• Dijon : violences sans précédent opposant Tchétchènes

    et membres de la communauté maghrébine

    Des violences communautaires sans précédent ont eu lieu à Dijon tout le week-end.

    Des violences communautaires sans précédent ont eu lieu à Dijon tout le week-end.  − TwitterPolice

    FAIT DIVERS - Depuis trois jours, des affrontements ultra-violents et filmés opposant Tchétchènes et membres de la communauté maghrébine se déroulent à Dijon en Côte-d'Or. Il y a eu au moins un blessé grave. Une enquête est ouverte.

    Des cris, des armes blanches, un blessé grave au moins, des voitures qui se retournent... Autant de scènes qui semblent surréalistes, mais qui se sont bien déroulées tout le week-end à Dijon.

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    Depuis le vendredi 12 juin au soir, en effet, la ville de Côte-d'Or est le théâtre d'événements sans précédent opposant  des membres de la communauté tchétchène et d’autres de la communauté maghrébine. "Il s’agit d’une dérive communautariste et raciste, avec une expédition punitive de Tchétchènes, une vengeance, sur des membres de la communauté maghrébine, qui auraient agressé un jeune homme, peut-être dans le cadre d’une affaire de trafic de drogues. Cette expédition punitive n’a, à aucun moment, ciblé les forces de l’ordre", indique le procureur de la République de Dijon, Eric Mathais au Bien Public.

    Les personnes qui ont assisté de loin à l'une de ces scènes ou plusieurs ont été sidérées par leur violence. "La dinguerie se passe à Dijon", écrit un témoin. "Restez chez vous" conseille un autre.

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  • Coronavirus. Seize personnes contaminées à Toulouse après une fête

     

    Cinq familles de l’agglomération toulousaine ont été en contact avec une personne infectée au Covid-19 revenant d’Allemagne.

     

     
    Dans le cadre d’un repas ayant rassemblé le 1er juin dernier 52 personnes, cinq familles de l’agglomération toulousaine ont été en contact avec une personne infectée au Covid-19 revenant d’Allemagne, | AFP  

     

     
     

     

    Un cluster de Covid-19 a été identifié autour de Toulouse, en Haute-Garonne a annoncé samedi

    soir l’Agence régionale de santé d’Occitanie qui fait état de 16 personnes contaminées sur un groupe d’une cinquantaine de personnes.

    Dans le cadre d’un repas ayant rassemblé le 1er juin dernier 52 personnes, cinq familles de l’agglomération toulousaine ont été en contact avec une personne infectée au Covid-19 revenant d’Allemagne, a indiqué l’ARS.

    « Conserver un haut niveau de vigilance »

    Toutes ces personnes sont actuellement à l’isolement pour une durée de 14 jours. L’enquête en cours a permis d’identifier 16 cas confirmés et 11 cas négatifs.

    Les investigations se poursuivent pour les autres membres de ce rassemblement familial qui attendent le résultat de leur test ou vont très prochainement se faire tester, a précisé l’ARS pour qui « cette situation prouve que la circulation virale, bien que faible, nécessite de conserver un haut niveau de vigilance ».

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  • L’invasion limitée des perruches à collier

    Publié le : 14/06/2020 - 00:40, Modifié le : 14/06/2020 - 00:30

     

     

    Une perruche à collier, en milieu urbain.
    Une perruche à collier, en milieu urbain. Getty Images/Sandra Standbridge

     

     

    Introduite par accident, la perruche à collier, originaire des pays chauds, ne passe plus inaperçue dans les grandes villes européennes. Un oiseau exotique qui prolifère, même si une étude publiée en France se montre rassurante sur cette invasion.

     

     

    C’est à une idée reçue que l’université de Paris-Saclay vient de tordre le cou : la perruche à collier, un oiseau exotique qui a envahi l’Europe, n’est pas le concurrent impitoyable des espèces autochtones qu’on redoutait jusqu’ici. Le constat pourrait étonner, tant la perruche à collier est apparue invasive ces dernières années. A Bruxelles, Copenhague, Paris ou Séville, elle est partout. Très facilement reconnaissable, grâce à son chant, plus proche du cri, crispant. Et grâce à son plumage vert, et parfois son collier rouge ; chez les perruches, seuls les mâles portent des colliers…

    À Paris, la perruche à collier est évidemment visible, et audible, dans les deux bois de l’est et de l’ouest, Vincennes et Boulogne. Elle a gagné du terrain, jusqu’à squatter des endroits beaucoup moins densément arborés : l’allée de platanes devant le musée du Quai-Branly, ou le petit square Boucicaut face au Bon Marché.

    Mais comment a pu arriver jusqu’ici cet oiseau vivant en Asie et en Afrique, du Sénégal au Soudan ? L’histoire commence dans les années 1970, dans les aéroports parisiens d’Orly et de Roissy. Pour la plupart importées d’Inde, les perruches à collier sont alors un des oiseaux exotiques de compagnie préférés des Occidentaux. Mais à l’aéroport, en zone de transit, des perruches réussissent à s’échapper de leurs cages. Un mâle et une femelle suffiront à perpétuer l’espèce. Et à la propager dans toute la région, jusqu’à atteindre la capitale. Le même scénario a été démontré à Londres, même si une légende attribue plutôt la paternité des rose-ringes parakeet londoniennes à Jimi Hendrix, qui aurait un jour relâché un couple de perruches. La veuve du musicien depuis a démenti.

    Deux perruches parisiennes sur une mangeoire du bois de Vincennes.
    Deux perruches parisiennes sur une mangeoire du bois de Vincennes. RFI/Florent Guignard

    Dans les platanes pour nicher et se nourrir

    Retour à nos perruches parisiennes. Elles vivent pour beaucoup dans deux grands « dortoirs » situés près des aéroports de Roissy et d’Orly où elles avaient débarqué. Et à l’image des banlieusards qui prennent le RER, chaque jour elles prennent les airs jusqu’aux parcs parisiens, comme celui des Buttes-Chaumont, où en avait retrouvé début mars Frédéric Mahler, de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), venu en voisin, sous l’un des platanes préférés des perruches à collier.

    Mais pourquoi les platanes ? La perruche à collier est une espèce cavicole, qui niche dans des trous, et à cet égard, le platane est un arbre idéal pour abriter une maternité. Frédéric Malher a pris ses jumelles, l’indispensable appareil de l’ornithologue. « Là, j’en vois une… tout en haut...  C’est un oiseau qui niche très tôt dans le printemps, et là apparemment, les œufs sont déjà pondus. Enfin je ne suis pas allé vérifier ! »Le platane sert à nicher, mais aussi à manger. La perruche raffole de ses fruits. « Je n’avais jamais vu un oiseau manger des marrons, le fruit du marronnier. Les perruches en mangent ! C’est vrai, poursuit l’ornithologue, l’œil un brin ironique, que les jardiniers du château de Versailles n’étaient pas contents, parce que leur récolte de prunes, une fois, y est passée. C’est très triste, mais ce n’est pas encore un problème économique ! » Pas comme en Inde, ou en Israël, où les perruches à collier menacent des cultures et peuvent dévorer des récoltes entières. En Israël, les perruches s’attaquent aux champs de tournesol. Et en Inde, on a signalé une invasion sur des champs de pavot ; les oiseaux, devenus accros à la drogue, venaient chaque jour récupérer leur dose.

    Une population éradiquée aux Seychelles

    À Paris, même si pisttacula krameri, son nom latin, squatte allègrement les mangeoires du Jardin des plantes destinées aux mésanges ou aux moineaux, elles ne semblent pas trop entrer en concurrence avec ces familles d’oiseaux plus petits. C’est ce qu’a mis en évidence l’étude publiée par l’Université de Paris-Saclay, avec le Muséum d’Histoire naturelle : la perruche à collier n’est pas plus nuisible que d’autres oiseaux de taille équivalente comme la pie. En sa présence, rouges-gorges ou mésanges continueront à fréquenter les mangeoires, et à accéder ainsi à la nourriture.

    Ces conclusions sont tirées des données recueillies par BirdLab Vigie-Nature, un réseau d’observation participative des oiseaux sur application mobile. Frédéric Malher, de la LPO, rappelle par ailleurs que l’invasion des perruches à collier, en milieu urbain, peut s’avérer limitée. « À Bruxelles, comme partout, il y a eu une croissance exponentielle, mais maintenant on est arrivé à un plateau. Il fallait s’y attendre. Donc depuis 2010, le nombre de perruches n’augmente pas dans Bruxelles-Capitale. »

    Mais ailleurs, la perruche à collier peut se révéler nuisible, et porter atteinte à l’équilibre des espèces autochtones ; c’est une famille de plus à nourrir et à élever. À Séville, dans le flamboyant parc de Maria Luisa, la perruche menace une chauve-souris, la Grande Noctule, classée dans la liste rouge européenne de l’UICN, l’observatoire de référence sur la diversité animale dans le monde, en l’agressant pour la chasser de sa cavité et y faire son nid. Sur une île des Seychelles, raconte Frédéric Mahler, « on a carrément éradiqué la population de perruches à collier, qui menaçaient directement une autre espèce de perruche autochtone. »Drôle d’oiseau mondialisé. Les humains, qui les importent et les encagent pour leur beauté, se plaignent aussi de leurs cris et de leur fiente. On organise même des battues pour les chasser des centres-villes.

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  • Close-up of a wolf Photo: Juan Carlos Bravo

    Mexican Wolf Campaign

    Through science, advocacy, and on-the-ground partnerships, Wildlands Network is actively working to restore and protect imperiled Mexican gray wolves in the U.S. and Mexico, where they have faced a long history of persecution.

    As a keystone species, wolves are essential to the overall health of the ecosystems they inhabit, helping maintain complete ecosystem function. Wolves also possess intrinsic value, independent of their usefulness to man, as beautiful, wild, and complex animals. Therefore, it’s imperative we work to restore all wolves, including lobos, across the country.

    4 adorable brown and white pups sitting in the grass
    Photo: Juan Carlos Bravo

    History

    A subspecies of gray wolves, Mexican wolves (Canis lupus baileyi, also called lobos) once roamed freely across northern Mexico, New Mexico, Arizona, West Texas, and possibly as far north as southern Utah and Colorado. However, they were killed in predator eradication efforts to near extinction in the 1970s in the U.S. and the 1980s in Mexico. Lobos were officially listed as endangered and protected under the Endangered Species Act in 1976.

    In 1998, FWS began releasing captive-bred wolves in the U.S. The wolves were released in the Mexican Wolf Experimental Population Area (MWEPA) in Arizona and New Mexico, where they currently exist today and are managed by the Fish and Wildlife Service.

     Map: USFWS

    While the wild population of Mexican wolves has certainly grown, the subspecies remains incredibly endangered, with only about 130 wolves in the MWEPA, and only 30-35 in Chihuahua and Sonora, Mexico (where captive-bred wolves were released starting in 2011). The wolves remain at high risk due to several threats, including low genetic diversity, which stunts the wolves’ chances at a healthy, sustainable population; illegal killings; and fragmented habitat.

    Recovering the Mexican Gray Wolf

     

    At Wildlands Network, we have a long history of advocating for Mexican wolves, continually pushing federal officials to base recovery plans on the best available science for this species.

    In 2018, we conducted a mapping analysis with sophisticated connectivity modeling software that demonstrates public lands in and around the MWEPA offer habitat most conducive to Mexican wolf recovery, especially the area between northern Arizona and the Gila National Forest in western New Mexico. The map is available to public land managers in the Southwest to aid in their decisions regarding Mexican wolf recovery on public lands, including the seven national forests that lie within the MWEPA.

    Read More About Managing Public Lands for Mexican Wolves

    Despite our efforts to inform and engage the public and FWS about best practices to recover Mexican wolves in the wild, Wildlands Network does not believe FWS’s most recent recovery plan is sufficient or contains the necessary direction to ensure actual recovery of Mexican wolves in the wild. Specifically, the plan excludes potential suitable habitat for Mexican wolves and limits population numbers to levels well below those recommended by experts.

    Read More About the Recovery Plan

    Together with allies, we took the significant step of filing a lawsuit against FWS in 2018, alleging that the recovery plan failed to meet the requirements of a number of federal laws. The lawsuit is ongoing.

    Read More About the Lawsuit

    In addition to taking legal action, we also advocate for public engagement with the Mexican wolf recovery planning process, encouraging our supporters and friends to write comments in support of a Recovery Plan based on scientific fact rather than political interests. We believe a Recovery Plan grounded in scientific truth is the only hope Mexican wolves have of recovering to sustainable population numbers in the wild. Read Wildlands Network’s official comments on the draft Recovery Plan, submitted to FWS in August 2017, here.

    Campaign Priorities

    With staff based in Utah, Arizona, New Mexico and Sonora, Wildlands Network is poised to work with other on-the-ground groups to safeguard the remaining Mexican wolves and recover the species.

    A lone Mexican wolf moves through green vegetation, with the photo blurred to show that the wolf is in motion.Photo: Juan Carlos Bravo

    It is critical that we continue to work with Mexican groups in a binational recovery effort to restore Mexican wolves to their historic range. As Mexican wolves call both the U.S. and Mexico home, finding food, mates, and shelter on both sides of the border, the two countries have a duty to work together to protect and restore lobos to sustainable population levels.

    Through our coordinated efforts with partners in both the U.S. and Mexico, Wildlands Network is working toward several victories for Mexican wolves. Ideally, we would see:

    Take Action

    • A Mexican Wolf Recovery Plan amended to incorporate our recommendations, based on the best available science.
    • A shift toward acceptance of carnivores, particularly of wolves, in state governments and game and fish commissions.
    • Inclusion of wolf recovery and consideration for wildlife connectivity in public lands management plans, including forest plans.
    • Prevention of additional border wall funding. A physical barrier would bisect the Mexican wolf populations of the U.S. and Mexico, increasing inbreeding and reducing sustainable genetic diversity and healthy, growing populations. Given the binational importance of the Mexican wolf recovery effort, it is imperative we maintain permeable borders for wildlife.
    • Expansion of the Mexico population of Mexican wolves, with sustained population movement between the U.S. and Mexico.

    You can help us protect majestic Mexican wolves in the U.S. and Mexico. Sign our petition that urges Congress to build bridges, not walls, across our southern border so that Mexican wolves and other wide-ranging species can wander freely to find food, mates, and shelter. Sign today; every voice counts.

    You can also donate to Wildlands Network to support our critical recovery efforts.

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  • EUROPE

    Coronavirus : pour les pays européens,

    une ouverture des frontières à géométrie variable

    Par LEXPRESS.fr avec AFP ,

    Pour l'Allemagne et l'Autriche, les contrôles à l'arrivée par la route, le rail ou les airs sont levés depuis ce lundi.

    Pour l'Allemagne et l'Autriche, les contrôles à l'arrivée par la route, le rail

    ou les airs sont levés depuis ce lundi.

    Getty Images/AFP

    Si certains n'ont pas attendu cette date du 15 juin pour réautoriser la circulation dans leur pays, ce lundi signe une nouvelle étape pour beaucoup d'Européens.

    Après trois mois d'isolement à l'intérieur de leurs frontières nationales, les Européens retrouvent ce lundi la possibilité de voyager plus facilement d'un pays à l'autre, en raison du recul de la pandémie de coronavirus. Mais ce retour à la liberté de circulation à l'intérieur du Vieux Continent se fait en ordre dispersé selon les États et les politiques propres à chacun. 

    • Ceux qui avaient déjà rouvert

    Il y a ceux qui avaient décidé de rouvrir sans attendre cette date du 15 juin. L'Italie en fait partie et avait donné le signal dès le 3 juin en se rouvrant à tous les voyageurs, alors même que la plupart des États maintenaient des restrictions avec ce pays qui fut l'un des foyers de l'épidémie en Europe. 

    LIRE AUSSI >> Avec le retour des frontières pendant le confinement, les tensions se multiplient 

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    Autre pays pressé de sauver sa saison touristique, la Croatie a aussi devancé l'appel et rouvert ses frontières dès jeudi dernier, tout comme la Pologne, accessible pour tous les citoyens européens depuis samedi. De nombreux pays ont choisi la "stratégie de l'oignon", en s'ouvrant ces dernières semaines à leurs voisins d'abord, avant d'élargir le périmètre de circulation. Ainsi, il est déjà possible de circuler sans contrôle en Europe centrale ou d'un Pays Balte à l'autre. 

    Sur un continent où chaque pays s'était barricadé depuis la mi-mars, deux États faisaient figure d'exception : la Suède est restée en principe accessible aux voyageurs de l'UE, de même que le Luxembourg. Les travailleurs frontaliers indispensables à l'économie ont bénéficié de laissez-passer pour faire des allers-retours avec le Grand-duché. 

    • Les pays qui rouvrent ce lundi

    La Belgique, la France, la Grèce rétablissent ce lundi matin la libre circulation avec tous les pays du continent. Athènes, dont l'économie repose en grande partie sur le tourisme, va même plus loin et invite les voyageurs de plusieurs régions hors UE - comme l'Australie, la Nouvelle-Zélande, le Japon, la Corée du Sud, la Chine. Du côté de l'Allemagne et de l'Autriche, les contrôles à l'arrivée par la route, le rail ou les airs sont levés depuis ce lundi à minuit. 

    LIRE AUSSI >> En Europe, le casse-tête de la réouverture des frontières intérieures 

    Parmi les pays à rouvrir leur frontière, ou l'ayant déjà fait, nombre d'entre eux (Hongrie, Bulgarie, Autriche, République tchèque, Slovaquie, Lettonie...) maintiennent cependant des restrictions pour les voyageurs en provenance des destinations européennes où le taux d'infection est encore jugé trop élevé. 

    Chaque pays a composé sa liste, plus ou moins longue, de zones à risque. La Suède et la Grande-Bretagne y figurent invariablement. S'y ajoutent souvent l'Espagne et le Portugal. Parfois les Pays-Bas, la Belgique, la France. Les listes sont révisées régulièrement. Soit les voyages depuis ou vers ces destinations sont proscrits, soit un test de dépistage négatif au Covid-19 ou un isolement de 14 jours sont requis. La France a d'ailleurs prévenu qu'elle appliquera "la réciprocité" aux pays imposant des restrictions à ses ressortissants. 

    • Les États qui attendent encore

    Mais certains, au contraire, sont encore frileux et préfèrent encore attendre avant de réautoriser la libre circulation. La Roumanie, entre autres, ne rouvrira pas ses frontières ce lundi pour les non-nationaux et ne donne aucune date précise. 

    Initialement fixée au 1er juillet, la date de réouverture de l'Espagne aux touristes a finalement été avancée au 21 juin, sauf à la frontière terrestre avec le Portugal où les contrôles se poursuivront jusqu'au 1er juillet. Par "réciprocité", la France a prévu de poursuivre dans l'immédiat ses contrôles à la frontière avec l'Espagne. Dans le cadre d'un projet pilote, les Baléares vont toutefois accueillir près de 11 000 Allemands à partir de ce lunu 15 juin. 

    Lire notre dossier complet

    La Norvège quant à elle va ouvrir ce lundi ses frontières à tous les pays nordiques, à l'exception de la Suède. Le Danemark est tout aussi sélectif, en limitant à ce stade son accueil aux personnes venant d'Allemagne, de Norvège ou d'Islande.

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  • Coronavirus: la France accélère son déconfinement,

    l'épidémie rebondit en Chine

    LE POINT SUR LA SITUATION – Nouveaux bilans, nouvelles mesures, faits marquants: Le Figaro fait le point sur les dernières évolutions de la pandémie de Covid-19.

    Par et AFP agence
    Publié il y a 4 heures, mis à jour il y a 2 heures
     

     

    • Plus de 430.000 morts

    La pandémie a fait plus de 431.193 morts, et infecté plus de 7,8 millions de personnes dans le monde depuis son apparition en décembre en Chine, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles dimanche à 21H à Paris. Les États-Unis sont le pays le plus touché avec 115.729 décès. Suivent le Brésil avec 42.720 morts, le Royaume-Uni (41.698), l'Italie (34.345) et la France (29.398).

    La France accélère le déconfinement

    Alors que le nombre de patients hospitalisés en France pour une infection au COVID-19 continue de baisser, le président français Emmanuel Macron a annoncé de nouvelles mesures de déconfinement plus tôt que prévu dimanche, promettant de «tirer les leçons» de l'épidémie qui a fait quelque 30.000 morts en France. Toute la France, sauf la Guyane et Mayotte, passera en «vert» lundi, a-t-il annoncé lors d'une allocution télévisée dimanche soir. Crèches, écoles et collèges reprendront pour tous à partir du 22 juin, avec «une présence obligatoire». Cafés et restaurants de la capitale peuvent rouvrir dès ce lundi.

     

    Le Figaro- Les cinq pays les plus touchés par l'épidémie de Covid-19 dans le monde : USA,Brésil,Royaume Uni,Itaie et France.

    • Rebond en Chine, en lien avec un marché

    Selon les autorités chinoises, 57 nouveaux cas confirmés de contamination au coronavirus ont été recensés en 24 heures, dont 36 à Pékin, le plus haut chiffre quotidien depuis avril. Les autorités sanitaires de Pékin ont précisé que ces 36 cas ont tous un lien avec le marché au gros de Xinjadi, dans le sud de la capitale, qui vend notamment de la viande, du poisson et des légumes. Cette découverte a entraîné le confinement d'urgence de 11 zones résidentielles des environs.

    • Deux foyers en Italie

    Premier pays européen touché, l'Italie qui déplore plus de 34.000 morts et a rouvert ses frontières le 3 juin, deux nouveaux foyers ont été détectés ces derniers jours à Rome: cinq décès et 109 cas de contamination dans un hôpital, et neuf cas dans un immeuble squatté.

    • Plus faibles bilans aux USA et au Royaume-Uni

    Les États-Unis ont enregistré 382 décès supplémentaires au cours des dernières 24 heures, soit le bilan journalier le plus faible depuis plusieurs semaines, selon le comptage dimanche de l'université John Hopkins. Depuis la fin du mois de mai, le nombre de décès quotidiens dépasse très rarement les 1000 dans le pays, de loin le plus touché par la pandémie, qui y a fait 115.729 morts selon le comptage de dimanche. Le Royaume-Uni de son côté a dénombré 36 morts supplémentaires de personnes testées positives au nouveau coronavirus, le plus faible bilan quotidien depuis le 21 mars, deux jours avant l'entrée en vigueur du confinement.

    • Réouverture des frontières en Europe

    La Belgique, la France, la Grèce rétablissent ce lundi matin la libre circulation avec tous les pays du continent. Athènes, dont l'économie repose en grande partie sur le tourisme, va même plus loin et invite les voyageurs de plusieurs régions hors UE - comme l'Australie, la Nouvelle-Zélande, le Japon, la Corée du Sud, la Chine.

    Autre pays pressé de sauver sa saison touristique, la Croatie a aussi rouvert ses frontières, tout comme la Pologne, accessible pour tous les citoyens européens depuis samedi. L'Espagne a avancé au 21 juin, au lieu du 1er juillet, l'ouverture de ses frontières avec tous les pays de l'Union européenne, sauf la frontière terrestre avec le Portugal. Selon la ministre espagnole du Tourisme, 11.000 Allemands pourront débarquer à Ibiza et Palma de Majorque dès le 15 juin.

    La Norvège va ouvrir lundi ses frontières à tous les pays nordiques en imposant des conditions qui excluent à ce stade la quasi-totalité de la Suède, où l'épidémie de nouveau coronavirus reste vive.

    Détenus libérés au Pérou

    Le Pérou a libéré 1500 détenus condamnés à des peines légères afin de réduire la surpopulation dans ses prisons, où ont eu lieu des mutineries parfois meurtrières suscitées par la crainte de la contamination au coronavirus, a annoncé le gouvernement dimanche.

    » À VOIR AUSSI - Peut-on échapper à la deuxième vague du coronavirus?

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  • Reprise des cours et école obligatoire le 22 juin :

    Blanquer va alléger le protocole, comment ça va se passer?

     
    , Mis à jour le 15/06/20 10:28

    Reprise des cours et école obligatoire le 22 juin : Blanquer va alléger le protocole, comment ça va se passer

    Le retour à l'école et au collège redevient obligatoire le lundi 22 juin en France, pour tous les élèves et enseignants, mis à part quelques exceptions. Le protocole sanitaire sera donc allégé. Explications.

     
     

    [Mis à jour le 15 juin 2020 à 10h28] C'est sans doute la mesure qui acte le plus concrètement une forme de retour à la "vie normale" : la France se prépare à recevoir tous les enfants, de la crèche jusqu'à la classe de 3e, au sein de toutes les crèches et les écoles, de manière obligatoire. Le chef de l'Etat, dans son adresse solennelle à la nation ce dimanche soir, l'a annoncé en donnant une date. "Les crèches, les écoles, les collèges se prépareront à accueillir à partir du 22 juin tous les élèves de manière obligatoire et selon les règles de présence normales".

    Attention, cette reprise des cours obligatoire "en présentiel" ne vaut pas pour les lycées. Une explication a été donnée par les services du ministère de l'Education nationale au Parisien. "Il y a beaucoup plus de brassage dans ces établissements, le protocole sanitaire est maintenu et le contrôle continu prévaudra pour le baccalauréat", indiquent les services de Jean-Michel Blanquer.

    Le chef de l'Etat laisse au ministère de l'Education nationale le soin d'organiser ce retour en classe. Ce lundi 15 juin, une grande réunion est organisée par Jean-Michel Blanquer et les principaux syndicats du secteur, pour que le nouveau protocole soit expliqué, précisé et les modalités de mise en oeuvre discutées et ajustées.

    Dans quelles conditions se fera le retour à l'école le 22 juin ?

    Le ministre a d'ores et déjà indiqué ce lundi 15 juin sur Europe 1 que les règles sur la distanciation physique à l'école vont être allégées pour faciliter ce retour en classe des élèves. "Deux semaines c'est très important, chaque jour compte. Les enfants ont besoin d'aller à l'école", a rappelé le ministre. En conséquence, "oui, le protocole va être allégé", avec une nouvelle version présentée dès ce mardi précise-t-il. Le principal changement sera "celui de la distanciation physique, qui contraignait à faire des petits groupes de 15 élèves. Désormais, il y a toujours une distanciation physique mais beaucoup moins contraignante, avec 1 mètre latéral entre les élèves", a détaillé Jean-Michel Blanquer au micro de la radio.

    "On passe ainsi de 4m2 autour de chaque élève à un système plus souple. Ceci nous permet d'accueillir tous les élèves" et donc de mettre fin à la limitation de 15 élèves par classe en primaire. Compte tenu du caractère obligatoire du retour en classe, il fallait en effet s'attendre à ce que le protocole sanitaire très strict mis en place depuis le 11 mai soit allégé. Et les nouvelles règles, avec protocole plus souple, ne rentrera en vigueur que lundi 22 juin. Reste que pour ne pas baisser la garde, les autorités publiques vont insister pour que certaines règles demeurent : port du masque, distance entre personnel et élèves dans les cours d'école et de collège, nettoyage renforcées de tous les locaux des établissements scolaires... Jean-Michel Blanquer a déjà confirmé que les mesures d'hygiène (gestes barrière, lavage des mains et gel hydroalcoolique), sont maintenues.

     

    Les modalités de retour en classe toujours en vigueur

    A la conférence de presse du 28 mai présentant la phase 2 du déconfinement en France, le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer avait fait des annonces clés sur la suite de la reprise des cours en France. Il avait notamment évoqué la rentrée de septembre et le protocole sanitaire... Voici ce qu'il faut retenir et qui demeure d'actualité :

    • Réouverture des lycées : En zones vertes, les lycées ont commencé à rouvrir à partir du mardi 2 juin. Les établissements généraux et technologiques n'accueillent des élèves que pour "des entretiens individuels et pédagogiques", notamment pour "faire le point sur les projets d'orientation ou le suivi de Parcoursup". En zones orange (région Ile-de-France, la Guyane et Mayotte jusqu'au 15 juin), seuls les lycées professionnels avaient rouvert.
    • Oral du bac de français pour les élèves de première : il est annulé, "surtout pour des raisons d'équité" car "les candidats n'étaient pas en situation d'égalité suffisante dans la préparation de cet oral" après le confinement, pendant lequel tous n'ont pas suivi de la même façon les cours à distance 
    • Collèges : l'ensemble des collèges de France métropolitaine ont rouvert progressivement en zone verte, et en priorité les élèves de 6e et 5e en zone orange. Tous les collèges accueillent les élèves à partir du 22 juin.
    • Ecoles primaires : toutes doivent rouvrir le 22 juin. Le ministre avait d'abord mis en place une organisation par les écoles maternelles et primaires de "rotations pour permettre aux élèves d'être dans une sorte de mi-temps d'école", et pour que tous les écoliers fassent leur retour dans les établissements avant les vacances d'été.
    • Protocole sanitaire : il reste d'actualité (lire ci-dessous) même si les mesures vont être adaptées pour le 22 juin. Le masque est prescrit pour "les collégiens et les lycéens lors de leurs déplacements" ainsi que pour les personnels des établissements qui accueillent des enfants. Les enseignants n'ont cependant pas à le porter "lorsqu'ils font cours et sont à une distance d'au moins un mètre des élèves".
    • Rentrée de septembre : elle sera "bien entendu" obligatoire, a souligné Jean-Michel Blanquer, assurant "travailler, en fonction de l'évolution de la situation épidémique, à un allègement du protocole sanitaire" pour septembre.

    Que contient le protocole sanitaire national pour les écoles ?

    L'annonce du retour de tous les élèves dans les écoles semble acter un message très clair : la crise sanitaire, ou en tout cas sa séquence la plus dramatique, s'achève et l'épidémie de coronavirus n'est plus une véritable menace, même s'il faut rester très prudents et respecter des règles de précaution. "Il faudra continuer d'éviter au maximum les rassemblements, car nous savons qu'ils sont les principales occasions de propagation du virus. Ils resteront donc très encadrés", a d'ailleurs insisté Emmanuel Macron dans son discours du 14 juin.

    Le 1er mai, le gouvernement a communiqué une version du protocole sanitaire national qui fait office de référence pour les établissements scolaires. Des consignes y sont détaillées pour l'accueil du matin, la récréation, la restauration ou encore l'aménagement des classes. Destinées aux académies, aux chefs d'établissement, aux directeurs d'école et aux collectivités locales "ainsi qu'à l'ensemble de la communauté scolaire", ces règles sanitaires s'inspirent largement de la note sur la réouverture des écoles mise en ligne le 25 avril par le conseil scientifique pour s'adapter à l'impact du Covid-19. Le protocole a également été mis en place avec l'appui de la société de certification Bureau Veritas. Ce protocole sera maintenu, mais adapté en vue de la reprise des cours pour tous les élèves le 22 juin.

    Les "cinq fondamentaux" du protocole sanitaire national : 

    • La distanciation physique
    • L'application des gestes barrière
    • La limitation du brassage des élèves
    • Le nettoyage et la désinfection des locaux et matériels
    • La formation, l'information et la communication

    Les éléments clés du protocole : 

    • Le rôle des parents : "Ils s'engagent, notamment, à ne pas mettre leurs enfants au collège ou au lycée en cas d'apparition de symptômes évoquant un Covid-19 chez l'élève ou dans sa famille. Les parents sont invités à prendre la température de leur enfant avant le départ pour l'établissement. En cas de symptôme ou de fièvre (37,8°C ou plus), l'enfant ne doit pas se rendre à l'établissement".
    • Maintien de la distanciation physique : "respect d'une distance minimale d'un mètre entre chaque personne" afin "d'éviter les contacts directs, une contamination respiratoire et/ou par gouttelettes". Un principe à décliner "dans tous les contextes et tous les espaces (arrivée et abords de l'école, récréation, couloirs, préau, restauration scolaire, sanitaires, etc.). 
      "Eviter les croisements de classes et d'élèves : échelonner les temps de récréation ; éviter les regroupements de niveaux différents ; (...) faire sortir et rentrer les élèves de récréation en respectant la distanciation physique entre chacun des élèves (une matérialisation pourra être envisagée) (...)". Ces règles doivent être assouplies le 22 juin.
    • Capacités d'accueil : "Avant la rentrée des élèves, les salles de classe doivent être organisées de manière à respecter une distance d'au moins un mètre entre les tables et entre les tables et le bureau du ou des professeurs (soit environ 4 m² par élève, à l'exception de ceux placés, dans la configuration de la classe, contre un mur, une fenêtre, une bibliothèque, etc.). À titre d'exemple, en plaçant des élèves le long des murs, une salle de 50 m² doit permettre d'accueillir 16 personnes". Cette règle doit être assouplie le 22 juin.
    • Flux de circulation : "Identifier les flux d'entrée et de sortie en les dissociant dans le cas où la configuration des locaux le permet. Si la configuration de l'établissement ne le permet pas, il doit être défini un sens prioritaire de passage pour assurer la distanciation physique. Il pourra évoluer au cours de la journée" ;  "Maintenir la distanciation physique dans la file d'entrée par tous moyens possibles (panneaux, marquage au sol, barrière, etc.)" ; "Privilégier l'entrée par plusieurs accès pour diviser le volume du flux" ; "Assurer une signalétique facile à comprendre et visible (panneaux, fléchages, etc.)". 
    • Lavage des mains : "pendant au moins 30 secondes, avec un séchage soigneux si possible en utilisant une serviette en papier jetable ou sinon à l'air libre. Les serviettes à usage collectif sont à proscrire. À défaut, l'utilisation d'une solution hydroalcoolique peut être envisagée, (...)sous le contrôle étroit d'un adulte". Le lavage des mains doit être réalisé, a minima : à l'arrivée dans l'école ;  avant de rentrer en classe, notamment après les récréations ; avant et après chaque repas ;  avant d'aller aux toilettes et après y être allé ; après s'être mouché, avoir toussé, avoir éternué ; le soir avant de rentrer chez soi, et dès l'arrivée au domicile".
    • Port du masque : pour les personnels, "les autorités sanitaires recommandent le port du masque anti-projection, également appelé masque 'grand public' de catégorie 1", qui sera mis à disposition des agents "en contact direct avec les élèves" par le ministère, "à raison de deux masques par jour de présence dans les écoles". Par ailleurs, "Le port d'un masque 'grand public' est obligatoire dans toutes les situations où les règles de distanciation risquent de ne pas être respectées (ex : personnels intervenant auprès des plus jeunes ; élèves à besoins éducatifs particuliers ; circulation au sein de la classe ou de l'école ; pendant la récréation...). Il est recommandé dans toutes les autres situations. Il appartient à chaque employeur, et notamment aux collectivités territoriales, de fournir en masques ses personnels en contact direct avec les élèves ainsi que les personnels d'entretien et de restauration". 
      Pour les élèves : "pour ceux des écoles maternelles, le port de masque est à proscrire. Pour les élèves des écoles élémentaires, le port du masque n'est pas recommandé mais les enfants peuvent en être équipés s'ils le souhaitent et s'ils sont en mesure de le porter  sans risque de mésusage. L'avis du médecin référent déterminera les conditions du port du masque pour les élèves présentant des pathologies. Il appartiendra aux parents de fournir des masques à leurs enfants lorsque les masques seront accessibles aisément à l'ensemble de la population. Dans l'attente, le ministère de l'Éducation nationale et de la Jeunesse dote chaque école en masques, de même qualité que ceux mis à la disposition des enseignants (masques 'grand public' de catégorie 1) afin qu'ils puissent être fournis aux élèves qui le souhaitent ou doivent en être équipés et qui peuvent l'utiliser à bon escient". 
      "Dans les collèges et lycées, le port du masque grand public est obligatoire dans toutes les situations où le respect des règles de distanciation risque de ne pas être respecté.  L'avis du médecin référent déterminera les conditions du port du masque pour les élèves présentant des pathologies. Il appartiendra aux parents de fournir des masques à leurs enfants lorsque les masques seront accessibles aisément à l'ensemble de la population.  Dans l'attente, le ministère de l'Éducation nationale et de la Jeunesse dote chaque collège et lycée en masques de même qualité que ceux mis à la disposition des enseignants (masques grand public de catégorie 1) afin qu'ils puissent être fournis aux élèves qui le souhaitent ou doivent en être équipés et qui peuvent l'utiliser à bon escient".  
    • Restauration : "En cas de restauration à la cantine ou au réfectoire, concevoir l'organisation des temps de restauration et d'accès de manière à limiter au maximum les files d'attente et les croisements de groupes d'élèves dans les couloirs.
      Le respect des mesures physiques de distanciation s'applique dans tous les contextes et tous les espaces : les temps de passage, la circulation, la distribution des repas. La gestion des matériels collectifs (plateaux, couverts, brocs d'eau…) est adaptée pour limiter les contacts."
      "En cas d'impossibilité de restauration dans les lieux habituels dans le respect des prescriptions précédentes, la restauration pourra avoir lieu en salle de classe, sous la surveillance d'un adulte et sous forme de plateaux ou de paniers repas, dans le respect des règles d'hygiène et du respect de la chaîne du froid". Des mesures d'hygiène strictes sont alors préconisées, parmi lesquelles : "Adapter la distribution d'eau, des repas et des couverts pour limiter les contacts" ; "En cas d'assistance aux élèves pour la prise des repas, veiller à ce que les personnels portent un masque et se lavent les mains entre chaque contact" ; ou encore "Proscrire l'utilisation de micro-ondes collectifs".
    • Récréations : "Eviter les croisements de classes et d'élèves" et les contacts entre élèves en général, via la mise en place de ces différentes consignes : "Echelonner les temps de récréation" ; "Eviter les regroupements de niveaux différents" ; "Adapter et réduire les temps de récréation en fonction de l'effectif présent" ; "Port du masque pour les adultes" ; "Veiller au respect des gestes barrière et de la distanciation physique dans les jeux extérieurs" ; "Proscrire les jeux de contact et de ballon et tout ce qui implique des échanges d'objets, ainsi que les structures de jeux dont les surfaces de contact ne peuvent pas être désinfectées".
      Parmi les autres consignes données pour la récréation, on trouve la possibilité de les organiser en intérieur, et la nécessité d'organiser un lavage des mains spécifique : "En cas de conditions climatiques inadaptées, et sans possibilité d'avoir un espace extérieur abrité permettant la distanciation physique, organiser les récréations en intérieur en favorisant un autre espace que celui de la classe (ex : salle de motricité,...). Dans ce cas, ventiler l'espace dédié préalablement et après la récréation" ; "Organiser le lavage des mains (eau et savon avec séchage soigneux de préférence avec une serviette en papier jetable sinon à l'air libre). L'utilisation d'une solution hydroalcoolique, sous le contrôle étroit d'un adulte, peut être envisagée".
    • Matériel scolaire : "Les échanges manuels de ballons, jouets, crayons, etc. doivent être évités ou accompagnés de modalités de désinfection après chaque utilisation. Le transfert d'objets ou de matériel entre le domicile et l'école doit être limité au strict nécessaire.
    • Ventilation des classes et autres locaux en maternelle et en primaire : "L'aération des locaux est fréquemment réalisée et dure au moins 10 minutes à chaque fois. Les salles de classe et autres locaux occupés pendant la journée sont aérés le matin avant l'arrivée des élèves, pendant chaque récréation, au moment du déjeuner et le soir pendant le nettoyage des locaux. Pour les locaux équipés d'une ventilation mécanique, son bon fonctionnement est contrôlé".
    •  En salles de classes de collège et de lycée : "avant l'arrivée des élèves, assurer l'aération par une ouverture des fenêtres pendant 15 minutes (pour les bâtiments avec une ventilation naturelle), durant les récréations, pendant la pause repas et en fin de journée". " Veiller à l'absence d'échange d'objets personnels ; et à ce que les matériels pédagogiques aient été préalablement désinfectés ou isolés à l'air libre plusieurs jours".  
    • En complément du protocole de nettoyage quotidien, "lorsque des groupes d'élèves différents se succèdent dans les salles d'enseignements spécifiques, un nettoyage approfondi des tables, chaises, équipements et matériels en contact avec les élèves est réalisé entre chaque groupe, si possible à l'aide de lingettes désinfectantes".
    • Limitation du brassage des élèves : "La stabilité des classes et des groupes d'élèves contribue à la limitation du brassage. (...) L'objectif est de limiter les croisements entre élèves de classes différentes ou de niveaux différents. (...) L'arrivée et le départ de l'école peuvent être étalés dans le temps, en fonction du nombre d'élèves accueillis par salle et des personnels présents. Ce fonctionnement est conditionné à une étude préalable des possibilités d'adaptation du transport scolaire, y compris celui des élèves en situation de handicap ; les intercours et la circulation hors temps de classe dans les bâtiments : les déplacements des élèves devront être limités au strict nécessaire, organisés et encadrés. Il est recommandé également de privilégier le déplacement des professeurs plutôt que celui des élèves et donc d'attribuer une salle à une classe (en dehors des salles spécialisées) ; en cas de difficulté d'organisation, les récréations peuvent être remplacées par des temps de pause en classe à la fin du cours". 
    • Information des élèves : "Le jour de la rentrée, les élèves bénéficient d'une information pratique sur la distanciation physique, les gestes barrière dont l'hygiène des mains. Celle-ci est adaptée à l'âge des élèves (création graphique, vidéo explicative, représentation de la distance d'un mètre, etc.). Cette sensibilisation est répétée autant que nécessaire, pour que la mise en œuvre de ces prescriptions devienne un rituel. Le ministère de l'Éducation nationale et de la Jeunesse fournit des kits de communication adaptés à cet effet. Le personnel médical de l'éducation nationale apporte également son appui à ces actions de sensibilisation".   
    • Cas suspects de Covid-19 : "Identifier la pièce dédiée à l'accueil des cas suspects de Covid-19 et la munir de masques et d'un point de lavage des mains" ; "En cas de survenue d'un ou plusieurs symptômes chez un élève (toux, éternuement, essoufflement, mal de gorge, fatigue, troubles digestifs, sensation de fièvre, etc) : 1/Isolement immédiat de l'élève avec un masque (s'il est assez grand pour en porter un) à l'infirmerie ou dans une pièce dédiée permettant sa surveillance dans l'attente de son retour à domicile ou de sa prise en charge médicale. Respect impératif des gestes barrière. En cas de doute, contacter un personnel de santé de l'éducation nationale. 2/Appel sans délai des parents/responsables légaux pour qu'ils viennent chercher l'élève en respectant les gestes barrière. 3/Rappel par le responsable de l'établissement de la procédure à suivre par les parents à savoir : éviter les contacts et consulter le médecin traitant qui décidera de l'opportunité et des modalités de dépistage de l'élève le cas échéant. Un appui du médecin ou de l'infirmier de l'éducation nationale pourra être sollicité si les parents/responsables légaux sont en difficulté pour assurer cette démarche de prise en charge. 4/Nettoyage approfondi de la pièce où a été isolée la personne, après un temps de latence de quelques heures.

    Si le protocole sanitaire s'est fait attendre, plusieurs directeurs et professeurs ont d'ores et déjà pointé des incohérences dans la foulée des annonces des autorités françaises. Les professionnels de l'enseignement estiment que le plan du gouvernement est irréalisable. "On nous dit par exemple que lorsqu'un livre a été lu par un enfant, il faudra le laisser au repos cinq jours avant qu'un autre enfant puisse le toucher", expliquait récemment au micro d'Europe 1 Marie-Hélène, directrice d'une maternelle en région parisienne. "Ça semble assez irréalisable et ça nous inquiète réellement sur l'état sanitaire dans lequel nous nous trouvons", a-t-elle ajouté. 

    ► Consulter le protocole sanitaire national exhaustif pour les maternelles et écoles élémentaires en cliquant ici

    Que se passe-t-il quand un cas suspect est détecté ?

    Les cas suspects détectés sont pris en charge de la manière suivante : l'enfant ou l'adulte doit être isolé immédiatement, comme indiqué par le protocole sanitaire. Le port du masque est ensuite obligatoire pour les adultes s'il ne peuvent pas regagner leur domicile dans la foulée. Après le départ de la personne, adulte ou enfant, de l'établissement scolaire, elle est invitée à consulter son médecin traitant le plus tôt possible. Le praticien évaluera l'intérêt de réaliser ou non le fameux test PCR, celui qui permet de confirmer la présence du virus ou non dans l'organisme. 

    En cas de test positif : 

    • le malade est isolé chez lui, si son état ne nécessite pas de l'hospitaliser. Objectif : limiter les contacts au maximum. 
    • Les autorités sanitaires sont également informées de cette détection d'un cas positif et recherchent l'ensemble des cas contacts, y compris dans l'établissement lui-même.
    • Dans l'école, après un laps de temps de quelques heures suivant le départ de la personne chez qui on suspecte une contamination, les pièces dans lesquelles cette dernière est passée doivent être nettoyées avec soin.

    Si le test revient négatif : 

    • Les décisions de réouvrir ou non l'école fermée par précaution se prennent, là encore, au cas par cas. Au Mans, où le maire socialiste Stéphane Le Foll avait fait fermer deux établissements après l'apparition de deux cas suspects, les tests se sont révélés négatifs et les établissements ont tous deux rouvert leurs portes dès le lundi 18 mai au matin. Le maire a expliqué dans les médias : "Je partage la nécessité de déconfiner le pays. Je fais confiance aux autorités sanitaires, qui nous disent que les risques de diffusion du virus sont infimes dès lors que toutes les mesures de précaution sont respectées".

    Quelles sont les dates de reprise des cours ?

    La rentrée scolaire post-confinement se déroule en plusieurs phases et a débuté lundi 11 mai. D'après le Premier ministre, ce retour à l'école des élèves français est un "impératif pédagogique et de justice sociale".

    • La reprise a d'abord concerné les crèches, les maternelles et les écoles élémentaires à partir du 11 mai, et par petits groupes d'élèves (pas plus de 10 petits dans la même salle en crèche ; pas plus de 15 enfants dans la même classe en maternelle et à l'école primaire).
    • La réouverture des collèges a suivi, à compter du lundi 18 mai, mais en ne commençant que par les classes de 6e et de 5e, et uniquement dans les départements où la circulation du virus est suffisamment maîtrisée, autrement dit dans les départements affichés en vert sur la carte nationale élaborée par le gouvernement. Le retour en classe des élèves de 4e et de 3e a au lieu début juin en zones vertes. Tous les collèges accueillent les élèves dès le 22 juin.
    • Pour les lycées la réouverture progressive a débuté en juin, "en commençant par les lycées professionnels", dans les autres établissements, les élèves sont reçus pour des séances pédagogiques.
    • Les étudiants doivent pour leur part reprendre les cours à partir de septembre.

    Le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer a par ailleurs annoncé que les collégiens comme les lycéens devraient absolument, à leur retour, suivre les cours jusqu'à la date du 3 juillet. Il s'agira d'une des conditions à remplir, a-t-il précisé, pour obtenir le diplôme du bac ou du brevet.

    Qu'en est-il des vacances d'été ?

    Après le retour à l'école de cette fin d'année scolaire, les Français auront-ils la possibilité de partir en vacances ? Le 29 mai, le Premier ministre Edouard Philippe a confirmé qu'il serait possible de se déplacer, au moins en France, où la limite de 100km a pris fin avec le démarrage de la deuxième phase de déconfinement, le 2 juin.

    Des cours de soutien seront-ils organisés pendant les vacances ?

    Comment rattraper les semaines de confinement perdues pur un certain nombre d'élèves qui n'ont pas pu suivre correctement les cours à la maison voire qui ont complètement décroché ? Dans un entretien au Parisien, le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer avait déclaré que "le but n'est pas de toucher aux vacances" d'été qui débuteront donc bien le 4 juillet. Mais pour pallier de possibles inégalités, Jean-Michel Blanquer, qui a déjà proposé du soutien scolaire aux élèves qui pouvaient en avoir besoin pendant les vacances de Pâques, a réitéré sa volonté de proposer "des modules de soutien scolaire aux élèves [en difficulté]" à la fin du mois d'août.

    Les concours sont-ils annulés ou reportés ?

    Dans un communiqué publié le 24 mars 2020, le ministère de l'Enseignement supérieur a annoncé le report de tous les concours d'écoles de commerce, d'ingénieurs post-prépa et la seconde partie des épreuves du concours PACES que doivent passer les étudiants en première année de médecine. Le ministère a précisé : "Les épreuves des examens et des concours nationaux qui n'ont pas pu se tenir ou qui doivent se tenir dans les prochaines semaines seront reprogrammées à une date ultérieure. Au regard de la complexité de l'organisation de ces épreuves, en tout état de cause, elles ne pourront avoir lieu avant la toute fin du mois de mai." 

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    Le ministère de l'Enseignement supérieur a également précisé : "La réorganisation des concours nationaux sera mise en œuvre dans un cadre collectif associant les établissements d'enseignement supérieur et l'ensemble des ministères concernés" via la création d'un comité opérationnel de pilotage. Le ministère informait également à cette occasion que les établissements "pourront réviser le format des concours, qu'il s'agisse du nombre d'épreuves, de leur format, ou de leur durée", pour garantir que les étudiants ne "soient pas pénalisés".

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  • Emmanuel Macron n’a pas la culture de l’excuse

    Le replay vidéo de la chronique matinale d’Europe 1

    Emmanuel Macron n’a pas la culture de l’excuse

    Le président de la République s’est exprimé ce dimanche dans une allocution solennelle.

    Et de quatre depuis le début de l’épidémie, mais cette fois, sans lyrisme, sans grandes envolées. Bien sûr, quand on n’a que des bonnes nouvelles à annoncer, inutile de délayer. Et pour une fois, c’est lui (et non pas son Premier ministre, toujours plus réservé sur le déconfinement) qui les dévoilait, ces bonnes nouvelles. Alors, attention, il y a eu quelques arrangements avec la réalité : les performances de la France en matière de lutte contre le Coronavirus ont été largement surestimées par le chef de l’État, et la stratégie de confinement dur a fait de la France le pays qui a le plus plongé dans la récession économique. L’appel à reprendre et à accélérer le retour au travail était donc vraiment indispensable. Mais l’état d’esprit général d’Emmanuel Macron, c’est : se réinventer, oui. Mais s’excuser, non !

    Se réinventer : il l’avait déjà dit mi-avril.

    Sans préciser vraiment ce que ça signifiait. Cette fois, on n’a toujours pas le détail, mais on comprend que pour lui, se réinventer c’est gouverner autrement. Après les Gilets jaunes, le chef de l’État avait repris la main avec le Grand débat, mais son mode de management n’avait finalement pas changé : du haut vers le bas. Cette fois, il promet d’associer plus largement à la décision, de consulter tout l’été, de faire confiance au terrain.

    Mais sans s’excuser ?

    Exactement, et c’est frappant. Pas d’excuses sur ses choix politiques de la première partie du quinquennat, sur la baisse des impôts, sur les réformes du marché du travail. Pas d’excuse face à ceux qui le poussent bruyamment à changer de politique : non, il ne renonce pas à dire qu’il faudra travailler plus pour reconstruire, plus pour conquérir un peu plus de souveraineté. Pas d’excuse, c’est-à-dire pas de changement d’axe politique. Une série d’ajouts, bien sûr (l’écologie, les relocalisations «lorsque cela se justifie», l’hôpital, aussi, évidemment). Mais pas de reniement. Et bien sûr, cette fermeté sur les trois premières années du quinquennat lui permettra le moment venu (en 2022) de revendiquer cette partie du bilan qui a été anéantie par l’épidémie.

    Et puis, il y a le rappel à l’ordre républicain.

    Oui, et là non plus, pas d’excuse, mais au contraire, une grande fermeté dans le soutien aux policiers et aux gendarmes (sans aucune contrepartie, contrairement à ce que les forces de l’ordre avaient entendu de leur ministre de tutelle, Christophe Castaner a été désavoué publiquement). En tout cas, une fermeté bienvenue pour refuser de remettre en cause l’histoire de France, d’en effacer les périodes qui gênent, de céder à la «réécriture haineuse ou fausse du passé». Emmanuel Macron, promet qu’il précisera en juillet ce que sera ce cap pour les deux prochaines années, mais on voit déjà que sur l’économie, sur l’ordre, sur la décentralisation, il ne laissera pas d’espace à la droite. La campagne pour 2022 a vraiment démarré ce dimanche soir à 20 heures.

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