• ScieScBiologie cellulaire

    Sciences et Avenir

    Il faut dix ans pour " changer de corps "

     

    Nos 30.000 milliards de cellules se renouvellent régulièrement, mais elles ne le font pas au même rythme selon les organes. Cet article est issu du magazine Sciences et Avenir n° 869-870 daté juillet-août 2019.

     

    Il faut dix ans pour " changer de corps "

    Les globules rouges mettent quatre mois à se renouveler.

     © Pixabay / qimono

     

    Nous changerions de corps toutes les décennies et la totalité de nos 30.000 milliards de cellules seraient renouvelée dans ce laps de temps. La plupart d'entre elles le sont par divisions successives - et sont donc peu à peu remplacées -, mais pas au même rythme selon les organes concernés.

     

    700 nouveaux neurones par jour

     

    Ainsi, nos cellules de la peau ne sont pas les mêmes que l'année dernière, et celles de notre estomac sont déjà différentes de celles du mois dernier. Surtout, certaines ne se renouvellent jamais ! C'est notamment le cas des ovocytes. Ces 300 à 400 cellules reproductrices que chaque femme produit au cours de sa vie - un ovocyte par mois - sont issues d'un "stock" d'environ 400.000 livré dès la naissance. La durée de la période de fertilité est ainsi réglée au rythme de l'ovocyte expulsé chaque mois. Il en va de même - ou presque - pour nos neurones qui ne se divisent pas et ne sont donc jamais remplacés stricto sensu. En revanche, il existe une mutagenèse qui produit environ 700 nouveaux neurones par jour.

     

    Concernant les cellules qui se renouvellent, il est possible d’estimer le temps nécessaire pour les remplacer toutes à partir d’un instant T. Il suffit de prendre pour base celles dont le taux de renouvellement est le plus faible : certaines cellules osseuses et celles des fibres musculaires contractiles du coeur dont 10 % sont remplacées chaque année, selon le département des Systèmes biologiques de l’université Harvard (États-Unis).

     

    Le temps biologique des cellules est compté

     

    La question des vitesses de division cellulaire recèle les secrets de notre longévité. Comme l’a rappelé une étude retentissante dans Science (2015), le risque de cancer est directement corrélé à la fréquence de renouvellement des différents types cellulaires : plus il y a de divisions, plus le risque "d’erreur" dans la copie du génome grandit, et donc celui de développer une tumeur.

     .

     

    Et le risque croît aussi avec le vieillissement intrinsèque de nos cellules. Malgré leur mode de reproduction par divisions successives, leur temps biologique est aussi compté. Une longévité encodée dans l’extrémité des chromosomes (télomères) qui protègent l’information génétique contenue dans l’ADN. Or, à chaque division, le télomère raccourcit ! Et plus il est court, plus le risque de perdre de l’information génétique lors la division suivante est grand. Avec pour conséquence de provoquer des dysfonctionnements cellulaires majeurs si la cellule "mal copiée" ne déclenche pas aussitôt son suicide (apoptose) pour éviter cet engrenage.

     

    Fréquences de remplacement des cellules selon leurs types ou les organes concernés :

     

    Neurones : pas de renouvellement mais faible mutagenèse.

    Trachée : un à deux mois.  .

    Alvéoles pulmonaires : huit jours.

    Foie : six mois à un an.

     

    Ovocytes : inchangés.

    Cristallin : inchangé.

    Globules rouges : quatre mois.

    Surface de l'intestin : deux à quatre jours.

    Graisse : huit ans.

    Peau: 10 à 30 jours.

    Squelette : 10% chaque année.

      

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  • Le renard, les uns le chassent, les autres le soignent : pourquoi il déchaîne les passions

    • Le renard, un animal utile, qui débarrasse les céréaliers des mulots et campagnols, mais qui est considéré comme un concurrent par les chasseurs au petit gibier. Le renard, un animal utile, qui débarrasse les céréaliers des mulots et campagnols, mais qui est considéré comme un concurrent par les chasseurs au petit gibier.   Czesznak Zsolt
      Publié le 31/07/2020 à 16:18 / Mis à jour le 31/07/2020 à 18:41

    Tantôt classé comme une espèce nuisible, tantôt considéré comme un être sensible, le renard est pris en tenailles entre des réglementations contradictoires. Ses défenseurs, célèbres ou anonymes, sont de plus en plus nombreux à faire entendre leur voix. Même si les chasseurs demeurent sourds à leurs arguments.  

    On en entend souvent parler mais on le croise rarement. Le renard, animal nocturne, est aussi discret qu'il est devenu médiatique. Utile pour les uns, nuisible pour les autres, le renard est devenu le symbole de la lutte entre les défenseurs de la condition animale et les chasseurs

     
      
     
     

    Classé espèce nuisible par un décret de 2012, le renard peut être chassé entre le 1er juin et le 28 février. Il est chassé partout en France sauf dans trois départements (Corse du Sud, Haute-Corse, Savoie et une partie du Doubs). Il peut être tiré, piégé ou même déterré dans un grand nombre de départements. C'est la vénerie sous terre, une méthode de chasse dite traditionnelle, largement décriée pour sa violence. 

     

     

    Difficile d'estimer leur population en France. Difficile d'estimer leur population en France. - PIXABAY - Erik Karits

    Un ennemi des chasseurs

    Pour les chasseurs, le renard est l'ennemi à abattre. "C'est un redoutable prédateur qui chasse le petit gibier. Il s'en prend aux perdrix, faisans, lapins... Aujourd'hui on fait en sorte qu'il ne s'étende pas trop", explique Jean-Pierre Gaillard, patron de la fédération de chasse dans l'Hérault. Le renard est un concurrent, il faut s'en débarrasser. En guise de justification, les chasseurs accusent le renard de tous les maux : il véhicule des maladies transmissibles à l'homme, il attaque les volailles dans les poulaillers.

    Jean-Pierre Gaillard cite un exemple récent du côté de Lunel. "J'ai été appelé car un renard avait massacré une nichée de paons". Pour le président, l'interdiction de la chasse au renard équivaudrait à "la disparition des chasseurs au petit gibier". "Il faut trouver un équilibre", argue-t-il. "On ne veut pas qu'il prolifère mais on ne veut pas l'éliminer. La population est stable dans l'Hérault. Leur nombre en 2020 est identique à celui de 2009. On en dénombre 10 au 100 km sur les chemins de comptage." Pour la saison 2018-2019, 2 207 renards ont ainsi été prélevés dans l'Hérault

    Une Gardoise lance une pétition  : L'homme a peur de ce qui l'entoure, il fait de la nature son jouet

    2 207 de trop pour les défenseurs du renard. On ne compte plus les pétitions sur les plateformes en ligne qui demandent l'interdiction de la chasse et la défense des animaux. Une Gardoise a lancé en mai 2019 une pétition pour "L'abolition du classsement des espèces nuisibles". Elle a recueilli plus de 90 000 signatures. Publiée sous un pseudonyme, elle préfère garder l'anonymat par crainte de représailles des chasseurs.

    Elle raconte comment l'idée s'est imposée. Un habitant de sa commune avait accroché un renard ensanglanté par les pattes devant chez lui, à la vue de tous. "Des enfants allant à l'école, sont passés devant ce pauvre animal assassiné. Son sang dégoulinant de sa gueule entrouverte. Imaginez le choc pour ces jeunes habitants ! Horrifiés, certains parents ont appelé la gendarmerie." Les forces de l'ordre ont demandé au chasseur de retirer l'animal de la voie publique et expliqué aux parents que cette chasse était légale. "J'ai eu un très fort sentiment d'injustice. C'est aberrant d'avoir droit de vie et de mort sur des animaux, s'insurge cette militante anti-chassse et anti-corrida. Chaque espèce a une utilité dans la nature et fait partie de la chaîne alimentaire. L'homme a peur de ce qui l'entoure. Il fait de la nature son jouet. Il ne la considère pas comme essentielle à sa survie." Dès la barre des 100 000 signatures atteinte, cette Gardoise enverra une lettre au président Macron.  

    Le combat de One Voice en faveur de la faune sauvage

    Son point de vue est largement relayé aujourd'hui en France. One Voice en a fait un combat quotidien : infiltration dans des équipages de vénerie sous terre, diffusion de vidéos sur Youtube, pétitions en ligne et relais sur les réseaux sociaux...  Objectif de l'association : protéger la nature pour les générations futures et défendre l'idée qu'elle n'est pas un terrain de jeux. La vidéo montrant le massacre d'un renardeau sous les yeux de deux enfants de 5 et 12 ans a suscité une vive émotion. Déterré, l'animal est attrapé par le museau avec des pinces. Un chasseur oblige l'aîné des enfants à achever le renard à coups de pinces sur la tête. Des images d'agonie insoutenables.

    Attention ces images peuvent être choquantes :

     

    Muriel Arnal, la présidente, insiste sur l'utilité du renard, pas suffisamment mise en avant selon elle. "Les renards sont des animaux sensibles et intelligents. Ce sont de précieux alliés pour les agriculteurs puisqu'ils mangent les mulots et les campagnols. Ils ont un rôle à mener parmi nous. Cela évite aux agriculteurs d'utiliser des pesticides."

     

    Gypsie a été recueillie par l'association One Voice. Gypsie a été recueillie par l'association One Voice. - ONE VOICE

    La présidente de One Voice a choisi son camp : "Ce sont les cousins de nos chiens. Les chasseurs les persécutent pour leur seul plaisir. Ce n'est pas à eux de décider qui a droit de vie ou de mort. Tous les animaux sont utiles." Pour elle, les arguments des chasseurs ne sont que des "mensonges". "On nous agite des épouvantails pour justifier leur plaisir de massacrer. On n'est plus à l'âge des cavernes...". Selon les estimations, entre 600 000 et 1 million de renards sont tués chaque année. One Voice a ausssi initié une pétition, "J'aime les renards", qui a recueilli 300 000 signatures. L'objectif : "Nous sommes pour une réforme radicale de la chasse et nous voulons que le renard soit protégé comme les loups".

    One Voice
    @onevoiceanimal
    Révoltés par notre infiltration dans un équipage de vénerie sous terre dans laquelle des chasseurs obligent un enfant à tuer un renardeau, des personnalités appellent à de profonds changements. #JAimeLesRenards #LeLien #TheLink https://one-voice.fr/fr/blog/un-enfant-tue-un-renardeau-deux-victimes.html
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    435 personnes tweetent à ce sujet.
     

    Marie-Pierre Puech : Je rêve d'un monde où les hommes et les animaux seraient amis

     

    Marie-Pierre-Puech recueilles les animaux de la faune sauvage dans son arche de Laroque. Marie-Pierre-Puech recueilles les animaux de la faune sauvage dans son arche de Laroque. - MIDI LIBRE - THEO RUIZ

    A Laroque, au nord de l'Hérault, la vétérinaire Marie-Pierre Puech ne milite pas seulement pour l'interdiction de la chasse au renard. Elle les recueille à l'hôpital de la faune sauvage, qu'elle a fondé il y a une dizaine d'années, et les soigne. Près de 4 000 animaux ont été admis en 2019 dans ce centre de soins. Parmi eux une trentaine de renards dont la moitié de renardeaux. Ils viennent de Nice, Perpignan ou Clermond-Ferrand. "Enfant, on nous fait lire Le Petit Prince et les fables du roman de Renard. Puis, le renard est transformé en bouc-émisssaire."

     

    La vétérinaire dénonce une "législation schizophrène" qui doit évoluer. Elle plaide pour qu'il ne soit pas considéré comme une espèce nuisible et vante à son tour son utilité en matière de transition écologique. "On dit qu'il véhicule des maladies, qu'il mange les poules ou le petit gibier. Mais on ne dit pas assez qu'il est un allié indispensable de l’agriculture. Le renard mulotte et se nourrit de fruits. Cela évite l'emploi de pesticides."

    Comme le député vétérinaire Loïc Dombreval, elle rappelle que si le renard est un concurrent des chasseurs pour le petit gibier, c'est parce que ces animaux élevés, dénués d'instinct, sont des proies incapables de se défendre. "Il faut laisser faire la nature, elle s'équilibre seule. Je rêve d'un monde où les hommes et les animaux seraient amis." Selon la vétérinaire, la population s'auto-régule. Il ne faut pas craindre une pullulation. Quant aux maladies, elle cite ce vieux proverbe : "Quand tu veux tuer ton chien, tu l'accuses d'avoir la rage." Une maladie qui a officiellement disparu en France depuis vingt ans. Elle rappelle qu'en Suisse ou au Canada, les renards ont été vaccinés contre la rage plutôt que d'être éliminés. "Les mentalités doivent changer."

    Des raisons très controversées

    Une évidence partagée par le président du groupe d'étude parlementaire sur la condition animale Loïc Dombreval. "Les raisons qui le classent comme une espèce susceptible d'être nuisible sont très controversées".  Le député a initié une tribune pour dénoncer les méthodes de chasses dites traditionnelles comme la vénerie souterraine. "Une méthode odieuse qui fait souffrir les animaux. C'est dégueulasse."

     

    Loïc Dombreval appelle Barbara Pompili, nouvelle ministre de la Transition écologique, à prendre des décisions "courageuses". Loïc Dombreval appelle Barbara Pompili, nouvelle ministre de la Transition écologique, à prendre des décisions "courageuses". - MAXPPP - Vincent Isore

    Lire l'interview de Loïc Dombreval dans son intégralité

    Il appelle comme beaucoup d'autres la nouvelle ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, à des actes courageux. Des décisions dont aucune ne fera l'unanimité tant deux visions du monde s'affrontent au sujet du renard. Comme de l'ensemble de la faune sauvage. 

    "Le référendum sur les animaux" lancé par Hugo Clément

    Le journaliste Hugo Clément et plusieurs chefs d'entreprises sont à l'initiative du RIP. Comprendre le référendum d'initiative partagée pour faire évoluer la condition animale. Si le nombre de signatures et de soutien de parlementaires est suffisant, il est possible de soumettre une proposition de loi au référendum

    Six mesures sont proposées : interdiction de la chasse à courre, interidction des élevages à fourrure, interdiction de l'élevage en cage, mettre fin aux spectacles avec des nimaux sauvages, nbe plus pratiquer l'expérimentation animale, sortir de l'élevage intensif. 

    Sont indispensables : le soutien de 185 parlementaires (députés ou sénateurs) et la collecte de 4 700 000 signatures.

    Pour participer à cette initiative il faut se rendre sur le site dédié. Au 31 juillet 2020, près de 425 000 personnes sont inscrites.

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  • Agence France-Presse
    @afpfr
    #Coronavirus : l'OMS prévoit une épidémie "très longue" #AFP

     

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             6:53 PM · 1 août 2020·TweetDeck
     

     

     

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  • Un exemple à suivre pour l' Etat Français!on respecte le pays qui vous accueille,on apprend à y vivre,les enfants sont scolarisés....Marialis
     
     

     

    Huit terroristes déchus de la nationalité belge

    Huit terroristes déchus de la nationalité belge
    Photo News

     

    Huit personnes ont été déchues de la nationalité belge en leur absence, ce qui est une première en Belgique francophone, rapportent jeudi La Libre Belgique, La Dernière Heure et plusieurs journaux flamands.

    La justice a déchu huit djihadistes de la nationalité belge pour « avoir manqué gravement à leurs obligations de citoyens belges ».

     

     

     

    Comme l’exige le code de la nationalité, la cour d’appel de Bruxelles les ayant déchus par défaut le 5 mars, le Moniteur publie jeudi les extraits des décisions. Les huit ont huit jours, jusqu’à vendredi prochain 7 août, pour s’y opposer, à défaut de quoi les déchéances seront définitives.

     

    Condamnés par défaut

     

    Tous ont été condamnés pour terrorisme à des peines d’au moins 5 ans de prison ferme. La plupart sont présumés avoir rejoint l’Etat islamique et les rangs de Daech en Irak ou Syrie, où leur sort est incertain. Aucun n’a plus de domicile connu en Belgique ou à l’étranger.

     

    Sept de ces huit hommes, radiés des registres de la population, avaient été condamnés par défaut pour terrorisme lors du procès en juillet 2015 du recruteur pour l’État islamique Khalid Zerkani qui a sévi principalement à Molenbeek-Saint-Jean.

     

     

     

    C’est la seconde fois que la cour d’appel prononce par défaut des déchéances de la nationalité belge. La première fois, elles avaient concerné six djihadistes. Après des publications identiques à celles-ci, deux étaient réapparus et avaient réagi pour demander à rester belges.

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  • Donald Trump punit Berlin en retirant près de 12 000 soldats

    L’Allemagne comptait jusqu’à présent 36 000 militaires américains sur son territoire. Washington veut ainsi sanctionner Berlin pour avoir refusé d’accroître ses dépenses pour l’armée.

     

    Par et Publié aujourd’hui à 11h02

     

     

    Des soldats américains à Grafenwoehr, en Bavière (Allemagne), le 4 mars 2020.Des soldats américains à Grafenwoehr, en Bavière (Allemagne), le 4 mars 2020. CHRISTOF STACHE/AFP

     

    Le couperet est tombé. Le secrétaire à la défense des Etats-Unis a annoncé, mercredi 29 juillet, le retrait de 11 900 soldats américains d’Allemagne, qui en comptait jusqu’à présent 36 000, conformément au vœu du président Donald Trump exprimé en juin. Mark Esper a tenté d’inscrire ce redéploiement dans le cadre d’une réflexion stratégique. Il a assuré que les 5 600 soldats qui seront repositionnés en Belgique et en Italie permettront « de renforcer » l’Alliance atlantique et « d’améliorer la dissuasion vis-à-vis de la Russie », alors que le reste des troupes concernées sera pourtant rapatrié aux Etats-Unis, même si elles retournent sur le théâtre européen dans le cadre de rotations.

     

    Article réservé à nos abonnés Lire aussi Donald Trump agite la menace d’un redéploiement des troupes américaines en Europe

     

    Le secrétaire à la défense a d’ailleurs été démenti, pratiquement en temps réel, par Donald Trump. « Nous réduisons les effectifs parce qu’ils [l’Allemagne] ne paient pas leurs factures. C’est très simple : ce sont des délinquants », a assuré le président des Etats-Unis, qui s’apprêtait à quitter la Maison Blanche pour se rendre au Texas, en stigmatisant le comportement de l’Allemagne. Après avoir vanté sa capacité à convaincre les membres de l’OTAN d’accroître leurs dépenses militaires, Trump a assuré que « la plupart d’entre eux seront à jour. Celui qui ne sera pas à jour est l’Allemagne. Nous dépensons beaucoup d’argent pour l’Allemagne. Ils profitent de nous sur le commerce et ils profitent de nous pour l’armée ». La facture de ce retrait se chiffrera cependant en milliards de dollars, selon Mark Esper.

     

    Eviter toute surenchère

    Les réserves du Congrès à propos de ce retrait, y compris au sein du Parti républicain, n’ont eu aucun impact sur Donald Trump, qui critique régulièrement le nombre de soldats américains déployés en dehors des frontières des Etats-Unis. Ce nombre est pourtant en baisse constante depuis une décennie et est désormais inférieur à 200 000.

    LIEN

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    29/07/2020 à 20h18

     

     

    La Réserve fédérale américaine (Fed)
     
    La Réserve fédérale américaine (Fed) - AFP
     
     

    La Réserve fédérale américaine joue la carte du statu quo avec des taux qui restent dans la fourchette de 0 à 0,25%.

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    europe

    Covid-19 : hausse de 50% des décès en Europe entre fin mars et début avril

    Par LEXPRESS.fr avec AFP ,

    Entre le 30 mars et le 6 avril, 50% de décès en plus ont été recensés en Europe par rapport à une moyenne basée sur le nombre de décès la même semaine pour la période 2016-2019 (illustration)

    Entre le 30 mars et le 6 avril, 50% de décès en plus ont été recensés en Europe par rapport à une moyenne basée sur le nombre de décès la même semaine pour la période 2016-2019 (illustration)

    afp.com/FRED DUFOUR

     

    La France, l'Espagne, la Belgique et l'Italie ont été les pays les plus touchés selon les chiffres de l'Institut national de la statistique.

     

    L'épidémie de Covid-19 a engendré en Europe un pic de surmortalité de 50% de décès en plus entre fin mars et début avril, selon des chiffres de l'Insee ce mercredi montrant que la France, l'Espagne, la Belgique et l'Italie ont été les plus touchés. Tandis que les années précédentes la mortalité avait tendance à baisser au mois de mars après les épisodes de grippe saisonnière, elle a au contraire sensiblement augmenté cette année, pour atteindre un pic, tant en France qu'en Europe, la semaine du 30 mars, révèle l'Insee. 

    Insee
    @InseeFr
    En France, comme en Europe, un pic de surmortalité lié à la Covid-19 fin mars-début avril : En France comme en… https://j.mp/30ZlUJ4
    8
    Voir les autres Tweets de Insee
     

    Ainsi, entre le 30 mars et le 6 avril, 50% de décès en plus ont été recensés en Europe par rapport à une moyenne basée sur le nombre de décès la même semaine pour la période 2016-2019. Cette proportion a atteint 60% en France, 155% en Espagne, 91% en Belgique (puis 107% dans ce pays la semaine suivante) et 67% en Italie (88% la semaine précédente, le pic ayant été atteint une semaine plus tôt). 

    Surmortalité est beaucoup plus faible en Allemagne

    La surmortalité s'est ensuite réduite progressivement pour s'annuler quasiment début mai. Plus largement, pour une période allant du 2 mars au 26 avril, quasiment l'essentiel (84%) de la surmortalité observée dans les 21 pays d'Europe pour lesquels l'Insee a eu des données est attribuable à l'Espagne, à l'Italie, à la Belgique et à la France. La surmortalité a été respectivement de 71% en Espagne, 49% en Italie, 44% en Belgique et de 28% en France sur l'ensemble des huit semaines où l'épidémie a été la plus forte. 

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    LIRE AUSSI >> Crainte d'une deuxième vague de Covid-19 : Comment s'en sortent nos voisins européens ?  

     

     

    À l'inverse, en Allemagne, pays le plus peuplé en Europe, la surmortalité est beaucoup plus faible (4% sur la même période), comme pour une grande partie des pays d'Europe centrale et orientale. Tant en France qu'en Europe, le surcroît de mortalité a davantage touché les hommes et les personnes de plus de 50 ans, plus particulièrement les plus de 70 ans.

     

     

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  • DIRECT.

    Coronavirus : « Sept Français sur dix vont rester en France » cet été, selon le gouvernement

    Les craintes d’une seconde vague de l’épidémie en Europe se précisent, alors que plus de 16 millions de cas d’infection et 650 000 décès sont recensés dans le monde.

     Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’Etat chargé du Tourisme, s’est réjoui du fait que « les Français ont entendu cet appel à passer un été bleu-blanc-rouge ». Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’Etat chargé du Tourisme, s’est réjoui du fait que « les Français ont entendu cet appel à passer un été bleu-blanc-rouge ». AFP/Ludovic Marin
     
    Le 29 juillet 2020 à 06h48, modifié le 29 juillet 2020 à 19h40

    L'essentiel

    > > Suivez les événements de ce mercredi 29 juillet

    19h35. Près de 45 000 appels au 3919 durant le confinement. France Bleu relaye les conclusions d'un rapport commandé par le ministère chargé de l'Égalité entre les femmes et les hommes : le numéro d'écoute destiné aux femmes victimes de violences conjugales, le 3919, a reçu près de 45 000 appels pendant le confinement. Une hausse très significative, qui illustre l'essor des violences conjugales durant cette période.

    19h25. Un Aïd sous haute vigilance en Ile-en-France. L'Etat, les élus locaux et les responsables associatifs s'adaptent à la crise sanitaire pour que la fête religieuse ne relance pas l'épidémie.

    19h10. À Quiberon, la mairie allège les horaires de fermeture des plages. La municipalité, en proie à un regain du virus, avait d'abord décidé de fermer ses parcs et plage de 21 heures à 7 heures. Finalement, elle assouplit dès vendredi cette mesure, relate France Bleu, en les rouvrant de 4 heures du matin jusqu'à 23 heures.

    18h55. L'Espagne est-elle un « pays sûr », comme l'affirment ses autorités? Plusieurs Etats européens imposent des restrictions contre les voyageurs venant d'Espagne et déconseillent cette destination. La situation ne semble pas aussi dramatique. On vous explique tout par ici.

    DIRECT. Coronavirus : « Sept Français sur dix vont rester en France » cet été, selon le gouvernement

    18h45. « Sept Français sur 10 cet été vont rester en France », assure le secrétaire d'Etat chargé du Tourisme. Sur BFMTV ce mercredi, Jean-Baptiste Lemoyne s'est réjoui que « les Français ont entendu cet appel à passer un été bleu-blanc-rouge » et a affirmé que « sept Français sur dix vont, cet été, rester en France ».

    18h35. Coronavirus en Ile-de-France : les masques pour les plus précaires partent des Yvelines. Olivier Véran, le ministre de la Santé, a visité ce mercredi deux centres de La Poste du département d'où sont partis les premiers masques envoyés par courrier. Notre reportage.

    18h25. Au Brésil, Jair Bolsonaro résiste au coronavirus… et aux critiques. Le président brésilien continue à minimiser la pandémie qui a déjà fait plus de 87 000 morts dans son pays. Un collectif regroupant des personnels de santé l'attaque pour crime contre l'humanité. Retrouvez notre analyse.

    18h20. En Espagne, craintes sur les Coupes d'Europe. À quelques jours du redémarrage des Coupes d'Europe de football, l'annonce de deux joueurs positifs au Covid-19, au Real Madrid mardi et à Séville ce mercredi, alimente l'inquiétude autour de la Ligue des champions et de la Ligue Europa, dont les reprises s'annoncent ultra-denses.

    18h10. Comment se déroulent les tests à Orly ? Le gouvernement a diffusé sur Twitter une vidéo retraçant les mesures prises face aux voyageurs à l'arrivée et au départ de l'aéroport d'Orly.

     

    18 heures. Des pistes pour gérer l'Assemblée nationale en temps de crise. Vote à distance sur certains textes, lieux alternatifs pour siéger ou encore « boîte à outils » en cas de force majeure : des députés ont proposé ce mercredi des pistes pour que l'Assemblée nationale puisse mieux fonctionner en cas de crise de tout type. Le rapport de ce groupe de travail relève les limites de l'idée d'une « cellule de crise » pour assurer la permanence de l'institution en cas de force majeure : pandémie, mais aussi inondation, incendie, risque terroriste…

    17h45. Pelloux, favorable au masque porté en permanence. « Si le masque est obligatoire tout le temps, même dans la rue, on stoppera beaucoup plus rapidement la remontée de l'épidémie », a insisté sur LCI l'urgentiste Patrick Pelloux, en écho aux déclarations d'Olivier Véran.

    17h30. Olivier Véran dans les Yvelines pour superviser la distribution de masques. Le ministre de la Santé s'est rendu ce mercredi dans les Yvelines pour superviser la distribution de 50 millions de masques à huit millions de personnes, considérées comme les plus modestes. « Nous avons priorisé les territoires avec la plus forte activité virale et les départements d'Outre-mer, notamment La Guyane », a poursuivi Olivier Véran, selon qui tous les masques viennent du stock d'Etat.

    17h15. 15 morts et 313 blessés sur les routes après la fermeture de huit villes au Maroc. Près de 200 accidents de la route ont fait 15 morts et 313 blessés, dont 19 graves, entre dimanche et lundi au Maroc, au moment de l'annonce de restrictions de déplacements vers et depuis huit villes du pays pour limiter la propagation du coronavirus, selon un bilan officiel publié mercredi.

    « Les réseaux sociaux ont relayé des photos et vidéos […] du réseau routier national dans un état de congestion aigu ainsi que des scènes répétées d'accidents », a indiqué le ministère des Transports dans un communiqué. Mais ce bilan sur deux jours « ne diffère pas significativement » de la moyenne nationale quotidienne pour un mois de juillet – soit 84 accidents, 8 morts, 150 blessés dont 18 graves sur la période 2015-2019-, a précisé le ministère.

    17 heures. Les élus locaux déplorent l'incompréhension avec les services de l'Etat. Un « mur d'incompréhension » a séparé les services de l'Etat des élus locaux confrontés à la gestion de la crise du Covid-19, ont estimé plusieurs élus ce mercredi devant la commission d'enquête sénatoriale sur la pandémie. « Après ce qui s'est passé, le statu quo n'est pas possible », a affirmé François Baroin, le président de l'Association des maires de France.

    16h50. Bosnie : un ministre meurt après avoir contracté le coronavirus. Un ministre bosnien chargé des vétérans est mort ce mercredi après avoir contracté le coronavirus, a annoncé la télévision publique BHRT. Salko Bukvarevic, 53 ans, avait été hospitalisé à la suite de complications dues au virus et placé lundi sous assistance respiratoire.

    16h40. Des personnes âgées « privées d'accès » à l'hôpital, dénonce Éric Ciotti. Le député LR, rapporteur de la commission d'enquête sur la gestion de la crise du coronavirus, estime dans un entretien au Monde qu'« on a réduit les chances des personnes âgées », certaines ayant été « privées d'accès » à l'hôpital, lors du pic de l'épidémie, où « le système a […] été débordé ».

    16h30. Deux centres de dépistage gratuits ouverts à Bordeaux. Craignant une évolution « préoccupante » de l'épidémie dans la ville, le maire a annoncé l'ouverture de deux centres de dépistage gratuits dès vendredi, indique France Bleu.

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