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Par MARIALIS06 le 20 Octobre 2020 à 20:35
"Il faut continuer à apprendre" : le message plein d’espoir
d’un élève du professeur assassiné
Publié le 18/10/2020 à 17:45Il a tenu à être Présent au rassemblement en hommage à Samuel Paty, samedi 17 octobre, devant le collège Bois-d’Aulne, à Conflans-Sainte-Honorine. Un adolescent de 14 ans a exhorté les élèves et les enseignants à ne pas céder face aux terroristes.
Le jeune Pape Byram a 14 ans. Cet élève du professeur Samuel Paty a participé, samedi 17 octobre, au rassemblement organisé devant le collège de Conflans-Saint-Honorine (Yvelines), où enseignant l'homme qui a été assassiné la veille par un terroriste islamisie qui lui reprochait d’avoir montré des caricatures de Mahomet en classe.
"J’ai pleuré", a notamment confié Pape, lorsqu’il a appris le décès de son professeur, "quelqu’un qui rigolait, qui avait une attention pour les élèves […], une personnalité".
Mourir parce qu’on a parlé de liberté d’expression avec ses élèves, "ça ne devrait pas arriver, ce n’est pas normal", estime l’adolescent.
De retour à l'école le 2 novembre
"Je trouve qu'il faut pas leur donner ça. Je trouve qu'ils méritent pas ça. (...) Il faut au contraire continuer à apprendre, pas qu'ils gagnent. (...) Sinon les terroristes, eux, ils vont gagner! Ils vont dire 'voilà, on les a tués, et maintenant ils apprennent plus, ils veulent plus revenir'. Non au contraire, il faut continuer à venir, faut pas lâcher", a répondu le jeune homme lorsqu'on lui a demandé s'il aait peur de retourner à l'école.
\ud83d\udcac "Il faut continuer à apprendre, sinon ils vont gagner"
— BFMTV (@BFMTV) October 18, 2020
Pape Byram, élève de Samuel Paty au collège de Conflans-Sainte-Honorine, lui rend hommage pic.twitter.com/mZetYDdM4QPape Byram félicité par les élus
Très partagée sur les réseaux sociaux depuis samedi, l'interview de Pape Byram a été saluée par de nombreux hommes politique. "Voilà pourquoi il faut garder confiance. Merci jeune homme", a notamment tweeté le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure.
"Il y a déjà eu tellement de tweets imbéciles et lâches sur la nécessité de s’abstenir de montrer les caricatures qu’il fallait un ado de Conflans pour remettre les pendules à l’heure. Merci à lui", a pour sa part écrit l’eurodéputé Raphaël Glucksmann sur Twitter.
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Par MARIALIS06 le 20 Octobre 2020 à 18:54
Enseignant décapité : la plateforme Pharos avait reçu un signalement du compte Twitter de l'assaillant
Depuis sa création en 2009, la plateforme a traité plus d'un million et demi de signalements.
Pharos est une plateforme qui réunit et recoupe des signalements concernant des escroqueries, la pédophilie ou l'incitation à la violence ou à la haine. (PHILIPPE HUGUEN / AFP)
Mis à jour le 19/10/2020 | 13:50
publié le 19/10/2020 | 13:48La plateforme Pharos, dont le gouvernement veut renforcer les moyens, avait reçu en juillet un signalement du compte Twitter de l'assaillant qui a décapité un professeur à Conflans-Sainte-Honorine vendredi soir. Le compte n'avait pas été suspendu, car il n'y avait pas d'alerte majeure sur un passage à l'acte, indique une source proche de l'enquête à franceinfo. Ce compte Twitter a finalement été suspendu après l'attaque de vendredi et la publication d'une photo de la victime.
Lundi 19 octobre, Marlène Schiappa, ministre déléguée à la citoyenneté, s'est rendue dans les locaux de la plateforme Pharos pour afficher cette volonté de renforcer ses moyens. La ministre a notamment évoqué la problématique du cyber-islamisme.
4 400 signalements par semaine
La Plateforme d’harmonisation, d’analyse, de recoupement et d’orientation des signalements (Pharos) permet à toute personne de signaler un contenu sur internet jugé illicite. Depuis sa création en 2009, cette plateforme a déjà traité plus d'un million et demi de signalements, selon le bilan établi en février 2020.
Parmi les 4 400 signalements reçus en moyenne par semaine, 57% des signalements concernent des escroqueries et arnaques financières. Mais Pharos traite également des signalements liés à la pédocriminalité, les menaces ou incitations à la violence, mais aussi l'incitation à la haine raciale ou provocation à la discrimination de personnes en raison de leurs origines, de leur sexe, de leur orientation sexuelle ou de leur handicap.
83 enquêtes ouvertes depuis vendredi pour apologie du terrorisme
Ces signalements sont traités par une trentaine de policiers et gendarmes qui doivent s'assurer qu'ils constituent bien une infraction en France. Si l'infraction est caractérisée, une enquête est ouverte par un procureur. Des signalements peuvent aussi être transmis à des enquêteurs à l’étranger en passant par Interpol. Depuis vendredi, ce sont ainsi 83 enquêtes qui ont été ouvertes pour apologie du terrorisme suite à des signalements en ligne de messages favorables à l'attaque.
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Par MARIALIS06 le 31 Août 2020 à 18:14
Plus de 8000 personnes fichées pour radicalisation à caractère terroriste, annonce Darmanin
Le ministre de l'Intérieur a souligné lundi que la menace terroriste demeurait «extrêmement élevée sur le territoire».
Par Le Figaro avec AFPPublié il y a 2 heures, mis à jour il y a 1 heureCurrent Time 0:34/Duration 0:34Plus de 8.000 personnes (8.132) sont à ce jour inscrites au fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT), a annoncé lundi le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.
En déplacement au siège de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), M. Darmanin a souligné que la menace terroriste «demeurait extrêmement élevée sur le territoire», en précisant que le «risque terroriste d'origine sunnite demeurait la principale menace à laquelle est confronté notre pays».
Ces déclarations s'inscrivent dans un contexte particulier, alors que le procès des attaques contre Charlie Hebdo et l'Hyper Cacher s'ouvre mercredi à Paris. Ce procès d'ampleur, le premier pour un attentat djihadiste commis en France depuis celui de 2017 pour les tueries perpétrées par Mohamed Merah, sera intégralement filmé en raison de son «intérêt pour la constitution d'archives historiques», selon la justice.
Quatorze accusés, soupçonnés à des degrés divers de soutien logistique aux frères Saïd et Chérif Kouachi et à Amedy Coulibaly, auteurs des attaques qui ont terrorisé la France pendant trois jours, sont jugés jusqu'au 10 novembre devant une cour d'assises spéciale.
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