire lucide."

    Le 22 mai, en Martinique, deux statues de Victor Schoelcher situées dans les villes de Fort-de-France et de Schoelcher ont été démolies. Motif apparent de la destruction : le rôle du député blanc Schoelcher serait surestimé au regard de la révolte des esclaves noirs, récurrente depuis les origines de l'esclavage aux Antilles. Cet événement, en phase avec le ressassement du mouvement décolonial, pose le problème du rapport au passé dans la construction identitaire. Que doit-on commémorer par des statues qui inscrivent l'histoire dans la géographie symbolique des villes? Et comment le faire d'une façon qui fasse sens pour l'exercice éclairé de la citoyenneté, entre admiration et esprit critique? Il n'est pas juste de vouloir assumer le passé de notre pays en n'en retenant que les lumières supposées, comme le fait le nationalisme identitaire. Eric Zemour nous livre une histoire apologétique de la France d'Ancien Régime, dite "fille ainée de l'Eglise", sans jamais évoquer ses famines et ses bûchers. Il n'est pas plus juste de rejeter ce passé sans discernement, en n'en retenant que les ombres, comme le fait Houria Bouteldja qui fonde la Parti des Indigènes de la République pour réduire la France à son passé colonial, sans jamais évoquer sa refondation universaliste et laïque de la nation. Celle-ci lui permet pourtant d'accueillir des populations de toutes origines.

    Bref la conscience citoyenne doit savoir quand et comment admirer, mais aussi quand et comment critiquer. La guerre des mémoires n'est pas bonne conseillère. Pas plus que les deux dérives identitaires qui en France s'entre-répondent et se nourrissent mutuellement. L'une, à la droite de la droite, cultive la nostalgie d'un entre-soi "français" révolu depuis belle lurette. Paul Valéry, dans Variétés récusait déjà la référence irréaliste aux "Français de souche". Nous sommes une diversité, disait-il. L'autre, autour d'une mouvance décoloniale qu'on a du mal à dire de gauche, cultive le ressentiment contre un passé que la République sociale et laïque a su dépasser et soumettre à la critique au nom d'un universalisme authentique. A rebours de ces démarches partisanes, sachons cultiver une histoire lucide.

    Les grands morts survivent en nous

     

    Que vaudrait une humanité dont chaque génération serait réduite à elle-même, sans mémoire de ce qui l'a précédée, ni célébration des moments où elle a brisé des chaînes, fait advenir la justice, manifesté sa solidarité avec les plus démunis ? La question mérite d'être posée, et mesurée dans toute sa dimension quand les sociétés humaines se crispent sur leur présent, devenu étalon de mesure de tout le passé, et ce au prix d'anachronismes idéologiques, qui ressemblent à de l'obscurantisme.

    Au niveau individuel, pleurer ses parents, et désormais se sentir habités par eux, c'est une façon de prendre le relais. Comme si en mourant ils nous avaient transmis un témoin. Alors les larmes disent quelque chose de la continuité humaine, et l'amour en deuil se transcende en vouloir-vivre, gratitude dévolue aux personnes qui nous donnèrent la vie. Au niveau collectif de l'aventure humaine qui se fait Histoire, cette façon de se sentir héritier s'appelle culture. Oui, les grands morts survivent en nous. Ils nourrissent notre conscience en s'y inscrivant comme un nouveau regard pour nous aider à voir plus loin. Quand vient l'Ecole laïque, elle nous instruit des grandes oeuvres et nous fait grandir. C'est le deuxième don des morts. Oui, l'Humanité se compose de plus de morts que de vivants. Un certain humanisme la définit comme le "Grand être" dont nous sommes partie prenante. Il faut comprendre que les morts vivent en nous non seulement par le souvenir mais aussi par le don de leur façon d'incarner l'humanité.

    D'où vient mon émotion quand j'admire la leçon d'universalisme de Nelson Mandela? Adolescent je manifestais régulièrement avec le Parti Communiste pour sa libération. Enfin libre après avoir souffert 27 ans en prison, "Madiba" refusa toute vengeance contre les blancs. Sublime, il expliqua que tout ressentiment des noirs envers les blancs comme tels ne ferait qu'inverser le racisme, au lieu de le renverser. Il fit comprendre que les droits humains n'ont pas et ne doivent pas avoir de couleur, pas plus que l'émancipation qui les fait advenir. Avec Frédérik de Klerk il obtint le Prix Nobel de la paix en 1993. Devenu président en 1994, il mit en place un gouvernement pluraliste où les blancs eurent leur place à côté des noirs. Son antiracisme est exemplaire car il peut s'universaliser sans contradiction, ce qui n'est pas le cas du racialisme réactif cultivé par la mouvance décoloniale.

    Comment comprendre l'absurdité apparente d'une démolition de la statue de Victor Schoelcher, député blanc qui se soucie de l'émancipation des Noirs? Un peu d'histoire.

     

    Une seule race humaine

    Du point de vue chronologique il est incontestable que les révoltes des esclaves noirs ont commencé en Martinique bien avant l'abolition voulue par Schoelcher. Dès 1678, le Comte de Blénac, Gouverneur Général des Antilles, réprime sans ménagement une révolte d'esclaves. Sur fond de commerce triangulaire les révoltes se succèdent comme au Carbet, près de Saint Pierre, en 1822. A chaque fois, de nombreux esclaves sont tués. La Révolution française abolit l'esclavage le 16 pluviôse an II (4 février 1794) mais Napoléon le rétablit par la loi du 20 mai 1802. C'est Victor Schoelcher qui l'abolit de nouveau par le décret du 27 avril 1848 : "Le Gouvernement provisoire, considérant que l'esclavage est un attentat contre la dignité humaine; qu'en détruisant le libre arbitre de l'homme, il supprime le principe naturel du droit et du devoir ; qu'il est une violation flagrante du dogme républicain : « Liberté-Égalité-Fraternité » ; décrète : Article Ier L'esclavage sera entièrement aboli dans toutes les colonies et possessions françaises". Cette loi tarde à s'appliquer, et au mois de mai de vives tensions se produisent dans l'île. Un jour, près de Saint-Pierre, un esclave nommé Romain joue du tambour, sans doute pour donner le signal de la révolte. Il est arrêté. Aussitôt ses camarades se mobilisent pour exiger sa libération, en même temps qu'une abolition sans délai. Romain est libéré, et cette victoire amplifie la pression sur les autorités. Le 23 mai le conseil municipal de Saint-Pierre vote l’abolition de l’esclavage en Martinique.

    Que conclure de cette séquence historique ? Bien évidemment que Schoelcher et Romain sont tous les deux à l'oeuvre dans l'émancipation des esclaves noirs et qu'une commémoration commune aurait sans doute exigé deux statues. Mais était-ce une raison pour détruire celle de Schoelcher ? Evidemment non, sauf si on veut à tout prix que les blancs n'aient joué aucun rôle dans la libération des esclaves noirs, ce qui est faux et mesquin. Veut-on ainsi insinuer que tous les blancs sont responsables de l'esclavage des noirs ? Qu'un esclave noir veuille briser l'esclavage des noirs est de son intérêt. Mais qu'un blanc veuille libérer les esclaves noirs, donc briser un rapport d'exploitation dont lui-même n'est pas victime, relève d'un sentiment moral désintéressé, digne d'être célébré. Surtout quand on considère qu'il n'existe qu'une seule race humaine, et que la racialisation différencialiste est inepte. Dans le même esprit, Karl Marx indiquait que l'abolition de l'esclavage des noirs est décisive dans l'esprit d'une solidarité des travailleurs blancs et des travailleurs noirs: "Le travail sous peau blanche ne peut s'émanciper là ou le travail sous peau noire est stigmatisé et flétri".

    mémoire des luttes

    Hegel dit que le grand homme est celui qui agit en comprenant ce qu'attend de lui l'histoire entendue comme processus d'universalisation de la liberté. La même chose pourrait se dire d'une grande femme comme Emmeline Pankhurst, suffragette britannique qui lutta pour émanciper le "deuxième sexe". Spartacus, dont l'armée d'esclaves est finalement vaincue par les légions romaines, au-delà de sa défaite, annonce Schoelcher. Le même homme peut successivement réussir, comme Bonaparte à Austerlitz, et échouer, comme Napoléon à Waterloo. Sauver la révolution est une chose; conquérir des territoires et soumettre des peuples en est une autre. Hugo, dans Les Misérables, commente la défaite de Waterloo en disant qu'elle est logique car les guerres de conquête, désormais anachroniques, sont condamnées par l'histoire. Auguste Comte va dans le même sens en précisant ce qui est mémorable: "l'ensemble des êtres passés, présents et futurs qui concourent à perfectionner l'ordre universel".

    La tradition des opprimés chère à Walter Benjamin fixe la mémoire des luttes, précieux patrimoine de l'émancipation humaine, qui défatalise à tout jamais les injustices. Lisons le bel hommage à Victor Schoelcher d'Aimé Césaire, qui n'a jamais transigé dans la dénonciation de l'exploitation esclavagiste et du colonialisme: « Évoquer Schœlcher, ce n'est pas invoquer un vain fantôme, c'est rappeler à sa vraie fonction un homme dont chaque mot est encore une balle explosive... Schœlcher dépasse l'abolitionnisme et rejoint la lignée de l'homme révolutionnaire : celui qui se situe résolument dans le réel et oriente l'histoire vers sa fin. »

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  • Et voilà les corvidés à nouveau sur le devant de la scène...Ils mangent trop,sont trop nombreux, font trop de petits, n'ont pas de prédateur! C'est du pain bénit pour les chasseurs qui ont l'autorisation de tuer, et conseillent le braconnage: la destruction des nids! En 2020 Marialis06

    Le corbeau, bête noire des agriculteurs

     Le corbeau, bête noire des agriculteurs
     
    Le 18 juin 2010 à 07h00

    Accroupi au milieu de son champ de pois, Grégoire Longuépée s'empare d'un plant. Dessus, les cosses sont vides. Partout autour, elles ont subi le même sort. « Ã?a fait 3 ha de plantations saccagées que je ne peux même pas ressemer, explique l'agriculteur de Blancfossé, dépité. En tout, il y en a pour au moins 3 000 â?¬ de pertes. »

    C'est la nouvelle bête noire des agriculteurs. Depuis quelques semaines, les corbeaux ont investi les champs de l'Oise. Pois protéagineux, maïs, escourgeon, tout y passe. Et cette année, c'est pire que d'habitude. « Il y a au moins 1500 ha de plantations endommagées. C'est simple, un agriculteur sur deux qui cultive du maïs a été obligé de ressemer », explique Luc Smessaert, président de la FDSEA du département. Une réunion devrait se tenir en préfecture dès cette semaine sur le sujet.

    Pourquoi une telle profusion de corbeaux? Les causes en sont multiples. Il y a d'abord, l'an dernier à la suite du Grenelle de l'environnement, l'interdiction d'un répulsif, l'Anthraquinon, qui permettait de tenir éloignés les oiseaux des plants de maïs. Autre facteur, le printemps tardif cette année, qui a fait coïncider la période des naissances avec celle de la levée du maïs. S'il avait poussé plus tôt, les tiges auraient été trop longues pour que les graines puissent être picorées. « Et puis, c'est un oiseau qui peut vivre jusqu'à trente ans et qui n'a aucun prédateur. Il se reproduit sans danger alors, forcément, il y en a toujours plus », confie un cultivateur de Fléchy excédé.

    Pour lutter contre ces nuisibles, les agriculteurs ont pourtant redoublé d'imagination, entre les épouvantails, les sacs en plastique et les détonateurs. Réglés par une minuterie, ces derniers simulent à intervalles réguliers des coups de fusil. « Mais c'est un animal très intelligent. Il comprend le subterfuge. Et puis, si vraiment ça le gêne, il va picorer un peu plus loin », soupire Grégoire . La seule solution pour les agriculteurs? La régulation. Cette année, six cents personnes ont obtenu de la Fédération des chasseurs de l'Oise (FDCO) l'autorisation de détruire les corbeaux. Mais la chasse n'était ouverte que jusqu'au 10 juin. Depuis, seules les personnes assermentées (agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage, de la Fédération des chasseurs) peuvent tirer le corbeau. « Et puis, ce n'est pas évident. Il faut être sacrément adroit et on perd beaucoup de temps », tempère Jean-Marie Tallon, agriculteur et maire de Cormeilles. Une autre possibilité serait de multiplier les pièges à corbeaux, grandes cages dans lesquelles les nuisibles, une fois entrés, appâtés par un autre oiseau, se retrouvent coincés. Il y a aussi la méthode radicale. « Pour moi, la seule solution, c'est d'aller détruire les nids directement dans les arbres. Aujourd'hui, c'est interdit, mais c'est pourtant ce que faisaient les enfants, dans le temps. Et ça marchait », se souvient l'élu.

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