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Violences sexuelles dans le sport :
98% des victimes étaient mineures
Le sport de haut niveau n’échappe pas aux violences sexuelles. − DANIEL MIHAILESCU / AFPAutres sports
BILAN - La ministre des Sports Roxana Maracineanu a révélé mercredi que 177 personnes issues de 40 Fédérations sont mises en cause pour des faits de violences sexuelles. Selon les signalements recueillis, la plupart des victimes étaient mineures au moment des faits, et 78% d'entre elles sont des femmes.
02 juil. 14:47 - La rédaction de LCICe sont des chiffres accablants. À eux seuls, ils témoignent de l'ampleur du mal-être qui sévit. Près de 180 personnes sont mises en cause dans des affaires présumées de violences sexuelles dans le sport, a détaillé mercredi 1er juillet la ministre des Sports Roxana Maracineanu, plusieurs mois après une vague de révélations d'agressions sexuelles dans le sport français.
Depuis, les services du ministère des Sports ont reçu plus de 2000 signalements de violences présumées. Quarante Fédérations sont concernées par ces affaires qui touchent essentiellement (98%) des victimes mineures au moment des faits et dont 78% d'entre elles sont des femmes, a précisé l'ancien nageuse olympique, lors d'une conférence de presse.
16 personnes incarcérées, 88 procédures judiciaires en cours
Quatre-vingt huit procédures judiciaires sont en cours concernant ces affaires, et 16 personnes sont actuellement incarcérées, a ajouté Roxana Maracineanu, dressant un premier bilan quatre mois après avoir lancé en février dernier une Convention nationale de prévention des violences sexuelles dans le sport. À l'époque, la première championne du monde française de natation avait reconnu qu'au ministère des Sports "on ne mesurait pas l'ampleur, la gravité et le nombre de cas".
Violences sexuelles dans le sport : les clubs tentent de rassurer les parents
En décembre 2019, une enquête réalisée par le site web d'information Disclose en partenariat avec d'autres médias avait mis à jour des "dysfonctionnements majeurs" dans le traitement d'affaires présumées de pédophilie et de violences sexuelles dans le sport. Quelques semaines plus tard, la sortie du livre de l'ancienne patineuse Sarah Abitbol ("Un si long silence", aux éditions Plon) accusant son ex-entraîneur Gilles Beyer de l'avoir violée avait marqué le début d'une vague de révélations d'agressions sexuelles dans le patinage, et plus généralement, dans le sport français. Ces révélations avaient également souligné de nombreux dysfonctionnements au sein de clubs, de Fédérations, de la justice et de services de l'État.
Toute l'info sur
Violences sexuelles : grand déballage dans le monde du patinage
Ces scandales sexuels à répétition ont conduit aux démissions successives du président de la Fédération française des sports de glace (FFSG) Didier Gailhaguet et de son homologue de la Fédération française de roller et de skateboard (FFRS) Nicolas Belloir, tous deux mis en cause pour leur gestion de cas de violences sexuelles dans leur sport.
Ces scandales sexuels à répétition ont conduit aux démissions successives du président de la Fédération française des sports de glace (FFSG) Didier Gailhaguet et de son homologue de la Fédération française de roller et de skateboard (FFRS) Nicolas Belloir, tous deux mis en cause pour leur gestion de cas de violences sexuelles dans leur sport.
En décembre 2019, une enquête réalisée par le site web d'information Disclose en partenariat avec d'autres médias avait mis à jour des "dysfonctionnements majeurs" dans le traitement d'affaires présumées de pédophilie et de violences sexuelles dans le sport. Quelques semaines plus tard, la sortie du livre de l'ancienne patineuse Sarah Abitbol ("Un si long silence", aux éditions Plon) accusant son ex-entraîneur Gilles Beyer de l'avoir violée avait marqué le début d'une vague de révélations d'agressions sexuelles dans le patinage, et plus généralement, dans le sport français. Ces révélations avaient également souligné de nombreux dysfonctionnements au sein de clubs, de Fédérations, de la justice et de services de l'État.
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Ces scandales sexuels à répétition ont conduit aux démissions successives du président de la Fédération française des sports de glace (FFSG) Didier Gailhaguet et de son homologue de la Fédération française de roller et de skateboard (FFRS) Nicolas Belloir, tous deux mis en cause pour leur gestion de cas de violences sexuelles dans leur sport.
En décembre 2019, une enquête réalisée par le site web d'information Disclose en partenariat avec d'autres médias avait mis à jour des "dysfonctionnements majeurs" dans le traitement d'affaires présumées de pédophilie et de violences sexuelles dans le sport. Quelques semaines plus tard, la sortie du livre de l'ancienne patineuse Sarah Abitbol ("Un si long silence", aux éditions Plon) accusant son ex-entraîneur Gilles Beyer de l'avoir violée avait marqué le début d'une vague de révélations d'agressions sexuelles dans le patinage, et plus généralement, dans le sport français. Ces révélations avaient également souligné de nombreux dysfonctionnements au sein de clubs, de Fédérations, de la justice et de services de l'État.
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REPLAY -
Sur le front... (France 2) : Hugo Clément met en lumière les animaux menacés
Ce mardi 30 juin 2020, France 2 proposait un numéro inédit de "Sur le front" consacré aux animaux menacés, disponible en replay.
Hugo Clément est de retour avec un numéro inédit de Sur le front (France 2). En 40 ans, près de 60% des animaux sauvages ont disparu, assure un rapport de la World Wildlife Fund. Au sommaire de ce numéro inédit de Sur le front, focus sur la vente de requins protégés dans les supermarchés français, sur l’utilisation du requin dans les produits de beauté et compléments alimentaires, des images exclusives du port de Vigo en Espagne, principale plaque tournante du commerce du requin en Europe, zoom sur le trafic d’ailerons de requins géré par la mafia taiwanaise au Costa Rica…
À lire également
Hugo Clément s’est aussi penché sur le démantèlement d’un réseau de trafiquants de pangolins. En effet, malgré la crise de coronavirus, le trafic du petit mammifère a continué. Point également sur le retour de l’esturgeon européen dans le pays. Ces poissons avaient totalement disparu de l’estuaire de la Gironde, et cette année, des pêcheurs en ont retrouvé dans leurs filets. Enfin, direction une île bretonne uniquement réservée aux macareux ! Véritable sanctuaire, ce lieu est interdit aux visiteurs. Une fois par an, cependant, au printemps, des naturalistes viennent très rapidement compter les terriers.
Voir Sur le font des animaux menacés en replay.
V-K. N.
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L'article à lire pour comprendre le projet d'annexion d'une partie de la Cisjordanie par Israël
Ce projet prévoit l'annexion des colonies juives en Cisjordanie, de la vallée du Jourdain et la création d'un Etat palestinien sur un territoire réduit. Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, doit préciser sa stratégie d'application à partir de ce mercredi.
Des manifestants participent à un rassemblement contre le projet d'annexion d'une partie de la Cisjordanie par Israël, à Jéricho, le 22 juin 2020. (MOHAMAD TOROKMAN / REUTERS)
Mis à jour le 01/07/2020 | 20:49
publié le 01/07/2020 | 07:02Le compte à rebours est enclenché. Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, doit se prononcer à partir de mercredi 1er juillet sur la mise en œuvre du "plan de paix" pour le Proche-Orient présenté fin janvier par l'administration de Donald Trump. Ce plan très contesté prévoit, entre autres, l'annexion par Israël d'une partie de la Cisjordanie, territoire palestinien occupé par l'Etat hébreu depuis 1967.
Les Palestiniens rejettent en bloc ce projet. Depuis plusieurs jours, des manifestations ont lieu dans les territoires occupés et en Israël pour faire pression sur le gouvernement israélien. En interne, le gouvernement de Benyamin Nétanyahou est lui-même divisé. Le ministre de la Défense, Benny Gantz, a notamment estimé que toute annexion devrait attendre la fin de la pandémie de Covid-19. A ce jour, nul ne sait donc si le plan pourra réellement être appliqué. Franceinfo fait le point.
1-Que prévoit ce plan d'annexion ?
Selon le plan (en anglais) présenté par l'administration américaine, Israël pourrait annexer plusieurs pans de la Cisjordanie : la vallée du Jourdain (30% de la Cisjordanie), sous contrôle militaire israélien, et une centaine de colonies israéliennes situées en territoire palestinien. Il envisage la création d'un Etat palestinien démilitarisé sur un territoire réduit, sans Jérusalem-Est pour capitale, et sous certaines conditions. Plus de 2,8 millions de Palestiniens vivent en Cisjordanie, ainsi que 450 000 Israéliens dans des colonies, illégales selon le droit international.
A ce jour, rien ne permet toutefois de savoir si le gouvernement israélien appliquera ce plan à la lettre. "On sait vraiment peu de choses. Un comité de cartographie a été mis en place pour dessiner cette annexion, mais pour l'instant on ne connaît rien de leurs travaux", explique Stéphanie Latte-Abdallah, chargée de recherche au CNRS. Depuis les élections législatives de mars et le gouvernement d'union formé par Benyamin Nétanyahou et Benny Gantz, différents scénarios ont été évoqués.
Une hypothèse maximaliste envisage l'annexion à la fois des colonies et de la vallée du Jourdain. Une option plus minimaliste évoque, pour commencer, l'annexion de colonies ou de blocs de colonies comme Maalé Adoumim, Goush Etzion et Ariel.
2-Quel est le rôle des Etats-Unis dans ce projet ?
Les Etats-Unis se sont toujours présentés comme "médiateur impartial" ("honest broker") dans le conflit israélo-palestinien, même si Washington est un allié d'Israël depuis des années, souligne Le Monde (article payant). Depuis les accords d'Oslo de 1993, les Américains ont joué le rôle d'intermédiaires entre les deux parties, sauf cette fois-ci, où Washington a négocié seul avec Tel-Aviv. "Le plan a été présenté uniquement par les Israéliens et les Américains, sans les Palestiniens ou pays arabes", rappelle Stéphanie Latte-Abdallah.
Ce revirement s'inscrit dans une série de positions inédites prises par l'administration de Donald Trump, en rupture avec la diplomatie établie par ses prédécesseurs. En 2017, Donald Trump reconnaît ainsi Jérusalem comme la capitale d'Israël et ordonne de transférer l'ambassade américaine de Tel-Aviv vers la ville sainte. Cette décision unilatérale engendre la colère des Palestiniens – qui revendiquent la partie orientale de la ville pour y installer la capitale d'un Etat palestinien – et une vague de réprobations dans le monde entier. Donald Trump est aussi le premier à dissocier l’objectif de paix de la solution à deux Etats, pourtant soutenue par la communauté internationale.
Pourquoi de tels engagements ? Selon Stéphanie Latte-Abdallah, Donald Trump et Benyamin Nétanyahou y voient des intérêts communs, notamment vis-à-vis de leurs enjeux intérieurs respectifs.
Une partie de l'électorat de Donald Trump est chrétienne, évangélique très messianique, très favorable à une idée du grand Israël qui inclut toute la Cisjordanie. Son entourage, notamment son gendre, est très pro-colons, de même que l'ambassadeur américain en Israël David Friedman.à franceinfo
De son côté, "Nétanyahou voit en Trump l'occasion de faire avancer le processus colonial comme jamais, car aucune autre administration américaine n'aurait accepté ce plan. Le Premier ministre israélien est aussi poursuivi pour corruption. C'est une manière pour lui de se maintenir au pouvoir" et de faire glisser le débat public sur un autre sujet. Le temps presse également : en novembre, une éventuelle élection de Joe Biden, le candidat démocrate à la présidentielle américaine, pourrait mettre fin au soutien américain. Selon un de ses conseillers, ce dernier s'oppose à une annexion unilatérale, rapporte le Times of Israël (article en anglais).
3-Ce plan est-il légal en droit international ?
Plus de cinquante experts et rapporteurs spéciaux de l'ONU ont rappelé que ce plan violerait un principe fondamental du droit international selon lequel "l'acquisition de territoire par la guerre ou la force est inadmissible". En cas d'application, "ce qui resterait de la Cisjordanie serait un bantoustan [du nom des régions créées pour y reléguer les Noirs durant la période d'apartheid en Afrique du Sud] palestinien, des îles de terre déconnectées, complètement entourées par Israël et sans lien territorial avec le monde extérieur", dénoncent-ils.
Ils rappellent que l'occupation israélienne est déjà la source, depuis plus d'un demi-siècle, de "profondes violations des droits de l'homme", comme "la confiscation de terres, la confiscation de ressources naturelles, la démolition de maisons, le transfert forcé de population, les expulsions et déplacements forcés, les détentions arbitraires, mais aussi l'insécurité alimentaire".
L'annexion serait la cristallisation d'une réalité déjà injuste : deux peuples vivant dans le même espace, dirigés par le même État, mais avec des droits profondément inégaux. C'est la vision d'un apartheid du XXIe siècle.dans un communiqué
Des interrogations demeurent également autour du statut qui serait attribué aux Palestiniens vivant en zones annexées, notamment si le gouvernement israélien leur refuse la citoyenneté. "Des gens qui vivent sur le même territoire n'auront pas les mêmes droits. Il s'agira d'une situation d'apartheid, claire, franche, visible, avec des poursuites internationales possibles, renchérit Stéphanie Latte-Abdallah, rappelant que ce crime est défini depuis 1973 par l'ONU. Si la communauté internationale n'est pas capable de se mobiliser pour le contrer, ce plan ne sera appliqué que par la force et le pouvoir d'Israël."
4-Comment réagissent les Palestiniens ?
Le Premier ministre de l'Autorité palestinienne, Mohammad Shtayyeh, a averti début juin que tout transfert de territoires devrait se faire d'"égal à égal" en termes "de "taille et de valeur". L'Autorité palestinienne rejette le projet et a mis un terme à la coopération sécuritaire avec Israël.
Dans un texte remis au Quartette (Union européenne, ONU, Russie et Etats-Unis) le 29 juin, l'Autorité palestinienne se dit toutefois prête à relancer des négociations directes. "Nous sommes prêts à avoir notre Etat avec un nombre d'armes limité et une force de police puissante pour faire respecter la loi et l'ordre". Elle propose également des "modifications mineures des frontières qui auront fait l'objet d'un accord mutuel", sur la base des frontières d'avant 1967, et maintient sa volonté de faire de la partie orientale de Jérusalem la capitale de l'Etat palestinien auquel elle aspire.
Concernant la société civile, plusieurs mobilisations ont déjà eu lieu. Mais ces réactions restent modérées. Pour le politicien palestinien Ghassan Khatib, cette faible mobilisation est révélatrice du "fossé" qui s'est installé entre les Palestiniens et leurs dirigeants, accusés de corruption, rappelle le Times of Israel. "Certains considèrent finalement l'annexion comme une mesure de plus d'Israël pour consolider son occupation en Cisjordanie, comme il le fait déjà chaque semaine et chaque mois en étendant ses colonies", analyse-t-il auprès de l'Agence France Presse.
5-Une nouvelle intifada est-elle possible ?
Difficile de savoir si la situation va mener à une nouvelle révolte des Palestiniens, car les réactions varieront certainement en fonction des entités politiques. Par exemple, pour faire valoir ses revendications, "l'Autorité palestinienne préfère la voie du droit international, de la résistance populaire comme le boycott des produits israéliens et de la mobilisation à l'international", illustre Stéphanie Latte-Abdallah. "Jusqu'ici, poursuit-elle, quand il y avait des incidents ou l'implication de groupes armés liés au jihad islamique, au Hamas ou à d'autres groupuscules, elle s'est interposée entre les Palestiniens et les Israéliens mais là, cela risque d'être moins le cas." La chercheuse estime qu'il pourrait y avoir une "recrudescence des attaques de certains colons extrémistes" et une "multiplication des points de friction".
De nombreux Israéliens s'inquiètent d'ailleurs d'une troisième intifada ("soulèvement" en arabe, utilisé en référence aux révoltes palestiniennes) Selon un sondage (en anglais) réalisé début juin par l'Institut démocratique d'Israël (un centre de recherche basé à Jérusalem), 58% des Israéliens sondés "pensent que les Palestiniens vont lancer une intifada" en cas d'annexion. Ami Ayalon, ancien directeur de la Sécurité intérieure israélienne (le Shabak), partage également ce point de vue : "L'épidémie de coronavirus a mis à terre l'économie palestinienne. Ces gens étaient déjà humiliés, encerclés, que leur reste-t-il si on les dépossède en plus de leurs terres unilatéralement ?" interroge-t-il dans Le Journal du dimanche (article payant).
Ils ont beaucoup d'armes. On risque d'assister à une nouvelle compétition entre le Fatah et le Hamas pour récupérer de la légitimité à travers la lutte. Israël sera bien obligé de riposter.au "Journal du dimanche"
"La situation va devenir très dangereuse, anticipe Ami Ayalon. Ahmed Jibril, l'une des voix de la résistance palestinienne, annonce que son peuple ne hissera pas le drapeau blanc, qu'il ne sera pas le seul à souffrir des conséquences de cette décision."
6-Quelle est la position de la communauté internationale ?
Les chefs des Nations unies ont demandé à l'unisson à Israël "d'abandonner ses plans". La Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Michelle Bachelet, a dénoncé l'illégalité du projet, avertissant que ses "ondes de choc dureront des décennies". De leurs côtés, les pays arabes ont averti qu'une annexion menacerait la région d'un "conflit majeur" et mettrait fin aux ambitions israéliennes d'une "normalisation" des relations avec les Etats arabes du Golfe.
L'annexion est illégale. Point final. Toute annexion. Qu'il s'agisse de 30% de la Cisjordanie ou de 5%.dans une déclaration écrite
En revanche, au sein de l'Union européenne, les pays sont divisés. Le Luxembourg, la Belgique, l'Irlande, le Portugal, la Slovénie, la Suède, Malte et la Finlande appellent à une "réponse musclée" face aux velléités israéliennes. Face à eux, la Hongrie, la République tchèque, la Slovaquie, l'Autriche, la Grèce, la Lettonie, Chypre et la Pologne se disent prêts au contraire à défendre les intérêts d'Israël.
Une poignée de pays comme la France, l'Espagne ou l'Allemagne font profil bas. Ils condamnent le plan sans donner de précision sur la réponse à apporter. Pour Denis Charbit, professeur de sciences politiques à l’Open University d’Israël, cette prudence s'explique par le flou autour des décisions à venir. "L'Union européenne dit, en substance, que sa réaction dépendra de la profondeur de l’annexion", analyse-t-il dans La Croix.
7-J'ai eu la flemme de tout lire, pouvez-vous me faire un résumé ?
Les Etats-Unis et Israël ont présenté fin janvier un plan pour le Proche-Orient prévoyant une annexion de parties de la Cisjordanie – territoire palestinien occupé par l'Etat hébreu depuis 1967– par Israël. Officiellement, il s'agirait de la vallée du Jourdain et d'une centaine de colonies israéliennes. Toutefois, ce projet d'annexion provoque de nombreuses oppositions au sein de la communauté internationale, de l'administration américaine et israélienne, laissant penser que Benyamin Nétanyahou pourrait choisir d'en modifier les contours.
Selon un sondage publié début juin, une majorité d'Israéliens craignent une troisième intifada en cas d'annexion. Le Premier ministre palestinien, Mohammed Shtayyeh, a lui prévenu d'un "été chaud" si l'Etat hébreu allait de l'avant avec son projet. L'Autorité palestinienne a toutefois affirmé qu'elle était prête à entamer de nouvelles négociations. Une annexion aurait des conséquences dans toute la région : les pays arabes ont assuré qu'une telle décision menacerait la région d'un "conflit majeur" et stopperait une normalisation des relations entre les pays arabes du Golfe et Israël.
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Par MARIALIS06 dans Consultations publiques du ministère du développement durable le 2 Juillet 2020 à 17:22
L’escalade se poursuit entre la France et la Turquie
Paris a annoncé mercredi qu’il quittait l’opération de surveillance maritime de l’OTAN en Méditerranée pour dénoncer les « trafics » d’armes de l’allié turc en Libye.
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La France a annoncé mercredi 1er juillet son retrait temporaire de l’opération de surveillance de l’OTAN en Méditerranée « Sea Guardian », qu’elle appuyait avec un avion de patrouille maritime et une frégate. Avec cette décision transmise mardi 30 juin par l’ambassadrice française au secrétaire général de l’Alliance à Bruxelles, Paris entend « mettre un coup de projecteur sur l’ambiguïté fondamentale d’une opération antitrafics dans laquelle il y a des trafiquants », en l’occurrence les Turcs, a précisé le ministère des armées.
L’escalade entre les deux alliés se poursuit, après les déclarations lundi du président français, Emmanuel Macron, évoquant la « responsabilité historique et criminelle » de la Turquie en Libye. En violation de l’embargo sur les armes, Ankara y livre des équipements au gouvernement d’accord national de Faïez Sarraj et achemine des milliers de mercenaires syriens. Face aux critiques, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, défend son « soutien à un gouvernement légitime reconnu par la communauté internationale » et reproche à Paris son appui au camp opposé de Khalifa Haftar, approvisionné lui aussi illégalement en armes par la Russie, les Emirats arabes unis et l’Egypte.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi L’activisme militaire de la Turquie empoisonne l’OTAN
Le 10 juin, devant la Libye, la frégate française Courbet, alors placée sous commandement de l’OTAN, avait été visée par les radars de tir d’une frégate turque, l’Orucreis, qui escortait un cargo soupçonné de transporter des armes vers Tripoli. Le 17 juin, la ministre Florence Parly a porté l’incident sur la table de l’OTAN, recevant le soutien public de huit alliés européens. Le secrétaire général, Jens Stoltenberg, a accepté une « enquête » sur ce que Paris dénonce comme un acte « extrêmement agressif ».
Mais son rapport, classifié, a évité de pointer une faute turque en dépit des éléments de preuve que Paris affirme avoir fournis, notamment des interceptions de guerre électronique. « Il y a eu une hésitation, regrette le ministère français, qui s’explique par une habitude de nonchalance face aux écarts de conduite de la Turquie, dans une structure peu enthousiaste à l’idée de se confronter au problème. » (...)
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Hidalgo, Arosteguy, Rolland... Les femmes,
autres gagnantes des municipales
VISIBILITÉ - Une première à Biarritz pour Maider Arosteguy, Anne Hidalgo reconduite à Paris, Johanna Rolland toujours à Nantes... L'arrivée des femmes à la tête de plusieurs villes marque un tournant historique.
29 juin 16:44 - Felicia SiderisC'est peut être la fin d'un plafond de verre. Ou en tout cas le début d'une plus large visibilité. Si plusieurs grandes villes sont passées aux mains des Verts ce dimanche 28 juin, la moitié d'entre elles ont aussi été gagnées par des femmes, tandis que de nouvelles têtes féminines s'imposaient dans de nombreuses communes. Une belle progression qui reste cependant loin de la parité.
Des femmes à la tête de Paris, Marseille, Nantes, Strasbourg et Lille
Sur les dix plus grandes villes de France, la moitié ont vu des femmes l'emporter lors du second tour. C'est une première inédite dans l'histoire de la Ve République. Rien de surprenant dans la capitale - où Anne Hidalgo est sortie triomphante - puisque ce sont trois femmes qui s'affrontaient. Même constat dans les Pays de la Loire, à Nantes, où les électeurs ont confié un deuxième mandat à Johanna Rolland. Là aussi, le premier tour ne mettait en concurrence que des femmes, toutes âgées de moins de 50 ans. Enfin, toujours pour le Parti socialiste, c'est à Lille que Martine Aubry l'a emporté d'une courte tête face au candidat écologiste Stéphane Baly.
Des femmes qui reconduisent leur mandat... Ou qui font leur grande première. C'est le cas à Strasbourg où la candidate EELV Jeanne Barseghia, une spécialiste du droit de l'environnement, a brisé l'alliance forgée par la droite et LaREM, devenant la première représentante écologiste de la capitale du Grand est. Enfin, à Marseille, c'est une femme qui prendra la succession de Jean-Claude Gaudin. Soit l'écologiste Michèle Rubirola, quasi-novice en politique, soit la LR Martine Vassal, qui ne s'avoue pas vaincue. Si le scrutin se jouera lors d'un troisième tour hautement incertain, la cité phocéenne aura, quoi qu'il arrive, une maire à sa tête pour la première fois.
Il n'y a pas que dans la cité phocéenne que l'élection d'une femme est une première. Ainsi, à Poitiers, la trentenaire Léonore Moncond'huy (EELV), a détrôné le socialiste Alain Claeys, qui tentait à 71 ans de décrocher un troisième mandat. C'est d'ailleurs dans cette région qu'Eveline Lavaure-Cardona a battu le plus vieux maire de France. Il s'agissait de Marcel Berthomé, candidat à Saint-Seurin-sur-l'Isle pour la dixième fois. Toujours en Gironde, Maider Arosteguy (LR) va diriger Biarritz. Héritière d'une célèbre famille de la cité balnéaire basque, elle a confié à France 3 que c'était "une immense émotion que d'être la première maire de Biarritz".
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SAINT HELENE : L’île de Sainte-Hélène vise le 100% renouvelable pour sa fourniture d’énergie en 2021
SAINT HELENE : L’île de Sainte-Hélène vise le 100%
renouvelable pour sa fourniture d’énergie en 2021
Ce contrat vise à augmenter ainsi considérablement la capacité de production de l’île en énergies renouvelables.
L’entreprise Connect Saint Helena Ltd, qui appartient au Gouvernement de Sainte-Hélène, a signé en mai dernier un accord d’achat d’électricité avec l’entreprise PASH Global (basée à Londres) pour fournir une capacité de production éolienne et d’énergie solaire ainsi que le stockage de batteries à Sainte-Hélène.
Le conseiller Russell Yon a déclaré : « La signature de ce contrat est un grand pas en avant pour Sainte-Hélène dans la réalisation de la stratégie énergétique du gouvernement de l’île. En effet, l’objectif est de fournir des produits « verts » et efficaces qui contribueront à réduire les coûts énergétiques pour la population mais également à diminuer la dépendance de l’île aux énergies fossiles soutenant ainsi la politique du Gouvernement de Sainte-Hélène face au changement climatique.»
Plusieurs installations seront développées avec pour objectif une mise en service courant 2021 : la société Connect fournira un parc solaire complet de 500 kW, un parc éolien de 2,7 MW composé de trois turbines ainsi qu’une batterie de 3,2 MWh. Cela générera au moins une production de 9,133 GWh par an. Actuellement, Connect fournit environ 24% des besoins énergétiques de l’île à partir d’énergies renouvelables. Compte-tenu de la consommation de 11,8 GWh en 2018, Sainte-Hélène aura potentiellement suffisamment de capacité de production pour répondre à 100% de ses besoins. Une autorisation de développement a déjà été accordée pour implanter les éoliennes sur Deadwood Plain ainsi que les panneaux solaires, qui seront situés à côté du site solaire existant à Rifle Range, Ladder Hill. L’économiste en chef du Gouvernement de Saint-Hélène, Nicole Shamier, a ajouté : « Sainte-Hélène rejoindra l’île de Kauai à Hawaï, l’île de Samso au Danemark, l’île de Tokelau et un petit nombre d’autres États insulaires qui ont atteint une capacité d’énergie renouvelable suffisante pour répondre à plus de 90% de leur demande. Grâce à ce contrat, Sainte-Hélène peut se présenter comme un exemple de croissance verte dans les territoires britanniques d’outre-mer et être fière d’être en bonne voie pour atteindre les objectifs de la stratégie énergétique de l’île. »
L’Office du Tourisme de Sainte-Hélène : http://sthelenatourism.com/ – Facebook & Twitter
À propos de Sainte-Hélène
Située dans l’océan Atlantique Sud, à 1 856 km à l’ouest des côtes namibiennes et à 3 286 km à l’est de la ville brésilienne de Recife, Sainte-Hélène, territoire britannique d’outre-mer est l’une des îles les plus reculées au monde. Paradis subtropical, c’est aussi l’une des plus spectaculaires en termes de contraste. Cette île mythique de 47 milles carrés, est ancrée dans l’imaginaire collectif comme le lieu d’exil de Napoléon Ier du 14 octobre 1815 à sa mort le 5 mai 1821. La Longwood house, les Briars et le Tombeau de Napoléon sont les principaux sites historiques liés à l’empereur. La population de Sainte-Hélène est estimée à 4300 personnes descendantes d’européens, de chinois, mais également d’esclaves (principalement de Madagascar et d’Asie) : sans doute l’une des plus grandes richesses de Sainte-Hélène. Encaissée entre deux montagnes, Jamestown, la capitale de l’île, séduit par son ambiance géorgienne. Des côtes accidentées à la géologie saisissante de Sandy Bay, Sainte-Hélène abrite un patrimoine culturel et naturel exceptionnel. Au cours des mois d’été, de janvier à mars, Sainte-Hélène offre l’expérience unique de la rencontre avec les requins baleines. Plus d’informations sur l’île de Sainte Hélène : bit.ly/32Z3RlA
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L'Iran émet un mandat d’arrêt contre Donald Trump
pour meurtre et terrorisme
- L'Iran fait appel à Interpol pour déposer un mandat d'arrêt contre Donald Trump
Suite à des interventions sur son territoire, Téhéran lance un mandat d'arrêt contre Trump et 30 de ses conseillers ce lundi, pour “meurtre et terrorisme”.
“Le président américain ainsi que 30 autres responsables sont accusés de meurtre et de terrorisme, suite à la frappe aérienne américaine devant l'aéroport de Bagdad qui a tué le général Qassem Soleimani”, a déclaré le procureur de Téhéran Ali Alqasimehr. Ce mandat fait écho aux nombreuses tensions entre les deux pays depuis que les Etats-Unis se sont retirés de l'accord sur le nucléaire.
L'Iran fait appel à Interpol
Bien qu'insensible à ces accusations, les menaces se multiplient à l'encontre du président américain. “L'Iran continuera de mener ses poursuites même après la fin de la présidence de Donald Trump”, a enchaîné le procureur. Une demande de notice rouge a été déposée par l'Iran auprès d'Interpol. Le principe étant d'arrêter les accusés provisoirement.
L'organisation n'a pas souhaité réagir pour l'instant, ses actions étant apolitiques.
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JUSTICE - L'ancien Premier ministre et son épouse Penelope, tous deux jugés coupables ce lundi dans l'affaire des emplois fictifs, vont faire appel de leur condamnation, ont immédiatement annoncé leurs avocats.
"Cette décision, qui n'est pas juste, va être frappée d'appel." Dès sa sortie d'audience, devant les caméras, l'avocat de François Fillon a annoncé que son client, condamné à cinq ans de prison, dont deux ferme, dans l'affaire des emplois fictifs de son épouse Penelope Fillon, comptait faire appel. "il y aura un nouveau procès", a ainsi d'ores et déjà prévenu Me Antonin Lévy.
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