• Un peu tard mais l'info vaut bien d'être connue....Marialis!

    Les préfets vont pouvoir demander le piégeage des sangliers

    Isabelle Leca 19 novembre 2020 Mis à jour le 19 novembre 2020
     

    Nous vous en parlions fin septembre ( https://www.lechasseurfrancais.com/chasse/consultation-publique-permettre-aux-prefets-de-pieger-sangliers-61194.html ) : une consultation publique était ouverte pour permettre de s’exprimer sur la proposition de piégeage du sanglier par décision préfectoral. La synthèse de la consultation laisse apparaître que :  » le projet d’arrêté a reçu un avis majoritairement défavorable à hauteur de 88,8% des 8 596 contributions retenues. Ce résultat s’explique par l’opposition marquée du monde cynégétique au projet d’arrêté en ce que celui-ci fait du préfet l’autorité décisionnaire en l’absence de proposition du président de la fédération départementale des chasseurs pour instaurer le piégeage ». 

     

    L’arrêté vient de paraître au journal officiel ce matin : «  Dans les départements où le sanglier est classé comme espèce susceptible d’occasionner des dégâts …, le préfet de département peut décider de faire procéder sur certaines communes à des opérations de piégeage de sangliers ».  Néanmoins le préfet doit se conformer à plusieurs conditions, en voilà les principales :

    Les opérations de piégeages se font sur proposition du président de la fédération départementale des chasseurs,

    Le piégeage est subordonné à la supervision des opérations par la fédération départementale des chasseurs et à une autorisation individuelle délivrée par le Préfet de département au propriétaire ou au titulaire du droit de destruction ;

    Les sangliers capturés sont mis à mort par balle d’un calibre adapté immédiatement après la relève du piège. Le tireur a reçu une formation dans une fédération départementale des chasseurs et est détenteur de l’attestation de suivi délivrée par son président.

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    Des écuroducs pour sauver les acrobates de nos forêts

     

     

    Un utilisateur d'écuroduc
    10 images   Un utilisateur d'écuroduc - © SOS Ecureuils roux

    Ils sont connus pour leurs cabrioles, leurs courses folles...parfois au beau milieu de la route. Des installations existent pour éviter aux écureuils de se faire renverser par les voitures. Véritables ponts aériens, les écuroducs commencent à voir le jour en France. Des projets sont à l'étude chez nous aussi.  

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    Muriel en a ras-le-bol...   Muriel en a ras-le-bol... - © Dominique Baillie

    "J'en ai ras-le-bol de ramasser des petits corps chauds, devant chez moi, écrasés par des voitures". Muriel Baudhuin habite juste en face d'un bois, habité par plusieurs familles d'écureuils. Chaque fois qu'ils traversent pour aller grignoter , les petits rongeurs risquent leur vie. "Les voitures roulent vite. Les écureuils s'arrêtent parfois en plein milieu de la route, et ne bougent plus!"

     

    Muriel Baudhuin dans son "petit paradis"   Muriel Baudhuin dans son "petit paradis" - © C Legrand

    Quand elle s'en rend compte, Muriel bondit hors de sa maison et...fait la circulation!  "Je fais ralentir les voitures. Certains automobilistes me prennent pour une folle, mais j'en ai assez, moi, d'enterrer ces écureuils, là-bas plus loin, sous les sapins!" Récemment, en regardant un reportage sur une chaîne de télévision française, la sonégienne a trouvé une piste de solution. "J'ai vu qu'on installait des écuroducs. De simples cordes, tendues entre des arbres, qui permettent aux écureuils de traverser en toute sécurité. Je me suis dit que c'était ça qu'il fallait, en face de chez moi!". 

     

    Des photos prises en France   Des photos prises en France - © D Baillie

    Ce concept d'écuroduc, c'est Dominique Baillie qui l'a mis au point. Dans la vie, Dominique est technicien chez Air France. Il préside aussi l'association "SOS Ecureuils roux".

    "On est devenu un peu les spécialistes de l'écuroduc. On installe ça depuis 7 ou 8 ans. Il faut du matériel assez particulier, de la technique aussi. On a recours à des escaladeurs, équipés de baudriers. On utilise des amarres de bateau. Il faut tendre les cordes suffisamment pour qu'elles ne risquent pas de retomber, sur un fil électrique par exemple".

     

    Même pas peur!   Même pas peur! - © D.B.

    Il nous envoie quelques vidéos, sur lesquelles des écureuils roux gambadent sur le fil, à une dizaine de mètres de hauteur. Comment font-ils pour savoir "où passer"? Est-ce vraiment efficace? "Au début, on place des noix aux entrées de l'écuroduc. Assez rapidement, on constate que des écureuils ont compris qu'ils pouvaient passer par là. Vu que leur habitat, c'est la canopée, le haut des arbres, s'ils peuvent passer par la voie aérienne, ils vont le faire.

     

    Des ponts aériens bien pratiques   Des ponts aériens bien pratiques - © D.B.

    Parfois même, des nids d'écureuils étaient installés à l'entrée de l'écuroduc, preuve qu'ils s'étaient bien accaparés le dispositif!", poursuit notre spécialiste français. "En fait, il faut installer des écuroducs là où, paradoxalement, des écureuils se font écraser. C'est qu'il y a, à cet endroit, ce qu'on appelle un bio-corridor".
     

     

    Tout le monde s'en fout

    Muriel a rentré un projet, à la commune de Soignies, pour obtenir le feu vert des autorités et un budget au passage. "C'est surtout l'autorisation qu'il me faut. Sans cela, pas d'assurance", précise la Castelloise. Certains jours, elle se décourage. "J'ai l'impression que tout le monde s'en fout. Ah oui, on les aime bien les écureuils. Mais quand il faut agir, et placer une corde entre deux arbres, il n'y a plus personne!". Un autre projet du même type avait été lancé, à Montigny-Le-Tilleul, en partenariat avec SOS Ecureuils roux. "Il est malheureusement tombé à l'eau", nous explique-t-on à la commune. "C'est dommage, on aurait bien aimé commencer à en installer au-delà de nos frontières", réagit le président de l'association. "Espérons que cela puisse se faire".

     

    Sciurus vulgaris, le "roux"   Sciurus vulgaris, le "roux" - © D.B.

    Pour l'association française, les écuroducs sont un moyen d'aider les petits rongeurs, mais il faut relativiser leur impact sur les populations. "Ce n'est pas ça qui va sauver l'espèce", tempère Dominique Baillie. "Et il n'est pas possible d'en installer partout!" Pour lui, le dispositif est avant tout un moyen de sensibiliser le grand public: automobilistes, riverains, élus locaux. "C'est tout l'intérêt de la démarche, susciter une prise de conscience. L'homme se rend compte des erreurs qu'il a faites, de son impact sur l'environnement, il met la main à la poche pour réparer"
     

     

    Le Tamia (ou...chipmunk!)   Le Tamia (ou...chipmunk!) - © Wikipedia

    Sans aller jusqu'à installer des échelles de cordes dans nos jardins, il est possible de donner, très simplement, un coup de pouce aux écureuils.

    Muriel les accueille avec des paniers de noix, posés sur une table, au creux d'un arbre. L'écureuil squattera aussi joyeusement les mangeoires des oiseaux, surtout si elles sont bien garnies.

    Si vous avez la main verte, optez pour des espèces bien de chez nous, et ne faites pas un nettoyage trop approfondi du jardin. Quelques arbres morts feront des refuges parfaits pour des familles d'écureuils. 

     

    Le cousin gris   Le cousin gris - © Wikipedia

    L'écureuil roux (sciurus vulgaris) n'est pas menacé, en Belgique, mais il fait face à plusieurs dangers. En plus du trafic routier, on peut citer la pollution, le manque de nourriture, la concurrence avec des espèces invasives, qui ont été un jour importées, comme l'écureuil gris d'Amérique. Il n'est pas encore présent chez nous, mais une autre espèce "exotique" se cache dans la Forêt de Soignes. Il s'agit de l'écureuil de Corée, Tamia de son petit nom. Peu de chance de confondre les tamias avec nos petits acrobates à queue rousse. Ils ont un "look" très différent. Peu de chance de l'apercevoir, aussi, en hiver. Le Tamia hiberne, au contraire de l'écureuil roux, actif toute l'année. Ouvrez l'œil, et levez le pied! 

     

    Des écuroducs pour sauver les acrobates de nos forêts   Des écuroducs pour sauver les acrobates de nos forêts - © Tous droits réservés
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  • Le séneçon : plante toxique

    Le séneçon est une plante herbacée qui contient des substances toxiques provoquant de graves lésions du foie. Normalement peu attractive, il arrive que les chevaux en consomment dans les fourrages ou au pâturage, lors d’étés secs, quand la végétation devient plus rare. L’apparition des symptômes signe une intoxication avancée, souvent mortelle. Apprendre à (re)connaître cette plante permet ainsi de mettre en œuvre des mesures de prévention.

    Niveau de technicité :

    Fleurs de séneçon jacobée

    Sommaire

    Caractéristiques des espèces de séneçon les plus courantes

    Les séneçons sont des plantes herbacées à fleurs jaunes appartenant à la famille des Composées (Asteraceae).

     

    Sur les plus de 1 200 espèces de séneçon répertoriées dans le monde, trois principales espèces peuvent être trouvées en France :

    • Le séneçon commun (Senecio vulgaris L.)
    • Le séneçon du Cap (Senecio inaequidens DC.)
    • Le séneçon de Jacob/séneçon jacobée (Senecio jacobaea L.)

     

    Elles se distinguent notamment par leur taille, leur port et leur durée de vie. Voici un tableau de comparaison de ces trois espèces.

     

    Principales caractéristiques des trois espèces de séneçon les plus courantes
     Séneçon communSéneçon du CapSéneçon de Jacob
    Cycle de vie Plante annuelle Plante herbacée vivace pluriannuelle (vivant 5 à 10 ans) Espèce biannuelle, mais certains pieds persistent au-delà de 2 ans (plante alors qualifiée de vivace)
    Germination, floraison et fructification réparties sur toute l'année Floraison de mai à décembre Floraison de juillet à septembre
    Habitat Jardins, milieux pauvres, bord de routes... Exige un terrain dénué ou faiblement recouvert Prairies, jachères, lisière de bois, champs cultivés, talus, bord de routes...
    Hauteur (cm) 15 -40 40 - 80 (voire 110) 50 - 120
    Feuilles De couleur vert vif, brillantes et pennatifides, sessiles sur le haut de la tige, pétiolées à la base Alternes et linéaires, souvent munies d'un groupe de petites feuilles filiformes à leur aisselle Alternes, glabres, pennatipartites, divisées en segments presque égaux, oblongs ou crénélés. Feuilles inférieures pétiolées, suivantes sessiles à oreillettes embrassantes
    Tiges Anguleuses, dressées et ramifiées Couchées à la base puis se redressent. Forme Buissonnante Ramifiées au sommet. Forme générale en éventail
    Inflorescence Capitules jaunes dont l'involucre et la calicule sont tâchés de noir Capitules de couleur jaune doré, de 1,8 à 2,5cm de diamètre, bordés de 12 - 14 ligules jaunes Capitules jaunes, de 1,5 à 2,5cm de diamètre, regroupés en corymbe au sommet des tiges fleuries
    Fruits Akènes à poils courts Akènes de 5mm de long, de couleur blanc argenté, soyeux et très légers Akènes de forme cylindrique et linéaire avec une aigrette sessile à soies filiformes
    Richesse en alcaloïdes pyrrolizidiniques + +++ +++
    Autres caractéristiques - - Résiste très bien à la sécheresse ainsi qu'aux hivers froids

     

    Séneçon de JacobSéneçon de Jacob © N. GenouxSéneçon commun en début de floraisonSéneçon commun en début de floraison. L'absence de ligules florales est une particularité par rapport aux autres séneçon © L. MarnayAkènes de séneçon jacobéeAkènes de séneçon jacobée © N. Genoux

     


    Fleurs de séneçon jacobéeFleurs de séneçon jacobée © N. GenouxFeuilles de séneçon jacobéeFeuilles de séneçon jacobée © N. Genoux

     

    Circonstances d’intoxication

    L’intoxication avec des séneçons se produit lors de l’ingestion de cette plante par les chevaux, sur pied (au pâturage) ou séché (dans les fourrages). En effet, la plante renferme des molécules hépatotoxiques : les alcaloïdes pyrrolizidiniques (AP). Après ingestion, ces substances sont métabolisées au niveau du foie en métabolites très toxiques pour les vertébrés, notamment pour les chevaux, et y provoquent de graves lésions hépatiques, souvent mortelles.

     

    SeneçonLe séneçon est rarement consommé en vert sauf en période de sécheresse © L. MarnayQu’elles soient consommées en vert ou séchées, toutes les parties de la plante sont toxiques, particulièrement aux premiers stades de végétation (jeunes pousses). Comme les AP donnent un goût amer à la plante, les séneçons sont normalement ignorés par les chevaux au pâturage, mais certaines conditions augmentent les risques d’intoxication :
    • En diminuant l’amertume due aux AP, le séchage rend le séneçon séché dans les fourrages plus appétent que le séneçon sur pied. Les foins et les enrubannés de prairies de mauvaise qualité, envahies par des séneçons, constituent ainsi une source majeure d’intoxication.
    • En période de sécheresse, lorsque les espèces prairiales commencent à souffrir, le séneçon, qui résiste bien aux conditions sèches, devient plus attractif. Il arrive alors que les chevaux en consomment, notamment les fleurs et les feuilles.

    Symptômes - Diagnostic

    L'intoxication conduit à des lésions irréversibles au niveau des cellules hépatiques. Le tissu hépatique a cependant la capacité de se régénérer, ce qui explique que le cheval puisse récupérer.

     

    L’intoxication aiguë est rare et fait suite à une ingestion en quelques jours d’une quantité correspondant à 3 à 5% du poids vif du cheval (soit 15 à 25kg). Elle aboutit à une mort rapide après apparition de signes nerveux (phases d’excitation et d’incoordination, associées à une baisse de la vision, engendrant des blessures) et digestifs (coliques, perte d'appétit, impactions de l'intestin, soif excessive).

     

    L’intoxication chronique fait suite à une consommation quotidienne d'environ 50 à 100g/j pendant 6 à 8 semaines. Celle-ci génère une accumulation progressive de métabolites toxiques dans le foie. Le cheval est en bonne santé jusqu’à l’apparition brutale de signes cliniques, parfois plusieurs mois après le début de l’ingestion. 

     

    Progressivement, on observe :

    • Amaigrissement sans perte d'appétit
    • Perte d'appétit qui accélère l'amaigrissement
    • Coliques récidivantes
    • Ictère : coloration jaune de la peau et des muqueuses
    • Photosensibilisation : sensibilité anormale de la peau à la lumière du soleil, se traduisant par des réactions allergiques

     

    En phase plus avancée, avec une dégradation plus ou moins brutale selon les chevaux, des signes d’une encéphalose hépatique surviennent :

    • Modification de l’état de conscience : excitation ou au contraire, abattement
    • Ataxie : défaut de coordination motrice

     

    En raison de la diversité des signes cliniques, du temps de latence parfois long entre l’ingestion et l’apparition des signes cliniques et du manque de spécificité des signes cliniques et biochimiques (concentrations plasmatiques de certaines enzymes, concentration plasmatique en acides biliaires…) liés à cette affection, le diagnostic est délicat à établir avec certitude. Et ce, d’autant plus qu’au sein d’une même parcelle, certains chevaux peuvent présenter des signes +/- tardivement, voire pas du tout.

    Il existe très probablement des variations individuelles en termes de tendance à consommer la plante et de sensibilité à ses substances toxiques.

     

    Traitement

    Il n’existe actuellement pas de traitement spécifique. Il est recommandé de réaliser un bilan biochimique sur tout cheval ayant été présent dans un pré contenant du séneçon. Ce bilan permettra de vérifier l’absence de problèmes hépatiques et, le cas échéant, de mettre en place le plus rapidement possible un traitement palliatif pour soutenir la fonction hépatique avant que les signes cliniques apparaissent. Ce dernier consiste notamment à :

    • Distribuer une ration plutôt riche (mais pas trop !) en glucides (mélasse, pulpe de betterave, céréales…) et pauvre en protéines (dont la métabolisation participe à la production d’ammoniaque, donc à l’apparition des troubles nerveux) en la fractionnant en un certain nombre de petits repas (4 à 6 repas/jour).
    • Donner des hépato-protecteurs.
    • Mettre au repos et éviter tout stress.

     

    Lorsque le traitement est pris à temps, les chevaux récupèrent souvent totalement. Le pronostic est sombre dès lors que le cheval présente des signes nerveux. Selon les études, la mortalité s’élève à 60% des cas.

     

    Prévention

    Les mesures de prévention restent le meilleur moyen pour limiter les risques d’intoxication liés aux séneçons. L’objectif est d’éviter l’ingestion de la plante par les chevaux. Cela passe par différentes mesures :

     

    Assurer une bonne gestion du pâturage

     

    Il s’agit de faire en sorte de préserver la qualité des prairies pour ne pas offrir trop d’opportunités de développement à la plante. Si l’herbe est dense et de bonne qualité, les adventices (espèces indésirables, comme le séneçon) auront plus de mal à se développer que si le couvert est pauvre. Pour cela :

    • Eviter le surpâturage en diminuant le chargement (nombre d’équidés/ha) et en augmentant les temps de repos des prairies.
    • Limiter le pâturage pendant les périodes sèches.
    • Faucher les refus au champ pour favoriser une meilleure repousse des graminées.

     

    Bien entretenir ses prairies

    • Effectuer un sursemis avec un mélange de graminées sur les sols dégarnis voire labourer puis ressemer la prairie quand elle est trop abîmée (>20% de la surface dégarnie et/ou rapport espèces prairiales/adventices trop faible).
    • Arracher et brûler les pieds de séneçon présents dans ou à proximité des parcelles. Surtout au stade jeune plantule ou floraison pour éviter la production de graines !
    • La lutte chimique : en cas d’invasion ou lorsque le séneçon a déjà bien colonisé le milieu, désherber les prairies en appliquant un traitement herbicide localisé "anti-dicotylédones". Attention alors à ne pas introduire les animaux dans les 15 jours qui suivent le traitement. Les plantes deviennent souvent plus appétentes avant de mourir… Le traitement localisé "plante par plante" est la meilleure technique. Elle permet de limiter l'usage des désherbants uniquement sur les zones ou plantes à traiter.

     

    L'utilisation de produits phytosanitaires doit être réalisé par des personnes habilitées (voir focus sur Certiphyto ci-dessous) et dans des conditions de température, de vent et d'hygrométrie favorables. Le stade feuillu des adventices est le plus favorable pour réaliser le traitement.

     

     

    Focus Certiphyto

    Le Certiphyto est un certificat individuel pour sécuriser l'usage des produits phytopharmaceutiques (herbicides, insecticides, fongicides). Tous les professionnels (chef d'exploitation et salariés) qui travaillent avec des produits phytopharmaceutiques sont concernés par la réglementation française et européenne. La directive européenne (2009/928/CE) prévoit une formation obligatoire initiale et continue pour acquérir et mettre à jour ses compétences sur l'usage des produits phytopharmaceutiques. Le Certiphyto est obligatoire pour tout utilisateur depuis le 1er octobre 2014.

    S'adresser à la DRAAF (Direction Régionale de l’Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt) de votre région.

     

    • Eliminer les résidus après traitement, en veillant à ne surtout pas les déposer sur la fumière ou le compost. Cela pour ne pas risquer de disséminer les graines/fruits des adventices lors de la fertilisation. Il est préconisé de les brûler.

     

    Des pistes de lutte biologique ?

     

    Le recours à des « auxiliaires des cultures » comme l’introduction d’une rouille spécifique (champignon parasitant la plante et provoquant des pustules jaunes-orangées sur ses feuilles, affaiblissant les plants) ou d’un puceron prédateur du séneçon dans les parcelles colonisées, sont également à l’étude. Ils agissent en tant qu’antagonistes des organismes nuisibles aux cultures.

     

    La lutte contre les séneçons est une entreprise de longue haleine. L’information et la vigilance des propriétaires de chevaux est capitale pour limiter le risque d’intoxication, en vert ou par les fourrages, insidieuse et souvent irréversible.

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  • Tempête Alex : Le parc Alpha « détruit » dans les Alpes-Maritimes, des loups dans la nature alerte une élue

    ANIMAUX La préfecture a confirmé ce dimanche à 20 Minutes la « destruction » du centre animalier

    Fabien Binacchi

    Publié le 04/10/20 à 14h41 — Mis à jour le 04/10/20 à 16h15

    Un loup du Parc Alpha
    Un loup du Parc Alpha — Puremontagne
    • Le parc Alpha, qui accueille une douze de loups dans les Alpes-Maritimes a été détruit au cours des intempéries.
    • Un loup serait mort selon des témoins et d’autres pourraient être sortis de leur enclos.

    Les intempéries et les inondations qui ont ravagé plusieurs villages de montagne ce week-end dans le département des Alpes-Maritimes, n’ont pas épargné le parc Alpha loup, à Saint-Martin-Vésubie. La préfecture a confirmé ce dimanche peu avant 14h à 20 Minutes la « destruction » de ce centre animalier ouvert au public, sans plus de précision pour le moment. Une élue affirme que des «  loups sont en liberté ».

    Denise Leiboff, la maire du petit village de Lieuche, également présidente de l’Association des communes pastorales en Paca, avait alerté dès samedi sur son compte Facebook à propos de « cette information très préoccupante » reçue « de la préfecture ». Elle accompagnait son post avec la capture d’écran d’un compte rendu : « Parc alpha loup complètement détruit. Les loups sont en liberté. Confirmation par hélico ».

    « On sait par des témoins que le parc est détruit et qu’il y a au moins un loup mort », a détaillé Eric Hansen, directeur régional de l’Office français de la biodiversité (OFB). Le responsable précise que dès que « ce sera possible, des agents de l’OFB seront dépêchés sur place pour évaluer la situation ». Et, éventuellement, si des loups sont sortis de l’enceinte du parc, ils seront capturés au fusil hypodermique.

    Des espèces qui ne sont pas présentes à l’état naturel

    Inquiète notamment pour les troupeaux, elle réclame que « les mesures urgentes et concrètes qui s’imposent soient prises par les services de l’Etat dans les meilleurs délais ». Le parc Alpha loup accueillait avant les inondations douze animaux et notamment des espèces qui ne sont pas présentes dans cette zone à l’état naturel, dont des loups noirs du Canada et trois loups arctiques.

    Dans un communiqué, le syndicat de promotion du tourisme du Mercantour « Pure montagne Côte d’azur » a assuré avoir transmis aux autorités « des fiches signalétiques et les références des puces des animaux du parc ».

    De son côté, l’OFB estimait que ces loups, qui ne connaissent que la captivité « resteront certainement autour de la zone, attendant qu’on les nourrisse ».

     

    1 sur 2

    Dans la région

    • Dans la vallée de la Roya, c'est un paysage de dévastation.

      16:23 | GROSSES GOUTTES

      Pourquoi les intempéries sur les Alpes-Maritimes sont exceptionnelles ?

    • Les dégâts sont considérables, comme ici à Roquebillière

      15:05 | VILLAGES DEVASTéS

      « Les chances de retrouver des survivants s’amenuisent », admet un pompier

    • Dix-sept personnes sont toujours recherchées
       
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  • Savoie : une cellule de crise ouverte pour nourrir et évacuer plus de 6 000 animaux coincés par la neige

    Depuis vendredi soir, 6 000 moutons et brebis et une centaine de vaches sont pris au piège par la neige sur le col du Glandon, à 1 900 ou 2 000 mètres d'altitude. L'évacuation des animaux "prendra quasiment une semaine", selon le maire de Saint-Colomban-des-Villards.

    Un troupeau de moutons dans la neige. Photo d\'illustration.Un troupeau de moutons dans la neige. Photo d'illustration. (GIAN EHRENZELLER / MAXPPP)

    avatar
    Avec France Bleu Pays de Savoie franceinfoRadio France

    Mis à jour le 28/09/2020 | 06:19
    publié le 27/09/2020 | 15:08

    Pierre-Yves Bonnivard, maire de Saint-Colomban-des-Villards, en Savoie, a activé une cellule de crise, en lien avec le département, pour nourrir et évacuer les 6 000 moutons et brebis et la centaine de vaches qui sont pris au piège par la neige depuis vendredi soir sur le col du Glandon, à 1 900 ou 2 000 mètres d'altitude, a indiqué France Bleu Pays de Savoie dimanche 27 septembre. Six tonnes de fourrage ont pu être acheminées sur place. Une dameuse a pu ouvrir une voie d'accès et une vingtaine de balles de foin de 300 kgs ont été apportées."L'urgence, c'était qu'ils mangent tous, et on a réussi", s'est félicité l'élu.

    "Évacuer tous les animaux nous prendra quasiment une semaine. On peut faire un troupeau par jour. Il faut donc les nourrir en attendant", explique Pierre-Yves Bonnivard, "il y a trop de neige pour gratter le sol et se nourrir. On a un troupeau prioritaire car des brebis sont prêtes à mettre bas. On fait tout pour qu'il n'y ait pas de pertes".

    Une quantité de neige exceptionnelle

    Dès qu'ils ont eu connaissance des prévisions météorologiques, les bergers ont commencé à descendre leurs troupeaux en altitude, mais l'épisode neigeux a été plus extrême que prévu. Sept d'entre eux sont restés pour veiller dans des chalets près des troupeaux. Lundi, un millier de bêtes sera ramené en Isère.

    Une quantité exceptionnelle de neige est tombée. 30 à 50 centimètres se sont fixés à 1 500 mètres d'altitude et le vent glacial a créé des congères - des amas de neige - de deux mètres de haut dans le secteur du col. Selon les nouvelles prévisions, cette neige ne va probablement pas fondre dans les prochains jours car il fait -6°C à 1 900 mètres d'altitude et de la neige est de nouveau prévue pour jeudi prochain.

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    NON au MASSACRE de 1430 renards en Seine-Maritime!

    Pétition : NON au MASSACRE de 1430 renards en Seine-Maritime!
    Auteur(s) :
    Collectif Renard Blaireau
    Destinataire(s) :
    Préfet de Seine-Maritime
    La pétition
    NON au MASSACRE de 1430 renards en Seine-Maritime!

    Nonobstant les résultats d’une consultation publique concernant l’arrêté portant autorisation de la régulation de 1430 renards par les lieutenants de louveterie de la Seine-Maritime de juillet à décembre 2020, par tirs de jour comme de nuit, qui a donné 2468 avis défavorables contre seulement 832 avis favorables, l’arrêté a été signé par le préfet de la Seine-Maritime le 20 juillet 2020.
     
    En dépit d’un premier recours en référé suspension déposé et argumenté le 19 août 2020 par l’avocate de One Voice, le juge des référés a validé l’arrêté qui condamne à mort 1430 renards, en plus de tous ceux qui sont déjà tués toute l’année par tirs et par des méthodes barbares (piégeage, vénerie sous terre). C’est ainsi qu’en France, on massacre entre 600 000 et 1 000 000 de renards chaque année, faisant fi des différentes études scientifiques qui étayent l’utilité et l’importance du renard roux au sein de notre biodiversité.
     
    Pourtant, le nombre de Français qui ont conscience du rôle sanitaire et écologique du renard est en constante augmentation. Ainsi, plus de 400 000 personnes ont déjà signé une pétition nationale pour demander à ce qu’il ne soit plus considéré comme « nuisible ». 
    https://www.mesopinions.com/petition/animaux/renards-nuisibles-vraiment/35801

    Des millions de personnes se sont émues et révoltées devant les images du massacre de renardeaux, courageusement ramenées par les enquêteurs de One Voice, qui ont infiltré un équipage de vénerie sous terre.
    https://youtu.be/AryjJ0aYeHM 

    Malgré cela, nous faisons face à nouveau aux mêmes arguments, redondants et sans fondement, pour permettre à quelques-uns d’assouvir leur loisir de mort :

    L’échinococcose alvéolaire, maladie transmissible à l’homme dont le renard peut être le vecteur involontaire, est citée pour justifier ce massacre. Cependant, l’histoire nous montre que si la France est indemne de rage depuis 2001, c’est qu’elle a éradiqué cette maladie grâce à la vaccination orale par hélicoptère et non suite aux pressions drastiques exercées sur les populations vulpines par la chasse. Si l’histoire est ignoré, il en est de même pour les études scientifiques qui montrent que les campagnes d’abattages provoquent la dispersion des juvéniles, plus sensibles aux maladies, et ont un effet contre-productif sur la prévalence de cette maladie ; le recours aux appâts anthelminthiques a démontré son efficacité pour lutter contre cette de zoonose.
     
    Deux études scientifiques ont démontré de façon irréfutable que le renard est un allié précieux pour lutter contre la maladie Lyme. Dans l’une d’entre elles, les auteurs préconisent, afin d’éviter un effet cascade, de mieux protéger en Europe les prédateurs des rongeurs comme le renard.

    En éliminant entre 3000 et 6000 rongeurs en une année, le renard roux est un allié précieux des agriculteurs. Il peut leur permettre d’économiser jusqu’à 3000 € par an et par exploitation.

    Si l’épouvantail de l’abominable renard mangeur de poules est ici à nouveau agité, il serait bon de rappeler que le renard a ses limites que notre espèce, capable d’envoyer des hommes dans l’Espace, devrait pouvoir contourner en construisant des poulaillers à l’épreuve du renard !

    Il paraît évident que cet arrêté a été pris à la seule demande de la fédération de chasse et des lieutenants de louveterie, dans le but de protéger leur gibier, et notamment les lâchers de perdrix grises. 

    Les services de la préfecture de la Seine-Maritime doivent nécessairement s’interroger sur le bien fondé de la destruction massive des populations du renard roux sur le département. Il est aujourd’hui démontré  que cette pression sur les populations vulpines entraîne une instabilité sur notre territoire (surpopulation de rongeurs, effet contre productif sur les zoonoses).

    Nous leur demandons par la présente de bien vouloir réétudier les conséquences écologiques de cet arrêté préfectoral ainsi que d’en abandonner la mise en application.
     
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  • "Piéger les chats" : le président des chasseurs persiste

    et signe sur RTL

     

    INVITÉ RTL - Willy Schraen, président de la Fédération national des chasseurs, persiste à croire qu'il faut "piéger" les chats pour sauvegarder la biodiversité.

     

     
    Chasse à la glu : Pompili veut "bouffer du chasseur", selon leur président Crédit Image : AFP / MICHAL CIZEK | Crédit Média : RTL | Date : 07/08/2020

     

    Jérôme Florin Jérôme Florin édité par Paul Turban

     

     

    Willy Schraen, président de la Fédération national des chasseurs, a provoqué une levée de boucliers il y a quelques mois en évoquant la nécessité de "piéger" les chats parce qu'ils tuaient plus d'animaux que les chasseurs. "Les chats sont un vrai problème de biodiversité", persiste-t-il sur RTL ce vendredi 7 août. 

     

    "Il y a beaucoup de chats qui sont retournés à l'état sauvage, défend Willy Schraen, qui dit avoir reçu "10.000 menaces de mort". Je n'ai pas dit 'tuer les chats'. J'ai dit 'piéger les chats'. Aux États-Unis, une étude compte en milliards d'oiseaux par an l'impact des chats retournés à l'état sauvage. Les chats qui vivent dans la nature et se reproduisent là, il faut faire quelque chose." 

     

    "Un maire sur deux en France prend un arrêté tous les ans pour piéger les chats, selon le président des chasseurs. La Ligue de protection des oiseaux (LPO) et la Fondation Brigitte Bardot financent des campagnes de piégeage chats. J'ai juste dit ce qu'il se passe tous les jours dans notre pays. Mais c'était le président des chasseurs, donc c'était inacceptable".

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