• 03/06/2020 à 11h52
    Donald Trump entouré par le procureur général William Barr et le secrétaire à la Défense Mark Esper, en visite à l'église Saint-John, le 1er juin 2020.
     
    Donald Trump entouré par le procureur général William Barr et le secrétaire à la Défense Mark Esper, en visite à l'église Saint-John, le 1er juin 2020. - BRENDAN SMIALOWSKI / AFP
     

    Mark Esper, qui était présent au cours de la sortie,  a assuré au cours d'une interview à NBC qu'il ignorait précisément le lieu où ils se rendaient ainsi que le projet de Donald Trump.

    Esper a précisé qu'il n'avait "aucune idée" du projet de dispersion des manifestants, ajoutant qu'il était impatient de s'adresser aux membres de la Garde nationale afin de les remercier pour leurs actions, se disant "très fier" de ce corps.

    Condamnations tous azimuts

    La sortie a été largement condamnée par des responsables religieux et des personnalités politiques.

    "C'était traumatisant et profondément insultant dans le sens où quelque chose de sacré était détourné pour une posture politique", a dénoncé sur la radio publique NPR Mariann Budde, l'évêque épiscopalienne de Washington.

    Même écho du côté de l'ancien vice-président américain et candidat démocrate à la présidentielle Joe Biden, sur Twitter:

    "Il utilise l'armée américaine contre les Américains. Il envoie du gaz lacrymogène contre des manifestants pacifiques et tire des balles en caoutchouc. Pour une photo", a tweeté l'ancien vice-président américain après cette visite surprise de Donald Trump.

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    Coronavirus EN DIRECT : Le déficit de la Sécu plonge à 52,2 milliards d’euros, un niveau « très préoccupant » pour Darmanin…

    LIVE Suivez, avec nous, les derniers développements de la pandémie de Covid-19 en France et dans le monde…

    C. C., J.-L. D. & L. Br.

    Publié le 02/06/20 à 07h11 — Mis à jour le 02/06/20 à 19h54

    Gérald Darmanin, le 29 mai 2020.
    Gérald Darmanin, le 29 mai 2020. — Lafargue-POOL/SIPA
     
     
     

    L’ESSENTIEL

    • La pandémie du nouveau coronavirus a fait au moins 373.439 morts dans le monde selon un décompte de l’AFP. En France, on déplore 28.833 décès. 1.302 malades atteints d’une forme sévère de Covid-19 sont toujours hospitalisés en réanimation.
    • C’est le début de la phase 2 du déconfinement ce mardi en France. Les cafés, restaurants et bars vont rouvrir dans tout le pays.
    • L’OMS affirme que rien ne permet de dire que le Covid-19 soit devenu moins pathogène après les propos d’un célèbre médecin italien affirmant que le virus perdait de sa virulence.

    LA VIDEO

    A LIRE AUSSI

    19h51 : Les pêcheurs bretons dans une situation « extrêmement préoccupante »

    La situation de la filière pêche et aquaculture bretonne est « extrêmement préoccupante » en ce début de déconfinement, a alerté ce mardi le président du Comité régional des pêches maritimes de Bretagne, Olivier Le Nezet. « L’impact du Covid-19 sur la filière est beaucoup plus important maintenant que pendant le confinement », a-t-il assuré.

    Dans un courrier adressé au gouvernement et daté de lundi, il explique que le « marché ne peut pas absorber l’ensemble des débarquements », alors que la plupart des navires ont repris la mer et que « les prix se sont effondrés », poursuit la missive dont l’AFP a obtenu une copie.

    La reprise d’activité de la restauration « ne suffira pas à inverser la tendance », estime Olivier Le Nezet, jugeant que la situation est aggravée « par un regain inédit des importations de produits [de la pêche] depuis le début du confinement ».

    19h47 : Au Royaume-Uni, 48.000 morts attribuées au nouveau coronavirus

    Plus de 48.000 personnes sont décédées au Royaume-Uni avec pour cause suspectée ou avérée le nouveau coronavirus, selon des chiffres du Bureau national des statistiques (ONS) établissant un bilan plus lourd que celui des autorités sanitaires.

    Le nombre de décès liés à la maladie en Angleterre et au Pays de Galles a toutefois atteint son plus bas niveau en sept semaines, avec 2.589 morts la semaine s’achevant le 22 mai, indique l’ONS. Les chiffres publiés de manière hebdomadaire par l’ONS diffèrent des bilans quotidiens du gouvernement se limitant aux personnes testées positives au Covid-19. Le dernier bilan du gouvernement, publié mardi, était de 39.369 morts.

    19h31 : Le ministre de l’Agriculture appelle à consommer français

    « Continuez à regarder les étiquettes et priorisez l’agriculture française. Le patriotisme agricole est absolument essentiel », a réagi Didier Guillaume, le ministre de l’Agriculture, en direct sur BFM... depuis un bistro.

    19h21 : L’anakinra, un nouvel espoir

    Ce médicament donne aujourd’hui des résultats « encourageants » dans la prise en charge des formes sévères de coronavirus.

     

    19h04 : Le service Junior & Cie de la SNCF, destiné à accompagner les plus jeunes dans les trains, rouvrira le week-end du 20 juin

    18h58 : La SNCF vend désormais toutes les places de ses TGV et Intercités pour l’été

    La SNCF a mis en vente ce mardi toutes les places encore disponibles sur les TGV et Intercités programmés cet été, y compris celles laissées auparavant vacantes pour raisons sanitaires. « Ces trains étant à réservation obligatoire, la SNCF veillera dans la mesure du possible à ce que le moins de voyageurs ne voyageant pas ensemble soient assis à côté les uns des autres », a-t-elle précisé dans un communiqué. Pour rassurer les voyageurs qui seraient toujours effrayés par le coronavirus, tous les billets resteront échangeables et remboursables sans frais jusqu’au 31 août.

    « Nos trains sont désinfectés au quotidien et nous augmentons dès à présent les passages d’agents de propreté, qui désinfectent les points d’eau et tout objet de contact durant le trajet », a assuré le directeur de SNCF Voyages Alain Krakovitch, cité dans le communiqué.

    18h52 : Le déficit du budget de l’Etat devrait atteindre 220 milliards d’euros en 2020, annonce également Gérald Darmanin devant l’Assemblée

    C’est 50 milliards de plus que le chiffre inscrit dans le budget rectificatif présenté début avril par le gouvernement, a annoncé ce mardi Gérald Darmanin.

    « L’Etat prend très largement sa part dans la crise du Covid », a assuré le ministre des Comptes publics lors d’une audition à l’Assemblée nationale. « Aujourd’hui à date », le déficit prévu est de « 220 milliards » d’euros. « C’est plus de quatre fois le déficit de la Sécurité sociale », a-t-il souligné.

    18h42 : Un coup d’œil au bilan italien, où le nombre de malades en réanimation est toujours en baisse

    408 personnes sont toujours hospitalisées en soins intensifs, avec un solde négatif de 16 lits depuis hier. 318 cas supplémentaires ont été détectés.

    18h18 : Des nouvelles de la drague dans le monde d'après

     

    18h12 : Ça remonte à la pompe

    Les prix des carburants routiers vendus dans les stations-service en France ont poursuivi leur remontée la semaine dernière, selon des chiffres officiels publiés ce mardi. Le prix du gazole, carburant le plus vendu, valait 1,1854 euro par litre, en hausse de 0,86 centime par rapport à la semaine précédente, selon les données du ministère de la Transition écologique et solidaire.

    L’essence super sans plomb 95 s’est pour sa part vendue à 1,2827 euro, en progression de 1,43 centime. Quant au SP95-E10, qui contient jusqu’à 10 % d’éthanol, il a gagné 1,80 centime, à 1,2666 euro.

    18h11 : Le déficit de la Sécu revu à 52,2 milliards d’euros en 2020, un niveau « très préoccupant » pour Darmanin

    Le déficit de la Sécurité sociale devrait atteindre un niveau « historique » de 52,2 milliards d’euros en 2020, soit sensiblement plus que les 41 milliards d’euros annoncés fin avril, a indiqué mardi le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin.

    « A l’heure où je vous parle, nous sommes à une dégradation de 52,2 milliards d’euros, c’est-à-dire qu’on a une dégradation (…) d’un peu plus de 10 milliards d’euros » par rapport à la dernière prévision du gouvernement, a expliqué Darmanin lors d’une audition à l’Assemblée nationale. « Evidemment ce sont des chiffres très préoccupants », a-t-il ajouté.

    17h45 : Edouard Philippe annonce des aides pour les « très jeunes entreprises »

    Edouard Philippe a annoncé ce mardi qu’un dispositif d’aide pour les « très jeunes entreprises » créées juste avant le confinement serait présenté en juin, sans en préciser pour l’heure les détails.

    « Un texte réglementaire sera pris dans le courant du mois de juin pour accompagner les entreprises tout récemment créées de façon à ce que les plus jeunes et peut-être d’une certaine façon les plus audacieux ne soient pas pénalisés par la crise sanitaire », a déclaré le Premier ministre lors des questions au gouvernement à l’Assemblée.

    17h35 : Audiences TV toujours élevées en mai, TF1 et France 3 en profitent

    L'effet confinement a continué de profiter aux chaînes de télévision en mai, les Français ayant passé en moyenne 4 heures et 3 minutes par jour devant le petit écran, une durée élevée même si elle n'atteint pas les sommets d'avril et mars, selon des données de Médiamétrie mardi.

    Les Français, confinés jusqu'au 11 mai en raison de la crise du Covid-19, ont regardé la télévision 25 minutes de plus chaque jour en moyenne qu'en mai 2019. Ils ont tout de même moins regardé la télévision qu'en mars et en avril, où des records d'écoute ont été atteints avec respectivement 4 heures 29 et 4 heures 40.

    17h25 : Les Républicains dévoilent leur plan de relance post-coronavirus

    Suppression de charges pour les PME, aide à l’embauche des jeunes, fonds souverain… soucieux d’occuper le terrain économique, Les Républicains ont dévoilé mardi leur plan de relance pour doper l’activité après la crise du coronavirus.

    « C’est le retour des Républicains sur le champ économique et social » a résumé le président du groupe LR à l’Assemblée, Damien Abad, en présentant ce plan dont plusieurs mesures feront l’objet de propositions de loi. Le parti chiffre à « 10 % du PIB » soit 250 milliards d’euros le coût de ces mesures déclinées en cinq objectifs.

     

     

    17h00 : Nouvelle rallonge budgétaire de 100 millions d'euros pour les hôpitaux

    Les hôpitaux et cliniques vont bénéficier d'une nouvelle enveloppe de 100 millions d'euros destinée à compenser les surcoûts liés à la crise du coronavirus, a annoncé ce mardi le secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Santé Adrien Taquet.

    «Une première enveloppe nationale de 377 millions a été allouée en avril pour compenser les surcoûts liés à la prise en charge des patients covid», a rappelé Adrien Taquet, interrogé lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale

    16h50 : Elle est lààààààà

    L'application française de traçage de contacts StopCovid est disponible au téléchargement dans le magasin d'applications Google Play, a constaté l'AFP mardi vers 16H00.

    La publication sur le magasin d'application d'Apple devrait suivre rapidement, a-t-on indiqué dans l'entourage du secrétariat d'Etat au numérique Cédric O.

    16h40 : Nicolas Dupont-Aignan fait 33 propositions de relance basées sur le « patriotisme économique

    Le président de Debout la France propose dans un communiqué d’annuler les charges et les impôts au deuxième trimestre, de « réserver les aides, primes et 75 % des marchés publics » aux produits fabriqués en France, d’exonérer de charges les emplois agricoles et « d’interdire immédiatement » le travail détaché en France.

    Sans préciser comment il financera ce plan, le député de l’Essonne entend aussi « relancer le Commissariat au plan », « suspendre les accords de libre-échange déloyaux » et « imposer une taxe carbone aux frontières européennes ».

    16h30 : Un début d’été avec « des règles sanitaires » toujours renforcées prévient Edouard Philippe

    Les Français commenceront « probablement l’été avec des règles sanitaires plus strictes que celles qui prévalaient avant le confinement », a indiqué mardi Edouard Philippe en refusant de se prononcer sur une date de retour à la normale.

    « Quand est-ce que les conditions seront redevenues normales ? Vous me posez une question à laquelle je peux difficilement répondre », a répondu le Premier ministre au député Philippe Vigier, coprésident du groupe Libertés et territoires lors des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale.

    16h20 : Le gouvernement prolonge le dispositif de report de cotisations sociales des entreprises

    Le ministère des Comptes publics a annoncé mardi que les entreprises en difficulté pourraient bénéficier d’un report de paiement des cotisations sociales pour le mois de juin, mais sur demande cette fois, alors que ce dispositif est très sollicité depuis sa mise en place en mars.

    Depuis le 15 mars, les entreprises en difficulté ont la possibilité de décaler de trois mois la date de paiement de leurs cotisations sociales, sans pénalité. Ces reports s’élèvent à « 23 milliards d’euros, ce qui représente un volume massif de soutien à la trésorerie des entreprises et des travailleurs indépendants », souligne le ministère des Comptes publics dans un communiqué.

    16h10 : Le patron de la Banque mondiale alerte sur le manque de fonds pour les plus pauvres

    L’économie mondiale est confrontée à des « pertes abyssales » et la reprise va être freinée par le manque de fonds pour réparer les dégâts causés par la pandémie de coronavirus, a prévenu le président de la Banque mondiale dans une interview à l’AFP.

    Pour David Malpass - dont l’institution a déjà déboursé 160 milliards de dollars d’aide d’urgence à une centaine d’Etats - l’ampleur de la crise va forcer les pays en développement à repenser la structure même de leur économie. Pour lui, l’effet dévastateur de la pandémie de Covid-19 sur l’économie mondiale est bien supérieur aux 5.000 milliards de dollars de richesses détruites, évoqués lors d’une première estimation des dégâts.

    16h00 : Pour votre information, sachez que mon voisin flûtiste a repris ses méfaits

    Et c’est toujours aussi insupportable. Je n'ai plus une once de culpabilité à avoir enchaîné les jumping squatt et les burpees sur le sol comme un taulard à 21 heures certains soirs de confinement (mon dos va bien, merci de vous en inquiéter).

    15h40 : Les derniers collèges et les lycées rouvrent progressivement dans une situation « imparfaite »

    En zone verte, tous les élèves sont concernés mais en zone orange (Ile-de-France, Guyane et Mayotte), les collèges n’accueilleront prioritairement que ceux de 6e et de 5e. Pour l’académie de Paris, sur 114 collèges publics, « 20 % ont accueilli des élèves dès mardi matin, 10 % mercredi et 70 % jeudi », selon le rectorat de Paris. Jean-Michel Blanquer a concédé que « la situation (de reprise) est imparfaite, chacun le comprend et le voit bien » mais « ce qui est important c’est qu’on soit sur une pente positive ».

    15h30 : « Rien ne remplace le terrain », estime Olivier Giroud

    « On travaille dur et c’est vraiment bon d’être de retour sur le terrain, de revoir ses coéquipiers et simplement de jouer au foot, de taper dans le ballon et de marquer à nouveau des buts », a expliqué l’avant-centre des Blues.

    « Cela m’a vraiment manqué (…) Rien ne remplace le terrain, les changements de direction, les accélérations (..). Presque tous mes équipiers ont eu des ampoules à la reprise de l’entraînement, mais ce n’est que de la joie d’être de retour sur le terrain », a-t-il ajouté. A deux doigts de lancer un débat Giroud vs Benzema pour relancer un peu ce live.

    15h20 : Il est où Stopcovid, il est où ?

     

    15h10 : Réunion jeudi à l'Elysée avec les partenaires sociaux, selon des syndicats

    Le courrier d'invitation envoyé mardi indique que la réunion à l'Elysée se tiendra en présence du Premier ministre Edouard Philippe et ses ministres Muriel Pénicaud (Travail), Bruno le Maire (Economie et Finances), Gérald Darmanin (Action et des comptes publics), Didier Guillaume (Agriculture, Alimentation) et Laurent Pietraszewski (secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Santé et des solidarités, chargé des retraites).

    Sont invités à l'Elysée, du côté des organisations syndicales, Laurent Berger (CFDT), Philippe Martinez (CGT), Yves Veyrier (Force ouvrière), François Hommeril (CFE-CGC), Cyril Chabanier (CFTC) et Laurent Escure (Unsa). Du côté des organisations patronales sont conviés Geoffroy Roux de Bézieux (Medef), Alain Griset (U2P), François Asselin (CPME) et Christiane Lambert (FNSEA).

    15h00 : Les syndicats de La Halle en appellent à Muriel Pénicaud

    L’intersyndicale de La Halle interpelle la ministre du Travail Muriel Pénicaud au sujet de la situation de l’enseigne de vêtements et de chaussures, où « au moins 2.200 salariés vont perdre leur emploi dans les prochaines semaines », dans un courrier communiqué ce mardi.

    Les syndicats CFE-CGC, CFTC, CGT, FO et SUD rappellent que « comme pour Camaïeu », le placement en redressement judiciaire « n’est pas une surprise » et reprochent au groupe Vivarte, actionnaire de La Halle, d’avoir « piloté l’entreprise avec la volonté constante de tirer un profit à court terme de leur investissement » et « sans jamais poser les bases d’un projet industriel global et de long terme ».

    14h50 : Les clubs de football espèrent des aides et « des stades ouverts » pour la reprise

    Les clubs professionnels français ont exhorté ce mardi le gouvernement à se mobiliser pour la reprise du football pendant l’été, demandant « un plan de relance » économique pour le secteur et espérant « des stades ouverts » au public pour le début de la saison prochaine.

    Dans un communiqué commun inédit depuis la suspension des compétitions pour cause de pandémie, les deux grands syndicats de clubs professionnels (Première Ligue et UCPF) tirent les conclusions de cette période ayant abouti à l’arrêt définitif de la saison 2019-2020, là où les principaux championnats étrangers ont enclenché la reprise.

    14h40 : Interdiction de s’envoyer en l’air ? Le gouvernement britannique défend le déconfinement

    Le gouvernement britannique a défendu mardi ses nouvelles consignes détaillant le déconfinement, raillées pour pénaliser les relations sexuelles en maintenant l’interdiction de se rendre dans un autre domicile que le sien. Depuis lundi, de nouvelles directives assouplissent le confinement en vigueur depuis le 23 mars pour réduire la propagation du nouveau coronavirus au Royaume-Uni, permettant notamment aux écoles de rouvrir progressivement.

    Les Anglais peuvent désormais se retrouver en extérieur en groupe de six, pour faire de l’exercice ou bien un barbecue. Mais il est toujours interdit à deux personnes de maisons différentes de se réunir chez l’un ou chez l’autre, au delà du jardin. Certains médias se sont amusés d’une « interdiction de s’envoyer en l’air ». Le hastag « #Sexban » (#InterdictionDuSexe) a commencé à se répandre sur Twitter, certains utilisateurs soulignant malicieusement que les ébats sexuels à la vue de tous semblaient être autorisés, mais pas ceux ayant lieu dans l’intimité du logement.

    14h30 : Des robots pour une cérémonie de remise des diplômes​

    Une université malaisienne a proposé de recourir à des robots vêtus de toges et de toques pour pouvoir remettre des diplômes aux étudiants en évitant tout risque de contamination par le coronavirus. Mais l’initiative n’a pas plu aux diplômés qui ont réclamé une vraie cérémonie.

    Dans une vidéo diffusée par l’université Sultan Zainal Abidin, deux robots vêtus de robes universitaires noires à bordure dorée et coiffés de toques se voient remettre un diplôme par les responsables universitaires au nom d’étudiants dont l’identité est affichée sur l’écran de chaque humanoïde.

    14h20 : Pire chute en onze ans des prix immobiliers en mai au Royaume-Uni

    Ce recul de 1,7 % sur un mois, le pire depuis février 2009, en pleine crise financière, intervient alors que les prix des logements avaient atteint un record en avril, d’après une étude de la banque mutualiste Nationwide.

    Il se traduit par une baisse moyenne de 4.000 livres par propriété pour un prix moyen de 218.902 livres. « Début 2020, avant le choc de la pandémie au Royaume-Uni, le marché du logement enregistrait une progression régulière » mais l'« activité a fortement ralenti à cause des mesures mises en place pour contrôler la propagation (du virus) », commente Robert Gardner, chef économiste de Nationwide.

    14h08 : Les salariés de Safran craignent des milliers de suppressions d’emplois en Europe

    Les représentants des salariés au comité d’entreprise européen (CEE) du groupe Safran craignent « des milliers d’emplois supprimés en Europe » et réclament « une présentation globale de la politique industrielle à l’échelle mondiale » du motoriste et équipementier aéronautique.

    « Safran annonce des plans de réductions d’effectifs dans plusieurs pays européens, principalement au Royaume-Uni et en Pologne, mais aussi en Allemagne où des négociations sont en cours », ajoutent les représentants du personnel.

    Le 28 mai, Safran a annoncé un chiffre d’affaires divisé par deux en avril par rapport à 2019 en raison de la crise du secteur aérien provoquée par le Covid-19 et a évoqué des "licenciements à l’international" déjà engagés pour faire face à la crise, sans donner de détails.

    13h53 : La Russie prévoit un plan de relance de 65 milliards d’euros, annoncé le Premier ministre Mikhail Michoustine

    Le Premier ministre russe Mikhaïl Michoustine a estimé ce mardi à 5.000 milliards de roubles (65 milliards d’euros au taux du jour) son plan de relance de l’économie, sévèrement affectée par l’épidémie du nouveau coronavirus.

    Ce plan vise à « stabiliser la situation » d’ici la fin de l’année, pour arriver ensuite, « aux 3e-4e trimestres de 2021, à une croissance pérenne de l’économie », a-t-il dit lors d’une réunion en visioconférence avec le président Vladimir Poutine retransmise à la télévision.

    13h48 : Dix millions d’habitants testés à Wuhan, 300 positifs

    Une campagne de dépistage massive menée à Wuhan s’est achevée sur un bilan de 300 personnes positives sur 10 millions testées dans la ville chinoise à l’épicentre du Covid-19, ont indiqué ce mardi les autorités. Les habitants faisaient ces dernières semaines la queue pour être dépistés dans de grandes tentes médicalisées installées sur des parkings, dans des parcs ou des quartiers d’habitation. Chaque jour, environ un demi-million de tests ont été réalisés.

    Les 300 résultats positifs sont le fait de personnes asymptomatiques, ont souligné les autorités. La Chine ne les inclut toutefois pas dans ses statistiques des malades confirmés. « Les chiffres montrent que Wuhan est désormais une ville sûre », s’est félicité Feng Zijian, directeur adjoint du Centre national chinois de contrôle et de prévention des maladies.

    13h35 : Le tourisme en France reprend du poil de la bête

    La dynamique des réservations touristiques des Français pour leurs vacances d’été « s’est accentuée » ces derniers jours, s’est félicité ce mardi le secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères Jean-Baptiste Lemoyne.

    « La dynamique de réservations va croissant, accentuée ces derniers jours depuis les annonces » gouvernementales du 28 mai, a indiqué le secrétaire d’Etat. « Les perspectives reviennent dans le vert pour la clientèle nationale, le moteur domestique va être essentiel », a résumé Jean-Baptiste Lemoyne.

    Dans les campings par exemple, « on a triplé le nombre de réservations en rythme journalier. On est en phase de rattrapage, mais on imagine peut-être avoir un niveau normal pour les Français » qui représentent les deux tiers de la clientèle en été, a renchéri Nicolas Dayot, président de la Fédération de l’hôtellerie de plein air.

    13h34 : A l’usine Renault de Maubeuge, l’activité et l’emploi seront maintenus « au-delà de 2023 »

    L’activité et l’emploi sur le site MCA, filiale de Renault à Maubeuge (Nord), seront maintenus « au-delà de 2023 », a déclaré ce mardi à l’AFP Xavier Bertrand, le président des Hauts-de-France, à l’issue d’une réunion à Bercy en présence notamment de Bruno Le Maire, de la direction de Renault et des syndicats.

    On apprend aussi ce midi que le gouvernement va valider « la garantie du prêt » de 5 milliards d’euros au constructeur automobile.

    13h31 : L’Iran confrontée à de nouveaux cas de Covid-19, un ministre déplore l'« imprudence » de la population

    Le ministre iranien de la Santé Saïd Namaki s’est inquiété ce mardi du « fait que des gens soient devenus complètement imprudents face à la maladie. » « Ils ont soit totalement confiance en nous, soit ils pensent que le coronavirus est parti. Et cette dernière affirmation est complètement fausse », a-t-il ajouté, cité par l’agence iranienne Isna.

    Son ministère a annoncé la détection de 3.117 nouveaux cas au cours des dernières 24 heures, portant le nombre total d’infections détectées depuis février à 157.562. Ce nombre s’approche du record de nouveaux cas enregistrés en une journée en Iran, atteint le 30 mars avec 3.186 cas, un record également pour les pays du Moyen-Orient.

    13h28 : A Marseille, un ferry en provenance d’Algérie a accosté à Marseille, pour la première fois depuis le début de la crise

     

    13h19 : Nos jours heureux

    Emmanuel Macron a salué ce mardi la réouverture des cafés et restaurants qui « signe le retour des jours heureux » lors de la phase II du déconfinement, synonyme d’un quasi-retour à la normale en France.

     

    13h15 : Le journal Le Monde évalue ses pertes à 30 millions d’euros pour 2020

    Cette dégradation représente « plus de trois années de résultat d’exploitation » du groupe, précise un message signé du président Louis Dreyfus et du directeur Jérôme Fenoglio, que l’AFP a pu consulter. En cause, la pandémie de coronavirus, et le dépôt de bilan du distributeur Presstalis.

    « Nous n’observons aujourd’hui aucun signe de reprise et le manque à gagner envisagé pour l’exercice 2020 est estimé à 15 millions d’euros », estiment les dirigeants. « Le décrochage que nous subissons risque donc de ne pas être temporaire », soulignent-ils.

    Le groupe négocie un prêt garanti par l’Etat d’un montant de 17 millions d’euros ainsi qu’un apport des actionnaires (Xavier Niel, Matthieu Pigasse, Daniel Kretinsky, Prisa) qui interviendraient à la rentrée afin « d’éviter une crise de trésorerie immédiate ».

    12h55 : Les salariés de Choisy-le-Roi en grève reconductible

    Les salariés de Renault du site de Choisy-le-Roi (Val-de-Marne) étaient en grève mardi à l’appel de l’intersyndicale locale (FO, CFDT, CGT, CFE-CGC) pour protester contre la fermeture annoncée de leur site, a-t-on appris de sources syndicales.

    « Plus de 200 salariés », sur les 262 que compte le site au total, « mobilisés pour la sauvegarde leurs emplois », étaient rassemblés depuis 6H00 locale devant l’usine, spécialisée dans la rénovation et le reconditionnement des moteurs et boîtes de vitesse, a indiqué Brahim Hachouche (FO).

    12h45 : Le gouvernement allemand divisé sur un nouveau plan de relance

    La coalition gouvernementale allemande veut accoucher mardi d’un nouveau plan de plusieurs dizaines de milliards d’euros pour relancer l’économie, mais doit surmonter ses divergences sur plusieurs points, dont une prime à l’achat pour soutenir l’automobile.

    Lors de cette réunion, qui débute à 12h00 et pourrait durer jusque dans la nuit, les conservateurs d’Angela Merkel plaideront pour baisser les taxes et soutenir les entreprises, tandis que leurs partenaires sociaux-démocrates devraient plutôt réclamer des aides financières pour les familles et les municipalités.

    12h35 : Arrêter la L1, « une erreur » pour Mediapro, « inquiet » du climat du foot français

    Arrêter définitivement le Championnat de France était une « erreur stratégique », a regretté mardi le patron de Mediapro, futur diffuseur de la Ligue 1, se disant « inquiet » face au manque d'« unité » du football français, un « problème à résoudre » en vue du partenariat à venir.

    « Pour la première fois il y avait un accord stratégique entre les ligues importantes et l’UEFA pour finir la saison. Pour nous, casser cette alliance était une erreur stratégique. Nous avons exprimé cette position pendant plusieurs réunions et après la ligue et le gouvernement ont pris la décision » d’arrêter la saison, a lancé Jaume Roures lors de l’annonce du nom de sa future chaîne, baptisée « Téléfoot » en partenariat avec TF1.

    12h25 : Les cures thermales rouvriront progressivement dès mi-juin

    Les établissements de cures thermales, qui étaient fermés depuis mi-mars en raison du confinement, rouvriront « progressivement à partir de la deuxième quinzaine de juin », a indiqué leur syndicat professionnel.

    A partir de ce mardi, « les 109 établissements thermaux qui étaient fermés depuis le 16 mars sont autorisés à rouvrir », à l’exception de celui « d’Enghien-les-Bains (Val-d’Oise), situé en zone orange », selon un communiqué du CNETh, syndicat professionnel des établissements thermaux.

    12h15 : Ecoles et entreprises rouvrent à Singapour

    Des écoliers portant des masques ont repris les cours mardi à Singapour et un tiers environ de la population active est retourné au travail pour la première phase du déconfinement dans la cité-Etat d’Asie du Sud-Est.

    Après deux mois de confinement, le gouvernement a autorisé une partie des élèves à retourner en classe et seules les entreprises de certains domaines, comme le secteur manufacturier ou les services d’entretien de l’air conditionné, ont pu rouvrir tandis que de nombreux employés de bureau sont restés travailler chez eux.

    12h00 : « Quel plaisir de retrouver ça », les Parisiens redécouvrent leurs terrasses de café

    Des bords du canal Saint-Martin au boulevard Saint-Germain, les Parisiens redécouvraient mardi le plaisir de boire un café sur les terrasses tout juste rouvertes, avec – luxe suprême dans la capitale – de l’espace, distanciation sociale oblige.

    Attablée Chez Prune, institution du canal Saint-Martin, Charlotte, la trentaine, a mis son réveil « juste pour ça ». « On est super content, c’est le café en bas de chez nous, on est content de le voir rouvrir, il y a même de la place ! », jubile cette habitante de l’Est parisien, qui a vécu son confinement dans un petit appartement sans espace extérieur. J'arriiiiiiive bientôt.

    11h45 : Premier mort du coronavirus dans les camps de réfugiés rohingyas

    Le nouveau coronavirus a fait un premier mort dans les camps de réfugiés du Bangladesh, où près d’un million de Rohingyas vivent dans la promiscuité et une pauvreté extrême, ont annoncé mardi les autorités sanitaires locales.

    La victime est un réfugié rohingya de 71 ans qui vivait à Kutupalong, le plus grand camp de réfugiés de la planète. « Il est mort le 31 mai. Mais nous avons eu seulement la nuit dernière la confirmation qu’il est mort du Covid-19 », a déclaré Toha Bhuiyan, un responsable sanitaire du district de Cox’s Bazar (sud-est), où sont situés les camps rohingyas.

    11h25 : Les discussions post-Brexit reprennent, Londres et l’Union Européenne loin d’un compromis

    Entravées par la pandémie, les négociations post-Brexit entre Londres et Bruxelles reprennent mardi sans grand espoir de sortir de l’impasse, malgré la pression du calendrier et le risque d’un « no deal ».

    Qualifiant la situation de « sérieuse », le négociateur européen, Michel Barnier, a appelé dans Le Monde les Britanniques à « plus de réalisme ». Il leur reproche de chercher à obtenir « une sorte de "best of" (…) des accords commerciaux » conclus par l’UE dans le passé, sans les contreparties. Sympa ce monde d’après.

    11h15 : La F1 présente un calendrier de huit courses en Europe entre juillet et septembre

    La saison 2020 de Formule 1, retardée par la pandémie de coronavirus, débutera le 5 juillet en Autriche et les huit premières courses se dérouleront en Europe entre juillet et septembre, selon le nouveau calendrier officialisé mardi.

    Un second GP suivra en Autriche le 12 juillet, avant la Hongrie le 19 juillet, la Grande-Bretagne le 2 et 9 août, l'Espagne le 16 août, la Belgique le 30 août et l'Italie le 6 septembre. 

    11h00 : L’intersyndicale de Conforama interpelle Bruno Le Maire

    L’intersyndicale de Conforama interpelle mardi Bruno Le Maire dans un courrier qui « dénonce le silence du ministère de l’Economie » et revendique l’obtention « sans délai » du prêt garanti par l’Etat demandé par le groupe.

    Les syndicats CFE-CGC, CGT et FO soulignent dans leur communiqué que « les 9.000 salariés de Conforama sont confrontés à une incertitude totale quant à leur avenir », en dépit d’une réunion le 22 mai avec le Ciri, la cellule du ministère de l’Economie qui accompagne les entreprises touchées par la crise sanitaire. Les syndicats dénoncent depuis plusieurs semaines la réticence de « deux banques majeures » (HSBC et BNP-Paribas) à octroyer le prêt de 320 millions d’euros demandé par Conforama avec une garantie de 90 % de l’Etat.

    10h50 : La Russie dépasse les 5.000 morts

    Lors des dernières 24 heures, 182 personnes sont décédées du Covid19 en Russie, portant le total à 5.037 morts. Le nombre de nouveaux cas a lui augmenté de 8.863 pour atteindre 423.741. La Russie reste le troisième pays avec le plus de contaminations signalées dans le monde, derrière le Brésil et les Etats-Unis.

    10h40 : Retour à l’école reporté à la dernière minute au Sénégal

    Les autorités sénégalaises ont décidé de reporter le retour à l’école quelques heures seulement avant l’échéance prévue mardi matin pour des centaines de milliers d’élèves. Les classes sont suspendues depuis mars en raison de la pandémie de coronavirus.

    La reprise est repoussée jusqu’à « une date ultérieure », a indiqué le ministère de l’Education nationale dans un communiqué publié en pleine nuit, sans préciser de nouvelle date. Le ministère invoque la découverte de la contamination d’enseignants en Casamance (sud).

    10h30 : La crise du coronavirus « n’est pas terminée », prévient le président italien

    Alors que près de 33.500 personnes sont décédées en trois mois du Covid-19, aujourd’hui apparemment maîtrisé, les célébrations de la Fête de la République italienne du 2 juin se déroulent cette année entre « sentiments d’incertitude et raisons d’espérer », a déclaré Sergio Mattarella. « La crise n’est pas terminée et les institutions comme les citoyens devront encore faire face à ses conséquences et ses traumatismes (…) », a-t-il prévenu.

    Les souffrances de ces derniers mois « ne doivent pas être brandies les unes contre les autres », a-t-il plaidé, jugeant qu’il « serait inacceptable et impardonnable de disperser cet héritage, fait de sacrifice, de douleur, d’espoir et de besoin de confiance en notre peuple ».

    10h20 : En Afrique du Sud, la pandémie ravive le dossier brûlant du mal-logement

    Un quart de siècle après la fin officielle du régime raciste de l’apartheid, les bidonvilles d’extrême pauvreté d’Afrique du Sud, foyers de plus d’un million de familles, illustrent la question lancinante de la propriété des terres, dont de nombreux Noirs sont encore privés.

    Régulièrement, ces « implantations informelles » – leur nom officiel – viennent hanter, le temps des campagnes électorales, les présidents qui ont succédé à Nelson Mandela (1994-1999), avant de retomber aussitôt dans l’oubli. La pandémie de Covid-19 les a remises brutalement sur le devant de la scène. Dès le début du confinement fin mars, l’Etat s’est engagé à y amener l’eau et à vider les plus insalubres, conscient que le Covid-19 en ferait vite des cibles de choix.

     

    10h10 : L’application StopCovid téléchargeable à partir de ce midi

    Elle se serait presque fait désirer mais ça y est, l’application StopCovid sera téléchargeable ce midi, a annoncé Cédric O, secrétaire d’Etat au Numérique. L’application a pour but de permettre à chaque utilisateur qui apprend sa contamination de prévenir ceux qu’il a croisés dans les deux semaines précédentes, pour qu’ils puissent prendre leurs précautions.

    « On a besoin qu’un maximum de gens l’ait » et « ce qu’on vise d’abord, ce sont les personnes qui vivent dans les villes parce que ce sont elles qui font circuler le virus », a affirmé Cédric O.

    10h00 : Des ponts aériens envisagés au Royaume-Uni pour contourner la quarantaine

    Le gouvernement britannique réfléchit à introduire des ponts aériens avec certains pays ce qui éviterait aux voyageurs entrant au Royaume-Uni d'observer une quarantaine, redoutée par les professionnels du tourisme, rapportent des journaux.

    A partir de lundi, les voyageurs arrivant au Royaume-Uni par air, terre ou mer devront rester isolés quatorze jours, un projet désapprouvé par les professionnels de l'aviation et du tourisme qui avertissent de conséquences potentiellement catastrophiques pour leurs secteurs. Mais plusieurs assouplissements à cette mesure sont envisagés, rapportent le Times, le Telegraph et le Guardian. Les voyageurs arrivant de Grèce, Australie et Portugal pourraient éviter la quarantaine, selon le Daily Telegraph. 

    9h50 : « Le chantage n’est jamais une voie », estime Bruno Le Maire au sujet de la question des emplois sur RyanAir

    « Le chantage n’est jamais une voie », a ce mardi le ministre de l’Economie Bruno Le Maire, à l’heure où le syndicat majoritaire chez Ryanair en France dénonce « un chantage au licenciement » exercé par la compagnie irlandaise. Belle morale digne de la fin d’un épisode de Franklin.

    Interrogé sur RTL sur ce conflit, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a estimé mardi que le chantage n’était « jamais une voie ». « En revanche, qu’il y ait des accords d’entreprise de longue durée qui permettent de préserver l’emploi, en inventant des dispositifs imaginatifs (..) ça oui, c’est même souhaitable », a-t-il ajouté.

    9h40 : Bon alors cette phase 2, on en parle des bars ?

     

    9h30 : « Le gouvernement pas responsable » du reflux de l’épidémie, selon Marine Le Pen

    « Ce gouvernement, il n’est pas responsable du fait que l’épidémie reflue grâce à deux mois de confinement, qui a été un sacrifice considérable » et « va avoir des conséquences sociales et économiques très lourdes », a déclaré sur France 2 la présidente du Rassemblement national.

    Le confinement a été « obligatoire parce que la phase d’endiguement de l’épidémie a été ratée, à la différence d’autres pays qui ont eu un confinement plus léger », alors que « dès le départ il aurait fallu, comme le réclamait l’OMS, tester, isoler et traiter », a soutenu la cheffe du RN.

    9h20 : Pour fêter la phase 2, la Bourse de Paris démarre en hausse

    La Bourse de Paris a débuté en hausse mardi (+0,78 %), juste au-dessous des 4.800 points, soutenue par l’espoir d’une reprise de l’activité grâce à la poursuite des déconfinements.

    A 09H00, l’indice CAC 40 prenait 37,1 points à 4.799,88 points, son niveau le plus élevé depuis le 11 mars. La veille, il avait fini en hausse de 1,43 % à 4.762,78 points.

    9h10 : Les bouchons en Ile-de-France a un niveau record depuis mars

    La phase 2, qui débute aujourd'hui, c'est un pas de plus vers la vie d'avant. Les bars, les salles de sport, les restaurants, et donc ... les bouchons. Le site Sytadin a ainsi rapporté plus de 200 kilomètres d’embouteillages à 8h30 ce mardi matin en Île-de-France, un niveau jamais atteint depuis le début du confinement. Mais pas encore un retour au monde d'avant, puisque la moyenne de bouchons quotidiens pré-confinement dépassait les 300 kilomètres en Ile-de -France.

    Nombre de bouchons en Ile de France ce matin à 8h30Nombre de bouchons en Ile de France ce matin à 8h30 - Sytadin

     

    9h : Des écoles, des collèges, des lycées ouverts cet été ?

    Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Education, a évoqué sur BFM une opération « écoles ouvertes » cet été avec notamment des lycées professionnels qui devraient maintenir leurs ateliers pour rattraper les cours mais aussi pour proposer des activités aux enfants. Il pourrait également y avoir du soutien scolaire dans les colonies de vacances.

     

    8h50 : Bayrou pas favorable à une baisse des salaires

    Le président du Modem s’est exprimé sur la volonté de certaines entreprises de baisser les salaires pour sauver des emplois. « Je ne crois pas que la baisse des salaires puisse être une réponse acceptable, car ça casse le moral et crée une récession. Il va falloir repartir sans créer de récession impossible à maîtriser. Autant que possible, il faut sauvegarder les salaires », explique-t-il sur LCI.

    8h45 : L’application StopCovid devrait être disponible ce mardi à partir de midi

    L’application de traçage destinée à repérer la propagation du Covid-19 devrait être mise en service aujourd’hui selon les dires du secrétaire d’Etat au Numérique, Cédric O, dimanche dernier. StopCovid a pour but de permettre à chaque utilisateur qui apprend sa contamination de prévenir ceux qu’il a croisés dans les deux semaines précédentes, pour qu’ils puissent prendre leurs précautions.

    8h30 : Oh la belle petite balade à venir dans le parc des Calanques

    Le Parc national situé entre Marseille et Cassis sera de nouveau accessible ce mardi, après deux mois de fermeture en raison de la crise du coronavirus. Les touristes devront s’adapter à la faune. Précisions de notre journaliste à Marseille Jean Saint-Marc.

     

    8h15 : La France anticipe une récession de 11 % cette année

    Le gouvernement anticipe désormais une chute du produit intérieur brut de 11 % cette année en France, contre 8 % jusqu’ici, a indiqué mardi le ministre de l’Economie Bruno Le Maire. « Le choc économique est extrêmement brutal » mais « j’ai la conviction absolue que nous allons rebondir en 2021 », a déclaré Bruno Le Maire sur RTL.

    8h10 : Le gouvernement annonce le report des soldes d’été

    Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a indiqué de mardi que le début des soldes d’été était décalé du 24 juin au 15 juillet, afin de répondre à la demande de certains commerçants dont les points de vente sont restés longtemps fermés à cause du coronavirus. « Les soldes débuteront le 15 juillet et elles dureront quatre semaines », a-t-il déclaré sur RTL, expliquant que cette décision avait été prise à la « demande des petits commerçants ».

    7h55 : Fin de la limitation de déplacement à moins de 100 km

    C’est l’autre grand changement du jour avec le début de la phase 2 du déconfinement. Il n’y a plus de limitation de déplacement dans l’Hexagone. Plus besoin d’attestation. Mais le Premier ministre, Edouard Philippe, prévient « cela ne doit pas pour autant amener à relâcher l’attention : moins on circule, moins le virus se propage. »

     

    7h40 : 3… 2… 1… C’est parti ! Les cafés, restaurants et bars rouvrent ce mardi

    C’est la grande nouveauté du jour. Cela fait plusieurs jours que les établissements se préparent à accueillir les clients. Certaines mairies comme à Paris ou encore Toulouse donnent un coup de main aux gérants…

     

    7h25 : Le dernier bilan de l’épidémie en France

    Le Covid-19 a fait 31 nouveaux décès en 24h dans les hôpitaux français, où le nombre de patients en réanimation continue de baisser. Cela porte le bilan total de morts à 28.833, dont 18.506 à l’hôpital, mais les chiffres des décès dans les établissements sociaux et médico-sociaux (Ehpad) n’ont pas été actualisés depuis vendredi et devraient l’être mardi.

    1.302 malades atteints d’une forme sévère de Covid-19 sont toujours hospitalisés en réanimation, soit 17 de moins par rapport à la veille. Quatre régions (Ile-de-France, Grand-Est, Auvergne-Rhône-Alpes, Hauts-de-France) regroupent 73 % des patients hospitalisés en réanimation.

    7h15 : Pour tout savoir sur les nouveautés de cette phase 2 du déconfinement

    Déplacements, vie sociale, loisirs, tourisme, établissements scolaires, sport…

     

    Bonjour à tous ! C’est mardi et c’est surtout l’heure de se trouver une belle terrasse au soleil pour s’offrir un plat et une bonne petite mousse ! Vous vous souvenez, on faisait souvent ça dans le « monde d’avant »… A partir d’aujourd’hui, c’est de nouveau possible avec la réouverture des cafés, restaurants et bars en zone verte, et celle des terrasses en Ile-de-France, Guyane et à Mayotte. Mais attention, ce n’est pas une raison pour oublier notre live pour connaître les derniers développements de l’épidémie.​

    Pour être bien au point, notre live d'hier avec notamment les infos de la nuit.

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  • À la RATP, les intérimaires distributeurs

    de gel hydroalcoolique sont

    les nouveaux charbonneurs

    du monde d’après

     

    par Nassira El Moaddem 29 mai 2020

    Dans les médias et les réseaux sociaux, les images de ces hommes et femmes en bleu distribuant du gel hydroalcoolique aux usagers du métro parisien ont fait l’objet de nombreux commentaires enjoués. Pourtant, derrière le coup de communication, des conditions de travail difficiles posent la question d’une mission vouée à se pérenniser. Reportage auprès de ces premiers de corvée.

     

    Ils n’avaient pas imaginé qu’ils deviendraient, dès leurs premières heures de travail, une attraction pour les voyageurs du métro parisien. « À peine on avait commencé notre mission qu’il y avait plein de journalistes autour de nous, se souvient Peter, 42 ans, en poste à Châtelet-Les Halles avec quatre autres personnes. Je me suis même reconnu dans une des photos publiées », s’amuse-t-il. « C’est normal, les gens n’ont pas l’habitude, réagit sa compagne et collègue, Lenuta, 30 ans, c’est tout nouveau pour tout le monde ! ». Ces travailleurs, reconnaissables dans les couloirs du métro parisien à leur veste bleue, leur visière vissée sur la casquette et leur masque, ont surtout étonné avec leur énorme sac à dos muni d’un tuyau que prolonge un pistolet. Depuis lundi 11 mai, début du déconfinement progressif, ils inaugurent un nouveau travail dans les stations principales de la RATP. Leur mission : distributeur de gel hydroalcoolique. C’est l’intitulé même de leur contrat. 

     

    Postés à proximité des sorties des grandes stations de métro ou au niveau des points de jonction avec d’autres lignes, les travailleurs, à très grande majorité des hommes, opèrent aux heures de pointe : du lundi au vendredi, de 7h à 10 h et de 16h à 19h. Leurs profils : des étudiants en pause du fait du confinement ou des travailleurs précaires, souvent jeunes, dont les missions intérimaires ou les CDD se sont brusquement arrêtés. Sur leur sac à dos, le sigle de la RATP apparaît en grosses lettres mais ces travailleurs ne sont pas des agents de la régie de transports parisiens. Comme de nombreux autres sous-traitants de la RATP, ils sont intérimaires, recrutés pour une mission censée durer jusqu’au 5 juin 2020, au moins. 

     

    Du gel hydroalcoolique dans des sacs à bière

     

    Tous ont signé un contrat qu’ils renouvellent chaque semaine soit avec Force Interim soit avec Samsic Emploi, la société intérimaire du groupe Samsic, spécialisé dans les services aux entreprises. C’est d’ailleurs une autre société du groupe, Samsic City, qui a obtenu ce marché de distribution de gel hydroalcoolique auprès de la RATP. Les gros sacs à dos sont, eux, la propriété du Stade de France. Jusqu’à récemment, ils servaient à la distribution de bières aux spectateurs des grandes rencontres de football ou de rugby. Lors de la préparation du déconfinement dans les transports, Samsic City a conclu un partenariat avec le Stade de France pour une réutilisation de ces sacs avec du gel hydroalcoolique à destination des voyageurs de la RATP. Une aubaine économique pour un marché qui assure le transport de près de 10 millions de personnes chaque jour. Selon la RATP, ces intérimaires seraient une trentaine, 80 selon Samsic City.

     

     

    « La RATP met à votre disposition du gel ! N’hésitez pas ! Bonne journée ! » Il est 7h30 ce lundi 25 mai et à Châtelet-Les Halles, après les portes battantes qui mènent aux RER B et D, la voix guillerette de Lenuta détonne. La travailleuse d’origine roumaine, en France depuis 13 ans, ne manque pas d’enthousiasme vis-à-vis des nombreux voyageurs qui pressent le pas pour se rendre au travail. Elle n’hésite pas à aller au contact des utilisateurs du métro pour proposer du gel tandis que d’autres viennent spontanément à elle, tendant leur bras pour une petite dose avant de repartir très vite avec un “merci” ou un “bon courage” adressés à la jeune femme. Tous ceux rencontrés ce jour-là disent apprécier le service, comme Philomène, 55 ans, assistante maternelle. « On est tout le temps pressé, d’arriver au travail, de rentrer chez nous. Et aujourd’hui, avec ce virus, c’est vraiment important de se désinfecter les mains régulièrement dans les transports. Alors, leur présence nous aide beaucoup et ça nous évite de perdre du temps à chercher notre gel au fond du sac. »

     

    12 kilos sur le dos : une pénibilité réelle

     

    Le sac de Lenuta, qu’elle porte sur le dos quotidiennement pendant six heures malgré sa petite taille, pèse 12 kilos. « Ça va, je ne me plains pas. Heureusement, comme il y a du monde à ces heures-là, le gel part vite, ce qui allège aussi le sac. On le remplit tous les deux jours. » Lenuta ne se plaint pas car elle, qui travaille habituellement comme serveuse dans la restauration, n’a pas pu embaucher durant deux mois en raison de la situation sanitaire. C’est le cas d’un grand nombre des travailleurs rencontrés, des intérimaires sans revenus fixes pour qui ce type de travail, dans le contexte actuel, est indispensable pour subvenir à leurs besoins. Certains, d’origine étrangère, doivent également envoyer une partie de leurs salaires à leurs familles restées au pays.

     

    À quelques mètres de Lenuta, Ghiles, collègue de 26 ans et étudiant algérien, a démarré son contrat le 13 mai 2020 après avoir reçu un SMS de Force Interim pour qui il a l’habitude de travailler. Depuis, la charge du sac le fait régulièrement souffrir.

     

     

    « C’est un travail pénible. Depuis le début, je ressens des douleurs au niveau des épaules, c’est surtout le côté droit, je ne sais pas pourquoi, témoigne-t-il. Sans compter le fait qu’on est debout pendant 6 heures chaque jour, qu’on bouge beaucoup pour aller à la rencontre des voyageurs, en faisant des pas en avant, des pas en arrière… » À Gare de Lyon, Patrick, un des autres intérimaires distributeurs de gel posté juste avant les escaliers qui mènent au RER D et à la ligne 14 du métro, ressent lui aussi les mêmes douleurs. Pourtant, l’homme de 37 ans est un grand gaillard. « C’est aux épaules que ça fait le plus mal », raconte-t-il. « On a le droit à vingt minutes de pause toutes les trois heures, mais ça nous arrive de nous arrêter trois, voire quatre fois par vacation, précise Ghiles. Certains ont arrêté la mission à cause de la pénibilité ». En poste à Gare de Lyon depuis la mi-mai, à quelques mètres de Patrick, Jean, 25 ans, confirme. « Ici, quatre collègues ont abandonné le travail au bout de quelques jours. Ils n’ont pas tenu. Ils disaient que c’était difficile. »  

     

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    Selon les témoignages que nous avons recueillis, les intérimaires ne bénéficient d’aucun lieu de repos pour leurs pauses. Lors de notre rencontre à Châtelet-Les Halles, Ghiles prenait sa pause à l’endroit même où il est posté pour distribuer son gel aux voyageurs. « Moi, je continue à distribuer du gel aux voyageurs même quand je suis en pause, confie Patrick. Ils passent à mes côtés pendant que je m’arrête et que je suis accoudé à cette barrière. Alors s’ils me demandent, je leur donne ». Contactée, la RATP n’a pas répondu à nos questions à ce sujet.

     

    Des sacs à dos ramenés au domicile chaque soir

     

    Ce n’est pas tout. La pénibilité du travail poursuit ces intérimaires jusqu’à leur domicile. Comme ses autres collègues, chaque soir après sa vacation s’achevant à 19h, Jean trimballe dans les transports en commun son gros sac à dos qu’il doit obligatoirement ramener chez lui. Demeurant à Cergy, ses trajets pendulaires domicile-travail durent au moins une heure. « On nous a dit qu’il n’y avait aucune sécurité ici, qu’il y avait trop de passages dans les locaux de la gare de Lyon pour qu’on laisse les sacs. » Et que se passe-t-il s’il arrive quoi que ce soit aux sacs à dos chez les intérimaires ?

     

    « Les sacs coûtent cher, environ 1000 euros chacun, ils ne nous appartiennent pas. Je n’avais pas les conditions de sécurité pour les laisser toute la nuit dans les locaux de la RATP », précise Bertrand Castagné, directeur général de Samsic City, l’entreprise du groupe Samsic qui a le marché de la distribution de gel auprès de la RATP. Problème : identifiés par leur gros sacs à dos, certains des intérimaires nous ont indiqué avoir été à plusieurs reprises « embêtés » par des voyageurs dans les transports. « Moi, ça m’arrive dans mon RER, quand je rentre chez moi le soir ou le matin quand je vais au travail, témoigne Patrick. Les gens me voient avec mon gros sac et ils me demandent du gel. Bah, je leur en donne ! »

     

    Interrogé à ce sujet, le directeur général de Samsic City dit trouver cela « marrant », précisant également « avoir équipé les sacs de housses afin de cacher les inscriptions dessus ». Quant à la charge de 12 kilos que représente le sac à dos et des douleurs physiques que cela implique, Bertrand Castagné estime avoir été clair avec les intérimaires. « Dans la fiche de poste, nous avons été transparents sur les conditions de ce travail, sur le poids du sac à dos. Vous savez, ce n’est pas plus pénible que d’être ripeur derrière une benne à ordures ! Je n’ai embauché personne sous la contrainte ! C’est une belle opportunité pour ces gamins de 20 à 30 ans d’avoir trouvé un job dans ce contexte et avec des conditions de rémunération au dessus du SMIC, de se sentir utiles, d’avoir un engagement social, de vraies relations nouées avec les passagers. Chacun est libre de partir si les conditions ne sont pas supportables. » [1] À ce sujet, Bertrand Castagné chiffre à 10 % environ le nombre de personnes qui ont abandonné la mission en raison de la pénibilité du poste, « un petit turn-over », estime-t-il.

     

    S’agissant de leur matériel, tous les travailleurs rencontrés assurent ne disposer que d’une seule et unique veste qu’ils doivent laver eux-mêmes chez eux. « Je la lave tous les soirs dès que j’arrive à la maison à 20h pour qu’elle soit sèche le lendemain matin », affirme Peter, en poste à Châtelet-Les Halles. D’autres reconnaissent ne la laver qu’une fois tous les deux ou trois jours. En revanche, aucun d’entre eux n’a été informé d’une prime quelconque qui leur serait versée par les sociétés intérimaires pour le dédommagement des frais d’entretien et de nettoyage. Un des contrats intérimaires de Force Interim que nous avons consulté ne la mentionne nulle part. Bertrand Castagné, le directeur général de Samsic City, assure de son côté que les vestes sont bien nettoyées par l’employeur malgré les différents témoignages qui le contredisent et précise « avoir repassé commande » pour l’achat de nouvelles vestes.

     

    L’inspection du travail saisie

     

    Selon nos informations, le syndicat Solidaires-RATP s’est étonné de ne pas avoir été informé de l’arrivée de ces travailleurs, ni par la direction de la régie ni par les présidents des Comités sociaux économiques des métros et des RER. Dans un courrier en date du 13 mai 2020 qui leur a été adressé et que nous nous sommes procuré, le syndicat a demandé des précisions quant à la mission de ces intérimaires, leurs conditions de travail et l’évaluation du risque, mettant en copie l’Inspection du travail qui s’est saisie du dossier. « On ne peut pas accepter que la RATP sous-traite le risque sans savoir les conditions d’employabilité de ces travailleurs. Nous n’avons à aucun moment été informés de leur présence, affirme François-Xavier Arouls, élu Solidaires à la RATP. C’est la raison pour laquelle nous avons saisi l’Inspection du Travail. Ces intérimaires travaillent dans notre entreprise, on ne peut pas fermer les yeux sur comment ils travaillent et comment ils sont traités. Nous, élus de la RATP, devons nous emparer de ces sujets ». 

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    • Phase 2 du déconfinement : ce qui est permis ou non à partir de mardi

      Déplacements, sports, bars et restaurants, établissements scolaires.... De nombreuses restrictions prennent fin ce mardi.

      Par Le Figaro avec AFP
      Publié il y a 10 heures, mis à jour il y a 10 heures

       

      Avec le début de la phase 2 du déconfinement, ce mardi, de nombreux interdits tombent, mais ce n'est pas pour autant un retour à la normale.

      Les restrictions sont notamment toujours plus importantes dans les zones oranges (Île-de-France, Guyane et Mayotte) que sur le reste du territoire. Voici ce qu'il faut savoir :

      Déplacements

      A partir de mardi l'interdiction de se déplacer à plus de 100 km de chez soi est levée sur l'ensemble du territoire. Il est ainsi permis de prendre l'avion ou le train, à condition de porter un masque (à partir de 11 ans).

      » À voir aussi - Déconfinement phase 2: l'interdiction de déplacement au-delà de 100 km levée

       
      Déconfinement phase 2: l'interdiction de déplacement au-delà de 100 km levée
      Le premier ministre a fait le point jeudi 28 mai sur les déplacements qui seront autorisés, en France et à l'étranger, dans la phase 2 du déconfinement.
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      Les trajets en avion entre la France continentale, et l'outre-mer et la Corse sont en revanche limités aux motifs impérieux familiaux et professionnels, jusqu'à nouvel ordre.

      Le port du masque est également obligatoire pour les passagers des taxis et VTC, ainsi que dans les transports en commun urbains, où les déplacements en heure de pointe peuvent être restreints aux trajets domicile-travail, scolaires, et médicaux.

      Les préfets peuvent également décider de rendre obligatoire le port du masque dans l'espace public.

      Les frontières sont toujours fermées. Le Premier ministre s'est dit favorable à une réouverture des frontières intérieures de l'UE à partir du 15 juin. Pour les frontières extérieures, la date devrait être plus tardive.

      Loisirs et culture

      Les parcs et jardins, ainsi que les forêts, sont ouverts dans toute la France, tout comme les plages, lacs et centres nautiques. Le préfet peut y imposer le port du masque.

      Les musées, monuments et parcs zoologiques peuvent rouvrir, avec masque obligatoire.

      Des règles différentes s'appliquent en revanche pour certaines activités entre les zones vertes et les zones oranges.

      Les théâtres peuvent ainsi rouvrir dans les zones vertes le 2 juin, avec port du masque obligatoire, mais pas dans les zones oranges où la réouverture est fixée au 22 juin, début de la phase 3. Même calendrier différencié pour les salles des fêtes et salles polyvalentes.

      Les casinos peuvent rouvrir mardi en zone verte, uniquement pour les machines à sous et avec masque.

      Les parcs de loisirs peuvent également rouvrir en zone verte, avec masque obligatoire, mais seulement le 22 juin en zones oranges.

      Sur tout le territoire, les colonies de vacances pourront rouvrir seulement en phase 2, le 22 juin, tout comme les cinémas.

      Les rassemblements de plus de 10 personnes dans l'espace public restent interdits au moins jusqu'au 21 juin, et les grands événements de plus de 5.000 personnes jusqu'au 31 août.

      Les discothèques et salles de jeux sont toujours fermées jusqu'à nouvel ordre.

      Vie sociale

      Les cérémonies de mariage sont autorisées.

      Les conditions du confinement dans les Ehpad sont à nouveau assouplies à partir de vendredi, avec un élargissement des conditions de visite. Sont désormais permises les visites de plus de deux personnes à la fois hors chambre, les visites de deux personnes en chambre sous condition, les visites de mineurs (à condition qu'ils puissent porter un masque).

      Tourisme

      Les bars, cafés et restaurants peuvent rouvrir mardi dans les zones vertes en respectant certaines règles (10 personnes maximum par table, un mètre minimum entre chaque groupe, places assises uniquement même dans les bars, masques lors des déplacements).

      Dans les zones oranges, seuls les terrasses et espaces ouverts peuvent rouvrir.

      Les hôtels peuvent rouvrir sur tout le territoire.

      Les autres hébergements touristiques (villages vacances, campings, auberges collectives) peuvent rouvrir seulement en zone verte. Tout comme les établissements thermaux.

      Etablissements scolaires

      Après une première étape le 11 mai, les établissements scolaires continuent de rouvrir progressivement.

      Les écoles primaires, qui avaient commencé à accueillir des élèves, doivent toutes rouvrir au moins une partie de la semaine, avec une limite de 15 élèves par classe.

      Les collèges qui avaient commencé à ouvrir en zone verte rouvriront pour toutes les classes en zone verte. En zone orange, les élèves de 6ème et 5ème seront accueillis prioritairement. Le port du masque est obligatoire.

      Pour les lycées, la réouverture sera progressive, mais uniquement en zone verte.

      Les universités ne doivent pas rouvrir avant septembre.

      » À voir aussi - Déconfinement phase 2: l'épreuve orale du bac de français sera validée par le contrôle continu

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    • Charles Blake Sr., évêque-président de l’Eglise de Dieu en Christ © DR

      Etats-Unis : Des chrétiens manifestent pour dénoncer la mort de George Floyd

      De nombreux chrétiens ont manifesté pacifiquement leur indignation le week-end dernier, après la mort de George Floyd, qui a entrainé des emeutes aux quatre coins du pays. Cet afro-américain de 46 ans, est décédé le 25 mai, après avoir été maintenu au sol pendant plusieurs minutes, sans possibilité de respirer, par des policiers de Minneapolis (Minnesota).

       

      Ainsi, Carl Lentz, pasteur principal de l’Eglise Hillsong de New York, a participé le 30 mai à des manifestations à Manhattan, rapporte Christian Post. «Nous avons besoin que nos policiers se battent avec nous pour la justice. Déracinez le mal et exigez le changement. À ceux qui font cela, je vous salue. Je vous suis reconnaissant. Je prie pour vous», a-t-il publié sur Instagram.

       

      Le pasteur Micaiah Young du Life Center Church à Milwaukee (Wisconsin) s’est également joint à des manifestations pacifiques le 31 mai, cherchant à contrer les émeutes qui, selon lui, «nuisent à la lutte pour la justice». «Si nous ne sommes pas pacifiques, alors nous aurons le chaos, et dans le chaos, rien de significatif ne peut être accompli.»

       

      Kay Warren, co-fondatrice de la méga-église Saddleback Church en Californie, a tweeté le 31 mai que la mort de George Floyd l'avait émue aux larmes. «Dans mon esprit, je suis là aussi, à genoux en larmes, demandant pardon, priant pour qu'il soit le dernier homme noir à mourir de cette façon en Amérique», a-t-elle déclaré.

       

      «En tant que Noirs, nous méritons mieux», a souligné dans une vidéo diffusée sur Facebook, Charles Blake Sr., évêque-président de l’Eglise de Dieu en Christ (Church of God in Christ). «Nous sommes des êtres humains, créés à l'image et à la ressemblance de Dieu. Comme tout le monde. Personne n'a le droit de nous écraser la vie. Nos jeunes hommes et femmes de couleur noire, brune, n'ont pas été créés pour être exécutés dans la rue par ceux qui ont prêté serment de protéger la vie ou par quelqu'un d'autre d'ailleurs. Nos vies méritent d'être protégées.»

      La rédaction d'Evangeliques.info / Christian Post - 02 juin 2020 12:12

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    • Mort de George Floyd : Donald Trump menace d'envoyer l'armée pour "dominer" les rues

       
      2 juin 2020
       
        
       
      Le président américain a affirmé lundi que si les gouverneurs et les maires ne prenaient pas les mesures nécessaires pour contrôler les manifestations réclamant justice pour l'Afro-Américain George Floyd, alors il enverrait l'armée. Il s'est ensuite rendu dans une église juste en face de la Maison Blanche après avoir fait évacuer les protestataires qui lui bloquaient la route.
       
       
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    • SpaceX sonne la fin du monopole spatial russe

       

      Décollage de la fusée SpaceX Falcon 9 et de la capsule Crew Dragon, le 30 mai 2020 au centre spatial Kennedy, en Floride ( AFP / Gregg Newton ) Décollage de la fusée SpaceX Falcon 9 et de la capsule Crew Dragon, le 30 mai 2020 au centre spatial Kennedy, en Floride ( AFP / Gregg Newton )C'est la fin d'un monopole: après le vol du groupe privé américain SpaceX, les Russes ne sont plus les seuls à envoyer des cosmonautes vers l'ISS,ce qui devrait pousser le programme spatial russe à se réinventer, estiment des experts.  

      Partie samedi de Floride (Etats-Unis) avec deux astronautes, la nouvelle capsule de SpaceX s'est arrimée dimanche sans encombre à la Station spatiale internationale (ISS) après un vol de 19 heures.

       

      Cette mission est une première depuis l'arrêt, en 2011, des vols de navettes américaines vers l'ISS, qui a laissé aux fusées russes Soyouz, plu s sûres et moins chères, l'exclusivité des vols habités.

       

      Pendant neuf ans, les pensionnaires de l'ISS sont tous partis du cosmodrome russe de Baïkonour, après avoir suivi des entraînements en Russie et appris la langue de Pouchkine.

      - "Le trampoline fonctionne"-

       

      Bonne joueuse, l'agence spatiale russe Roskosmos a "salué" le décollage de la fusée de SpaceX, son directeur exécutif pour les vols habités, Sergueï Krikaliov, estimant que "le succès de cette mission va nous apporter de nouvelles opportunités".

       

      "Le trampoline fonctionne", a plaisanté dimanche lors d'une conférence de presse le fondateur de SpaceX, Elon Musk, un message humoristique adressé au patron de Roskosmos.

       

      Ce dernier, Dmitri Rogozine, avait affirmé en 2014, lors d'une période de tension, alors que Moscou menaçait d'interrompre la coopération spatiale avec Washington, que les spationautes américains pourraient bien avoir besoin d'un "trampoline" pour rejoindre l'ISS.

       

      L'allusion a enflammé les réseaux sociaux russes, de nombreux "memes" internet et blagues ridiculisant Dmitri Rogozine étant publiées.

       

      Le phénomène a même forcé son porte-parole à s'exprimer. "Nous ne comprenons pas vraiment l'hystérie déclenchée par le lancement réussi de la capsule Crew Dragon", a écrit sur Twitter Vladimir Oustimienko. "Ce qui aurait dû arriver il y a longtemps est arrivé".

       

      M. Oustimienko a également annoncé que la Russie allait tester "deux nouvelles fusées" cette année et reprendre son programme lunaire "l'an prochain".

       

      Le patron de Roskosmos avait affirmé la veille que la Russie prévoyait à l'automne un lancement test d'une fusée lourde Angara, censée remplacer les vieillissants lanceurs Proton, et qu'elle accélérait le développement de son missile balistique intercontinental Sarmat, présenté comme pouvant surmonter toute défense antimissile.

       

      - "Réveil" -

       

      Au-delà de ces questions, l'arrivée de SpaceX doit servir de "réveil" pour un secteur spatial russe "dans une situation bien pire que ce qu'admettent les dirigeants", estime M. Ionine.

      Le président américain Donald Trump au centre spatial Kennedy de la NASA, au Cap Canaveral, après le lancement de la fusée SpaceX emportant deux astronautes américains vers l'ISS, le 30 mai 2020 ( AFP / MANDEL NGAN )

      Le président américain Donald Trump au centre spatial Kennedy de la NASA, au Cap Canaveral, après le lancement de la fusée SpaceX emportant deux astronautes américains vers l'ISS, le 30 mai 2020 ( AFP / MANDEL NGAN )

       

      S'il y a 10 ans Moscou réalisait la majorité des lancements orbitaux, ce n'est plus le cas aujourd'hui, face aux fusées chinoises et de SpaceX.

       

      "Quand on perdait le marché des lancements, Roskosmos disait que tout allait bien car nous étions les seuls à emmener des gens vers la station. Maintenant cette feuille de vigne est tombée", constate Andreï Ionine.

       

      Le secteur est toujours fragilisé par la corruption, en témoignent les scandales autour de la construction du nouveau cosmodrome de Vostochny, en Extrême-Orient.

       

      Par ailleurs, faute de moyens et de réelle volonté politique, il n'innove pas. Le programme russe se focalise sur le perfectionnement "de technologies soviétiques", rappelle Andreï Ionine.

       

      Or la montée en puissance de sociétés privées comme SpaceX, qui ambitionne de conquérir Mars, promet un bond technologique difficile à rattraper.

       

      Pour rester en lice, Andreï Ionine recommande la définition d'une stratégie par une instance indépendante des acteurs du secteur spatial russe.

      Le président russe Vladimir Poutine, le 28 mai 2020 à la résidence de Novo-Oragyovo, près de Moscou ( Sputnik / Alexey NIKOLSKY ) 

      Le président russe Vladimir Poutine, le 28 mai 2020 à la résidence de Novo-Oragyovo, près de Moscou ( Sputnik / Alexey NIKOLSKY )

      "Le président américain (Donald) Trump a rétabli un organe, le National Space Council, pour fixer ces objectifs politiques. Il nous faudrait la même chose", affirme M. Ionine.

      Des observateurs notent toutefois un manque de volonté du président russe Vladimir Poutine, visiblement plus concentré sur le développement des capacités militaires, notamment les missiles high-tech hypersoniques.

      "Pour Poutine, la cosmonautique n'est pas une priorité pour démontrer la puissance de l'Etat", résume le journaliste spécialisé Vitali Egorov.

      rco/alf/ia/mba/fjb

      Copyright © 2020 AFP

       

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    • 31/05/2020 à 19h22     Hugo Septier
      États-Unis: Donald Trump veut inscrire les "antifa" comme une "organisation terroriste"  
       
      Donald Trump le 29 mai 2020 à la Maison-Blanche. - WIN MCNAMEE / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP
       
       

      Dans une série de tweets, le président américain s'en est, comme à son habitude, également pris aux journalistes et aux démocrates.

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