• Traité de “trou du cul” par un berger à la suite d'un

    reportage dénonçant l'abattage des loups,

    Hugo Clement réplique

    • Hugo Clément attire les foudres d'un berger, après avoir publié une vidéo dénonçant l'abattage des loups en montagne. Hugo Clément attire les foudres d'un berger, après avoir publié une vidéo dénonçant l'abattage des loups en montagne.   Youtube / Capture d'écran
      Publié le 13/07/2020 à 12:02 / Mis à jour le 13/07/2020 à 12:02 S'abonner

    Jeudi 9 juillet, Hugo Clément s'est attiré les foudres d'un berger, après avoir publié une vidéo dénonçant l'abattage d'un loup en montagne. L'affrontement fait depuis, grand bruit sur les réseaux sociaux. 

    Le 9 juillet 2020, la vidéo est en ligne. Hugo Clément, journaliste, partage un reportage sur l'abattage d'un loup dans les Hautes-Alpes au col du Lautaret. La scène a pu être filmée par le photographe Corentin Esmieu, scandalisé par cet acte

     

    Quelques heures plus tard, la vidéo avait déjà suscité de nombreuses réactions, notamment celle d'un certain berger, Joseph Boussion.

     

    Le berger, agacé des propos du journaliste connu pour être un fervent défenseur de la cause animale, publie dans la même journée une vidéo réponse, où il tente de démentir les propos tenus durant le reportage. 

    "Cela ne sert à rien de faire des vidéos à la con avec un photographe animalier qui se paluche en regardant les loups pendant quatre ans pour aller raconter n'importe quoi, qu'on tue des loups pour ne rien faire, que nous les tuons comme ça pour le plaisir. Dans ton super reportage, c'est que tu ne dis pas comment les éleveurs le vivent depuis plusieurs années et ce qui s'est passé les jours et les mois précédents parce que je peux t'assurer que si tu le savais tu ne dirais pas tout ce que tu dis."

    De plus, il déclare que ses exécutions sont parfaitement légales. Hugo Clément indiquait lui, que le loup "passait à proximité d'un troupeau de moutons, mais n'était pas en train de l'attaquer", le berger réfute ces dires et précise que ce loup était bel et bien en repérage avant une attaque.

    Des attaques personnelles 

    La vidéo du berger ne s'arrête pas là. L'homme s'adresse avec virulence au journaliste : “ Il faut arrêter de te servir de ta fausse carte de presse, viens avec nous sur le terrain, viens mouiller ta chemise [...] espèce de trou du cul.” 

    Suite à l'importance qu'ont prise ces propos, Hugo Clement a décidé de répondre sur Facebook le 11 juillet en affirmant : “Joseph Boussion est donc un homme politique originaire du sud-ouest (pas des Alpes), qui a étudié, milité et travaillé en ville (pas dans la montagne), et qui est spécialiste du « marketing », du « management » et de la « communication » (pas du loup).”

     

    Le journaliste a fini par déclarer qu'il tenait à se rendre l'année prochaine auprès de “vrais bergers”, pour mieux comprendre la situation et tenter de nuancer ses propos. 

    Partager via Gmail

    1 commentaire
  • Nina Godart
    Nina Godart
    Poly-Shape, le leader européen de la fabrication additive pour les industries, fait partie des PME françaises qui déposent le plus de brevets d'impression 3D.

    Poly-Shape, le leader européen de la fabrication additive pour les industries, fait partie des PME françaises qui déposent le plus de brevets d'impression 3D. - Poly Shape

    L’Hexagone fait partie des cinq pays qui ont déposé le plus de brevets liés à l’impression 3D ces dernières années auprès de l’Office européen des brevets.

    Cocorico: La France a été ces dernières années le troisième pays d’Europe qui a déposé le plus de brevets liés à l’impression 3D. C’est ce qui ressort du baromètre de l’Office européen des brevets de 2015 à 2018, publié ce lundi. L’OEB qui note que la performance de l’Hexagone est d’autant plus notable que sur ce secteur de croissance, la compétition se joue avec des géants à la force de frappe financière bien supérieure.

    Globalement, l’impression 3D, aussi appelée la fabrication additive pour décrire cette usinage d’objets par ajouts successifs de matière, est le domaine d’innovation qui croît le plus. Les demandes de brevets enregistrées à l’OEB pour ce type de technologie ont ainsi progressé de 36% entre 2015 et 2018. Soit une progression dix fois plus rapide que tous les secteurs confondus, qui n’ont augmenté que de 3,5%.

     

    Essilor star de l'innovation

    Parmi les stars du secteur, on trouve sur la plus haute marche du podium les Etats-Unis, avec 35% des demandes de brevets de 2018 sur l’impression 3D. Et si l’on regarde en Europe, c’est l’Allemagne qui occupe cette position, avec 20% des déposants sur ce thème originaire du pays. Ensuite, au coude à coude, se trouvent le Royaume-Uni (5% des brevets) et la France donc, à 4,8%.

    L’Hexagone peut remercier pour cela Essilor, véritable “fer de lance” français de l’innovation en matière de fabrication additive. Le fabricant de verres optiques devenu franco-italien est même devenu la 5e entreprise mondiale la plus prolifique en brevets. Elle est aussi la seule européenne à figurer dans ce top 5 mondial, dont toutes les autres places sont occupées par des géants américains tels Johnson & Johnson, 3M, ou Procter & Gamble.

    Des PME françaises en pointe

    Aux côtés des grandes entreprises et des grands organismes publics, ce sont surtout des PME françaises qui portent la création en impression 3D. Elles ont déposé 23% des demandes de brevets. Avec, parmi les déposants, deux pépites. La première c’est Tami Industries, une PME drômoise spécialiste des tubes de filtration pour les liquides. Elle développe actuellement des procédés pour imprimer en 3D ses membranes filtrantes en céramique. Seconde PME qui sort du lot: Poly-Shape, le leader européen de la fabrication additive pour les industries, notamment automobile et aéronautique, dont Michelin a pris une partie du capital il y a deux ans. 

    Cette dernière entreprise est située dans les Bouches-du-Rhône. Mais ce sont trois autres départements français qui sont désormais considérés comme des places fortes de l’innovation en impression 3D par l’OEB. Trois départements qui figurent dans le top 20 des régions européenne les plus innovantes du secteur: l’Isère, à la 11e place, le Val-de-Marne occupe à la 15e et la Seine-et-Marne en 20e.

    Nina Godart
    https://twitter.com/ninagodart Nina Godart Journaliste BFM Éco

     
     
    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Coronavirus - L'OMS enregistre 230.000 nouveaux cas en 24h,

    un record

    • Le précédent record quotidien de 228.102 nouveaux cas datait de vendredi dernier. Le précédent record quotidien de 228.102 nouveaux cas datait de vendredi dernier. @pixabay
      Publié le 12/07/2020 à 19:23 / Mis à jour le 12/07/2020 à 19:23 S'abonner

    L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a enregistré dimanche 230.370 nouveaux cas de coronavirus dans le monde en 24 heures, un record.

    Les plus fortes augmentations ont été constatées aux États-Unis, au Brésil, en Inde et en Afrique du Sud, selon le bilan quotidien établi par l'organisation onusienne.

    Le précédent record quotidien de 228.102 nouveaux cas datait de vendredi dernier. Le nombre de décès est resté stable, à environ 5.000 par jour.

    Selon un bilan établi par Reuters, le nombre de cas de coronavirus dans le monde approchait dimanche les 13 millions, témoignant de la progression de l'épidémie qui a tué plus de 565.000 personnes sur la planète en sept mois.

    reute

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  •  Hauts-de-France : Comment Enedis a pu endiguer

    le fléau des vols de métaux

    SECURITE La signature d’une convention avec la gendarmerie a permis à Enedis de réduire drastiquement les faits de vols de câbles


     
    Mikaël Libert

    Publié le 09/07/20 à 16h58 — Mis à jour le 09/07/20 à 16h58

     Les vols de métaux, un fléau maîtrisé par Enedis (illustration). — O.Aballain / 20 Minutes

     

    Les vols de métaux, un fléau maîtrisé par Enedis (illustration). — O.Aballain / 20 Minutes

    • En 2014, Enedis a connu un pic des vols de câbles en cuivre.
    • L’entreprise a signé une convention avec la gendarmerie pour endiguer ce fléau.
    • Aucun vol n’a été constaté depuis le début de l’année 2020.

    Du cuivre qui vaut de l’or. Ce jeudi, le distributeur d’électricité Enedis a renouvelé la convention de partenariat signée en 2014 avec la gendarmerie nationale. A l’époque, l’idée était de travailler de concert avec les militaires pour tenter de faire chuter le nombre de faits de vols de métaux. Car de fait, les câbles de cuivre utilisés pour véhiculer le courant électrique sont des cibles de choix pour les voleurs en raison du prix de vente de ce métal. Une association qui a porté ses fruits puisque depuis le début de l’année 2020, Enedis ne déplore aucun vol de câble.

    Lorsque l’on parle de vol de métaux, essentiellement de câbles électriques, les cibles sont pour le moins variées et le résultat est parfois rocambolesque. Ainsi, en septembre 2015, tous les candélabres d’une rue de Marquette-Lez-Lille avaient été vidés de leur cuivre, plongeant un quartier entier dans le noir. Ce fléau n’épargne pas les communes, et encore moins les entreprises. Police et gendarmerie s’accordent à dire que la SNCF et Enedis figurent en haut de la liste. « La première convention avec la gendarmerie a été signée en 2014. A l’époque, les vols de câbles étaient relativement fréquents et il fallait à chaque fois déposer une plainte », explique Jean-Marc Fourez, directeur adjoint d’Enedis Hauts-de-France.

    Des vols parfois spectaculaires

    Si le cuivre attise autant les convoitises, c’est parce que c’est un métal relativement précieux, dont le prix varie en fonction d’un cours. Aujourd’hui, il approche les 4,50 euros le kilo. « Une portée de câble de réseau d’un kilomètre pèse environ une tonne, cela fait une jolie somme. Et du cuivre, il y en a partout dans nos installations », affirme le directeur adjoint d’Enedis. Un business illégal, dangereux mais très rentable qui se traduit par des actions parfois spectaculaires. En 2014, près de Maubeuge, les voleurs ont délesté douze poteaux d’une ligne de 20.000 volts de 3 km de câble. Une autre fois, ce sont les quatre pieds d’un pylône de 35 mètres de haut d’une ligne de 45.000 volts qui avaient été tronçonnés.

    « Ils n’hésitent même pas à s’attaquer aux postes à très haute tension à 400.000 volts », assure Jean-Marc Fourez. Les voleurs de câbles savent néanmoins ce qu’ils font. « Ils agissent de nuit, dans des endroits isolés. Ils s’arrangent aussi pour que les clients ne soient pas coupés pour que l’alerte ne soit pas donnée », précise Enedis.

    Aucun vol à déplorer depuis le début 2020

    Il est impossible de surveiller les 52.000 km du réseau dans le Nord-Pas-de-Calais. Mais les ouvrages sensibles ont été signalés et des dispositifs ont été installés pour limiter les intrusions. « On échange aussi du renseignement des deux côtés. Et l’on forme aussi sur ce qu’il faut faire ou pas lorsqu’un vol est commis. Limiter l’accès au site par exemple pour faciliter les recherches d’éléments de police scientifique par exemple », explique le colonel Wanecques, de la gendarmerie.

    Cette collaboration a permis de mettre sous les verrous plusieurs bandes de voleurs de cuivre, notamment celle responsable du coup d’éclat de Maubeuge. Après le pic de 2014, le nombre de vols de métaux sur des sites Enedis baisse chaque année. « Il y a eu un petit rebond en 2019 mais en 2020, nous ne déplorons aucun vol », assure Jean-Marc Fourez.

    Partager via Gmail

    196 commentaires
  •  La Fédération nationale des chasseurs a porté plainte pour diffamation suite au détournement par la LPO de ses affiches « premiers écologistes de France ?»

     

    82947270 10156218693172614 762765213937388792 o

    Il y a 2 ans, les chasseurs s’étaient autoproclamés « Premiers écologistes de France » à travers une campagne publicitaire de leur fédération nationale. La LPO s’était empressée de compléter leurs affiches afin de contredire cette affirmation, à laquelle l’autorité de régulation de la publicité avait d’ailleurs fait ajouter un point d’interrogation.

    Nous expliquions ainsi que chaque année les chasseurs français chassent 20 espèces d’oiseaux menacées, cherchent à tuer illégalement des oiseaux migrateurs en février, relâchent 20 millions de faisans et autres gibiers d’élevage pour les abattre et torturent des oiseaux sous prétexte de tradition. Rien que du factuel.

    Les chasseurs nous ont attaqué en diffamation, entraînant la mise en examen de notre Directeur Général. 

    L’audience de fixation de la date du procès s’est tenue fin juin. Le procès aura lieu le 17 décembre 2021 devant la 17ème chambre correctionnelle de Paris. La LPO est sereine et fait confiance à la justice qui dans ce dossier reconnaîtra notre liberté d’expression sur un sujet d’intérêt général.

    En parlant de plainte… 

    En avril 2019, la LPO avait déposé une plainte contre l’Etat Français auprès de la Commission Européenne, visant des infractions relatives à la chasse. Le 2 juillet 2020, la Commission a donné 3 mois à la France pour se mettre en conformité avec le droit européen et faire cesser les pratiques de chasse illégale comme le piégeage "traditionnel" non sélectif des oiseaux, le tir des oies cendrées pendant leur migration ou la chasse d'espèces menacées. 

    106914458 10156218693342614 4493306664217350750 o

    106937089 10156218693267614 7350553144389612924 o

    107236298 10156218693262614 2583203411373503951 o

     

     

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Fondation 30 Millions d'Amis

    Fondation 30 Millions d'Amis

    Protection

    Sauvé et choyé durant 6 ans, le sanglier Maurice risque d’être euthanasié par les autorités

    Le combat pour protéger Maurice de l’abattage sans discernement dont il pourrait faire l’objet prend de l’ampleur sur les réseaux sociaux./DR

    Recueilli blessé par Sylvia et son mari il y a 6 ans, le sanglier Maurice fait aujourd’hui l’objet d’une procédure de justice suite à une dénonciation anonyme. L’animal, qui ne présente pourtant aucun danger, pourrait être euthanasié. En pleine crise sanitaire, l’audience a été reportée. Mais la lutte pour protéger Maurice de l’abattage sans discernement dont il pourrait faire l’objet prend de l’ampleur. 30millionsdamis.fr revient sur cette affaire.

    « Avec mon chien, j’ai retrouvé ce petit marcassin recroquevillé sous des branches avec du sang partout. Quel autre choix j’avais que de le soigner ? Le laisser pour mort ? » 

     

    « Il fait partie de la famille »

    Sans l’intervention de Sylvia et son mari, Maurice n’aurait pas survécu. Reconnaissant, l’animal a très vite pris l’habitude de son nouveau foyer et n’a jamais souhaité le quitter. « Nous avons essayé de le remettre en liberté à plusieurs reprises lorsqu’il était soigné mais il revenait immédiatement, se souvient Sylvia contactée par 30millionsdamis.fr. Alors nous lui avons construit un enclos et l’avons gardé. Il est domestiqué et fait partie intégrante de notre famille, impossible de s’en séparer. » La séparation, c’est pourtant ce qui se profile aujourd’hui… En février 2019, une dénonciation anonyme pour possession non-autorisée d’un animal sauvage a amené des agents de l’Office de la Biodiversité à constater la présence de Maurice sur le terrain corrézien de ses sauveteurs. 

    « Le faire tuer, hors de question! »

    Le cauchemar commence et le couple est convoqué au tribunal de Tulle (19) une quinzaine de jours plus tard pour une composition pénale (médiation avec un délégué du procureur pour éviter un procès en échange d’une faible sanction, NDLR). « Au début, on nous a fait peur en disant que nous risquions la prison, qu’il fallait le faire euthanasier ou lui trouver une structure, confie Sylvia. Mais s’il est placé ailleurs, je suis convaincue que Maurice se laisserait mourir. Et il ne peut pas retourner dans la nature. Le faire tuer, c’est hors de question. Il ne gène personne ! Personne dans le village ne s’est plaint. » D’ailleurs, le maire du village, Jean-François Goncalves, contacté par 30millionsdamis.fr affirme qu’il a appris « l’existence de Maurice par la presse. C’est dire qu’il n’a pas posé de problème de voisinage. Après, il y a des lois ; mais en tant qu’individu, je comprends l’attachement à l’animal. L’idéal serait qu’’il soit placé ou que la famille le garde ».

     

    Je ne dors plus. Je ne mange plus. C’est l’angoisse permanente. 

    Sylvia - maîtresse de Maurice

    À l’automne 2019, le tribunal de Tulle a refusé la délivrance d’un agrément de détention pour Maurice, document indispensable pour le garder. Après plusieurs reports, la composition pénale qui devait se dérouler mercredi 20 mai 2020 a été reportée pour cause de crise sanitaire. « Nous allons nous défendre jusqu’au bout, annonce l’avocat de la famille à 30millionsdamis.fr, Maître Patrice Grillon, spécialisé dans la faune sauvage et qui a déjà sauvé plusieurs sangliers recueillis par des particuliers. Si on se laisse faire, c’est l’euthanasie. Maurice est un animal qui est certes considéré comme sauvage, mais qui a été apprivoisé et tenu en captivité ce qui représente un paradoxe. Ce n’est pas un cas original, cela se passe toujours de la même façon. Des gens qui n’ont rien demandé s’occupent d’un animal en perdition car c’est le cœur qui parle. Laissons Maurice tranquille ! Il est très bien là où il est. » 

    Des cas similaires partout en France

    Si un nouveau sursis a été accordé pour l’animal, les nuits se révèlent difficiles pour Sylvia. « Je ne dors plus, reconnaît l’aide-soignante. Je ne mange plus. C’est l’angoisse permanente. Heureusement, nous recevons énormément de soutien. » Une pétition pour sauver le sanglier a en effet recueillie plus de 113 000 signatures !

    L’histoire de Maurice n’est pas sans rappeler la récente affaire d’Obélix et Nestor, deux sangliers froidement abattus par un lieutenant de louveterie sur ordre du Préfet du Finistère (29) peu après le décès de Brigitte Lavoine, qui les avait sauvés. Heureusement, d’autres cas similaires se sont bien terminés comme pour Juliette, autorisée à rester chez son sauveur Jean-Claude. D’autres sont encore en suspens comme Charlotte et Victor, visés par des arrêtés préfectoraux à Bazailles (Meurthe-et-Moselle) et dont l’abattage a été considéré comme « disproportionné » par la juge, offrant de ce fait un sursis aux suidés. 

    La Fondation 30 Millions d’Amis en appelle au simple bon sens, l’animal n’étant un danger pour personne et sa famille s’en occupant avec attention et dévouement depuis 2014.

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • 14 000 personnes ont manifesté leur soutien à l’ours

    dans la seule matinée du 4 juillet

    Communiqué, le 6 juillet 2020

    14 000 personnes ont manifesté leur soutien à l’ours dans la seule matinée du 4 juillet

    « Près de 14 000 personnes, en seulement 2H, un samedi matin, c’est exceptionnel ! » selon les responsables du site mesopinions.com qui a organisé avec les associations environnementales la première « télémanifestation ».

    Ce résultat qui laisse déjà certains perplexes a pourtant été constaté par un huissier de justice dont le rapport est accessible à tous.

    Et encore, le délai de 2H fixé par les associations afin de conserver une unité de temps avec le rassemblement organisé à  Toulouse n’a même pas permis de recueillir toutes les confirmations de signatures par mail. Ainsi, alors que la participation est close depuis samedi à 11H, mesopinions.com continue d’enregistrer de nombreuses confirmations de signatures réalisées pendant les 2H imparties. Le nombre réel de participants à cette première « télémanif » est donc supérieur à 27 000 ! (voir www.touspourlours.fr).

    Pour une première, c’est un succès : la première « télémanif » organisée par les associations environnementales a montré à la fois l’importance de donner aux citoyens de nouveaux moyens d’expression en cette période à fortes contraintes sanitaires, écologiques et économiques, et le soutien massif des Français à la cause de l’ours dans les Pyrénées.

    Le rapport complet, comprenant la liste des manifestants et le constat d’huissier, a été transmis au Gouvernement qui doit maintenant annoncer le remplacement de l’ours mort par balles début Juin en Ariège, conformément à l’engagement écrit de l’Etat (Plan Ours).

     

    Le (télé)rassemblement « Tous pour l’Ours ! » est organisé par : FERUS, FIEP – Groupe Ours Pyrénées, Pays de l’Ours – Adet, Animal Cross, Société Française d’Etude et de Protection des Mammifères (SFEPM), Comité Ecologique Ariégeois (CEA), France Nature Environnement Midi-Pyrénées, Ligue de Protection des Oiseaux (LPO), Altaïr nature.

    Avec le soutien de : Nature Comminges, Nature en Occitanie, France Nature Environnement (FNE), France Nature Environnement Hautes-Pyrénées (FNE65), WWF France, ASPAS, Mountain-Wilderness France.

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  •  

    Fondation 30 Millions d'Amis

    Des ours victimes de tirs d’effarouchement en Ariège !

    Bien qu'inefficaces et dangereux, des tirs d'effarouchement ont été réalisés sur des ours, en Ariège. ©Pixabay

    10.07.2020

    La préfecture de l’Ariège vient d’autoriser des tirs non létaux contre les ours sur deux estives dans les Pyrénées. Des mesures rendues possibles par l’arrêté du 12 juin 2020 qui a prolongé l’expérimentation, initiée en 2019, visant à permettre aux préfets d’autoriser le recours à des moyens d’effarouchement des ours.

    La Fondation 30 Millions d’Amis regrette qu’une fois de plus, un procédé dangereux et inutile soit préféré à des alternatives pacifiques et efficaces.

    Un ours a été l’objet d’un tir non létal par arme à feu en Ariège dans la nuit du 6 au 7 juillet 2020 ! Cette opération d’effarouchement, réitérée le lendemain à l’encontre d’un autre plantigrade, pourra être renouvelée « au cours de l’été 2020 » selon la préfète de l’Ariège Chantal Mauchet (France Bleu Occitanie, 7/07/2020). En principe, en vertu de l’arrêté du 12 juin 2020, ce type d’effarouchement - dit renforcé - ne peut être autorisé qu’en cas d’échec des moyens d’effarouchement sonores, olfactifs et lumineux. Or, ces derniers ne peuvent eux-mêmes intervenir qu’en cas d’attaque sur l’estive (« pour laquelle la responsabilité de l’ours n’a pas été exclue ») et uniquement après « la mise en œuvre effective et proportionnée des moyens de protection du troupeau ».

    Or, « il semblerait que des effarouchements soient autorisés sur un (voire des) troupeau(x) non-protégé(s), fustige Alain Reynes, Directeur de l’association Pays de l’Ours-Adet, contacté par 30millionsdamis.fr.

    Le recours à des mesures de protection, tel le regroupement nocturne, est pourtant une condition préalable à toute demande d’effarouchement ! ». Déjà en 2019, des troupeaux avaient bénéficié d’opérations d’effarouchement alors qu’ils n’étaient pas correctement protégés… « Les effarouchements peuvent être accordés alors même qu’aucune protection n’est utilisée (ni chiens, ni parcs électrifiés) », peut-on lire dans la synthèse de la consultation publique sur le projet d’arrêté. « C’est le cas de trois groupements pastoraux sur les cinq ayant bénéficié des effarouchements renforcés en Ariège, l’été 2019 », précise cette même source.

    Des mesures contestées par 97% des contributeurs à la consultation publique

     

    Des tirs inutiles, superflus, abusifs, néfastes, illégaux.
    Extrait de la consultation publique

    Du reste, l’effarouchement de l’ours dans les Pyrénées est massivement rejeté par l’opinion publique : 97% des contributeurs à la consultation publique ont exprimé leur opposition. Et pour cause, comme l’ont rappelé les associations Ferus et Pays de l’Ours-Adet dans leur communiqué du 15 juin 2020, l’effarouchement des ours est « inutile », - l’expérimentation de 2019 n’ayant permis aucune baisse de la prédation - « superflu », - la présence humaine suffisant à éloigner l’ours - mais aussi « abusif », - car autorisé à partir de seuils de prédation excessivement bas - ou encore « néfaste »  pour la faune sauvage avoisinante, « dangereux pour l’ours et pour l’Homme » - au regard des risques de blessures - et, par conséquent, « illégal ». De quoi remettre en cause, une énième fois, l’utilité des consultations publiques qui font fi des avis exprimés…

    Les effarouchements récemment autorisés en Ariège interviennent moins d’un mois après la mort d’un ours, tué sous les balles d’un homme, dans le même département (09/06/2020). Cette macabre découverte avait suscité l’indignation de la Fondation 30 Millions d’Amis qui avait immédiatement porté plainte pour destruction d’espèce protégée.  « Nous n’avons, pour l’heure, aucune nouvelle de l’enquête, déplore Alain Reynes. Quant au remplacement de l’ours, aucune décision n’a encore été annoncée alors que l’Etat s’y est engagé : on nous dit que c’est à l’étude… ». Le 4 juillet 2020, plus de 27 000 personnes ont « télémanifesté » - sur le site touspourlours.fr - leur soutien à l’ours dans les Pyrénées.

    Téléchargez l'application 30 Millions d'Amis

     
    Partager via Gmail

    votre commentaire