• Déconfinement : 76 % des jeunes de 18 à 30 ans considèrent

    qu’il est difficile de rencontrer quelqu’un à l’heure du coronavirus

    INFO 20 MINUTES Seuls 11 % des jeunes célibataires estiment que leur vie sexuelle a évolué positivement pendant le confinement, contre 23 % des jeunes en couple, selon notre dernier baromètre « #MoiJeune, déconfiné et demain ? », « 20 Minutes »-OpinionWay

    Charlotte Murat

    Publié le 22/06/20 à 17h33 — Mis à jour le 22/06/20 à 17h36

    Ce n'est pas la joie pour la libido des jeunes, avec une moyenne de 4,59 sur 10 pour les célibataires et 5,75 pour les personnes en couple.
    Ce n'est pas la joie pour la libido des jeunes, avec une moyenne de 4,59 sur 10 pour les célibataires et 5,75 pour les personnes en couple. — 20 Minutes/Canva
    • L’épidémie, même si elle recule, n’est pas favorable aux rencontres, considèrent les jeunes, d’après notre baromètre « #MoiJeune, déconfiné et demain ? », 20 Minutes-OpinionWay.
    • Le confinement n’a pas aidé aux nuits torrides des célibataires, qui ont très peu eu recours aux rencontres et au sexe à distance.
    • Mais cela n’a pas été un désert sexuel pour autant, puisque les jeunes, célibataires ou en couple, ont largement recours à la masturbation et au visionnage de porno.

    Alors que l’épidémie de coronavirus recule en France, le retour à la vie d’avant pour les interactions sociales ne semble pas être pour tout de suite. L’appel des autorités à maintenir les gestes barrières est très bien intégré par les jeunes. 70 % des 18-30 ans déclarent ainsi éviter les bises, embrassades et autres gestes tactiles en ce moment, selon notre dernier baromètre « #MoiJeune, déconfiné et demain ? », 20 Minutes-OpinionWay. Et alors que l’été est arrivé, période normalement propice à la drague et aux rencontres amoureuses, 76 % des jeunes estiment difficile de rencontrer quelqu’un en ce moment. Résultat, ce n’est pas la joie question libido pour les jeunes célibataires, avec une moyenne de 4,59 sur 10, contre 5,75 pour les jeunes en couple.

    Et forcément, le confinement n’a pas favorisé les nuits torrides des célibataires. Ils ne sont que 11 % à considérer que leur vie sexuelle a évolué positivement pendant cette période, contre 23 % des jeunes en couple. Il faut dire qu’au-delà des interdits et des risques de contamination, les jeunes préfèrent les rencontres en chair et en os. 91 % des jeunes en couple et 58 % des célibataires déclarent à propos des rencontres virtuelles : « Ce n’est pas ma came ». De même, 85 % des jeunes en couple et 79 % des célibataires assurent ne pas pratiquer le sexe à distance. Ainsi, seuls 8 % des jeunes en couple et 11 % des célibataires ont organisé un rencard par visio lors du confinement.

    Moins d’un célibataire sur deux inscrit sur un site de rencontre

    Quant aux sites et applis de rencontre, moins d’un célibataire sur deux (49 %) y est inscrit et seuls 19 % indiquent s’y être davantage connectés pendant le confinement. A noter que les hommes célibataires utilisent plus ces services que les femmes : ils sont 61 % contre 36 % des femmes célibataires. Les jeunes ont également bien intégré que la crise sanitaire n’était pas la période la plus propice pour les coups d’un soir, puisque sur les 47 % de célibataires qui reconnaissent recevoir ou aller chez une « date », 33 % l’ont moins fait pendant la période.

    Mais le confinement n’a pas été un désert sexuel pour autant. Si les jeunes déclarent largement pratiquer la masturbation en temps normal (94 % des célibataires et 81 % des jeunes en couple), 21 % des jeunes en couple et 31 % des célibataires déclarent y avoir encore plus eu recours pendant le confinement. Célibataires ou en couple, près de sept jeunes sur dix (68 %) reconnaissent également regarder du porno. Sur ce point, les hommes sont nettement plus nombreux que les femmes : 89 % contre 47 %. En ont-ils plus regardé pendant le confinement ? Oui, à 31 % pour les hommes contre 6 % pour les femmes.

    Pour les sex-toys, c’est l’inverse. Les femmes en utilisent plus que les hommes (44 % contre 26 %) et les femmes en couple sont celles qui y recourent le plus (50 %). Par ailleurs, 37 % des jeunes de 18 à 30 ans déclarent « sexter » ou s’envoyer des photos ou des vidéos intimes et 14 % s’y sont mis ou l’ont davantage fait pendant le confinement.

    33 % des jeunes peuvent tomber indifféremment amoureux d’un homme ou d’une femme

    Reste à savoir comment se passera l’été. 72 % des jeunes célibataires (77 % des hommes et 66 % des femmes) déclarent qu’en général ils ne draguent pas à cette période. Pour les autres, 15 % imaginent qu’ils dragueront comme d’habitude, 11 % plus que d’habitude et seuls 2 % vont se retenir par peur du virus. Le port du masque est-il un obstacle ? Là les jeunes sont partagés : 26 % considèrent que c’est un tue-l’amour et 26 % que ça ne change rien. Cela favorise le « eye-contact » pour 22 % des jeunes, un chiffre qui monte à 38 % pour les femmes célibataires. A noter, 14 % des jeunes n’en portent pas et 12 % estiment que c’est un gage de sérieux. En tout cas, si les jeunes tombent amoureux cet été, cela pourra être indifféremment d’un homme ou d’une femme pour 33 % d’entre eux. Ils étaient 25 % en juin 2016.

    * Baromètre « #MoiJeune, Déconfiné et demain ? », 20 Minutes – OpinionWay, réalisé en ligne du 11 au 16 juin 2020 auprès d’un échantillon représentatif de 538 jeunes âgés de 18 à 30 ans, selon la méthode des quotas.

    ** Si vous avez entre 18 et 30 ans, vous pouvez participer au projet « #MoiJeune », une série d’enquêtes lancée par 20 Minutes et construite avec et pour les jeunes. Toutes les infos pour vous inscrire en ligne ici.
     

     

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  • Wirecard: scandale financier en Allemagne au parfum de

    faillite d'Enron

    AFP22/06/2020 à 18:35

     

    Scandale financier en Allemagne: Wirecard a admis qu'une somme de 1,9 milliard d'euros, bien qu'inscrite à son bilan, n'existait "très probablement" pas ( AFP / Christof STACHE )Scandale financier en Allemagne: Wirecard a admis qu'une somme de 1,9 milliard d'euros, bien qu'inscrite à son bilan, n'existait "très probablement" pas ( AFP / Christof STACHE )Il pourrait s'agir de la plus grande fraude financière récente, rappelant le scandale Enron aux Etats-Unis: la société allemande Wirecard a admis lundi qu'une somme de 1,9 milliard d'euros, bien qu'inscrite à son bilan, n'existait "très probablement" pas.S'ajoutant aux affaires du Dieselgate chez Volkswagen ou de malversations chez Deutsche Bank, la chute de ce prestataire de services financiers sur le segment en plein boom des paiements électroniques - concurrent d'entreprises comme le français Worldline, le néerlandais Adyen ou l'américain Square - jette une ombre sur la réputation de sérieux et de solidité économique de l'Allemagne.Cette affaire est "un désastre complet", s'est exclamé lundi Felix Hufeld, président du gendarme financier du secteur, la BaFin. Il a aussi reconnu que son autorité n'avait "pas su empêcher" une situation "jamais vue" au sein de l'indice vedette de la Bourse de Francfort, le Dax, dont Wirecard fait partie.l'indice vedette de la Bourse de Francfort, le Dax, dont Wirecard fait partie.  Dans la nuit de dimanche à lundi, la firme bavaroise a admis qu'une somme de 1,9 milliard d'euros inscrite à son bilan "n'existe très probablement pas", nourrissant les soupçons de fraude de grande envergure.

    Pour cette raison, les auditeurs du groupe ont refusé de certifier les comptes 2019 de la société, dans cette affaire aux multiples rebondissements qui a déjà conduit à la démission du patron de l'entreprise Markus Braun et à l'effondrement du cours de l'action Wirecard.

    A la Bourse de Francfort, le titre a terminé lundi par un nouveau plongeon, de 44% à 14,44 euros, contre près de 100 euros mercredi, la veille de la révélation de doutes sur la sincérité des comptes, confirmés désormais.

    - Banques aux Philippines -

    Cette affaire a des ramifications aux Philippines: c'est là que les 1,9 milliard de fonds étaient censés se trouver sur des comptes appartenant à des banques. 

    Cette somme représente un quart du total de bilan de Wirecard, qui garantit des règlements de transactions effectuées en ligne par des entreprises.

    Les banques des Philippines censées abriter les fonds ont affirmé n'avoir aucun lien avec Wirecard et la Banque centrale du pays, qui a ouvert une enquête, a assuré que "les fonds manquants ne sont pas entrés dans le système financier".

    Pour aggraver le tout, l'avocat jouant le rôle d'agent fiduciaire censé superviser aux Philippines la gestion des comptes pour Wirecard est introuvable. 

    Mais dans une déclaration transmise à l'hebdomadaire Der Spiegel, il a nié être au courant des "supposées malversations".

    Wirecard "part du principe" que la description des activités réalisées à travers ces comptes tiers "n'est pas exacte" et se demande si ces opérations ont réellement été menées". En clair: la direction soupçonne des fonds fictifs et une gigantesque fraude.

    L'agence de notation Moody's a retiré Wirecard de sa surveillance et l'avenir de cette dernière reste suspendu au soutien des banques, qui pourraient fermer le robinet du crédit. 

    L'entreprise a non seulement reporté sine die la publication de ses résultats 2019, mais elle "ne peut pas exclure une révision des comptes des années précédentes".

    - Le précédent Enron -

    Longtemps perçue comme une "success story" de la finance allemande, forte aujourd'hui de 6.000 salariés et 26 succursales dans le monde, Wirecard se retrouve empêtrée dans une spirale qui rappelle le sort du groupe d'énergie américain Enron au début des années 2000.

    Le groupe texan, qui gonflait artificiellement ses profits, masquait ses pertes et falsifiait ses comptes pour améliorer sa valeur boursière, avait fini par faire faillite.

    Wirecard est au départ une startup allemande créée en 1999, ayant au départ servi d'intermédiaire dans des paiements électroniques réalisés pour l'industrie du porno et des jeux en ligne.

    Désormais, c'est une avalanche de problèmes judiciaires qui se profile pour elle.

    Le parquet de Munich enquête depuis début juin sur l'ensemble du directoire dont son ex-président et le chef des opérations, Jan Marsalek, renvoyé définitivement lundi après sa mise à pied provisoire décidée le 18 juin. 

    Ces dirigeants auraient cherché au printemps à embellir une expertise comptable à venir du cabinet KPMG. Ils risquent des peines de prison à la lumière des nouvelles révélations intervenues depuis jeudi.

    jpl-ys/ylf/lth

     

    Résultats d'entreprise
     
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  • Louis Aliot en campagne à Perpignan. "Il a réussi à s'autonomiser de la marque RN pour créer une marque Aliot qui ne fait pas peur", explique le sociologue Nicolas Lebourg. Photo © PHILIPPE KLEIN

    Perpignan : Aliot, dynamiteur du “front républicain”

     
    Chapô

    Arrivé en tête au premier tour dans cette ville sinistrée de 120 000 habitants, le député RN, candidat “sans étiquette”, y affronte en duel le maire LR désormais soutenu par LREM et la gauche. Aliot est parvenu à largement fissurer le “front républicain”. Secrets de ralliés.

    Par Arnaud Folch, notre envoyé spécial à Perpignan

    Au volant de sa Jeep, l'ancien président du tribunal de commerce de Perpignan et ex-numéro trois sur la liste LREM éclate de rire : « J'ai foutu un sacré bordel, non ? » Comptant parmi les personnalités les plus influentes de la ville, tutoyant le maire LR et ayant voté Macron aux deux tours de la présidentielle, Alain Cavalière n'avait jamais déposé dans l'urne un bulletin Rassemblement national (ex-FN). « Si Louis Aliot ne s'était pas présenté “sans étiquette”, je ne l'aurais d'ailleurs pas rejoint », dit-il. Alors plus question, cette fois, de céder à « l'escroquerie intellectuelle du front républicain ». Aussi, lorsque sa tête de liste, le député macroniste Roland Grau (13,2 % au premier tour), a annoncé son désistement en faveur du maire sortant LR Jean-Marc Pujol, arrivé en deuxième position (18,4 %), a-t-il décidé, lui, le notable enraciné, de rallier Aliot. Explication : « On ne peut pas combattre l'usure du maire et son système clientéliste pendant des années et puis soudain dire aux électeurs : “Finalement, il faut voter pour lui. ” Moi, je suis cohérent avec moi-même : nous nous sommes battus pour un nouveau souffle ; or celui qui porte ce nouveau souffle, aujourd'hui, c'est Aliot. »

    Le responsable départemental du Modem: «il ne peut y avoir ni retrait ni désistement, même républicain.»

    Tsunami politique à l'échelle locale, deux autres candidates de la liste LREM ont, elles aussi, pris position en faveur du député RN, dont la liste est arrivée largement en tête au premier tour (35,7 %) : Josiane Cabanas et Christine Gonzalez. « Je ne me ferai pas complice d'un front républicain, se justifie la première : je suis convaincue que l'opération “sauvetage de Perpignan” passe par le vote Louis Aliot et je l'assume. » « Deux candidats restent en lice et c'est l'heure du choix pour les Perpignanais, renchérit la seconde. Je voterai “Perpignan, l'avenir en grand” [la liste d'Aliot, NDLR] afin de donner à notre ville un nouveau départ. Le courage, c'est d'aller au bout de ses idées. »

    Arrivé en septième position (3,6 %), le conseiller municipal divers droite Olivier Amiel, ancien adjoint de Pujol, n'appelle certes pas (encore ?) à rallier l'ex-compagnon de Marine Le Pen, qu'il juge « très sympathique », mais lui non plus, dit-il, « n'appellera pas à voter pour le front républicain derrière le maire sortant, car il ne peut conduire qu'au statu quo et à l'entretien des pratiques et des clientèles politiques contre l'intérêt général ». Mêmes propos ou presque, encore, de la part du responsable départemental du… MoDem, le bayrouiste Guy Torreilles : « Il ne peut y avoir ni retrait ni désistement, même républicain […], affirme-t-il. On ne va pas choisir un maire, on nous l'impose. Quel est le pire, je ne sais pas, mais ce qui est sûr, c'est qu'avec un des deux, on a vu ! »

    Le bilan plébiscité de Ménard à Béziers, “vitrine” pour sa campagne

    Impossible d'expliquer le gruyère plein de trous qu'est devenu le “front républicain” à Perpignan par la seule usure du maire sortant, 71 ans, dont trente et un au conseil municipal et dix à sa tête, symbolisée par son score du premier tour - le plus faible d'un maire sortant de grande ville. Insuffisant, aussi, de rappeler, comme n'ont cessé de le faire ses adversaires, l'état sinistré de la troisième grande ville la plus pauvre de France : 23 % de chômeurs, 32 % des habitants vivant sous le seuil de pauvreté, 40 % de logements vacants ou insalubres, des quartiers entiers livrés au trafic de drogue, où les règlements de comptes par armes à feu se multiplient. Il y a six ans, alors que la situation n'était guère plus reluisante, Pujol avait en effet pu bénéficier à plein, face au même Aliot, de l'effet “front républicain” : pas un seul candidat, d'aucune autre liste, ne lui avait alors fait faux bond, lui permettant ainsi de l'emporter (55,1 % contre 44,9).

    Outre le soutien appuyé de son « ami » et voisin Robert Ménard, le maire de Béziers, dont le bilan plébiscité (68,7 % des voix au premier tour) fait figure de “vitrine” pour sa propre campagne, la vraie nouvelle donne du scrutin, c'est le… nouvel Aliot. Coauteur avec Jérôme Fourquet de Perpignan, une ville avant le Front national ? (Fondation Jean-Jaurès, 2014), le sociologue Nicolas Lebourg en dresse aujourd'hui le constat : le candidat, dit-il, a réussi à « s'autonomiser de la marque RN, pour créer une marque Aliot qui ne fait pas peur ». Lorsque nous l'avions rencontré avant le premier tour ( Valeurs actuelles du 6 février), Pujol lui-même en convenait : « Ensemble on discute tranquillement, ce n'est pas un extrémiste. » Tout un symbole : désormais soutenu par le PS et les écologistes - avec lesquels, a-t-il reconnu sur BFM, des accords secrets avaient été passés avant même le premier tour -, celui-ci n'utilise plus à l'encontre d'Aliot le terme d'“extrême droite”, comme en 2014, mais exclusivement celui de “populiste”. Un argument martelé durant toute la campagne qui n'a pas empêché le député RN dédiabolisé de multiplier les “prises de guerre” avant même cet entre-deux-tours. Facilitant d'autant les derniers ralliements…

    Treizième sur sa liste (qui compte moins d'un quart d'adhérents RN), Jacques Palacin, l'ancien patron du Club 50, réunissant nombre de chefs d'entreprise du département, se souvient ainsi avoir été « séduit » par l'élu lors de son audition par son association il y a deux ans : « Il avait appris que plusieurs de mes adhérents étaient hostiles à sa venue, et il m'a proposé de ne pas venir, puis s'est montré très brillant », raconte cet ex-responsable du Grand Orient.

    “On m'avait dit : 'Les gens vont te cracher au visage. ' Tout faux. ”

    Et de poursuivre : « C'est un mec bien, tout sauf un “ facho”, et on ne ressent pas chez lui le côté politicien : intrigues, cynisme, etc. » Ex-directrice générale des services des villes de Banyuls, Le Barcarès et Port-la-Nouvelle, et soutien de François Fillon à la présidentielle, Marie Bach (deuxième sur la liste) n'imaginait jamais, elle non plus, figurer un jour sur la liste d'Aliot avant leur rencontre fin 2019, par le biais d'une amie commune : « Je ne le connaissais pas du tout, se souvient-elle, mais sa personnalité m 'a tout de suite plu : simplicité, écoute… Au contraire de beaucoup de politiques, quand il vous parle, il ne regarde pas à côté. »

    Gardée secrète jusqu'au dernier moment, la présence en troisième position d'André Bonet, président pendant trente-huit ans du Centre Méditerranée de littérature, dont il vient de quitter la tête, a fait tout particulièrement l'effet d'une bombe. Chaque année, la remise du prix Méditerranée, suivie d'une conférence de la personnalité primée, est un évènement dépassant de très loin les frontières de Perpignan. Parmi les intervenants : Jean d'Ormesson, Charles Aznavour, Hélène Carrère d'Encausse, Umberto Ecco, Elie Wiesel, Michel Houellebecq.

    Électeur de Fillon et de Macron en 2017, Bonet figurait sur la liste du maire LR sortant lors des dernières municipales. Lui non plus n'aurait pas franchi le Rubicon si Aliot s'était présenté sous l'étiquette RN. Et la « relation humaine », là encore, a primé. « J'ai été très marqué en 2019 par sa venue à une conférence du général Pierre de Villiers, raconte celui qui sera son adjoint à la culture en cas de victoire. Il m'avait demandé s'il pouvait venir et, afin de ne pas me gêner, d'y assister “dans un coin ”. Je l'ai installé au premier rang. À la fin j'ai demandé : “Mais le député, il est parti ?” On m'a répondu “oui”. Il était juste venu pour écouter, n'a pas cherché à se mettre en avant ou à se faire prendre en photo. Je l'ai trouvé sin c ère, pas intéressé, mais jamais je n'aurais pensé figurer un jour sur sa liste. Puis je l'ai revu, toujours aussi discret, à une vente de livres. Nous avons ensuite fait vraiment connaissance par des amis communs. J'ai découvert un homme à l'écoute, qui ne triche pas, avec un vrai projet culturel. Un soir, à la fin d'un dîner, on s'est retrouvés dans la cuisine et il m'a posé la question : “L'aventure, ça vous tenterait ?” J'ai réfléchi et j'ai dit oui. »

    Le jour de l'officialisation de sa présence sur la liste sonne un texto sur son portable : un message de Jean-Paul Alduy, ex-maire UMP de Perpignan, dont Pujol a pris la suite : « Mon père [Paul Alduy, lui aussi ancien maire de la ville, NDLR] a dû se retourner dans sa tombe […] Tu as perdu mon estime et l'amitié avec. Nous n'avons plus rien à échanger. » En réponse, Bonet lui envoie une photo de son père recevant… Jean-Marie Le Pen à la mairie dans les années 1980 ! Pour le reste, dit-il : « Je m'étais fait une liste de 15 personnes dont je craignais qu'elles ne me quittent. Mais au total, je n'en ai perdu que cinq, dont une seule de ma liste. Sur près de 400 relations dans le milieu de l'édition, seules 20 ont coupé les ponts. » Quant à Pujol, croisé la semaine dernière : « Il m'a encore fait la bise », sourit-il.

    Peu ou pas d'hostilité non plus dans l'entourage des autres ralliés. Marie Bach, surprise, a même reçu des « encouragement de voisins [qu'elle] n'aurait jamais imaginés voter pour Aliot ». Idem pour Jacques Palacin : « On m'avait dit : “Les gens vont te cracher au visage”, raconte-t-il. Tout faux : quelques amis, mais pas les plus proches, m'ont tourné le dos. J'ai été plus félicité qu'autre chose. » « Mes filles m'ont fait la gueule… deux jours », confie pour sa part l'ancien président du tribunal de commerce Alain Cavalière. Lequel en est convaincu : « Si Aliot l'emporte à Perpignan, c'est la fin, partout en France, du front républicain. C'est ici que nous aurons abattu ce mur. »

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    Eddie Puyjalon et Yves d'Amécourt
    / Dimanche 21 juin 2020 à 14:00 20
    Vénerie en Côte d'or, à proximité d'Essarois. Photo © JEFF PACHOUD / AFP
     

    Cette tribune, publiée en réaction à celle de 62 parlementaires et rédigée par Eddie Puyjalon et Yves d’Amécourt, respectivement président et porte-parole du Mouvement de la Ruralité (LMR), est une ode à ces savoir-faire, ces arts naturels fruits de nos us et coutumes et de nos traditions. Plus largement, elle est un soutien aux usages, aux coutumes locales et à la vie rurale.

    Depuis quelques mois l’agriculture, la forêt et la chasse sont victimes d’attaques de la part de certains médias et de certains élus.

    Il y a quelques jours, le député LREM Loic Dombreval a publié une tribune avec 62 parlementaires pour demander « la fin des chasses traditionnelles ». Rien que ça !

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    En pleine crise du coronavirus, l’abandon des chasses traditionnelles serait, selon les signataires, devenu « urgent », au nom de « la reconnaissance du bien-être animal » et avec « l’exigence éthique que la chasse du XXIe siècle appelle de ses vœux ».

    « Le monde d’après » par-ci, « le monde d’après » par-là, ils sont tous atteints du « syndrome du pangolin » !

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    Autant dire que ce groupe de parlementaires ne doit pas bien connaître les « chasses traditionnelles » dont il parle. S’il y a bien un endroit où l’éthique et l’honneur ont un sens, sont mis en valeur, tant pour les animaux que pour les hommes, c’est dans l’organisation des chasses traditionnelles ! S’y ajoutent la convivialité et la mixité sociale qui sont le ciment de la vie rurale que nous souhaitons défendre.

    Pour défendre les chasses traditionnelles, il faut reconnaître le principe de subsidiarité. Un député des Alpes ne peut pas juger des traditions locales en Gironde. Un député de Gironde ne peut pas juger des usages dans le Nord. Un habitant des villes ne peut pas, sans les connaître, juger des coutumes d’un habitant des champs. Il en va de la chasse comme de la culture : l’exception doit être la règle ! La nation est une et indivisible, mais elle est diverse et chaque territoire mérite le respect de son histoire, de son patrimoine matériel et immatériel et de son altérité.

    Avant de juger, il faut comprendre. Et lorsqu’on a compris, on finit par embrasser des causes que l’on pensait combattre … C’est le processus que décrit Marcel Pagnol dans “La gloire de mon père”. Trouvons donc des passerelles pour faire connaissance plutôt que de diviser le pays en instrumentalisant des caricatures. Informons pour réduire les fractures qui minent le pays. Au lieu de bâtir des murs d’incompréhension, construisons des ponts du savoir. A l’heure où la société française se délite, trouvons de nouveaux ciments pour bâtir la cohésion sociale dont nous avons tant besoin.

    Les chasses traditionnelles, ancrées dans les usages locaux, les paysages et les traditions de nos territoires de métropole et d’outre-mer, portent nos valeurs : le respect et la connaissance de la nature, le rôle de l’homme comme acteur de la biodiversité, l’écologie au sens 1er du terme, comme “la science de l’habitat”. Nous n’imaginons pas, comme d’autres, la terre sans les hommes ; des hommes, qui, comme les chasseurs, sont acteurs de la préservation du climat, de la biodiversité et de l’environnement, bien plus qu’observateurs ou commentateurs.


    Les 100 parlementaires par ordre alphabétique :

    Damien ABAD - Philippe BAS - Xavier BATUT – Thibault BAZIN - François-Xavier BELLAMY - Christine BONFANTI-DOSSAT - Jean-Yves BONY - Gilbert BOUCHET - Yves BOULOUX - Jean-Marc BOYER - Xavier BRETON - Pascal BRINDEAU - Max BRISSON - Marie-Thérèse BRUGUIÈRE - Fabrice BRUN - Agnès CANAYER - Jean-Noël CARDOUX - Jacques CATTIN - Anne CHAIN-LARCHÉ  - Marie-Christine CHAUVIN - Guillaume CHEVROLLIER – Marta de CIDRAC - Dino CINIERI - Agnès CONSTANT - Pierre CORDIER - Édouard COURTIAL – Charles de COURSON - Pierre CUYPERS - Olivier DASSAULT - Nathalie DELATTRE - Bernard DEFLESSELLES - Vincent DESCOEUR - Chantal DESEYNE -  Jean-Pierre DOOR - Alain DUFAUT - Laurent DUPLOMB - Nicole DURANTON - Dominique ESTROSI-SASSONE - Jacqueline EUSTACHE-BRINIO - Jean-Jacques FERRARA – Fabien di FILIPPO - Bernard FOURNIER - Christophe-André FRASSA - Laurent FURST – Claude de GANAY  - Annie GENEVARD - Jordi GINESTA - Philippe GOSSELIN - Pascale GRUNY - Charles GUENÉ – Brice HORTEFEUX - Jean-Raymond HUGONET - Sébastien HUYGHE - Corinne IMBERT - Christian JACOB - Valérie LACROUTE - Jean-Christophe LAGARDE - Élisabeth LAMURE - Christine LANFRANCHI-DORGAL - Jean LASSALE - Florence LASSARADE - Daniel LAURENT – Charles de LA VERPILLIERE  - Antoine LEFÈVRE - Geneviève LEVY – Dominique de LEGGE - Henri LEROY -  Gérard LONGUET - Vivette LOPEZ - Marie-France LORHO - Jean-Claude LUCHE - Didier MANDELLI  - Emmanuel MAQUET - Olivier MARLEIX  - Gérard MENUEL - Sébastien MEURANT  - Jean-Pierre MOGA - Albéric de MONTGOLFIER - Pierre MOREL-A-L'HUISSIER - Patricia MORHET-RICHAUD - Philippe MOUILLER – Louis-Jean de NICOLAY - Jean-Jacques PANUNZI - Guillaume PELTIER - Christophe PRIOU - Frédérique PUISSAT - Didier QUENTIN - Richard RAMOS - Jean-François RAPIN - Frédéric REISS - Jean-Luc REITZER - Bruno RETAILLEAU – Anne SANDER - Jean-Marie SERMIER - Nathalie SERRE - Jean-Charles TAUGOURDEAU - Guy TEISSIER – Isabelle VALENTIN - Arnaud VIALA - Jean-Pierre VIGIER – Philippe de VILLIERS – Eric WOERTH

     

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  • A écouter et réécouter Marialis06

    Les propositions de la Convention citoyenne sont-elles économiquement réalistes ?

    La mise au point de François Lenglet

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  • Nous avons besoin de votre engagement immédiat pour sauver des centaines de chiens condamnés à l’expérimentation animale. Oui, nous parlons bien de nos compagnons les plus fidèles ! Leur sacrifice est devenu possible par le décret que le gouvernement a discrètement adopté pendant le confinement. Pour faire cesser cette barbarie, il faut agir très vite !

    Hr blog

    Les élevages d’animaux de compagnie non agréés pour procurer des cobayes aux laboratoires sont désormais autorisés à leur en livrer. En ce qui concerne les chiens, les établissements qui le souhaitent pourront donc écouler leur « surplus », en échappant à tout contrôle : une facilité qui tombe à point pour exploiter les « invendus » liés à l’arrêt des activités ces dernières semaines.

    Voilà ce que permet le décret n° 2020-27 adopté le 17 mars 2020, modifiant la réglementation sur la protection des animaux utilisés à des fins scientifiques.

    Ces critères assouplis au profit des fournisseurs non spécialisés génèrent une nouvelle filière infâme et, à terme, un massacre organisé rendu légal. La France, championne d’Europe de l’expérimentation animale avec plus de 2 millions de victimes par an et pays qui sacrifie le plus de chiens sur les paillasses, dépasse encore les limites de l’ignominie.

    Un véritable supermarché pour les expérimentateurs

    Ce sont des chiens et chiots de toutes races qui sont promis au scalpel. Les éleveurs de chiens de chasse en particulier se montrent proches des laboratoires : ils leur fournissent de nombreux souffre-douleurs, beagles, springers, braques… De taille moyenne, doux et dociles, les chiens de chasse sont en effet très appréciés comme « sujets de recherche scientifique » car plus faciles à manipuler. 

    Qui plus est, depuis 2018, la capacité des établissements d’élevage, de vente, de transit et de garde de chiens est passée de 50 à 250 pensionnaires, sans pour autant exiger la moindre autorisation préalable, certification professionnelle ou règle de protection spécifique. Le taux d’inspection dans les établissements français agréés étant déjà un des plus bas de l’Union européenne, il est certain que les nouveaux pourvoyeurs des laboratoires vont eux aussi profiter impunément de cette manne. Les centres d’expérimentation sont également bien à l’abri des sanctions puisque seuls 20 % des contrôles sur notre territoire se font de façon inopinée, alors que la moyenne des autres pays atteint 40 %.

    Ce qui attend les victimes…

    Les sévices infligés aux chiens outrepassent toute description: tests médicamenteux, injections de virus, empoisonnements pour étudier les symptômes et handicaps qui en découlent, « explorations » d’organes, animaux rendus malades ou fous au nom de la science, expériences génétiques, le tout dans des conditions carcérales. Dans l’antichambre de la mort, les laboratoires déploient un éventail diabolique pour martyriser leurs cobayes en leur infligeant des souffrances inimaginables. Les chiens qui ne succombent pas de mort violente ou de lente agonie sont tués pour être vendus sous forme de « pièces détachées ».

    Cruauté absolue, de surcroît inefficace. On sait que tous les résultats obtenus par l’expérimentation animale ne sont pas transposables à l’humain, tandis que des solutions scientifiques de substitution peuvent être développées : cultures cellulaires, mini-organes in vitro, méthodes numériques (in silico), modèles mathématiques…

    Il est urgent de mettre fin à ces tortures immondes ! 

    Comment épargner ces chiens que nous aimons tant

    Avec votre soutien, nous pouvons contester ce décret et mobiliser l’opinion qui ignore tout des manœuvres gouvernementales. One Voice a demandé un recours gracieux au Premier ministre, et dénoncé les mesures contraires à la réglementation de l’Union européenne mais également aux principes directeurs de l’article L. 110-1 du Code de l’environnement.  C’est aussi vers vous que nous lançons un SOS plein d’espoir. Il reste évidemment un engagement majeur qui peut changer le destin des chiens condamnés à subir le pire : leur offrir votre foyer, votre accueil en famille, votre protection, et leur rendre la liberté et la dignité qui leur sont dues.

    Envoyez un tweet

    Annulez le décret qui vise à augmenter le nombre de victimes de l'#ExpérimentationAnimale et financez les méthodes alternatives à la place, @gouvernementFR, @EPhilippePM, @sup_recherche, @VidalFrederique, @MinSoliSante, @olivierveran ! https://bit.ly/37ZHmBb

    Cliquez sur le bouton ci-dessous pour tweeter le texte.

    Notre recours gracieux au Premier ministre

    Fisso Reynaud
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  • Nouvelle-Zélande : deux acteurs nus pour sensibiliser

    les parents aux dangers de la pornographie

    Cette vidéo s’inscrit dans une campagne du gouvernement néo-zélandais pour sensibiliser les parents aux dangers d’Internet pour leurs enfants.

     

    Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 10h10, mis à jour à 10h27

     

     

    Les deux acteurs de la publicité « Keep It Real Online : Pornography ».Les deux acteurs de la publicité « Keep It Real Online : Pornography ».

     

    La scène a de quoi surprendre. Deux acteurs pornos nus se présentent au domicile d’une mère de famille pour lui expliquer que leurs vidéos en ligne ne sont pas la meilleure éducation sexuelle pour son fils…

     

    En Nouvelle-Zélande, cette campagne de sensibilisation fait un carton. La publicité « Keep It Real Online », financée par le gouvernement néo-zélandais, est très vite devenue virale, avec le ton faussement ingénu de ses protagonistes.

     

    Une serviette nouée sur la tête et une tasse de thé dans la main, la maman écoute avec intérêt l’actrice et l’acteur qui, sur le pas de la porte, disent avoir remarqué que son garçon les regardait sur tous les types d’écrans. Ils lui expliquent que leurs vidéos sont destinées aux adultes et ne représentent pas la réalité, qu’il n’y est notamment jamais question de consentement.

     

    La mère finit par appeler son fils qui se présente dans le vestibule, ordinateur portable dans la main, et tombe des nues en découvrant les deux visiteurs dans le plus simple appareil.

     

    Vaste campagne

     

    Une porte-parole du gouvernement néo-zélandais a expliqué que cette publicité s’inscrivait dans une vaste campagne pour sensibiliser les parents aux dangers d’Internet pour les enfants, qu’il s’agisse de pornographie, de pédopiégeage ou encore de harcèlement.

     

    « L’accueil de cette campagne a été énorme », a-t-elle dit à l’Agence France-Presse (AFP). « Au cours de la première semaine et demie, les publicités ont été vues onze millions de fois sur Internet. » Celle sur la pornographie a été vue près de deux millions de fois, rien que sur YouTube.

     

    « Elle cherche à attirer l’attention sur le fait que c’est au travers de la pornographie que de nombreux jeunes font leur éducation sexuelle », affirme la porte-parole. « Cela peut être très problématique pour les plus jeunes en raison des mauvais messages que la pornographie relaie au sujet du consentement, de l’image du corps, de la sexualité. »

     

    A la fin de la publicité, la mère de famille convient, sous les yeux des deux visiteurs, de la nécessité de parler à son fils. « Il est temps d’avoir une discussion au sujet de la différence entre ce que tu vois sur Internet et les relations dans la vraie vie », lui lance-t-elle.

     

    Le Monde avec AFP

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  • Le plus grand aquarium du monde... Et si on demandait leur avis

    aux poissons?Marialis06

    Le sauvetage de Nausicaá commence, la CAB

    avance 4 millions d’euros

    Réunis en conseil communautaire ce jeudi soir, les élus de l’agglomération boulonnaise ont voté un plan de sauvetage de Nausicaá, dans la tourmente suite à la crise du coronavirus.

    Fermé pendant plus de deux mois et demi, l’aquarium boulonnais est dans une situation financière préoccupante. “Le manque à gagner est considérable” confiait le directeur Philippe Vallette au micro Delta FM. 

    Quand une entreprise est en difficulté, elle fait appel à ses actionnaires avait alors rappelé le Président de Nausicaá Jean-Loup Lesaffre. Des paroles aux actes, il n’y a qu’un pas, puisqu’en tant qu’actionnaire majoritaire de Nausicaá, la Communauté d’agglomération du Boulonnais a annoncé ce jeudi soir une aide de 4 millions d’euros. Il s’agit d’une avance remboursable dans un délai de 2 ans. 

    L’absence de visiteurs met Nausicaá face à de grosses difficultés. Nous sommes aujourd’hui à une fréquentation qui est encore très basse. Aussi, il est demandé d’apporter un apport en compte courant d’associés, pour accompagner la société dans ses besoins de trésorerie avec la réouverture de l’équipement” a précisé le Président de la CAB Frédéric Cuvillier. 

    Il faudra sans doute faire une augmentation de capital l’année prochaine pour se donner un peu d’air” a ajouté Jean-Loup Lesaffre.

    Nausicaá ne devrait d’ailleurs pas être la seule entreprise à accompagner. “Le contexte auquel nous sommes confrontés engendre inévitablement des surcharges financières et des pertes de recettes tarifaires ou fiscales qui peuvent se chiffrer à plusieurs millions d’euros” a déclaré le vice-président aux finances Jean-Loup Lesaffre. En conséquence, “des investissements seront plus ou moins impactés cette année“. Personne, dans l’assemblée, n’a évoqué une augmentation des impôts pour faire face à ces pertes de recettes, mais celle-ci apparaît inévitable, puisque la CAB a également provisionné 3 millions d’euros pour faire face aux conséquences économiques liées au COVID19. “2021 ne s’annonce pas idyllique” a prévenu Jean-Loup Lesaffre.

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