-
La France championne mondiale de l’impression 3D
Le 13/07/2020 à 10:30Poly-Shape, le leader européen de la fabrication additive pour les industries, fait partie des PME françaises qui déposent le plus de brevets d'impression 3D. - Poly Shape
L’Hexagone fait partie des cinq pays qui ont déposé le plus de brevets liés à l’impression 3D ces dernières années auprès de l’Office européen des brevets.Cocorico: La France a été ces dernières années le troisième pays d’Europe qui a déposé le plus de brevets liés à l’impression 3D. C’est ce qui ressort du baromètre de l’Office européen des brevets de 2015 à 2018, publié ce lundi. L’OEB qui note que la performance de l’Hexagone est d’autant plus notable que sur ce secteur de croissance, la compétition se joue avec des géants à la force de frappe financière bien supérieure.
Globalement, l’impression 3D, aussi appelée la fabrication additive pour décrire cette usinage d’objets par ajouts successifs de matière, est le domaine d’innovation qui croît le plus. Les demandes de brevets enregistrées à l’OEB pour ce type de technologie ont ainsi progressé de 36% entre 2015 et 2018. Soit une progression dix fois plus rapide que tous les secteurs confondus, qui n’ont augmenté que de 3,5%.
Essilor star de l'innovation
Parmi les stars du secteur, on trouve sur la plus haute marche du podium les Etats-Unis, avec 35% des demandes de brevets de 2018 sur l’impression 3D. Et si l’on regarde en Europe, c’est l’Allemagne qui occupe cette position, avec 20% des déposants sur ce thème originaire du pays. Ensuite, au coude à coude, se trouvent le Royaume-Uni (5% des brevets) et la France donc, à 4,8%.
L’Hexagone peut remercier pour cela Essilor, véritable “fer de lance” français de l’innovation en matière de fabrication additive. Le fabricant de verres optiques devenu franco-italien est même devenu la 5e entreprise mondiale la plus prolifique en brevets. Elle est aussi la seule européenne à figurer dans ce top 5 mondial, dont toutes les autres places sont occupées par des géants américains tels Johnson & Johnson, 3M, ou Procter & Gamble.
Des PME françaises en pointe
Aux côtés des grandes entreprises et des grands organismes publics, ce sont surtout des PME françaises qui portent la création en impression 3D. Elles ont déposé 23% des demandes de brevets. Avec, parmi les déposants, deux pépites. La première c’est Tami Industries, une PME drômoise spécialiste des tubes de filtration pour les liquides. Elle développe actuellement des procédés pour imprimer en 3D ses membranes filtrantes en céramique. Seconde PME qui sort du lot: Poly-Shape, le leader européen de la fabrication additive pour les industries, notamment automobile et aéronautique, dont Michelin a pris une partie du capital il y a deux ans.
Cette dernière entreprise est située dans les Bouches-du-Rhône. Mais ce sont trois autres départements français qui sont désormais considérés comme des places fortes de l’innovation en impression 3D par l’OEB. Trois départements qui figurent dans le top 20 des régions européenne les plus innovantes du secteur: l’Isère, à la 11e place, le Val-de-Marne occupe à la 15e et la Seine-et-Marne en 20e.
« Coronavirus - L'OMS enregistre 230.000 nouveaux cas en 24h, un recordTraité de “trou du cul” par un berger à la suite d'un reportage dénonçant l'abattage des loups, Hugo Clement réplique »
Tags : France, championne mondiale, impression 3D, le plus de brevets, OEB, progression dix fois plus rapide, tous les secteurs confondus, Essilor, Tami Industries
-
Commentaires