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    Marianne
     
     
    Lundi 29 juin, Emmanuel Macron a promis aux membres de la Convention climat de transmettre "au Gouvernement, (...) au Parlement, ou directement au peuple français" "la totalité de [leurs] propositions à l’exception de trois d’entre elles".
    Lundi 29 juin, Emmanuel Macron a promis aux membres de la Convention climat de transmettre "au Gouvernement, (...) au Parlement, ou directement au peuple français" "la totalité de [leurs] propositions à l’exception de trois d’entre elles". - CHRISTIAN HARTMANN / POOL / AFP
    Mirage

    TVA sur les trains, lancement de la 5G… Macron

    et ses ministres multiplient les "jokers" face à

    la Convention climat

    Emmanuel a annoncé vouloir reprendre la quasi-totalité des propositions de la convention climat, lundi 29 juin. Mais derrière cet enthousiasme affiché, le président et ses ministres ont multiplié les exceptions, écartant plusieurs mesures en plus des "jokers" officiels.

    Un enfumage garanti sans émissions de CO2. Emmanuel Macron s'est exprimé lundi 29 juin devant les membres de la Convention pour le climat, convoqués dans le jardin de l'Elysée, afin de réagir à leurs propositions visant à limiter le réchauffement climatique. Le président s'est voulu magnanime, affirmant vouloir donner suite à la quasi-totalité des mesures défendues par ces 150 citoyens tirés au sort, fruit de leurs travaux entamés en octobre 2019. Mais derrière cet enthousiasme affiché, le chef de l'Etat a discrètement mis de côté plusieurs réformes réclamées par la convention, en plus des trois "jokers" clairement cités dans son discours. Pire : plusieurs ministres ont depuis écarté d'autres mesures proposées, telles que la baisse de la TVA sur les billets de train et un moratoire sur le lancement de la 5G.

    Emmanuel Macron a esquissé le devenir des travaux de la commission lundi, promettant à ses membres de transmettre "au Gouvernement, (...) au Parlement, ou directement au peuple français" "la totalité de [leurs] propositions à l’exception de trois d’entre elles" (qu'il a nommées "jokers"). C'est-à-dire la taxe de 4% sur les dividendes des grandes entreprises, la modification du préambule de la Constitution pour y intégrer l'exigence de préservation de l'environnement, et la réduction à 110 km/h de la vitesse maximale sur autoroutes. Cela signifie-t-il que les autres mesures réclamées seront appliquées ? C'est en tout cas ce que suggère la communication du chef de l'Etat : "Je dis oui à 146 propositions [sur 149] de la Convention citoyenne sur le climat !", clame par exemple un message sur son compte Twitter.

    "Il faut savoir raison garder"

    Mais à côté de ses trois "jokers" officiels, Emmanuel Macron a en réalité écarté d'autres propositions au fil de son discours. Par exemple sur la suppression de certains vols intérieurs : alors que les membres de la convention voulaient interdire l'avion lorsque le train assure le même déplacement en "moins de 4 heures", le président a rejeté ce curseur pour privilégier le seuil de "deux heures et demie" déjà annoncé par le gouvernement. "Il faut savoir raison garder", a fait valoir le chef de l'Etat, pour qui il faut éviter de "réenclaver des territoires". Emmanuel Macron a également mis de côté la renégociation du CETA réclamée par la convention, se contentant d'assurer qu'il "ser[a] le premier à proposer qu’on l’abandonne" "si l’évaluation montre qu’il n’est pas conforme avec la trajectoire de l’Accord de Paris" sur le climat.

    Le devenir exact des autres mesures reste d'ailleurs flou, Emmanuel Macron ayant indiqué que certaines "méritent encore d’être affinées", sans plus de précisions. La création d'un crime d'écocide, sanctionnant "un dommage écologique grave", doit notamment revenir sous une autre forme que celle proposée par la convention.

    Dans le sillage du chef de l'Etat, plusieurs ministres sont depuis venus allonger la liste des propositions retoquées. Devant l'Assemblée nationale mardi 30 juin, Agnès Pannier-Runacher a par exemple confirmé le lancement des enchères d'attribution des premières fréquences 5G, prévues pour septembre 2020. La convention avait pourtant demandé un moratoire "en attendant les résultats de l'évaluation de la 5G sur la santé et le climat", alors qu'une expertise de l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) sur cette technologie est attendue d'ici fin 2021, après que l'autorité a souligné un "manque important, voire une absence de données relatives [à ses] effets biologiques".

    Niet de Le Maire sur la TVA

    Autre proposition de la convention remise en cause : la baisse de la TVA sur les billets de train, de 10% aujourd'hui à un taux réduit de 5,5%. "Je ne suis pas favorable à ce qu'on touche les taux de TVA", a asséné le ministre de l'Economie Bruno Le Maire ce mardi sur BFMTV, mettant en garde contre "des dépenses fiscales qui [seraient] très lourdes pour l'Etat". Le secrétaire d'Etat aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, y est lui aussi allé de son bémol : "L'histoire nous enseigne que les baisses de TVA, qui coûtent cher à l'Etat, ne sont pas répercutées dans la poche des consommateurs", a-t-il pointé sur BFMTV ce mercredi, après s'être dit "favorable sur le principe" à la mesure. Autrement dit, une diminution de la taxe n'entraînerait pas forcément celle des billets de train. Un argument qui laisse au passage songeur, alors que la SNCF est détenue à 100% par l'Etat et doit soumettre ses tarifs chaque année au ministère des Transports.

    Jean-Baptiste Djebarri a également écarté l'interdiction des extensions d'aéroports, autre mesure adoptée par la Convention. "Je pense que c'est un peu excessif", a estimé le secrétaire d'Etat, selon qui "il y aura des extensions sobres quand c'est nécessaire". Et notamment à Nantes, où un "projet d'aménagement est prévu" pour remédier à "la saturation de l'aéroport" de la ville, après l'abandon d'une nouvelle infrastructure à Notre-Dame-des-Landes. Mais à entendre le secrétaire d'Etat, ce "très bon projet" n'irait pas à l'encontre de la position de la convention, qui "vise essentiellement le terminal 4 de Roissy". Le rapport des 150 citoyens ne cite pourtant pas l'aéroport parisien, et propose d'inscrire dans la loi l'interdiction de "la création d’un nouvel aérodrome ou l’extension d’un aérodrome existant". Le secrétaire d'Etat se contente d'ailleurs d'indiquer que l'extension de Roissy-Charles-de-Gaulle sera "probablement revue", sans acter son abandon.

    Dernière proposition fraîchement accueillie du côté de l'exécutif : l'interdiction de la publicité sur les voitures SUV, au titre de la suppression de la promotion de produits très polluants. "On a déjà proposé que lorsqu'il y a une pub pour un SUV, on indique très clairement le émissions de CO2", a expliqué Bruno Le Maire mardi, qui s'est dit "favorable à une transparence totale" mais "plus réservé" sur l'arrêt de la publicité. En gage de sa bonne foi, le ministre de l'Economie s'est toutefois dit "ouvert au débat". Même absence d'enthousiasme du côté de Jean-Baptiste Djebbari, qui a souligné le "malus extrêmement important" déjà existant sur ces véhicules, tout en appelant à garder "l'esprit ouvert" sur un éventuel bannissement des réclames pro-SUV. Au moins, on ne pourra pas reprocher à l'exécutif de manquer de tolérance.

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  • Covid-19 et vacances : le guide pour profiter

    en toute sécurité, malgré le coronavirus

    Après plusieurs mois de confinement, les vacances d'été offrent enfin la possibilité de vivre à l'extérieur. Que l'on passe ses congés chez soi, en France ou à l'étranger, certaines règles s'appliquent pour profiter en toute sécurité.

    covid

               Deux personnes se promènent masquées sur la Promenade des anglais à Nice.

     VALERY HACHE / AFP

    Après plusieurs mois de confinement, les Français peuvent enfin se déplacer et envisager de partir en vacances. Pourtant, le SARS-CoV-2 est toujours là. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) alerte sur sur la pandémie qui "continue de s'accélérer." Alors comment s'y retrouver ? Sciences et Avenir rassemble les conseils pour profiter de l'été en toute sécurité.

    Pourquoi faut-il faire attention ?

    Il fait beau, nous sommes enfin libres de nos déplacements, beaucoup de lieux rouvrent à nouveau au public. Et pourtant, impossible de partir l'esprit libre. Un million de nouveaux cas de Covid-19 ont été recensés en seulement huit jours. "Il a fallu plus de trois mois pour que le premier million de cas soit signalé. Le dernier million de cas a été signalé en seulement huit jours", s'inquiète l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Les clusters (foyers de contamination) peuvent se déclencher de façon aléatoire, n'importe où. En témoigne par exemple le chalet Kitzloch dans la station du ski d'Ischgl, dans le Tyrol autrichien, où des centaines de personnes ont été contaminées début mars 2020.

    Où peut-on partir ?

    Depuis plusieurs semaines déjà, les restrictions liées au déplacement n'entrent plus en vigueur. Il est possible de prendre des vacances en France mais aussi dans plusieurs pays d'Europe. L'Allemagne, la Belgique ont rouvert leurs frontières aux citoyens de l'Union Européenne le 15 juin. Les voyages étaient déjà autorités en Italie ou en Croatie. Mais attention avant de se prendre ses billets d'avion ou de réserver un hôtel. De nombreux pays maintiennent une quatorzaine pour les visiteurs, même issus de l'UE, comme le Royaume-Uni, l'Islande, ou encore la Slovénie. Certains pays européens n'autorisent la venue de citoyens qu'en provenance de certains pays. A l'image du Danemark, ouvert aux ressortissants allemands, norvégiens ou islandais. Idem pour la Norvège, qui n'autorise de visiteurs qu'en provenance de pays voisins, comme le Danemark ou la Finlande. A partir du 1er juillet, les frontières extérieures à l'UE vont rouvrir de façon "progressive et partielle."

    La carte des pays ouverts au tourisme à la date du 22 juin 2020.  Crédit photo: BUDGETAIR

    Vous l'aurez compris, chaque voyage, aussi bien dans l'Union européenne qu'en dehors s'organise au cas par cas. Certains sites récapitulent les restrictions de voyages, comme Statista, pour l'Europe, ou Budgetair, pour les pays du monde entier.

    Mer ou montagne, comment se protéger ?

    Dans les lieux publics, le lavage de main et le port du masque vous protègent vous, votre entourage ainsi que les autres, du risque de transmission du virus. Il est important de se laver les mains en arrivant dans un nouvel endroit et de porter un masque dans les espaces intérieurs, qu'il s'agisse de transports (avion, train, bus), de lieux d'hébergement (hôtel, auberge de jeunesse, camping...) ou de commerces (supermarché, restaurant, etc). Par ailleurs, il vaut mieux éviter les événements festifs impliquant des bains de foule, même si l'envie de faire la fête se fait sentir.

    A la mer, rien n'indique que le SARS-CoV-2 survive dans l'eau ou sur le sable. L'Institut Ifremer a réalisé des prélèvements dans l'eau de mer et les coquillages du littoral français mais aucun n'a présenté de traces du virus. "Même si elle ne vaut pas certitude pour l'ensemble des coquillages et des eaux marines métropolitaines, l'absence de traces du SARS-CoV-2 révélée par notre étude est une bonne nouvelle", expliquait Soizick Le Guyader, virologiste et responsable du laboratoire nantais Santé environnement et microbiologie de l'Ifremer. Le véritable risque réside plutôt dans l'affluence sur les plages, qui risquent d'être bondées. Attention à bien maintenir une distanciation physique suffisante, aussi bien entre les serviettes que dans l'eau.

    A la montagne, les grand espaces extérieurs réduisent les risques de trop grande proximité entre les touristes. Attention à bien respecter les gestes barrière dans certains hébergements où les voyageurs dorment ensemble dans de petites surfaces, comme dans les huttes de haute-montagne.

    Les enfants peuvent-ils partir chez leurs grand-parents ?

    Les personnes âgées font partie des personnes les plus vulnérables face au Covid-19. Les plus de 65 représentent 90% des décès à l'hôpital. Maintenant que le confinement est levé, à chacun de prendre la responsabilité ou non de rendre visite aux seniors et dans quelles conditions. Jean-François Delfraissy, le président du Conseil Scientifique, estime au sujet des grands-parents que "c'est à eux de décider s'ils veulent prendre un risque" dans une interview au Monde.

    Concernant les visites aux personnes âgées fragiles, mieux vaut privilégier une rencontre durant laquelle les gestes barrière, lavage de mains, port du masque et distance de sécurité seront bien respectées.

    Qu'emporter dans sa valise ?

    Des masques, en grande quantité, car il faut en changer souvent. Pour rappel, les masques chirurgicaux sont efficaces seulement 4 heures et doivent être jetés après utilisation. Les masques en tissus doivent être lavés à 60 °C entre chaque utilisation. Les masques sont toujours obligatoires pour se déplacer dans les transports en commun, avion, train, métro et bus. La ministre des Transports Elisabeth Borne a prévenu que dans les transports, "le port du masque restera obligatoire dans les quatre mois après la fin de l'état d'urgence", donc 4 mois après le 10 juillet, c'est-à-dire jusqu'à novembre.

    Du gel hydro-alcoolique pour se laver les mains partout. ll est aussi possible d'emporter du savon sous forme de pousse-mousse ou sous forme solide afin de se laver les mains à n'importe quel point d'eau.

    Des lingettes désinfectantes. Les lingettes efficaces contre les virus (vérifier sur l'emballage) permettent de nettoyer les surfaces rapidement, comme par exemple l'habitacle d'une voiture de location.

    Gel hydro-alcoolique et soleil : des risques de brûlure

    Appliquer du gel hydroalcoolique sur la peau avant de s'exposer longuement au soleil peut être dangereux selon les dermatologues espagnols, qui lancent une alerte dans le quotidien El Mundo. Composés d'alcool à 70%, ces gels fragilisent la peau et la rendent plus sensible aux rayons du soleil. Même évaporé et transparent, le gel reste sur les mains. Au contact du soleil, la peau peut être brûlée et évoluer vers une "dermite en breloque". Autrement dit la peau s'abîme et des lésions, sous forme de tâches brunes (une hyperpigmentation) peuvent apparaître et persister pendant plusieurs années. Mieux vaut se laver les mains avec de l'eau et du savon avant une exposition prolongée.

    Que faire si je suis malade ?

    Si vous ressentez des symptômes inhabituels ou pouvant évoquer le Covid-19, même s'ils sont légers, il faut contacter les services médicaux. La maladie peut évoluer et vous risquez de contaminer votre entourage. En France, le 15 est le numéro du SAMU. Le 112 est le numéro d'urgence européen (gratuit , 24h/24, depuis les fixes ainsi que les portables). Dans les pays où le 112 n'est pas actif, il existe un autre numéro à composer. Voici la liste des numéros d'urgence à travers le monde. Si vous êtes à l'étranger, mieux vaut également appeler l'ambassade française afin de savoir si un rapatriement est possible.

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  • Perpignan - L'aéroport retrouve (presque) son rythme de croisière

    • 30 personnes ont pris le départ vers Londres ce jeudi 2 juillet depuis Perpignan. 30 personnes ont pris le départ vers Londres ce jeudi 2 juillet depuis Perpignan. DR
      Publié le 03/07/2020 à 16:26 / Mis à jour le 03/07/2020 à 16:26 S'abonner

    Enfin, après des mois compliqués, l'aéroport de Perpignan reprend un peu de hauteur avec la reprise progressive des rotations vers les destinations estivales. Air France n'est plus la seule compagnie à utiliser l'aéroport de Perpignan depuis le déconfinement. 

    Un air de retour à la normale, ou presque, souffle depuis jeudi sur le tarmac perpignanais. Ce 2 juillet, après plus de trois mois d'interruption, un vol Ryanair en provenance de Londres, s'est posé à l'aéroport de Perpignan.

    À son bord, une centaine de passagers britanniques venue profiter du soleil et des vacances dans la région. Une première arrivée qui fait le plein, contrastant toutefois avec la rotation retour  Perpignan-Londres, où beaucoup moins de voyageurs ont embarqué, à peine une trentaine. 

    Toujours est-il que ce retour de Ryanair sonne la reprise des rotations estivales, a minima, faut-il préciser, depuis l'aéroport de Perpignan. Car dans son sillage, ce vendredi 3 juillet, c'est la compagnie Volotea qui a repris du service avec deux vols vers les destinations Lille et Nantes. 

    Ce samedi, ce sera au tour de la ville de Charleroi en Belgique d'être desservie par une liaison Ryanair depuis Perpignan. 

    La semaine prochaine, deux nouvelles destinations viendront compléter l'offre de l'aéroport perpignanais avec Birmingham et Marrakech. 

    Par contre, les vols vers Dublin disparaissent de la carte. 

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  • Logo MesOpinions.com

    Pétition

    Limiter le plastique

    Pétition : Limiter le plastique
    Auteur(s) :
    Sophie R
    Destinataire(s) :
    Emmanuel Macron (Président de la République)
     
    La pétition
    Il devrait être obligatoire  de repenser notre façon d'agir et de consommer et ses conséquences..(eau, électricité, le non tri, les achats, la façon de penser des gens ...)
    Des choses simples sont réalisables  au quotidien...

    Je pense qu'il  faudrait faire en sorte que tout soit réutilisable.

    • Que dans les supermarchés soient obligatoires le rechargement des flacons/bidons de gels douche, shampoing, lessive, produit vaisselle....et qu'ils soient  100% naturels.
    • Les sacs plastiques en amidon.
    • Pourquoi pas remettre la consigne du verre ?

    Et surtout que les gens se mettent à trier, donner, réutiliser, etc au lieu de tout jeter à tout-va.

    '' Rien ne se perd, tout se transforme''. Pensez-y !
     
    Pétition soutenue par un Super contributeur
     
    Merci pour votre mobilisation
    Vous avez déjà signé cette pétition
    Aidez l'auteur à atteindre la victoire :
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  • Quand Edouard Philippe parlait de Jean Castex:

    "Il est redoutablement efficace"

    • Jean Castex, ici avec "(s)on ami Tony Estanguet" suspend sa mission "JO Paris 2024" pour déconfiner la France. Jean Castex, ici avec "(s)on ami Tony Estanguet" suspend sa mission "JO Paris 2024" pour déconfiner la France.   L'Indépendant / F. M.
      Publié le 03/04/2020 à 16:52 / Mis à jour le 03/07/2020 à 14:50 S'abonner

    Lorsqu'il lui a confié la tâche de coordonateur du déconfinement, Edouard Philippe qualifiait Jean Castex de "redoutablement efficace".

    MISE A JOUR. "Je suis au service de mon pays, donc j’accepte". À chacune de ses nominations auprès de la République, Jean Castex replace ce leitmotiv des « grands serviteurs de l’État ». Il en est. Directeur de cabinet de Xavier Bertrand aux ministères de la Santé puis du Travail, conseiller aux affaires sociales au cabinet du Président Sarkozy, secrétaire général adjoint de L’Élysée de 2011 à 2012 (au grand soulagement de l’UMP 66 dont il convoitait la présidence et qui préfère savoir à Paris celui qui « met 5 minutes à faire ce que la majorité d’entre nous fait en une demi-journée »), conseiller interministériel aux JO Paris 2024 puis aux grands événements sportifs… Candidat à rien (si ce n’est "sa" mairie de Prades reconquise le 15 mars avec 75 % de voix, et aux mandats manqués à la députation puis à la tête du Département), le nom de Jean Castex court pourtant régulièrement les couloirs du pouvoir.

    Pour Edouard Philippe, Jean Castex est "redoutable d'efficacité"

    Longtemps pressenti pour succéder à Gérard Collomb au ministère de l’Intérieur puis pour prendre la tête de la SNCF (sûrement un regret pour cet amoureux du Train jaune dont une maquette trône dans son bureau parisien), Jean Castex restait alors aux JO avec son « ami Tony Estanguet ».
    Mais voilà, celui qu’Édouard Philippe qualifie de « redoutablement efficace », suspend sa mission olympique pour déconfiner la France. Rien que ça. Dire que sa tâche contenait l’espoir de tout le Pays d’en finir avec ces barreaux sanitaires relevait alors de l’euphémisme. Castex est celui qui a coordonné le retour des Français dans la rue, leur retour « à la vie ». 

    Ce vendredi 3 juillet, alors qu'Emmanuel Macron avait accepté, dans la matinée, la démission du gouvernement d'Edouard Philippe, l'Elysée annonçait, vers midi, la nomination de Jean Castex à Matignon.

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  • L'Élysée annonce la démission du gouvernement

    d'Édouard Philippe

     
    3 juil. 2020
    Le Premier ministre français Édouard Philippe a présenté sa démission à Emmanuel Macron qui l'a acceptée, annonce l'Élysée vendredi. Il assure le traitement des affaires courantes jusqu’à la nomination du nouveau gouvernement. Abonnez-vous à notre chaîne sur YouTube : http://f24.my/youtube En DIRECT - Suivez FRANCE 24 ici : http://f24.my/YTliveFR
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    article réservé aux abonnés du journal

    L’incroyable faille du téléphone crypté du grand banditisme

    En parvenant à casser le cryptage d’un téléphone utilisé par de nombreux voyous, les gendarmes ont permis des arrestations d’ampleur dans toute l’Europe.

     Un des gendarmes spécialisés du Centre de lutte contre les criminalités numériques (C3N). (Illustration) Un des gendarmes spécialisés du Centre de lutte contre les criminalités numériques (C3N). (Illustration) Gilles BASSIGNAC
     
    Le 2 juillet 2020 à 21h01, modifié le 3 juillet 2020 à 00h14

    Un véritable séisme pour le crime organisé mondial. Huit tonnes de cocaïne et une centaine d'interpellations aux Pays-Bas ; plus de 700 arrestations, 60 millions d'euros d'argent sale, 77 armes automatiques et plus de deux tonnes de drogue – dont 28 millions de comprimés de Valium fabriqués dans un laboratoire illégal au Royaume-Uni… En France, plusieurs opérations ont déjà été réalisées et « plusieurs dizaines d'enquêtes très sensibles ont été ouvertes et pourraient aboutir dans les mois à venir », assure un haut responsable des forces de l'ordre.

    Pendant des semaines – la date est tenue secrète pour ne pas donner d'indications aux malfaiteurs -, des enquêteurs de toute l'Europe ont ainsi pu suivre, en direct, les moindres faits et gestes de malfaiteurs d'envergure, connaître leurs projets de meurtres, être avisés d'importantes livraisons d'armes ou de stupéfiants… Derrière ce coup énorme, la Gendarmerie française, qui est parvenue à briser en toute discrétion le cryptage sécurisé du réseau EncroChat, utilisé par près de 60 000 personnes en Europe, dont des milliers en France. Selon les autorités, 90 % des utilisateurs seraient liés au crime organisé. « Cette enquête a permis de recueillir des informations absolument inédites et intéressantes sur les organisations criminelles », explique le général Jean-Philippe Lecouffe, patron de la PJ de la gendarmerie. La suite est réservée aux abonnés

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