• La viande de chien interdite pour la première fois au Cambodge

    Chaque année, plus de 30 millions de chiens seraient tués en Asie pour leur viande. [TANG CHHIN SOTHY / AFP]

    La province cambodgienne de Siem Reap a décidé d’interdire la consommation de la viande de chien. Une première dans le pays.

    Tout contrevenant risque cinq ans d’emprisonnement et une amende comprise entre 1.500 et 11.000 euros, a rapporté la BBC. Récemment, de nombreuses régions asiatiques ont également décidé d’interdire la consommation de viande de chien.

    L’association Four Paws, qui défend les droits des animaux, a salué cette décision. Selon elle, la province de Siem Reap est une plaque tournante du commerce de la viande de chien dans la région.

    Interrogé par Reuters, Tea Kimsoth, directeur du département de l’agriculture, des forêts et de la pêche de Siem Reap, a affirmé que la viande de chien était «devenue beaucoup plus populaire après l’arrivée des étrangers, en particulier parmi les Sud-coréens».

    Four Paws espère que le reste du Cambodge suivra le chemin de la province de Siem Reap. Dernièrement, Shenzen est devenue la première ville chinoise à interdire la consommation de viande de chat et de chien.

    D’après la Humane Society International, chaque année, plus de 30 millions de chiens sont tués en Asie pour leur viande.

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    Mercredi 8 juillet 2020
     
    Jeudi : trop chaud (soleil, 31°)
     
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    Si vous avez passé la journée chez lui
     
    • Coronavirus : l'OMS prévient que l'épidémie "s'accélère" dans le monde et que le pic des contaminations n'est "pas encore atteint", en France Jean Castex annonce qu'un plan de reconfinement "ciblé" est "prêt" en cas de 2e vague (voir article suivant) 
    • Le Haut Conseil pour le Climat affirme que "les actions de la France ne sont pas à la hauteur des enjeux ni de ses objectifs" en matière de lutte contre le réchauffement climatique jugeant "trop lente" la baisse des émissions de gaz à effet de serre
    • Le ministère du Travail annonce que depuis le 1er mars, près de 200 plans de sauvegarde de l'emploi ont été déposés prévoyant la suppression de 27 000 postes (vs 13 000 l'an dernier à la même époque)
     
    Classement Challenges des 500 plus grosses fortunes françaises : Bernard Arnault est le 1er Français dont la fortune professionnelle dépasse les 100Mds€, la France compte désormais 95 milliardaires soit 3x plus qu'il y a 10 ans
     
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    Ça se retend
     

    Alors que Jérôme Salomon (directeur général de la Santé) déclare aujourd’hui qu"il faut se préparer à une reprise de l'épidémie (de Covid), voire à une deuxième vague", Le Monde nous apprend que "la quantité de virus détectée dans les eaux usées parisiennes semble indiquer une légère reprise de l’épidémie depuis une quinzaine de jours" et que, du côté de chez SOS Médecins Ile-de-France, si le nombre d’appels pour suspicion de Covid reste 8 à 10x inférieur à celui de mars ...

     
    ... il a néanmoins progressé de 39 % durant la semaine du 22 au 28 juin, et à nouveau de 39 % la semaine suivante. Haut les masques.
     
    En lire plus dans Le Monde
     
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    Start-Up Nation… Pau style
     

    Depuis plusieurs jours, la communauté start-up & tech française s’émeut du fait que le nouveau gouvernement n’ait pas intégré de ministre du Numérique (Cédric O devrait garder son secrétariat d’Etat, mais le numérique n’est pas hissé au rang de domaine ministériel)… pas sûr que ce que révèle aujourd’hui le Canard Enchaîné la rassure : Emmanuel Macron devrait annoncer le 14 juillet que François Bayrou est nommé Haut Commissaire Au Plan.

     
    La planification de long terme de l’économie française, va donc être confiée à un homme de 69 ans, professionnel de la politique depuis 1982. La France de demain.
     
    En lire plus sur le site de France TV
     
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  • Covid-19 : en Catalogne, le port du masque devient

    obligatoire dans tout l’espace public

    Le port du masque sera obligatoire à partir de jeudi même lorsque les règles de distanciation physique peuvent être respectées.

     Toute personne ne portant pas de masque pourra être sanctionnée d’une amende de 100 euros. (ILLUSTRATION) Toute personne ne portant pas de masque pourra être sanctionnée d’une amende de 100 euros. (ILLUSTRATION) REUTERS/Nacho Doce
     
    Le 8 juillet 2020 à 17h16

    A partir de jeudi, les Catalans auront interdiction de sortir de chez eux sans avoir le visage masqué. Le président de l'exécutif régional de la Catalogne, Quim Torra, a annoncé ce mercredi que le port du masque serait désormais obligatoire dans l'espace public quand bien même les règles de distanciation physique pourraient être respectées. Tout contrevenant s'exposera à une amende de 100 euros.

    En Espagne, l'un des pays européens les plus touchés par l'épidémie de Covid-19 avec environ 28 300 morts, le port du masque est obligatoire à l'intérieur et à l'extérieur des bâtiments si une distance minimale de 1,5 mètre ne peut être respectée ainsi que dans les transports publics. La Catalogne, qui fait face à une reprise inquiétante de l'épidémie de Covid-19 sur une partie de son territoire, est la première région d'Espagne à adopter un dispositif aussi strict, souligne Reuters.

    Un « certain relâchement » des Catalans

    « Nous avons pu constater un certain relâchement dans l'utilisation des masques […]. Nous devrions peut-être aller un peu plus loin », avait prévenu dès mardi Meritxell Budo, le porte-parole du gouvernement régional. D'autant que La Catalogne s'apprête à accueillir de nombreux touristes en cette période estivale.

    Ce tour de vis fait suite à l'isolement samedi d'une zone habitée par 200 000 personnes autour de Lérida, à 150 kilomètres à l'ouest de Barcelone, où plus de 1 000 contaminations ont été détectées depuis début juin. Les habitants ne peuvent ni entrer ni sortir de ce périmètre, sauf s'il s'agit de travailleurs en déplacement ou en cas de force majeure. A l'intérieur, il leur est recommandé de minimiser les déplacements et de porter un masque dans la rue.

    Lundi, l'épidémiologiste en chef du ministère espagnol de la Santé, Fernando Simon, s'est montré « très préoccupé » par la reprise de l'épidémie dans cette zone de la Catalogne. En Galice, au nord-ouest de l'Espagne, 70 000 habitants ont aussi été isolés mais le nombre de cas dépasse à peine la centaine dans la zone confinée.

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    Le drapeau confédéré, reconnaissable, affiché à la fenêtre du deuxième étage d'un bâtiment de la
    caserne de police du boulevard Bessières à Paris, le 30 juin 2020.
     

    Un habitant du 17e arrondissement de Paris a transmis à notre rédaction deux photos

    prises depuis sa fenêtre : on y voit un drapeau confédéré accroché à la fenêtre

    d'une caserne de police voisine. Ce symbole jugé raciste, voire esclavagiste, par

    beaucoup pose question, alors qu'un vif débat sur le racisme dans la police agite la

    société française.

    Les photos ont été prises le 30 juin vers 21 h. Au deuxième étage d'un bâtiment de la

    caserne de police située au 46 boulevard Bessières, on distingue très clairement

    le drapeau confédéré, qui recouvre presque totalement la fenêtre.

     


    “Sur ces deux photos, vous trouverez tout à gauche au deuxième étage le drapeau

    confédéré (symbole raciste) qui n'a rien à faire dans une caserne de police selon moi”,

    a précisé la personne nous ayant transmis les images, dont nous avons préservé

    l'anonymat. 

    À droite, une photo de drapeau confédéré pris en 2010 dans le Mississippi. Cet État le reprenait
    en haut à droite de son drapeau, mais l'a retiré le 30 juin, à la suite d'une décision du gouverneneur.
    Un geste ayant pour objectif de "se réconcilier et d'avancer" après la mort de George Floyd et
    au soulèvement antiraciste qui a suivi. Crédit : Flickr/edward stojakovic


    Nous avons pu confirmer que les photos sont authentiques grâce aux métadonnées contenues dans les fichiers originaux, transmis par mail. Ces métadonnées indiquent notamment les coordonnées précises du lieu où la photo a été prise, le modèle de smartphone utilisé et l'heure.

    Cette capture partielle des métadonnées confirme la date à laquelle les photos ont été prises
    et d'autres informations fournies par leur auteur. 

     rendus sur place le lendemain midi, soit le 1er juillet. Le drapeau avait alors

    disparu de la fenêtre, visible depuis la rue.

    Un policier nous a confirmé avoir connaissance de "cette histoire de drapeau",

    précisant qu'il n'avait rien vu de ses propres yeux et qu'il ne souhaitait pas faire

    de déclaration.

    Le 1er juillet, notre rédaction a contacté la préfecture de police de Paris pour

    obtenir des explications sur la présence du drapeau et savoir si des sanctions

    avaient été prises. L'institution n'a pas répondu à nos questions, adressées par mail,

    malgré de multiples relances téléphoniques. Nous publierons sa réponse si elle nous

    parvient.
     

    Un symbole raciste


    Le drapeau confédéré est composé d'un fond rouge, d'une croix bleue en diagonale

    et de 13 petites étoiles blanches. Elles représentent les États du Sud des États-Unis,

    esclavagistes, qui, pendant la Guerre de Sécession, affrontaient les États du Nord.

    Aujourd'hui, la portée symbolique de ce drapeau ne fait pas l'unanimité aux États-Unis,

    mais il est ailleurs largement perçu comme l'emblème d'une idéologie raciste, voire

    suprémaciste blanche et esclavagiste. Il a notamment été massivement repris par les

    membres du Ku Klux Klan, une société secrète terroriste suprémaciste blanche

    fondée par d'anciens officiers de l'armée confédérée.

    Après une polémique sur la présence de ce drapeau sur des bâtiments publics en

    Caroline du Sud après la tuerie de Charleston en 2015, l'historienne Nicole Bacharan

    avait déclaré dans le journal Libération qu'il a "notamment été très utilisé dans les

    manifestations contre les droits civiques des Noirs, dans les années 1960,

    par tous les ségrégationnistes. […] C'est toujours un emblème raciste clair comme

    de l'eau de roche [aux États-Unis], utilisé par les groupes d'extrême droite, et

    parfois par les groupes de défense du port des armes".

    Pour le journaliste indépendant Sébastien Bourdon, spécialiste de l'extrême droite

    contacté par notre rédaction, ce symbole est moins connu que ceux renvoyant

    à l'Allemagne nazie, mais il reste largement utilisé dans les milieux identitaires.
     

    Quand je regarde des profils de personnes affiliées à l'extrême droite en
    France, je vois beaucoup ce drapeau accroché aux murs dans des domiciles
    privés, lors de fêtes et de réunions. Je n'en ai jamais vu dans les locaux
    de ces groupes, mais très peu d'images de ces endroits filtrent. C'est un
    symbole qui est utilisé depuis longtemps en France, par l'extrême droite
    en premier lieu mais aussi par les groupes radicaux de supporters de foot,
    comme à Nancy. Le symbole a même été repris dernièrement par un des
    principaux graffeurs identitaires, La Cagoule.

     


    Ce dessin intitulé "White Brother", soit "Frère blanc" en français, a été diffusé le 25 mars

    dernier sur la chaîne Telegram du graffeur La Cagoule : on voit à droite le drapeau confédéré

    et, à gauche, une "Totenkopf", symbole d'une division de la Waffen-SS.
     

    "C'est probablement une réaction à l'actualité"


    L'affichage de ce drapeau ne surprend pas Noam Anouar, délégué départemental

    du syndicat policier Vigi (ex CGT-Police, très minoritaire) et brigadier en Île-de-France.
     

    Ce drapeau est affiché face à la rue dans un contexte très particulier,
    c'est probablement une réaction à l'actualité [les manifestations du mouvement
    Black Lives Matter liées à la mort George Floyd, NDLR]. Mais ce qui me frappe
    le plus, c'est l'impunité généralisée. Je doute que les personnes responsables
    de l'affichage de ce symbole soient ensuite l'objet d'une enquête administrative.

    J'avais moi-même dénoncé la présence de dessins racistes et de l'affiche
    d'un spectacle de Dieudonné dans un local de la police au Mesnil-Amelot en 2017,
    mais il ne s'était rien passé.


    En 2011, son syndicat alors affilié à la CGT avait porté plainte contre une compagnie

    de CRS basée à Perpignan après avoir découvert un portrait d'Hitler dans ses locaux.

    La plainte avait été classée sans suite et le policier avait écopé d'un blâme.
     

    Un drapeau déjà présent dans d'autres commissariats


    En 2014 et 2019, des photos et vidéos ont attesté de la présence du drapeau

    confédéré dans différents locaux de la police française. 

    Le symbole sudiste américain était ainsi visible dans une photo publiée sur

    Twitter le 23 octobre 2014 à l'occasion d'une visite du commissariat du 14e arrondissement

    de Paris du ministre de l'Intérieur de l'époque, Bernard Cazeneuve. Suite à la polémique,

    la préfecture de police de Paris avait relativisé cette "non affaire", indiquant que

    l'affichage n'avait pas de connotation politique et qu'il était le fait d'un fan des

    États-Unis, rapporte Le Parisien.

    En juin 2019, un drapeau confédéré avait également été repéré par un internaute

    dans un commissariat de Niort, filmé à l'occasion d'un reportage télévisé diffusé sur

    France 3 Nouvelle-Aquitaine. 

    Ces dernières semaines, le média en ligne indépendant Streetpress et le podcast

    Arte Radio ont publié des messages échangés dans des groupes Facebook et

    WhatsApp de policiers, contenant des propos racistes, antisémites, xénophobes et

    misogynes. Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, depuis remplacé par

    Gérald Darmanin, avait alors saisi le parquet de Paris pour enquêter sur des

    "propos inacceptables [s'il sont avérés, qui] sont de nature à porter gravement

    atteinte à l'honneur de la police et de la gendarmerie nationales, dont les hommes et

    les femmes sont engagés au quotidien pour protéger les Français, y compris contre

    le racisme et les discriminations".

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    Retraites : Laurent Berger et la CFDT ne veulent pas reprendre les discussions car la priorité, « c’est l’emploi »

    SOCIAL Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT a réagi après sa première rencontre avec le nouveau Premier ministre Jean Castex, ce jeudi

    N.S. avec AFP

    Publié le 09/07/20 à 12h36 — Mis à jour le 09/07/20 à 12h41

     
    Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, rencontre le Premier ministre Jean Castex lors d'une réunion avec les partenaires sociaux, le 9 juillet 2020.

    Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, rencontre le Premier ministre Jean Castex lors d'une réunion avec les partenaires sociaux, le 9 juillet 2020. — Eric Tschaen-Pool / Sipa

    A peine nommé, le Premier ministre Jean Castex avait déclaré vouloir « régler à court terme » le dossier des retraites. A priori, cela se fera sans la CFDT. Son secrétaire général Laurent Berger a repoussé ce jeudi toute reprise immédiate des discussions sur cette réforme explosive, après une heure et quart d’entretien avec le nouveau chef du gouvernement.

    Pour le patron du syndicat réformiste, « clairement, la priorité aujourd’hui, c’est l’emploi ». « On a clairement dit au Premier ministre que la question des retraites ne devait pas venir polluer la question de la relance », a rapporté Laurent Berger à la presse. « Ce n’est pas le sujet de l’été et de l’automne, a-t-il asséné. La CFDT ne pratique pas la chaise vide, mais si le gouvernement ouvre des concertations sur les retraites cet été ou à l’automne, la CFDT ne s’y investira pas vraiment. »

    Jean Castex, Premier ministre « interactif » pour Laurent Berger

    Après avoir nourri des relations parfois houleuses avec Edouard Philippe, Laurent Berger s’est félicité de cette prise de contacts avec son successeur « très franche, très ouverte sur la question de la méthode ». « Sur la façon de dialoguer, c’est extrêmement direct, c’est interactif », a poursuivi le secrétaire général de la CFDT, qui attend toutefois des « actes ».

    Jean Castex « a très clairement déclaré qu’il voulait faire du dialogue social avec les organisations syndicales et patronales, qu’il ne voulait pas nous mettre de côté », a-t-il ajouté. « Sur la méthode, on est plutôt partant pour avoir ces échanges-là ». Une possible réunion multilatérale doit avoir lieu dans le courant de la semaine prochaine, peut-être le 17 juillet.

    Si le fond des dossiers n’a pas été vraiment abordé, « on a senti le Premier ministre prêt à décaler largement » la mise en œuvre du deuxième volet de la réforme de l’assurance chômage, prévue initialement le 1er septembre et dont les syndicats demandent l’abandon.

    FO salue « un signal positif »

    Yves Veyrier, secrétaire général de FO, a jugé quant à lui que cette volonté de dialogue était « un signal positif » mais, a-t-il ajouté, « on jugera ce que seront au final les décisions ».

    Sur la question des retraites, il a redit qu’il n’était « pas question » d’avoir des mesures d’âge (allongement de la durée de cotisation par exemple), soulignant que les « huit » organisations représentatives syndicales et patronales ont dit : « ce n’est vraiment pas le moment ». Il faut se focaliser « sur les mesures de soutien » à l’emploi et aux salaires compte tenu de la crise sociale, et d’une crise sanitaire qui n’est pas terminée.

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  • LONDRES (Reuters) - Rishi Sunak, le chancelier de l’Echiquier britannique, a présenté mercredi un nouveau plan de relance de 30 milliards de livres (33,3 milliards d’euros) destiné notamment à soutenir l’hôtellerie, le tourisme et l’immobilier, tout en incitant les employeurs à embaucher à la fin du chômage partiel.

    Rishi Sunak, le chancelier de l'Echiquier britannique (photo), a présenté mercredi un nouveau plan de relance de 30 milliards de livres (33,3 milliards d'euros) destiné notamment à soutenir l'hôtellerie, le tourisme et l'immobilier, tout en incitant les employeurs à embaucher à la fin du chômage partiel. /Photo prise le 8 juillet 2020/REUTERS/Hannah Mckay

    “Je veux que tout le monde dans cette Assemblée et dans le pays sache que je n’accepterai jamais le chômage comme une fatalité”, a-t-il déclaré devant le Parlement.

    “Nous n’avons pas fait tout ce qu’il faut pour pouvoir déclarer, en prenant du recul: ‘Mission accomplie !’. En réalité, le travail ne fait que commencer.”

    L’économie britannique s’est contractée de 25% en mars et avril, et la perspective d’un rebond dans les secteurs les plus touchés est encore lointaine. Selon les prévisions du Fonds monétaire international, le PIB devrait reculer de plus de 10% cette année.

    Dans le cadre du nouveau plan, les employeurs percevront une subvention de 1.000 livres pour chaque salarié qui reprendra le travail à l’expiration, en octobre, du régime de chômage de partiel mis en place pour limiter les conséquences de la crise du coronavirus.

    Plus de neuf millions de personnes en bénéficient actuellement, ce qui pourrait représenter jusqu’à neuf milliards de livres, a précisé Rishi Sunak.

    Pour l’hôtellerie et le tourisme, également touchés de plein fouet par la crise sanitaire, la TVA sera ramenée de 20% à 5% pendant six mois.

    Dans la restauration, une remise de 50%, financée par l’Etat et représentant jusqu’à dix livres par repas, sera proposée aux clients pour un déjeuner du lundi au mercredi pendant le mois d’août.

    Le ministre britannique des Finances veut également soutenir l’emploi des jeunes avec la création d’un fonds de deux milliards de livres.

    Trois milliards seront consacrés à l’amélioration de l’efficacité énergétique des logements et des bâtiments publics, ce qui permettra de soutenir un secteur qui emploie plus de 100.000 personnes.

    Ce plan comprend un programme de transformation d’un milliard de livres pour rendre les bâtiments du secteur public, notamment les écoles, les hôpitaux et les logements sociaux plus verts, et aider le pays à atteindre ses objectifs de neutralité carbone d’ici 2050, a précisé le gouvernement.

    La Grande-Bretagne préside actuellement la conférence de l’Onu sur le climat (COP 26), qui devait avoir lieu en novembre prochain à Glasgow, en Ecosse, mais a été reportée à l’an prochain en raison de la crise du coronavirus.

    Le plan de 30 milliards de livres comprend également 5,6 milliards dédiés à une accélération des dépenses d’infrastructures annoncées par le Premier ministre Boris Johnson la semaine dernière.

    version française Claude Chendjou, édité par Jean-Philippe Lefief

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    • 8 juillet 2020 / 18:26 / il y a 2 heures

      Les craintes liées au coronavirus plombent l'ambiance en Europe

      PARIS (Reuters) - Les Bourses européennes ont fini en baisse mercredi ne parvenant pas à suivre la tendance positive de Wall Street dans un climat alourdi par les inquiétudes sur la résurgence de l’épidémie de coronavirus et les incertitudes quant à son impact sur le rythme de la reprise économique.

      Les Bourses européennes ont fini en baisse mercredi. À Paris, le CAC 40 a perdu 1,24%. Le Footsie britannique a cédé 0,5% et le Dax allemand a abandonné 0,97%. /Photo prise le 8 juillet 2020/REUTERS

      À Paris, le CAC 40 a perdu 1,24% à 4.981,13 points. Le Footsie britannique a cédé 0,5% et le Dax allemand a abandonné 0,97%.

      L’indice EuroStoxx 50 a reculé de 1,06%, le FTSEurofirst 300 de 0,67% et le Stoxx 600 de 0,71%.

      Au moment de la clôture européenne, les trois indices phares de Wall Street gagnaient entre 0,1% et 0,4%, les investisseurs américains privilégiant les signes de rebond économique aux craintes liées à la pandémie.

      Les annonces en la matière sont toujours aussi peu rassurantes avec une augmentation continue des cas d’infections dans plusieurs pays dont les Etats-Unis, où le cap des trois millions de personnes contaminées a été franchi.

      L’Organisation mondiale de la santé a en outre reconnu mardi l’existence “de preuves émergentes” sur la transmission aérienne du coronavirus.

      “Nous prévoyons que l’opposition entre de meilleures données économiques et les inquiétudes concernant l’augmentation des cas de Covid-19 continue tout le mois de juillet à moins d’un recul de l’épidémie ou des annonces concernant un potentiel vaccin”, a déclaré Art Hogan, responsable de la stratégie marchés chez National Securities.

      VALEURS

      Au niveau sectoriel européen, l’indice Stoxx de l’automobile (-1,94%) a accusé la plus forte baisse devant celui des banques (-1,72%) et de la construction (-1,61%).

      A Londres, HSBC a perdu 2,91% à Londres après des informations de presse selon lesquelles l’administration Trump a envisagé de remettre en cause le lien entre le dollar de Hong Kong et le dollar américain.

      Boohoo a chuté de 14,12%, les revendeurs Next, Zalando et Amazon ayant décidé de retirer de leurs sites les articles du groupe de prêt-à-porter à la suite d’un article de presse mettant en cause les conditions de travail dans une usine de la marque.

      L’action Nokia a cédé 8% après la révision à la baisse de la recommandation de JPMorgan, qui évoque le risque de voir l’équipementier de réseaux perdre au moins une partie de son chiffre d’affaires avec l’opérateur américain Verizon, son premier client.

      En hausse, le fabricant d’appareils électroménagers Electrolux a pris 2,21% après avoir dit s’attendre pour le deuxième trimestre à une perte plus limitée qu’anticipé initialement.

      TAUX

      La baisse des indices actions européens s’est accompagnée d’un repli sur les emprunts d’Etat de référence entraînant une baisse de leurs rendements: celui du Bund à 10 ans a reculé de près de deux points de base à -0,44%.

      Tendance inverse aux Etats-Unis où le rendement des Treasuries à dix ans monte autour de 0,66%.

      CHANGES

      Avec le regain d’appétit pour le risque qui dicte la tendance sur les marchés américains, le dollar recule de 0,31% contre un panier de devises internationales.

      L’euro en profite pour gagner près de 0,5% à 1,132 dollar

      De son côté, la livre sterling avance de 0,3% après que le ministre des Finances britannique a présenté un nouveau plan de relance de 30 milliards de livres (33,3 milliards d’euros).

      PÉTROLE

      Les cours du pétrole ont effacé leurs gains après l’annonce par l’Energy Information Administration (EIA) d’une augmentation surprise des stocks de brut américain la semaine dernière (+5,65 millions de baril contre -3,11 millions pour le consensus Reuters).

      Le Brent gagne 0,05% à 43,1 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) cède 0,02% à 40,61 dollars.

      MÉTAUX

      L’or évolue au-dessus de 1.800 dollars l’once pour la première fois depuis novembre 2011, les craintes grandissantes concernant la recrudescence des infections par le coronavirus poussant les investisseurs vers les actifs refuges.

      Laetitia Volga, édité par Blandine Hénault

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        Agence France-Presse
        @afpfr
        #Instantané 
         
        Un double arc-en-ciel au-dessus de Penang en Malaisie, le 8 juillet 2020 #AFP #DoubleRainbow
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