• Assistante de vie : pour simplifier le paiement

    des indemnités journalières

    Pétition : Assistante de vie : pour simplifier le paiement des indemnités journalières

    Auteur
    Auteur(s) :
    Marchetti Patricia
    Destinataire(s) :
    Olivier Véran (Ministre des Solidarités et de la Santé)
     

     

    La pétition

    Bonjour Monsieur Le Ministre,

    Je suis assistante de vie auprès des personnes âgées.

    J'ai été opérée du dos en urgence pendant le confinement.  

    Et cela fait maintenant trois mois que je n'ai pas touché mes indemnités journalières...

    Après plusieurs mails infructueux sur le site de la CPAM, je viens d'apprendre que les réponses sont automatiques .

    On vous redemande à maintes reprises des documents (toujours les mêmes). Ces derniers ont été envoyés en recommandé avec accusé de réception. Aucune réponse n'est apportée de façon à ce que vous sachiez où en est votre dossier.

    Nous sommes des milliers dans ce cas, certains vont se retrouver à la rue alors qu'ils ont cotisé pour pouvoir être couverts.
     
    J'ai repris mon travail auprès des personnes âgées, mais mon état s'est aggravé, je suis obligée de me remettre en arrêt. 

    Vais-je être obligée de repasser par ces tracas administratifs ? 

    Pour information, je travaille en CESU, j'ai plusieurs employeurs. Ne serait-il pas judicieux que la CPAM se mette directement en relation avec le site de l'URSSAF pour récupérer les attestations salariales faites par eux ? Au lieu de nous faire envoyer par courrier papier les multiples feuilles de salaire, pour ma part il y en avait 60 (et oui, on ne peut pas joindre de fichiers PDF sur leur site !)

    Incroyable en 2020.

    Je pensais que tous les organismes étaient en relation, ils le font pour les impôts, pourquoi pas pour la CPAM ? 

    Un remaniement s'impose de toute urgence, Monsieur le Ministre.

    Même si je sais qu'en ce moment la situation est extrêmement complexe à cause du Covid-19, il est de votre devoir de faire en sorte que vos administrés ne restent pas sans indemnisations trop longtemps et de sauver leur vie.

    La maladie nous affaiblit déjà il ne faut pas rajouter les problèmes financiers. 

    Je veux pouvoir être en forme et sereine financièrement pour pouvoir continuer mon beau métier, pour accompagner vos parents, grands-parents dans une fin de vie paisible et joyeuse. 

    Je vous remercie d'avoir pris le temps de me lire et de prendre en considération ma requête

    Cordialement

    Marchetti Patricia
    Assistante de vie
    Bouches-du-Rhône

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  •      En réponse aux questions de plusieurs personnes concernant la présence de coyotes à    

         Montréal, la SPCA de Montréal souhaite partager quelques informations pratiques afin que la

        coexistence entre humains et animaux sauvages soit sécuritaire, et aussi mieux comprise.

       Parmi toutes les questions que nous recevons à ce sujet, une dizaine reviennent très souvent.

       Pour y répondre, nous avons fait appel à l’expertise d’Adrian Nelson, directeur de la gestion

       des conflits avec la faune à l’Association for the Protection of Fur-Bearing Animals (The Fur-Bearers).

    1. Pourquoi ne pas simplement éliminer les coyotes de la ville?

    Éliminer une espèce de la faune n’est jamais, à long terme, une bonne solution. Les coyotes sont ici pour une raison, que ce soit pour trouver de la nourriture, un abri, etc. Les tuer ou les relocaliser ne fait que créer temporairement un vide qui sera rapidement comblé par d’autres coyotes. Plusieurs ont démontré qu’une population de coyotes qui fait face à des pressions externes, comme le piégeage et la chasse, engendre souvent des portées plus nombreuses pour compenser, ce qui se traduit par plus de coyotes dans la région qu’auparavant.

    2. La relocalisation des coyotes est-elle cruelle?

    Relocaliser un coyote est très souvent synonyme de condamnation à mort pour lui. Les coyotes sont très territoriaux, et lorsqu’ils sont déplacés, ils font tout pour revenir à leur lieu d’origine; ce faisant, ils risquent d’être tués par des voitures. De plus, dans leur nouveau territoire, ils se retrouvent artificiellement en compétition pour l’espace et la nourriture avec d’autres animaux, ce qui cause la famine et la mort. Enfin, piéger et relocaliser des coyotes qui ont récemment eu une portée signifient que leurs petits mourront de faim.

    3. Les coyotes constituent-ils un danger pour notre communauté, notamment pour les enfants et les petits animaux domestiques?

    Les humains se font très rarement mordre par des coyotes. Si cela arrive, c’est que l’animal a été apprivoisé par quelqu’un et qu’il s’attend à recevoir de la nourriture de sa part.

    Les coyotes ont naturellement peur des humains; grâce à des techniques de dissuasion visant à maintenir cette crainte, les interactions avec eux restent très rares. La ville de Vancouver, en Colombie-Britannique, a d’ailleurs mis en place, dans certaines écoles et camps d’été, un programme de cohabitation qui enseigne aux jeunes enfants comment faire peur aux coyotes afin que ces derniers restent à distance.

    Les coyotes peuvent évidemment voir les petits animaux comme une source de nourriture, ce qui est normal considérant leur régime alimentaire. Cela dit, une étude menée à Calgary, en Alberta, a démontré que le régime alimentaire des coyotes urbains était très semblable à celui de leurs homologues des milieux ruraux. De fait, les animaux domestiques représenteraient moins de 1,5 % de leur alimentation.

    4. Les coyotes chassent-ils les gens ?

    Un coyote ne verra jamais un adulte ou un enfant comme une proie potentielle, considérant que son repas habituel se résume à une souris ou une pommette tombée d’un arbre. Cependant, comme tous les membres de la famille des canidés, incluant les chiens domestiques, ils chassent tout ce qui se sauve d’eux en courant. C’est pourquoi il est important de ne jamais partir à courir devant un coyote. Restez sur place, agitez vos bras dans les airs, faites du bruit ou jetez des objets vers l’animal, sans le frapper, afin de l’effrayer et de l’inciter à partir.

    5. Est-ce que d’autres villes comptent des coyotes sur leur territoire ? Comment cela se passe-t-il ?

    Vancouver a mis en place d’excellents programmes pour faciliter la cohabitation entre les humains et les coyotes. Ces diverses stratégies portent fruit depuis des décennies. Les plus récentes études de population révèlent qu’environ 3 000 coyotes vivent dans la région métropolitaine de Vancouver. Or, malgré une population aussi importante d’humains et de coyotes, très peu de conflits ont été recensés. Ces programmes reposent essentiellement sur l’éducation du public et portent sur les points suivants :

    • Comment gérer son environnement afin de le rendre inintéressant pour les coyotes.
    • Comment agir lorsqu’on voit un coyote.
    • Comment dissuader un coyote de s’approcher (un processus de conditionnement visant à maintenir la peur des coyotes envers les humains).

    6. Les coyotes sont-ils utiles à la biodiversité et à l’écosystème ?

    Près de 85 % du régime alimentaire des coyotes est constitué de petits mammifères, comme les souris, les rats et autres rongeurs. Les coyotes représentent donc un moyen naturel, efficace et gratuit de contrôler les populations de rongeurs dans nos villes. Une faune saine et diversifiée est un signe de la bonne santé de l’écosystème qui nous entoure.

    7. Comment Montréal devrait-elle gérer la faune urbaine, en particulier les coyotes ?

    La Ville de Montréal et les communautés locales devraient investir dans des campagnes d’éducation afin de rassurer ses citoyens et citoyennes. Considérant que la relocalisation des coyotes hors de la ville n’est pas la solution et que leur présence a un impact positif sur la biodiversité et l’écosystème, nous devrions tout simplement apprendre à cohabiter pacifiquement avec eux. D’autres communautés l’ont fait, pourquoi pas Montréal ?

    8. Comment éviter les conflits avec les coyotes ?

    • Placez les ordures dans des contenants sécuritaires munis de couvercles hermétiques.
    • Conservez les poubelles à l’intérieur jusqu’au jour de la collecte des déchets.
    • Utilisez des bacs à compostage étanches.
    • Installez une clôture autour de votre jardin ou cultivez vos légumes dans une serre.
    • Ramassez les fruits ou les baies tombés des arbres ou des buissons dans votre jardin.
    • Clôturez votre terrain pour le rendre moins accessible.
    • Bouchez les espaces vides sous la véranda, la terrasse et la remise.
    • Ne laissez pas votre animal de compagnie à l’extérieur sans surveillance.
    • Apprenez à vos enfants à respecter la faune et à garder leurs distances.

    9. Que faire face à un coyote ?

    • Ne l’approchez pas ou n’essayez pas de le toucher.
    • Ne lui donnez pas de nourriture ou ne tentez pas de l’apprivoiser.
    • Ne lui tournez pas le dos et ne fuyez pas en courant.
    • Faites-vous aussi grand que possible, agitez les bras, faites beaucoup de bruit et criez.
    • Ne laissez pas votre chien le chasser afin d’éviter des blessures aux deux animaux.
    • Jetez des objets dans sa direction (sans chercher à le frapper).

     

    10. Où puis-je en apprendre davantage sur les coyotes et les autres animaux de la faune ?

     

     


     

    adrian-nelson-bioAdrian Nelson

    Passionné de plein air, Adrian aime faire du camping et de la randonnée ainsi qu’explorer la côte de la Colombie-Britannique. En plus d’être directeur des communications à The Fur-Bearers, Adrian est aussi le gestionnaire des conflits avec la faune. Les connaissances et l’expertise de première main d’Adrian dans le domaine de la faune ont grandement contribué à façonner le programme Living With Wildlife de l’organisation. Il continue d’utiliser son savoir-faire pour aider les municipalités et les propriétaires terriens du pays à mettre en œuvre des techniques de gestion de la faune non létales.

     

    À propos de The Fur-Bearers

    Fondée en 1953, The Association for the Protection of Fur-Bearing Animals (The Fur-Bearers) travaille à mettre fin au commerce de la fourrure et favorise la cohabitation avec la faune. « Pour protéger les animaux à fourrure dans leur milieu naturel et en captivité par la conservation, la sensibilisation, la recherche et l’éducation. » thefurbearers.com

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  •  

    Nigeria Société
     
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    Nigeria : La police de Dubaï extrade Hushpuppi aux USA

     

    © Koaci.com - jeudi 02 juillet 2020 - 19:33

    Hushpuppi (ph)


    La police de Dubaï a extradé le nigérian Raymond Igbalodely Abbas connu sous le pseudonyme de Hushpuppi au Federal Bureau of Investigation (FBI) aux États-Unis, d’Amérique (USA).


    D’après un communiqué rendu public ce jeudi, Christopher Wray, le directeur du FBI, a salué le rôle de la police de Dubaï dans l'arrestation de Hushpuppi et Olalekan Jacob Ponle alias Woodbery, et leur extradition aux USA.


    Suite à l’arrestation et l’extradition du l’arnaqueur nigérian sur Internet, le directeur du FBI a exprimé ses remerciements pour les efforts exceptionnels de la police de Duba dans la lutte contre les cybercrimes organisés.


    A en croire la police de Dubaï, Hushpuppi et Woodbery sont recherchés pour une série de crimes comme le blanchiment d'argent, la fraude, le piratage de sites Web et de comptes, l'usurpation d'identité… et la fraude bancaire. La police de Dubai reproche aux suspects d’avoir piraté les courriels des entreprise et envoyaient de faux courriels aux entreprises clientes pour changer les transferts d'argent vers les comptes bancaires personnels du groupe.

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  • J 22 - Les Rendez-Vous de la Solidarité :

    #Banque Coopérative > LA ROCHE

    Chaque année les administrateurs de la Caisse d'Epargne Rhône Alpes (CERA) grâce au soutien financier de sa Fondation, octroient des dons à des associations de leur territoire.

    En 2019, 139 projets d'associations ont pu ainsi être réalisés sur les 5 départements couverts par la CERA (Ain, Haute-Savoie, Rhône, Isère, Savoie)

    Nous vous proposons de mettre en lumière chaque jour l'une de ces associations et découvrir ainsi leurs engagements au quotidien.

     

     Association de La Roche

    Accueillir et accompagner des adultes

    atteints d'un handicap psychique

     LA ROCHE LOGO

    L' association de La Roche vient en aide aux personnes en situation de handicap psychique en apportant la possibilité de travailler, et un hébergement éventuel.

    Lorsque le travail n' est plus ou pas envisageable, la personne peut intègrer un foyer de vie ou le service d' accueil de jour. L' association de La Roche a pour objet :


    - D'accueillir et d'accompagner des personnes atteintes d'un handicap psychique, associé ou non à une déficience intellectuelle.

    - De lutter pour une meilleure prise en compte de la maladie psychique par la société, notamment en offrant des lieux d'accueil, d'hébergement et de travail, ou tout autre accompagnement adapté aux besoins des personnes atteintes d'un handicap psychique.

    - De jouer un rôle de soutien auprès des familles de personnes handicapées.

    Ses établissements :
    Activités de jour, 42 places à Les Sauvages et Roanne.
    Hébergements : 105 lits répartis en Foyer d' hébergement traditionnel ou Foyer Appartements à Amplepuis, Les Sauvages et Tarare.
    Activités de jour + hébergement : 105 places en foyer de vie (St Marcel de Félines, Les Sauvages et Yzeron)
    ESAT: 222 places en blanchisseries industrielles ( Vénissieux, Amplepuis) conditionnement et espaces verts (Les Sauvages et Brignais) et métallerie (Tarare)
    SAVS: Bagnol et Roanne (18 places)
    SAMSAH APARU: Roanne (16 places)

    Les administrateurs de la SLE BEAUJOLAIS VAL DE SAONE ont octroyé un don de 13 000 € pour financer la mise en place d’un rucher et d’un atelier miellerie.

    Le rucher comprenant jusqu’à 250 ruches, et un atelier d’extraction et de conditionnement.

    Le métier d’apiculteur est encadré par un des éducateurs techniques spécialisés, et permet d’apprendre aux ouvriers des ESAT, les actions relatives à la surveillance et aux soins des abeilles, à l’entretien des équipements, et aux opérations d’extraction. La vente se réalise pour partie sur site, et pour partie sur les marchés.

    LA ROCHE BANDEAU RUCHES

     En savoir + http://www.laroche.asso.fr

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    Les habitants de notre foyer des Mousselines sont heureux de partager avec vous, ce film monté en période de confinement !

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  • Vidéo.Aucune femme française ne dirige actuellement

    une entreprise du CAC 40

    ENTREPRISES Chaque jour, « 20 Minutes » vous conseille une vidéo réalisée par son partenaire « Brut »

    A.Le G.

    Publié le 16/07/20 à 12h26 — Mis à jour le 16/07/20 à 12h27

     

     

    Isabelle Kocher était la seule patronne d'une entreprise du CAC 40 jusqu'à ce qu'elle soit débarquée, en février. (archives)

    Isabelle Kocher était la seule patronne d'une entreprise du CAC 40 jusqu'à ce qu'elle soit débarquée,

    en février. (archives) — ERIC PIERMONT / AFP

    Espèce en voie de non-apparition. Aucune femme française ne dirige aujourd’hui une entreprise du CAC 40.

    Pourquoi ? Fondatrice de Women Equity, Dunya Bouhacène tente de répondre à cette question… Même si, comme elle le rappelle, la parité femmes-hommes au baccalauréat depuis trois générations, la majorité de mentions accordées aux femmes lors de l’obtention de leurs diplômes d’études supérieures auraient dû paver la voie à une véritable parité dans les sphères dirigeantes. Ce n’est pas le cas. Sans doute parce que les stéréotypes et les biais ont la vie dure.

    Une interview de notre partenaire Brut à regarder ci-dessous.LIEN

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  •      ulyces.co
     
     

    Le plus grand nuage de sable du Sahara jamais

    observé traverse l’At­lan­tique

    par   Pablo Oger   | 14 juillet 2020  

     
     

    Un nuage de sable telle­ment gros qu’il est surnommé « Godzilla » a été observé par les satel­lites Coper­ni­cus Senti­nel et Aeolus de l’Agence spatiale euro­péenne (ESA). Formé au Sahara, cet amas de pous­sière sans précé­dent se dirige direc­te­ment vers l’Amé­rique, révé­lait Universe Today le 13 juillet.

    Ce gigan­tesque nuage de pous­sière s’ap­pelle « la couche d’air saha­rienne » (SAL). La SAL se forme entre la fin du prin­temps et le début de l’au­tomne. De forts vents de surface ramassent la pous­sière et la trans­portent dans l’air et au-dessus de l’océan Atlan­tique. Si les condi­tions sont favo­rables, la pous­sière peut être trans­por­tée jusqu’aux Caraïbes ou aux États-Unis, soit un voyage de 8 000 km. Depuis 20 ans de collecte de données, ce nuage est le plus impor­tant avec des propor­tions rare­ment enre­gis­trées, de 60 à 70 % plus grand que la moyenne, lui faisant méri­ter son surnom de « Godzilla ».

    Crédits : NASA

    Bien que son appa­ri­tion sur les images satel­lite soit de mauvais augure, le panache de pous­sière pour­rait en fait être une bonne nouvelle. Selon la Natio­nal Ocea­nic and Athmos­phe­ric Admi­nis­tra­tion (NOAA), ces nuages pour­raient empê­cher la forma­tion d’ou­ra­gans. Et ils peuvent égale­ment empê­cher ceux qui se forment de deve­nir plus puis­sants et plus destruc­teurs. La pous­sière est égale­ment une source de nutri­ments pour le phyto­planc­ton, ces minus­cules plantes marines qui flottent près de la surface de l’océan, essen­tielles à la chaine alimen­taire.

    Il y a cepen­dant une mauvaise nouvelle asso­ciée au nuage de pous­sière saha­rien. La brume peut déclen­cher des alertes sur la qualité de l’air et consti­tuer un risque pour la santé, en parti­cu­lier pour les personnes souf­frant de problèmes de santé sous-jacents. C’est en partie parce que la pous­sière a voyagé si loin que beau­coup de parti­cules plus grosses sont tombées à la surface. Ce qui reste, ce sont les plus petites parti­cules, qui sont les plus dange­reuses pour notre système respi­ra­toire.

    Source : Universe Today

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  •  
     

    Sous prétexte de combattre la rage, les autorités de la commune d’Alger abattent en masse les chats et chiens errants. La vie de ces animaux voués à une mort certaine est d’une immense tristesse. Une association locale a pu secourir certains d’entre eux. Aidez-nous à les sauver !

    Hr blog

    Les chiens et chats errants en Algérie ne se comptent plus tellement ils sont nombreux et la pandémie du coronavirus n’a fait qu’aggraver les choses. En prenant la rage pour prétexte, l’établissement public d’hygiène urbaine et de la protection de l’environnement de la commune d’Alger (l’EPIC HUPE), surnommé « galoufa » par les Algériens, extermine de façon quasi industrielle cent à trois cents animaux chaque semaine. Leur vie n’est que misère et solitude et se termine dans d’effroyables souffrances. Cette tuerie ne règle en rien le problème récurrent de l’errance.

    Une euthanasie de masse...

    Les animaux sont capturés avec de grandes pinces, semblables aux instruments de torture moyenâgeux, et entassés dans des cages minuscules. C’est dans une pièce sordide et sale que les chiens vivent leurs derniers instants. Aucune issue n’est possible. Électrocutés à plusieurs dans une petite cage, ils sont tués à la chaîne. Les gémissements et les aboiements de détresse et de peur de leurs congénères, qui ont compris le sort qui les attendait, résonnent dans cet entrepôt de la mort. Le chien dans la cage d’électrocution est terrorisé, ses mouvements respiratoires comme oculaires témoignent de son affolement. Il est déjà presque asphyxié par la panique ; il sent que quelque chose de terrible va se produire. Les mots manquent pour décrire cette abominable réalité. Les cadavres sont ensuite jetés telles des ordures ménagères par la « galoufa » dans un camion à benne et viennent rejoindre ceux qui s’y entassent déjà. Les corps sans vie sont mêlés à des tas d’immondices, se fondant dans le décor de cette « déchetterie » à ciel ouvert qui ne semble gêner personne. L’horreur ne connaît aucune limite.

    … qui n’est pas la solution

    Chiens et chats continuent encore à être traités comme des objets, voire ici comme des déchets. La rage n’est qu’un prétexte et en cette période de pandémie, les animaux ont été désignés à tort responsables de tous les maux et leurs abandons se sont multipliés. L’euthanasie n’est pas la solution et ne fait que perpétuer le problème. Il est temps que cessent ces effroyables pratiques d’un âge révolu !

    Tout comme cela a été fait dans le sanctuaire des chiens de Darjeeling que One Voice finance depuis 2002, un travail de sensibilisation de la population locale qui craint ces animaux par peur de la maladie est primordial. En Algérie, comme en France, c’est la cause de l’errance qu’il faut traiter en imposant l’identification et la stérilisation des animaux qui arrivent en fourrière, en ouvrant des dispensaires pour les recueillir et en créant des fichiers de suivi des abandons et des stérilisations. Ces mesures doivent s’accompagner d’une responsabilisation des propriétaires et d’une politique de protection animale digne de ce nom.

    Agissons

    L’établissement public d’hygiène urbaine et de la protection de l’environnement de la commune d’Alger, dont la responsable est vétérinaire, n’est soumis à aucune réglementation et cherche à légaliser l’extermination des animaux errants.

    L’association B.C.H.E. (Billy pour la compassion, l'humanité et l'empathie), présidée par le Docteur Haifa REZAGUI, lutte contre cette extermination et continue de sauver autant de chats et de chiens que possible. Aidez-nous à relayer son appel en interpellant les autorités algériennes pour que cesse ce massacre. 

    Vous pouvez adresser un mail au/à la :

    Direction des services vétérinaires : dsv@madrp.gov.dz et dz.dsv.sdsba@gmail.com

     

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  • Territoires unis plaide pour « plus de libertés locales »


     
    12/07/2020 13:39 - la dernière mise à jour 12/07/2020 13:39

     
    Le renforcement des libertés locales doit se traduire par la fin
    de la dépendance des collectivités à l’égard de l’Etat

    Les présidents de l’AMF, l’ADF et Régions de France (RdF), réunis sous la bannière de Territoires unis, se sont retrouvés le 8 juillet, au Sénat en présence de son président, Gérard Larcher, pour demander une nouvelle fois plus de décentralisation. Mais avant cela, ils ont tenu à souligner que, durant la crise sanitaire, les trois niveaux de collectivités qu’ils représentent (commune, département et région) « ont prouvé leur réactivité, leur adaptabilité et leur opérationnalité pour proposer et mettre en œuvre des solutions à des difficultés qui ne relevaient pas toujours de leurs compétences ». Un satisfecit à l’opposé de leur jugement sur les services de l’Etat s’étant caractérisés par leur « cloisonnement, émiettement et éloignement progressif » qui « limitent leur capacité d’intervention rapide ». « Les départements et les collectivités ont montré une exceptionnelle solidité et une grande efficacité lors de la crise, affirme Dominique Bussereau, le président de l’ADF. Ils apparaissent aujourd’hui comme les principaux acteurs de la proximité ».

    Autre critique sévère de Territoires unis : « l’Etat n’est plus en capacité d’agir lui-même que dans des missions spécialisées et dans un mode d’intervention très vertical et autarcique ». Et de pointer en particulier les ARS, dont l’action a été « focalisée sur les hôpitaux publics, sans vision stratégique du rôle de la médecine de ville et de l’hospitalisation privée ni prise en compte du médico-social ».

    « Une très grande loi pour plus d’efficacité »

    Selon leur lecture des leçons de la crise sanitaire, la mise en œuvre du principe de subsidiarité apparaît plus que jamais utile. En présentant sa contribution, intitulée « Plus de Libertés Locales pour plus d’efficacité », Territoires Unis a aussi tenu à rappeler que « le Grand débat n’a débouché que sur des mesures techniques de portée limitée, et à l’évidence les conclusions de la crise des gilets jaunes n’ont pas été tirées ». Selon les trois présidents, « l’essentiel reste donc à faire pour installer durablement une République décentralisée dans laquelle un Etat qui reste fort sur ses compétences régaliennes accepte en confiance de laisser aux trois niveaux de collectivités le soin de concevoir, les moyens de financer et la responsabilité de mettre en œuvre les principales politiques publiques qui organisent la vie quotidienne de nos concitoyens ». Selon Territoires unies, la formation d’un nouveau gouvernement constitue « une opportunité de rouvrir ce débat ». « Nous ne sommes pas dans la polémique, insiste Renaud Muselier, le président de Régions de France. Nous faisons des propositions ensemble, concrètes et pragmatiques sur la décentralisation, pour être efficaces ». « Nous sommes parvenus, ensemble – communes, départements et régions – à une vision commune pour engager une très grande loi pour plus de libertés locales et pour plus d’efficacité », ajoute François Baroin, le président de l’AMF.

    Egalement présent le 8 juillet, Philippe Laurent, secrétaire général de l’AMF, a lui plaidé pour « passer d’une décentralisation d’exécution à une décentralisation de responsabilité, par exemple en matière de santé ». C’est la nouveauté par rapport à sa précédente contribution, et suite à la crise sanitaire, Territoires Unis demande plus de responsabilités et de compétentes en matière de santé, en formulant des propositions très détaillées.

    « Décentraliser une partie du système de santé »

    Regrettant que le Ségur de la santé se réduise surtout à une approche hospitalière, les trois présidents d’associations d’élus défendent une organisation territoriale de la santé publique et d’accompagnement médico-social décliné sur les trois niveaux, jugés complémentaires, de la commune, du département et de la région. Ils demandent ainsi de « décentraliser une partie du système de santé pour l’adapter aux réalités locales et le rendre plus démocratique, plus efficace et plus réactif ». Et de prôner le renforcement de la place des élus locaux au sein de la gouvernance des hôpitaux (remise en place des conseils d’administration) et des différents outils locaux d’élaboration et/ou de déclinaison des politiques de santé : projets territoriaux de santé (PTS), communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS), conseils locaux de santé (CLS), conseils locaux de santé mentale (CLSM), groupements hospitaliers de territoires (GHT)…

    « Nous demandons de l’efficacité, affirme François Baroin. Sur la santé, il faut abandonner la lecture comptable et budgétaire. Il faut changer la gouvernance. Le maire doit revenir au cœur du dispositif ». Autre demande formulée par Territoires unis : limiter le rôle des ARS au secteur sanitaire et confier aux départements le rôle de pivot des politiques médico-sociales et sociales. Il est ainsi proposé un rôle de chef de file pour le département avec le déploiement d’agences départementales des solidarités (ADS) qui seraient placées sous le pilotage des conseils départementaux (après expérimentation).

    Enfin, les régions préconisent de se voir attribuer des compétences propres en matière sanitaires et de revoir la gouvernance des instances sanitaires régionales. Le préfet aurait un rôle de coordinateur en cas de crise sanitaire et la région serait le chef de file avec un rôle d’interface entre l’État et les territoires. En plus de ces nouvelles compétences, les régions possèderaient une cotutelle sur les ARS.

    Les « 4E » pour les régions

    Dans la présentation par Territoires unis d’un nouvel acte de décentralisation, Renaud Muselier défend les « 4E » : « Europe, avec la négociation de la prochaine génération des fonds européens, dont les régions sont autorité de gestion ; Économie, pour conforter le rôle des régions comme chefs de file de l’action économique territoriale ; Emploi, pour confier aux régions le pilotage de ces politiques, essentielles dans la crise ; Environnement, pour faire des régions les chefs de file des politiques de transition écologique ».

    Tous les élus présents le 8 juillet estiment que la crise sanitaire mais également économique et sociale impose d’agir en commun pour la relance. « Face à l’importance de ces crises, l’État ne pourra pas répondre seul. C’est avec des collectivités mobilisées dans leur champ de compétence qu’on pourra y répondre », a ainsi fait valoir François Bonneau, président délégué de Régions de France.

    Projet de loi “3D” « pas à la hauteur des enjeux »

    Territoires unis appelle à « une profonde rénovation des relations entre l’Etat et les collectivités ». Tout en estimant utile de renforcer l’Etat déconcentré et de faciliter la pratique de la différenciation, les deux principales orientations du futur projet de loi « 3D » (décentralisation, différenciation, déconcentration), les élus les considèrent insuffisantes et « pas à la hauteur des enjeux ». Ils demandent ainsi au gouvernement « d’aller vite et plus loin dans la responsabilisation des échelons locaux ». Territoires Unis se dit « prêt à s’associer à cette démarche qui doit prendre en compte les grandes priorités inscrites dans sa contribution au Grand débat » : garantir la libre administration des collectivités, assurer réellement l’autonomie financière et fiscale des collectivités, mettre la commune au centre de la démocratie de proximité, renforcer le rôle des collectivités dans les politiques publiques de cohésion sociale et territoriale (solidarité, santé, emploi, développement économique, transition écologique…), établir une nouvelle répartition des compétences (logement, sport, culture…).

    « Le renforcement des libertés locales doit se traduire par la fin de la dépendance des collectivités à l’égard de l’Etat grâce à une définition claire de la répartition des compétences respectives, par la garantie de ressources stables dans la durée et par l’inscription de ces principes dans nos textes fondamentaux », affirment l’AMF, l’ADF et Régions de France. Selon Renaud Muselier, « après la crise sanitaire, et pour affronter la crise économique et sociale, nous avons besoin d’optimisme, d’efficacité et de relance ! Pour cela, nous faisons des propositions claires et construites : c’est la main tendue à l’Etat pour une décentralisation utile ! ».

    Complémentarité avec le Sénat

    Sans surprise, la contribution de Territoires Unis se veut complémentaire des 50 propositions « pour le plein exercice des libertés locales » remises le 2 juillet par Gérard Larcher au président de la République. Et de citer notamment « la nécessité de remettre les collectivités au cœur des politiques de santé, en confiant la présidence de l’ARS au président de région et en consacrant le rôle des départements comme pivot des solidarités » ; la clarification des rôles de chaque niveau de collectivité face à l’urgence écologique ; le moratoire sur la réforme de la fiscalité locale afin de garantir la soutenabilité financière des collectivités ; une nouvelle répartition des compétences pour déléguer aux collectivités les principales politiques en matière de logement ou encore la nécessité d’un « État fort présent dans les territoires ».

    Philippe Pottiée-Sperry

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