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Éoliennes et béton sur un site NATURA 2000 ? STOP!
Sauvons l’estuaire de la Gironde !
NOTRE BRULANTE INQUIETUDE
Un paysage magnifique, unique et préservé depuis des siècles, déployé sur les départements de la Charente-Maritime (17) et de la Gironde (33) et des marais uniques, sources rares de biodiversité et refuges pour oiseaux migrateurs et animaux, risquent d'être bientôt détruits.
Méthodiquement, cyniquement et définitivement.
Dans l'estuaire de la Gironde, EDF-RENOUVELABLES veut construire 40 éoliennes industrielles géantes de 180 mètres de haut. Les 60 000 tonnes de béton qui serviront à installer ces aérogénérateurs dans les sols détruiront à jamais ces marais classés "Natura 2000" et decrétés "Zones Humides d'Importance Majeure".
Notre devoir est de nous opposer à cet énorme gâchis qui aura des conséquences pendant des générations.
QUI NOUS SOMMES
"Nous", ce sont Agathe, Nicolas, Nathalie, Djamel, Jeanne, Gaspard, Héloïse et des centaines d'amoureux de l'Estuaire et de ses marais.
Nous avons nos racines ou nos attaches en Charente-Maritime et en Gironde.
Femmes et hommes de bonne volonté, nous sommes agriculteurs, magistrats, artisans, philosophes et graphistes. Nous sommes avocats, chimistes, commerçants, étudiants, danseurs et fonctionnaires. Nous sommes hôteliers, infirmiers, demandeurs d'emplois, professeurs des universités, juristes et journalistes. Nous sommes ouvriers, chercheurs, professeurs, professions libérales et pompiers. Nous sommes retraités, sportifs, vignerons, cavaliers et compagnons du devoir. Nous sommes disquaires, limonadiers, militaires, professeurs des écoles, médecins, architectes et pêcheurs.
Nous sommes de toutes les tendances politiques et philosophiques, de tous les milieux sociaux et de tous les âges. Nous résidons dans des métropoles régionales, des villages, à Paris ou dans des villes, petites ou moyennes.
Notre attachement à la protection de la biodiversité, à la sauvegarde de l'environnement, d'une part, et, d'autre part, à la protection des patrimoines paysagers et historiques de France nous unit face à ce redoutable projet porté par EDF-Renouvelables. Nous ne laisserons pas tuer un site naturel exceptionnel, nous refusons de laisser défigurer le plus bel estuaire d'Europe et avons décidé d'agir.
NOTRE OBJECTIF ET NOS VALEURSNotre objectif est la protection de l'Estuaire de la Gironde contre la politique d'installation d'éoliennes qui est devenue, comme partout en France, complètement anarchique, mercantile et industrielle. Elle vient sournoisement supprimer les règles fondamentales qui régissaient le Droit de l'Environnement.
La transition énergétique ? La lutte contre le réchauffement climatique ? Il s'agit de deux problèmes majeurs.
Toutefois et contrairement aux idées reçues et matraquées par des groupes d’intérêts et les relais qui sont les leurs dans les assemblées parlementaires ou dans les ministères, elles ne seront pas résolues en construisant des éoliennes géantes, polluantes et dangereuses pour la faune, la flore et la santé publique. Le "GreenBusiness" n'a pas sa place dans des enjeux aussi fondamentaux pour notre pays et notre avenir.
Nous nous opposons ainsi :
I) Au saccage de ce site "Natura 2000" qui abrite un écosystème très fragile et reconnu comme tel par tous les spécialistes : https://youtu.be/HP-N2pkxrRQ
II) A la construction de ces 40 Tours Montparnasse de fer et de béton dans le plus bel estuaire d'Europe qui pollueront à jamais le sols car leurs dalles de béton ne pourront jamais êtres démantelées
III) A l'installation de cette centrale d'éoliennes qui seront vétustes dans 20 ans, dont l'éventuel démantèlement sera à la charge financière de communes rurales déjà endettées et, surtout, dont les composants hautement toxiques ne sont pas du tout recyclables
IV) A la construction de ces immenses engins sur la route maritime qui mène au Phare de Cordouan, gardien de l'estuaire, "Roi des Phares", "Phare des Rois" et candidat au classement au Patrimoine de l'Humanité par l'UNESCO
V) A la défiguration définitive du patrimoine paysager des vignobles de Bordeaux et du Médoc et à la chute du tourisme, source de revenus vitaux pour la région
VI) A l'anéantissement d'un couloir primordial pour les oiseaux migrateurs et reconnu comme tel par la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) qui a conclu dans son avis rendu sur ce projet : "Pour toutes ces raisons la LPO ne peut être que défavorable à un tel projet et insiste une nouvelle fois pour que celui-ci soit abandonné".
VII) A un projet qui, s'il n'est pas rapidement abandonné, va déclencher une crise de type "Notre-Dame-des-Landes" sur la rive droite de l'estuaire, crise qui serait fatale à toute la région.
Pourtant, Elus de tous les partis politiques, Ecologistes et Chasseurs, Filière Viticole, habitants des départements de Charente-Maritime et de Gironde sur lesquels s'étend le marais, Vacanciers et la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO), tous se sont prononcés officiellement contre ce projet insensé et mortifère pour la faune, la flore et la beauté du paysage :
La presse nationale et, tout particulièrement l'hebdomadaire Le Point, s'est courageusement fait l'écho de ce projet, qu’il a qualifié de "scandale" :
https://www.lepoint.fr/vin/eoliennes-le-scandale-du-blayais-17-07-2019-2325243_581.php
Cependant, EDF-Renouvelables n'a toujours pas retiré ce funeste projet malgré le vent de protestations scientifiquement, juridiquement et socialement argumentées qui ne cesse de souffler sur l'estuaire et depuis les quatre coins de France. La récente interview d'un responsable d'EDF-Renouvelables recueillie par le quotidien "SUD-OUEST" et illustrée d'un titre trompeur annonce simplement que l'entreprise va proposer un nouveau projet en 2020 mais sans préciser, et pour cause, que les 40 éoliennes géantes sont abandonnées.
NOUS FAISONS BOUGER LES LIGNES
Cette pétition nationale a permis de lancer l'alerte sur plusieurs problèmes non traités que ce projet a fait ressortir :
I- l'impérieuse nécessité de protéger, par des lois nouvelles, l'estuaire de la Gironde et ses marais et, plus largement, les sites naturels et exceptionnels de France
II- la précarité des sites "Natura 2000" en France : ils ne sont pas du tout protégés et peuvent être anéantis au prétexte de la «transition énergétique » et de l'urgence déclarée par les firmes d'éoliennes d'accélérer la construction d'aérogénérateurs sur tout le territoire français
III- l'existence d'une menace claire qui pèse désormais sur toutes les zones Natura 2000 de France car elles ne sont pas sanctuarisées par la loi
IV- le fait que ce projet viole l’esprit des directives européennes « Natura 2000 » et les principes édictés par la Commission européenne : https://ec.europa.eu/environment/nature/natura2000/management/docs/Wind_farms.pdf
Dans le même esprit, une pétition européenne à l’intention des institutions de l’UNION EUROPÉENNE est également ouverte ICI :
V- les effets pervers de la loi "Transition énergétique" de 2015. Ce texte, dont la doctrine juridique admet qu’il a été influencé par la filière professionnelle des éoliennes industrielles, impose des objectifs ahurissants de construction d'éoliennes géantes en FranceVI- l'idéologie et le mercantilisme agressif qui guident les promoteurs des éoliennes industrielles et qui sont relayés à l'envi, par ignorance, complaisance ou connivence, par les membres de certaines institutions publiques. Il en est de même d’entités, économiques ou de quelques organisations non gouvernementales, dont les intérêts financiers ou autres dans le secteur des énergies dites « renouvelables » sont un fait mais ne sont jamais clairement indiqués au public.
VII- l'inefficacité des règles protection de la biodiversité en France et dans l'Union européenne (UE) qui contiennent des failles introduites au seul profit de l'industrie des éoliennes.
Certes, la Cour de justice de l'Union européenne a jugé qu’une interdiction de construire des éoliennes géantes dans certains sites Natura 2000 et qui serait prononcée par une autorité publique pouvait ne pas être contraire au droit européen. Ainsi, on constate bien que le principe est renversé au détriment des sites Natura 2000 et que leur protection devient l’exception au lieu de constituer la règle. Le droit européen doit donc être amendé et la Commission européenne comme le Parlement européen doivent proposer des textes en ce sens sous la présente législature.
VIII- Le retard de la France dans la prise en compte du danger causé par les centrales éoliennes qui engendrent des déforestations irrémédiables, la destruction de sites remarquables, des problèmes sanitaires pour les populations et les animaux et l’impossibilité de recycler ces cimetières de métal, de béton et de terres rares, hautement toxiques
IX- Des choix politiques hasardeux sur la transition énergétique qui, faits sous la pression des lobbies violent des règles fondamentales protégeant la biodiversité et le patrimoine auquel nous sommes tous profondément attachés
X- La "simplification" des procédures de recours contre les "projets éoliens" qui est, en réalité, une véritable démission du Parlement et du Gouvernement qui ruine le droit à un procès équitable. En effet, elle prive les associations d'un recours en première instance puis d'un recours en appel au profit d'un seul et unique recours devant la Cour d'appel avec ministère obligatoire d'un avocat pour dissuader les associations de porter ces projets devant la Justice.
NOTRE DEMANDE RAISONNABLE, FERME ET DEFINITIVE
Par ces motifs, NOUS TOUS, signataires de cette pétition, exigeons qu'EDF-Renouvelables et le Gouvernement renoncent immédiatement et définitivement, à toute installation d'éoliennes dans l'estuaire de la Gironde.
Au surplus et n’en déplaise à la filière éolienne qui, jusqu’à preuve du contraire n’est pas Législateur et n'a pas à tenir la plume des députés et des sénateurs pour la rédaction des lois qui ont un impact sur l'environnement et la santé publique, nous réclamons :
- l’amendement des textes en vigueur pour exclure les sites « Natura 2000 », de tout projet de centrale d’éoliennes ;
-l'abrogation du décret n°2018-1054 pris par François de Rugy pour ne plus priver les associations compétentes du droit de contester en justice et en première instance comme en appel, des projets qui contreviennent à la protection de l'environnement et de la santé publique.
De Rennes à Royan, de Biarritz à Paris, de Bordeaux à Londres, de Saint-Palais-sur-Mer à Strasbourg, de Marseille à Lille, de Besançon à Grenoble, de La Rochelle à Pau, de Versailles à Lyon.
De Saint-Thomas-de-Conac à Bruxelles, de Talmont-sur-Gironde à Athènes, de Carcassonne à Lunéville, d'Aix-en-Provence à Angers, de Dijon à Nantes, d'Arcachon à Compiègne.
De La Rochelle à Verdun, de Fort-de-France à Ax-les-Thermes, de Nancy à Jonzac, de Chartres à Angoulême, de Papeete à Metz, de Dunkerque à Vierzon, de Tours à Albi, nous sommes toutes et tous mobilisés autour d'un seul et unique credo : #SauvonsLestuaire !
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Merci l’État de nous avoir attribués des aides pour la relance économique, on vous le rend bien....Marialis06
Airbus avertit ses salariés de mesures à venir
"amères" et "difficiles" pour l'emploi
Le 21/06/2020 à 12:27Selon Guillaume Faury, le président exécutif d'Airbus, le niveau de trafic aérien de 2019 ne sera pas retrouvé au niveau mondial avant 2023 "au mieux", "voire 2025. - REMY GABALDA © 2019 AFP
De nouvelles réductions de cadence de production sont à envisager pour Airbus qui pourrait être amené à prendre des décisions "amères" et "difficiles" pour l'emploi "avant fin juillet", a prévenu Guillaume Faury, le président executif de l'avionneur européen.Dans une lettre adressée aux près de 135.000 salariés d'Airbus et publiée par La Tribune, Guillaume Faury leur indique qu'il a "l'intention de revenir" vers eux "avant fin juillet avec plus de détails" sur le "plan d'adaptation" du groupe, qui a déjà réduit de 40% sa production pour 2020 et 2021 comparé aux prévisions précédentes pour ces deux années, afin de faire face à la crise du Covid-19.
Airbus employait 134.900 salariés à fin décembre 2019, dont 48.000 en France, 46.000 en Allemagne, 13.500 au Royaume-Uni et 12.700 en Espagne.
"Pas de reprise du trafic aérien au niveau de 2019 avant 2023"
Selon le président exécutif de l'avionneur européen, le niveau de trafic aérien de 2019 ne sera pas retrouvé au niveau mondial avant 2023 "au mieux", "voire 2025". "La crise du secteur de l'aviation sera longue et d'une ampleur telle qu'elle nécessite que nous prenions des mesures plus importantes" que celles déjà prises chez Airbus, explique le dirigeant.
"L'ampleur de la crise du Covid-19 pour notre secteur impose à Airbus de s'adapter. Cette adaptation signifie en fait une réduction significative du format de notre entreprise. Après des décennies de croissance ininterrompue, c'est une véritable épreuve. Elle nous contraint à des décisions amères", ajoute t-il dans sa lettre. "Ces décisions sont malheureusement nécessaires pour protéger l'avenir de notre entreprise", estime le dirigeant.
Devant des cadres du groupe, il avait déjà indiqué qu'un plan de restructuration comprenant des suppressions d'emplois serait nécessaire. "Nous sommes déterminés à préserver autant que possible le savoir-faire de l'entreprise", souligne néanmoins Guillaume Faury, "c'est aussi ce qui explique que nous ne nous soyons pas précipités pour annoncer quoi que ce soit plus tôt".
De son côté, l'avionneur américain Boeing, qui était déjà empêtré depuis plus d'un an avec les déboires de son Boeing 737 MAX, a de son côté annoncé fin avril 2020 la suppression de 10% de ses effectifs, soit 16.000 emplois.
Le Canadien Bombardier compte réduire ses effectifs de 2.500 postes, quand aux motoristes aéronautiques General Electric et Rolls Royce, ils ont annoncé respectivement 12.600 et 9.000 réductions d'effectifs.
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VIDÉO - Une éclipse solaire type "cercle de feu"
visible dans l'hémisphère sud
ECLIPSE - Une éclipse solaire exceptionnelle de type "cercle de feu" est visible ce dimanche 21 juin de l'Afrique à la Chine, en passant par l'Inde.
21 juin 08:25 -C'est un phénomène rare, qui est visible ce dimanche 21 juin dans l'hémisphère sud du globe. Dès le lever du Soleil à 03h45 GMT, le continent africain a pu observer une éclipse solaire de type "cercle de feu", avant de céder sa place au Yémen, au nord de l'Inde, à la Chine et puis à l'Océan Pacifique. Le phénomène, moins rare qu'une éclipse totale, ne se produit qu'une ou deux fois par an. Il doit prendre fin à 09h32 GMT.
Mais pourquoi appelle-t-on cette éclipse "cercle de feu" ? Parce que comme dans toute éclipse, la Lune est passée devant le Soleil et le cacher, mais pas entièrement : il s'agit alors d'une éclipse annulaire, c'est-à-dire qu'à son maximum, il reste un anneau autour du Soleil, appelé justement "cercle de feu".
Danger pour les yeux
"Le beau temps est la clé d'une observation réussie. Il vaut mieux voir une éclipse courte dans un ciel clair qu'une éclipse plus longue dans les nuages", conseille pour sa part la Nasa. Sauf qu'il s'agit de rester prudent : en dépit de la baisse de la luminosité, il ne faut pas regarder l'astre à l’œil nu, même avec des lunettes de soleil qui ne filtrent pas les UV, a indiqué à l'AFP Florent Delefie, astronome de l'Observatoire de Paris - PSL.
"C'est aussi dangereux que de le regarder un jour normal : le Soleil est tellement lumineux que même s'il reste une petite portion éclairée, il y a danger pour les yeux", a prévenu le spécialiste. Pour les plus curieux, des lunettes spéciales éclipse ou des masques de soudeurs homologués existent.
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Affaire Fillon: Macron saisit pour avis le Conseil supérieur de la magistrature
Le chef de l'Etat veut «lever tout doute sur l'indépendance et l'impartialité de la justice» dans l'affaire Fillon.
Par Le Figaro avec AFPPublié hier à 22:31, mis à jour il y a 2 heuresEmmanuel Macron a décidé de saisir pour avis le Conseil supérieur de la magistrature pour «analyser si le parquet national financier a pu exercer son activité en toute sérénité, sans pression», lors de son enquête sur l'affaire Fillon, a annoncé l'Elysée vendredi soir. Le chef de l'Etat veut «lever tout doute sur l'indépendance et l'impartialité de la justice dans cette affaire», explique l'Elysée, après les propos de l'ex-procureure nationale financier Eliane Houlette, qui s'était émue du «contrôle très étroit» qu'aurait exercé le parquet général, son autorité de tutelle directe, dans la conduite des investigations lancées en pleine campagne présidentielle de 2017. «Ces propos, qui ont suscité un émoi important, sont interprétés par certains comme révélant d'éventuelles pressions qui auraient pu être exercées sur la justice dans une procédure ouverte à un moment essentiel de notre vie démocratique», estime l'Elysée.
Le président de la République agit en tant que «garant de l'indépendance de l'autorité judiciaire», précise le communiqué. Entendue le 10 juin par la commission d'enquête parlementaire sur l'indépendance de la justice, Éliane Houlette, désormais à la retraite, a réaffirmé avoir décidé en janvier 2017, en toute indépendance, d'ouvrir une enquête visant les époux Fillon après des soupçons d'emplois fictifs révélés par le Canard enchaîné. Mais elle s'est également émue du «contrôle très étroit» qu'aurait exercé le parquet général dans la conduite des investigations. Ses déclarations ont suscité un vif émoi et des accusations dans le camp de M. Fillon (LR) mais aussi de la part de Marine Le Pen (RN) et de Jean-Luc Mélenchon (LFI).
Dans une déclaration à l'AFP vendredi, Eliane Houlette a «regretté» que ses propos aient été «déformés ou mal compris» et précisé que les pressions mentionnées ne portaient «pas sur les faits reprochés à M. Fillon ni sur le bien-fondé des poursuites» mais «étaient d'ordre purement procédural». «M. Fillon n'a pas été mis en examen à la demande ou sous la pression du pouvoir exécutif», a-t-elle insisté. L'enquête avait empoisonné la candidature de François Fillon à l'Élysée et a conduit au printemps 2020 à son procès en correctionnelle aux côtés notamment de son épouse Penelope. Le jugement est attendu le 29 juin.
À voir aussi - Affaire Fillon: le moment où Élianne Houlette reconnaît avoir subi des pressions:
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