• Victoire de la pétition : Il faut sauver Maurice le coq de l'île d'Oléron

    Il faut sauver Maurice le coq de l'île d'Oléron

    Victoire : Il faut sauver Maurice le coq de l'île d'Oléron

    Auteur : Corinne Fesseau

    139.752 Signatures

    Bonjour à toutes et à tous,

    Je suis très contente de cette victoire et pour notre association les coqs d'Oléron en colère.

    On va pouvoir avancer dans notre combat pour la ruralité en France.

    Pour soutenir d'autres associations et pour ailleurs que tous les bruits de campagne soient tolérés et acceptés.
    Que tous les nouveaux arrivants s'adaptent à la situation et que les maires de chaque commune ne soient pas les victimes de ces conflits permanents et ridicules pour certains cas!

    Nous devons protéger les campagnes et s'adapter : les bruits ont toujours existé.

    Je remercie cet énorme soutien sur MesOpinions.com et  je souhaite que tous les coqs de France chantent librement.

    Vive Maurice

    La justice autorise le coq Maurice à continuer de chanter sur l’île d’Oléron

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  • L214 lance un Appel contre l'élevage intensif !

    Nos campagnes :

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    Lettre d'info L214

    L214 lance un Appel contre l'élevage intensif !

    Objectif : éliminer au plus vite 80 % des souffrances infligées aux animaux

    Greenpeace, Youth for Climate, France Nature Environnement, la Fondation 30 Millions d’Amis, la Fondation Brigitte Bardot, l’OABA, l’Association Végétarienne de France, Sea Shepherd, Ecologie sans Frontière, Novissen, le collectif Plein Air, Halte aux marées vertes, CIWF, Charlie Hebdo, Isabelle Adjani, Nagui, Nathalie Baye, Pierre Niney, Véronique Sanson, Mélanie Laurent, Lambert Wilson, Amélie Nothomb, Stéphane Bern, Hélène de Fougerolles, Matthieu Ricard, Michel Onfray, Allain Bougrain-Dubourg, Laurent Baffie, Raphaël Mezrahi, Nicola Sirkis, Camélia Jordana, les médecins Jean-Michel Cohen et Jean Carlet, les vétérinaires Marie-Claude Bomsel, Hélène Gateau et Yves Lahiani, de nombreux scientifiques, universitaires, médecins et entreprises… figurent parmi les premiers signataires de l’Appel contre l’élevage intensif que nous avons initié, publié aujourd’hui dans Le Monde.

    → Lire l’Appel

    Les personnalités signataires de l'Appel contre l'élevage intensif

    Plus jamais ça !

    En 2018, lors de l’examen de la loi agriculture et alimentation, le lobby de l’élevage intensif a démontré sa puissance à l’Assemblée nationale. Le ministre de l’Agriculture et la majorité des députés ont rejeté l’ensemble des amendements proposant une avancée pour les animaux : le Parlement français a ainsi considéré que les poules, les lapins, les truies pouvaient rester en cage, les cochons sur des caillebotis en béton, les poulets et les dindes sur une litière gorgée de leurs excréments, les veaux isolés dans des cases jusqu’à l’âge de 8 semaines. Pas même un brin d’herbe à l’horizon. Il est inconcevable qu’un petit nombre d’acteurs protégeant leurs intérêts particuliers fassent barrage à des avancées exigées de longue date par 88 % des Français.

    C’est pourquoi, nous lançons cet Appel contre l’élevage intensif ! Il faut absolument qu’au prochain rendez-vous politique, le lobby de l’élevage intensif ait face à lui un lobby citoyen à la hauteur.

    Je signe l'appel

    Des signataires aussi divers que déterminés

    Force est de constater qu’aujourd’hui, les lobbies de la viande, et particulièrement ceux de l’élevage intensif, profitent de la dispersion de tous les citoyens désireux de voir disparaître ce modèle d'élevage, effroyable et désastreux sur bien des plans.

    D’un élevage paysan à un monde vegan, les visions à long terme de chacun peuvent grandement différer, mais nous partageons toutes et tous la même volonté de mettre fin à l’élevage intensif. Nous savons nos différences, nous n’en ferons pas des obstacles. C’est pourquoi, entre autres, Hugo Desnoyer, boucher, Pierre Hinard et Pierre-Etienne Rault, éleveurs, sont signataires de cet Appel.

    Quand la faim ne justifie plus les moyens

    Un livre documenté et sourcé pour appuyer l'Appel

    Aujourd’hui, l’élevage intensif, qui confine les animaux dans des bâtiments fermés sans possibilité d'accès à l'extérieur, concerne plus de 80 % des animaux. Nous publions régulièrement des vidéos qui montrent à quel point leur situation est catastrophique et l’urgence d’y remédier.

    Dans notre nouveau livre intitulé Quand la faim ne justifie plus les moyens – En finir avec l’élevage intensif, publié aux éditions Les liens qui libèrent, nous explorons l’ensemble des conséquences de ce modèle agricole et de son corollaire, l’hyper-consommation de produits animaux.

    Le livre disponible sur la boutique L214

    Loin d’être déprimant, ce livre constitue un fort levier pour agir. Les informations qu’il contient permettent de balayer les excuses des partisans de l’immobilisme.

    Oui, en finir avec l’élevage intensif, ce sera bénéfique pour l'environnement, le partage des ressources, la santé publique et cela rendra moins pénible le travail des éleveurs et des salariés des abattoirs. Oui, en finir avec l’élevage intensif, c’est aussi réduire drastiquement la consommation de viande et autres produits d’origine animale.

    Avec ce livre, vous serez parés au débat et à l’action !

    → Je commande le livre !

    Continuons à agir ensemble pour que notre société ne provoque plus le malheur des animaux ! Merci d’être à nos côtés !

    À bientôt,
    L'équipe de L214

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  • Que fait la Justice, elle a vraiment les yeux bandés...On parle de la mort d'une enfant,Fiona morte sous les coups imputés à sa mère, Cécile Bourgeaon, et son beau-père Berkane Makhlouf en mai 2013 à Clermont-Ferrand. La mère est libérée par le juge,en février dernier... elle est enceinte de son quatrième enfant. Il va falloir qu'on m'explique la soudaine honnêteté de cette femme: son enfant est mort sous ses coups et elle est dehors, tranquille et va mettre au monde un nouveau martyre? La justice a beau avoir les yeux bandés, il existe des lois, aux juges de les appliquer.

    Affaire Fiona : à Perpignan depuis sa libération, Cécile Bourgeon enceinte de son quatrième enfant

    • Cécile Bourgeon avait été libérée. Cécile Bourgeon avait été libérée. MAXPPP
      Publié le 01/09/2019 à 13:56 / Modifié le 01/09/2019 à 13:56 S'abonner
    Fiona était morte sous les coups imputés à sa mère, Cécile Bourgeaon, et son beau-père Berkane Makhlouf en mai 2013 à Clermont-Ferrand. Libérée en février dernier, elle est enceinte de son quatrième enfant.

    Cécile Bourgeon, sortie de prison à la faveur d'une décision de la Cour de cassation, est enceinte de son quatrième enfant depuis mai dernier. C'est Le Parisien qui révèle l'information ce dimanche. Revenue dans les Pyrénées-Orientales où habite sa mère, elle aurait rencontré un homme avec lequel elle se serait installée. Il s'agit donc de son quatrième enfant. 

    Fiona, victime de maltraitances, était l'aînée. En mai 2013, alors qu'elle était âgée de 5 ans, elle a succombé aux coups répétés imputés à sa mère et son beau-père. Les deux se rejettent la faute.

     

    Sa mère avait fait croire à l'époque qu'elle avait été enlevée. Le père biologique de Fiona a la garde de sa petite soeur. Cécile Bourgeon a eu un troisième enfant avec Berkane Makhlouf qui a été placé. Elle n'a pas de contact avec ses deux enfants. 

    Un incident contentieux

    Cécile Bourgeon pourra-t-elle assister à son quatrième procès en fonction de son état ? La Cour de cassation avait annulé en février dernier l’arrêt de la cour d’assises de la Haute-Loire qui avait condamné sa mère, Cécile Bourgeon, à vingt ans de prison pour les coups mortels portés à sa fille, ordonnant un nouveau procès. Son avocat avait obtenu gain de cause : il dénonçait une réunion entre le président de la cour et des avocats des parties civiles en marge de l'audience. Cécile Bourgeon avait alors été remise en liberté.

    Alors que l'accouchement devrait avoir lieu en février 2020 et le procès en janvier à Lyon, la question se pose de savoir si Cécile Bourgeon sera en mesure d'y assister aux dates prévues.

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  • Le haut-commissaire aux Retraites Jean-Paul Delevoye et le député Jean-Baptiste Djebbari entrent au gouvernement

    Jean-Paul Delevoye va participer au séminaire gouvernemental de rentrée mercredi puis lancer les discussions avec les partenaires sociaux sur la réforme des retraites. Jean-Baptiste Djebbari devient secrétaire d'État chargé des Transports.

    Jean-Baptiste Djebbari et Jean-Paul Delevoye.Jean-Baptiste Djebbari et Jean-Paul Delevoye. (IP3 PRESS / MAXPPP / KENZO TRIBOUILLARD / AFP / STEPHANIE BERLU)

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    franceinfoRadio France

    Mis à jour le 03/09/2019 | 19:32
    publié le 03/09/2019 | 12:34

    Jean-Paul Delevoye, haut-commissaire aux Retraites, entre au gouvernement, a appris le service politique de franceinfo, mardi 3 septembre. L'annonce a été officialisée en début de soirée par l'Élysée. Il est délégué auprès de la ministre des Solidarités et de la Santé Agnès Buzyn.

    Jean-Baptiste Djebbari devient quant à lui secrétaire d'État auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire, chargé des Transports. Le député La République en marche de Haute-Vienne, âgé de 37 ans, était le rapporteur du projet de loi sur la réforme de la SNCF

    Doyen du gouvernement

    Jean-Paul Delevoye avait rendu son rapport sur la réforme des retraites à la mi-juillet. Il préconise notamment un âge pivot à 64 ans, une proposition qui sera débattue dans les prochaines semaines, alors qu'Emmanuel Macron avait indiqué de son côté préférer un accord sur la durée de cotisation. Jean-Paul Delevoye propose aussi l'instauration d'un "système universel" par points, remplaçant les 42 régimes actuels.

    Après 18 mois de travail, cet ancien député et sénateur (RPR-UMP), également ex-président de l'Association des maires de France, va donc continuer de porter le dossier et défendra la future loi devant le Parlement.

    Jean-Paul Delevoye a été l'un des premiers à droite à rejoindre Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle de 2017. À 72 ans passés, il deviendra le doyen d'un gouvernement auquel il apporte près de quarante ans d'expérience politique. Il a d'ailleurs été ministre de la Fonction publique, de la réforme de l'État et de l'Aménagement du territoire sous le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin, entre 2002 et 2004.

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  • Violences conjugales : immersion au 3919 pour Macron

    Par Catherine Mallaval 3 septembre 2019 à 20:16
    Une centaine de personnes se sont réunies lundi à la gare de Cagnes-sur-Mer en hommage à Salomé, décédée sous les coups de son conjoint ce week-end.Une centaine de personnes se sont réunies lundi à la gare de Cagnes-sur-Mer en hommage à Salomé, décédée sous les coups de son conjoint ce week-end. Photo Laurent Carré

    A l’occasion du Grenelle qui a commencé ce mardi, le Président s’est rendu en petit comité au siège de la ligne d’écoute, de soutien et d’orientation pour les femmes en détresse.

    Une immersion de deux heures. Une plongée dans la mer très noire des femmes qui ramassent des raclées, parfois mortelles (121 en 2018) de leurs compagnons, époux ou ex. Une preuve, s’il en était besoin, que le sort parfois réservé à la moitié de l’humanité mérite d’être une grande cause du quinquennat en cours. Une façon aussi d’apposer le sceau présidentiel sur le Grenelle dédié à la lutte contre les violences conjugales. Mardi à 10 h 30, dans le XIXe arrondissement parisien, Emmanuel Macron soi-même s’est engouffré dans les locaux de l’emblématique «3919», la ligne d’écoute, de soutien et d’orientation dédiée aux femmes rouées de coups, bafouées, en danger. Pas de télés, pas de flashs, pas d’escouades de journalistes. Juste l’Agence France-Presse et Libération, qui, depuis janvier 2017 raconte, derrière les chiffres, les vies des victimes de féminicides. Une «vraie» immersion, insiste l’entourage.

    Petite séance de présentations. Le 3919 reçoit des appels de toute la France, fonctionne sept jours sur sept, de 9 heures à 22 heures du lundi au vendredi, de 9 à 18 heures le week-end. Il fait partie de la Fédération nationale solidarité femmes, qui elle-même regroupe 67 associations. Un réseau qui permet d’orienter les femmes en détresse vers des relais locaux et dispose de 2 800 places d’hébergement. En ce jour de Grenelle et du lancement d’une campagne destinée à médiatiser la ligne d’écoute, les appels gratuits et anonymes (en moyenne 250 par jour) affluent. «Je sens qu’on va frôler les 2 000», annonce un membre de l’équipe. «C’est bien qu’on en parle, non ?» lance Emmanuel Macron qui note, digère, relance : «Pourquoi pas une ligne qui fonctionne vingt-quatre heures sur vingt-quatre ?», «Pourquoi ne pas éloigner les hommes violents du domicile plutôt que d’aider les femmes à partir ?», «Les hommes reconnaissent-ils les faits ? Sont-ils dans le déni ?»

    «Echapper à l’enfer»

    Mais le temps de l’immersion est compté et le Président est vite guidé vers une petite pièce, invité à écouter l’appel d’une victime. L’écoutante est une femme qui officie depuis le tout début de la ligne d’appel en 1992. Quand le numéro comptait encore 10 chiffres, quand les appels étaient moins fréquents, quand elle rêvait de «sauver toutes ces femmes». Scène de dialogue. Emmanuel Macron : «La situation a-t-elle beaucoup changé ?» Elle, longue robe noire, blouson de cuir noir au portemanteau, coupe au carré : «Les années 2000 ont été un tournant. Il y a eu des rapports sur les violences dont les enfants étaient victimes, la prise de conscience des conséquences pour la santé de la maltraitance des femmes. On était six. Il a fallu former de nouveaux écoutants.» Macron : «Qu’est-ce qui vous inquiète le plus ?» «Je pensais qu’on avait réussi à faire passer des messages. Mais j’ai encore eu ce matin une femme qui a été battue, elle souffre de fractures. Elle a aussi subi des violences sexuelles. Il y a des lois, mais ça ne suffit pas. Il y a encore un sentiment d’impunité. Certains considèrent les femmes comme des objets. Il y a toujours une domination masculine.» Le président opine. On lui signale de mettre son casque. Une femme appelle pour demander de l’aide.

    L’écoutante prend les commandes : «Bonjour Madame, qu’est-ce qui vous amène vers moi ? Vous êtes à la gendarmerie en ce moment, c’est ça ? Pouvez-vous m’expliquer votre situation ? Vous voulez prendre vos affaires qui sont à votre domicile mais votre mari y est ? […] C’est la mission de la gendarmerie de vous protéger.» De questions en paroles rassurantes, le profil de la victime se dessine. En couple depuis quarante ans, grands enfants qui ne sont plus à la maison, les coups qui ont commencé à tomber. Les premières plaintes. Une chimio qui est venue pourrir encore davantage la vie. Le Président baisse les yeux. L’immersion est amère. L’écoutante résume : «Cette dame a été menacée de mort. Elle veut qu’un gendarme l’accompagne chez elle, pour prendre quelques effets et échapper à l’enfer. Le gendarme refuse.» Le Président lève les yeux au ciel. La tension monte dans la petite pièce.

    «Passez-moi le gendarme», demande l’écoutante. Avec une douceur bien ferme, elle énonce : «Ecoutez monsieur, normalement nous n’avons pas ce genre de refus. Avez-vous un problème d’effectifs ?» ; «Quel article de loi vous empêche de l’accompagner ?» ; «Votre rôle est de protéger les citoyens» ; «Madame est en danger !» Le gendarme désespère Macron. Il exaspère la secrétaire d’Etat en charge de l’Egalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, qui est aussi du déplacement. Mais la règle du jeu a été fixée. Emmanuel Macron est là incognito. Impossible de passer une avoinée au représentant buté des forces de l’ordre.

    Le Président demande : «Ça vous arrive souvent, ça ?» «Oui. De plus en plus. Dimanche, j’ai encore eu un gendarme qui ne voulait pas prendre une plainte.» «Il y a manifestement un grave problème de perception du danger, résume Emmanuel Macron, qui soupire : On a pourtant mis des référents violences faites aux femmes dans les gendarmeries et les commissariats.» Un diable passe… Le Président : «Il faut réussir à avoir un impact sur les forces de l’ordre.»

    «Ça devient cyclique»

    Séquence suivante. Emmanuel Macron est cette fois confronté à des victimes venues exprès. Il y a d’abord cette femme que son mari a poursuivie jusque dans l’Ehpad où elle travaillait : «Il a débarqué avec un couteau. Il visait la carotide. Il m’a mis des coups. Il a fallu réparer mon visage.» Elle ajoute : «Les premières fois que je suis allée à la gendarmerie, je n’ai pas eu d’écoute. A l’hôpital non plus. Je voulais une maison où me reposer. Je me suis retrouvée au 115.» L’immersion est à son comble. Le Président pose des questions : «Et vous Madame, il vous a battue longtemps ?» La deuxième victime explique qu’«à 25 ans, on croit que c’est de l’amour», mais qu’après, «ça devient cyclique». Elle précise : «J’ai eu la garde des enfants, mais il avait mon adresse…» La troisième a commencé à prendre des baffes à 22 ans. Il a fallu que son mari lui envoie la photo d’un fusil pour que la police réagisse. Le Président : «Il reste violent ?» «Ça s’accentue. Et chaque fois que je le croise au tribunal, il me fait des doigts d’honneur. Et je ne vous parle pas des problèmes de pension alimentaire…»

    Le drame se décline. Les douleurs psychiques. Le corps qui emmagasine. Le manque de suivi psychologique des enfants. Les juges du pénal et du civil qui ne se communiquent pas les dossiers. La détresse économique. Les autorités parentales partagées qui impliquent que l’ex a l’adresse de sa victime, la double peine des femmes âgées, handicapées ou sans carte de séjour… La liste est longue comme une salve de coups.

    Le président Macron remercie ces femmes de lui avoir exposé leurs vies. Il montre qu’il a noté. Repart avec une suite de requêtes. Fait un dernier tour des lieux. Repose la question : «Vous pourriez ouvrir vingt-quatre heures sur vingt-quatre et vous étendre à cet étage ?» Mais avec quel argent ? Après l’immersion, la rallonge ?

    Catherine Mallaval
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  • Emmanuel Macron : «Et vous madame, il vous a battue longtemps ?»

    Par Catherine Mallaval 3 septembre 2019 à 18:09
    Marche contre les violences conjugales en ouverture du Grenelle, le 3 septembre à Paris. Photo Albert Facelly pour Libération

    Le Président a passé deux heures mardi au siège du 3919, la ligne d’écoute, de soutien et d’orientation dédiée aux femmes victimes de violences conjugales.

    Une immersion de deux heures. Une plongée dans la mer très noire des femmes qui ramassent des raclées, parfois mortelles (121 en 2018) de leurs compagnons, époux ou ex. Une preuve, s’il en était besoin, que le sort parfois réservé à la moitié de l’humanité mérite d’être une grande cause du quinquennat en cours. Une façon aussi d’apposer le sceau présidentiel sur le grenelle dédié à la lutte contre les violences conjugales. Mardi à 10 h 30, dans le XIXe arrondissement parisien, Emmanuel Macron soi-même s’est engouffré dans les locaux de l’emblématique «3919», la ligne d’écoute, de soutien et d’orientation dédiée aux femmes rouées de coup, bafouées, en danger. Pas de télés, pas de flashs, pas d’escouades de journalistes. Juste l’Agence France Presse et Libération, qui depuis janvier 2017 raconte, derrière les chiffres, les vies des victimes de féminicides. Une «vraie» immersion, insiste l’entourage.

    Petite séance de présentations. Le 3919 reçoit des appels de toute la France, fonctionne sept jours sept, de 9 heures à 22 heures, de 9 à 18 heures, le week-end. Il fait partie de la ­Fédération nationale solidarité femmes, qui elle-même regroupe 67 associations. Un vrai réseau qui permet d’orienter les femmes en détresse vers des relais locaux et dispose de 2 800 places d’hébergement. En ce jour de grenelle et du lancement d’une campagne destinée à médiatiser la ligne d’écoute, les appels gratuits et anonymes (en moyenne 250 par jour) affluent. «Je sens qu’on va frôler les 2 000», annonce un membre de l’équipe. «C’est bien qu’on en parle, non ?» lance Emmanuel Macron qui note, digère, relance : «Pourquoi pas une ligne qui fonctionne 24 heures sur 24 ?», «Pourquoi ne pas éloigner les hommes violents du domicile plutôt que d’aider les femmes à partir ?», «Les hommes reconnaissent-ils les faits ? Sont-ils dans le déni ?».

    «Echapper à l’enfer»

    Mais l’immersion est comptée et le Président vite guidé vers une petite pièce, invité à écouter l’appel d’une victime en même temps qu’une écoutante. Cette femme officie depuis le tout début de ligne d’appel en 1992. Quand le numéro comptait encore 10 chiffres, quand les appels étaient moins fréquents, quand elle rêvait de «sauver toutes ces femmes».

    Scène de dialogue. Emmanuel Macron : «La situation a-t-elle beaucoup changé ?» Elle, longue robe noire, blouson de cuir noir au portemanteau, coupe au carré : «Les années 2000 ont été un tournant. Il y a eu des rapports sur les violences dont les enfants étaient victimes, la prise de conscience des conséquences pour la santé de la maltraitance des femmes. On était six. Il a fallu former de nouveaux écoutants.» Macron : «Qu’est-ce qui vous inquiète le plus ?» «Je pensais qu’on avait réussi à faire passer des messages. Mais j’ai encore eu ce matin une femme qui a été battue, elle souffre de fractures. Elle a aussi subi des violences sexuelles. Il y a des lois, mais ça ne suffit pas. Il y a encore un sentiment d’impunité. Certains considèrent les femmes comme des objets sur lesquels on peut passer. Il y a toujours une domination masculine.» Le président opine. On lui signale de mettre son casque. Une femme appelle pour demander de l’aide.

    L’écoutante prend les commandes : «Bonjour madame, qu’est-ce qui vous amène vers moi ? Vous êtes à la gendarmerie en ce moment, c’est ça ? Pouvez-vous m’expliquer votre situation. Vous voulez prendre vos affaires qui sont à votre domicile mais votre mari y est ? […] C’est la mission de la gendarmerie de vous protéger.» De questions en paroles rassurantes, le profil de la victime se dessine. En couple depuis quarante ans, grands enfants qui ne sont plus à la maison, les coups qui ont commencé à tomber. Les premières plaintes. Une chimio qui est venue pourrir encore davantage la vie. Le Président baisse les yeux. L’immersion est amère. L’écoutante résume : «Cette dame a été menacée de mort. Elle veut qu’un gendarme l’accompagne chez elle, pour prendre quelques effets et échapper à l’enfer. Le gendarme refuse.» Le Président lève les yeux au ciel. La tension monte dans la petite pièce.

    «Passez-moi le gendarme», demande l’écoutante. Avec une douceur bien ferme, elle énonce : «Ecoutez monsieur, normalement nous n’avons pas ce genre de refus. Avez-vous un problème d’effectif ?» ; «Quel article de loi vous empêche de l’accompagner ?» ; «Votre rôle est de protéger les citoyens» ; «Madame est en danger !»… Le gendarme désespère Macron. Il exaspère la secrétaire d’Etat en charge de l’égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, qui est aussi du déplacement. Mais la règle du jeu a été fixée. Emmanuel Macron est là incognito. Impossible de passer une avoinée au représentant buté des forces de l’ordre.

    Le président demande : «Ça vous arrive souvent, ça ?» «Oui. De plus en plus. Dimanche, j’ai encore eu un gendarme qui ne voulait pas prendre une plainte.» «Il y a manifestement un grave problème de perception du danger», résume Emmanuel Macron, qui soupire : «On a pourtant mis des référents violences faites aux femmes dans les gendarmeries et commissariats.» Un diable passe… Le Président : «Il faut réussir à avoir un impact sur les forces de l’ordre.»

    «Ça devient cyclique»

    Séquence suivante. Emmanuel Macron est cette fois confronté à des victimes venues exprès. Il y a d’abord cette femme que son mari a poursuivie jusque dans l’Ephad où elle travaillait : «Il a débarqué avec un couteau. Il visait la carotide. Il m’a mis des coups. Il a fallu réparer mon visage.» Elle ajoute : «Les premières fois que je suis allée à la gendarmerie, je n’ai pas eu d’écoute. A l’hôpital non plus. Je voulais une maison où me reposer. Je me suis retrouvée au 115.» L’immersion est à son comble. Le Président pose des questions : «Et vous madame, il vous a battue longtemps ?» La deuxième victime explique qu’«à 25 ans, on croit que c’est de l’amour», mais qu’après, «ça devient cyclique». Elle précise : «J’ai eu la garde des enfants, mais il avait mon adresse…» La troisième a commencé à prendre des baffes à 22 ans. Il a fallu que son mari lui envoie la photo d’un fusil pour que la police réagisse. Le président : «Il reste violent ?» «Ça s’accentue. Et que je le croise au tribunal, il me fait des doigts d’honneur. Et je ne vous parle pas des problèmes de pension alimentaire…»

    Le drame se décline. Les douleurs psychiques. Le corps qui emmagasine. Le manque de suivi psychologique des enfants. Les juges du pénal et du civil qui ne se communiquent pas les dossiers. La détresse économique. Les autorités parentales partagées qui impliquent que l’ex a l’adresse de sa victime, la double peine des femmes âgées, handicapées ou sans carte de séjour… La liste est longue comme une salve de coups.

    Le président Macron remercie ces femmes de lui avoir exposé leurs vies. Il montre qu’il a noté. Repart avec une liste de requêtes. Fait un dernier tour des lieux. Repose la question : «Vous pourriez ouvrir 24 heures sur 24 et vous étendre à cet étage?» Mais avec quel argent ? Après l’immersion, la rallonge ?

    Catherine Mallaval
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  • Brexit : « Pour Boris Johnson, la perte de sa majorité absolue est un lourd symbole »

    En pleine déclaration du premier ministre britannique mardi après-midi au Parlement, le député conservateur Philip Lee a rejoint les rangs du Parti libéral-démocrate, europhile.

    • LES FAITS

    • SUIVEZ LE LIVE DE L’ÉVÉNEMENT

    • Le gouvernement du premier ministre britannique Boris Johnson a perdu mardi 3 septembre sa majorité au Parlement, qui ne tenait qu’à une voix, avec la défection du député conservateur Phillip Lee. Il a rejoint le Parti libéral-démocrate en plein débat au Parlement.
    • Toute la semaine, Boris Johnson va affronter les députés de l’opposition et de son propre camp conservateur qui vont tenter d’empêcher un Brexit sans accord, avec en toile de fond la menace d’élections anticipées.
    • S’ils remportent un premier vote mardi soir, les anti-« no deal » pourront présenter mercredi un texte de loi destiné à contraindre le premier ministre à demander un nouveau report du Brexit au 31 janvier 2020 au cas où aucun compromis n’est trouvé avec Bruxelles d’ici au 19 octobre et où le Parlement n’a pas approuvé une sortie sans accord.
    • Boris Johnson a néanmoins prévenu lundi qu’il n’accepterait « sous aucun prétexte » de demander à Bruxelles un nouveau report du Brexit. Il est déterminé à faire sortir son pays de l’UE le 31 octobre, accord renégocié ou pas.
    • Si les opposants du « no deal » l’emportent au Parlement, le chef du gouvernement présentera dans la foulée une motion pour organiser des élections législatives le 14 octobre. Cette motion sera soumise au vote des députés mercredi et devra recueillir les deux tiers des voix.
     
     
    Le Monde aujourd'hui à 18h51
     
    Nous allons désormais mettre en suspens ce direct..
     
    Le Monde aujourd'hui à 18h49
     
    La suite à attendre mercredi... Si les élus conservateurs "rebelles", hostiles à un Brexit dur, remportent ce premier vote mardi soir, ils pourront présenter mercredi un texte de loi destiné à contraindre le premier ministre à demander un nouveau report du Brexit au 31 janvier 2020 au cas où aucun compromis ne serait trouvé avec Bruxelles d'ici au 19 octobre et où le Parlement n'aurait pas approuvé une sortie sans accord. Mais Boris Johnson a prévenu qu'il n'accepterait dans "aucune circonstance" de demander à Bruxelles un nouveau report. Si les opposants du "no deal" l'emportent au Parlement, le chef du gouvernement présentera dans la foulée une motion pour organiser des élections législatives le 14 octobre. Cette motion sera soumise au vote des députés mercredi et devra recueillir les deux tiers des voix.
     
    Le Monde aujourd'hui à 18h44
     
    La soirée s'annonce encore très longue de l'autre côté de la Manche... Au programme de Westminster :  Michael Gove, le ministre de Boris Johnson chargé des préparatifs du « no deal », doit d'abord faire une déclaration sur les préparatifs de Brexit. Puis, aux alentours de 20h30 (heure française), doit intervenir une demande de débat sur la motion des opposants à Boris Johnson. Après un très court discours, John Bercow, le président de la Chambre des communes, donnera ou non son autorisation sur ce débat, bien qu'il soit peu probable qu'il s'y oppose. Enfin, c'est autour de 20h40 que les députés devraient pouvoir commencer leurs débats sur la motion, qui pourrait durer jusqu'à trois heures, soit jusqu'à 23 heures... Autour de 23 heures, les députés devraient donc voter la motion. 
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  • En pleine sécheresse, le gouvernement fragilise un peu plus les cours d’eau

     

    Durée de lecture : 6 minutes

    28 août 2019 / Lorène Lavocat (Reporterre)

     

     

     

    Alors que 85 départements font l’objet de restrictions d’eau, le gouvernement a publié un décret qui assouplit l’obligation de débit minimal des cours d’eau, fragilisant la vie aquatique de centaines de rivières méditerranéennes.

     

    Plutôt que de faire respecter les règles, modifions-les ! En plein mois d’août, alors que la sécheresse sévissait partout en France, le gouvernement a publié en catimini un décret « modifiant diverses dispositions du Code de l’environnement relatives à la notion d’obstacle à la continuité écologique et au débit à laisser à l’aval des ouvrages en rivière ». Ce dernier point a illico suscité l’ire du syndicat des fonctionnaires de l’environnement SNE-FSU, qui a dénoncé sur Twitter « un recul inadmissible pour la biodiversité aquatique ». Et pour cause : le décret autorise les préfets, dans certaines conditions, à baisser le débit minimum des rivières, autrement dit à augmenter les prélèvements pour l’alimentation en eau potable… ou pour l’irrigation agricole.

    À l’origine de ce décret, le lobbying tenace du député des Hautes-Alpes Joël Giraud

    « C’est une victoire des agriculteurs de montagne qui pratiquent l’irrigation gravitaire, une technique très dispendieuse en eau, au détriment de la vie des rivières », regrette Jacques Pulou, spécialiste des milieux aquatiques et membre de France Nature Environnement. À l’origine de ce décret, le lobbying tenace du député des Hautes-Alpes Joël Giraud, aujourd’hui encarté à La République en marche. En 2015, il avait déposé, lors de l’examen du projet de loi biodiversité, un amendement « créant une nouvelle dérogation à l’obligation de laisser un débit minimum biologique à l’aval des seuils et barrages en rivière », visant les zones de montagne.

    Pour rappel, depuis 1919, tout ouvrage — barrage, retenue — installé sur un cours d’eau doit laisser s’écouler à l’aval un débit suffisant afin de garantir la vie des espèces aquatiques. Ce débit minimal, aussi appelé « débit réservé » a été peu à peu renforcé. Il est aujourd’hui fixé au 10e du module ; autrement dit, il ne doit pas être inférieur à un dixième du débit moyen annuel du cours d’eau. Si cette disposition permet de préserver les milieux aquatiques, elle implique une limitation des prélèvements, pour l’agriculture notamment. Et c’est bien ce qui embêtait M. Giraud : « Les populations rurales de montagne restent très attachées à l’irrigation gravitaire (…), qui permet une production de fourrage notamment, écrivait le député dans un rapport publié en 2015 sur le sujet. L’instauration d’un débit réservé calé au 10e du module aurait des conséquences extrêmement fâcheuses pour l’agriculture de montagne. » En été, ces cours d’eau peuvent voir leur débit baisser drastiquement, parfois en deçà du fameux 10e du module ; le député estimait ainsi « qu’il n’[était] pas pertinent de fixer des valeurs plancher ».

    Cascade du Guil (un affluent de la Durance) à Mont-Dauphin, dans les Hautes-Alpes.

    Son amendement avait alors été retoqué par le gouvernement, dont Ségolène Royal était la ministre de l’Écologie, au motif qu’ « il [était] préférable d’éviter que les sources des zones de montagne ne soient trop sollicitées, étant donné que tous les grands fleuves européens trouvent leur source dans ces massifs ».

    « Une baisse des débits occasionne un réchauffement encore plus rapide des cours d’eau, avec des effets importants sur la faune et sur la flore » 

    Mais le député n’a pas baissé les bras. Devenu un influent député de la Macronie, rapporteur général du budget depuis 2017, M. Giraud a pesé en faveur d’un assouplissement du droit sur l’eau. Le décret publié le 6 août autorise en effet une dérogation à l’obligation d’un débit réservé fixé au 10e du module, pour les cours d’eau dits « méditerranéens » « à forte amplitude naturelle de débit, aux étiages très marqués ». Sont concernés les cours d’eau « situés en Corse et, pour ceux relevant du bassin Rhône-Méditerranée, leurs parties situées dans les départements des Hautes-Alpes, des Alpes-de-Haute-Provence, des Alpes-Maritimes, du Var, des Bouches-du-Rhône, du Vaucluse, du Gard, de l’Hérault, de l’Aude, des Pyrénées-Orientales, de la Drôme, de l’Ardèche ou de la Lozère », précise le décret. Ce qui représente un sacré nombre de rivières.

    • Télécharger le décret :
      Décret no 2019-827 du 3 août 2019.

    « Au moment de l’étiage, donc quand le cours d’eau est au plus bas, on pourra piquer encore plus d’eau que ce qu’il y a », traduit Jacques Pulou. Avec des conséquences potentiellement désastreuses en aval, comme le précise Patrick Saint-Léger, secrétaire général du SNE-FSU : « Une baisse du débit signifie une lame d’eau plus chaude, avec un risque d’eutrophisation, et une dilution moindre des polluants, explique-t-il. Les conditions du milieu vont être dégradées, et toucher les espèces aquatiques sensibles », tels la truite et le chabot. Autre conséquence : si les agriculteurs irrigants et les réseaux d’alimentation en eau potable pourront puiser plus, d’autres usages pourraient voir, par ricochet, leurs prélèvements baisser fortement, notamment la dilution des effluents des stations d’épuration ou les usages récréatifs des cours d’eau. Pour M. Pulou comme pour M. Saint-Léger, la législation actuelle suffisait : « Pour les cours d’eau méditerranéens, nous avons mené de longues concertations et nous sommes parvenus à des compromis sur des débits réservés parfois un peu en dessous du 10e du module, mais permettant de maintenir la vie aquatique, dit le syndicaliste. Ce décret risque de mettre à bas tout ce travail. »

    Le gouvernement a de son côté fait valoir que cette « dérogation est toutefois fortement encadrée » : « Toutes les économies d’eau possibles auront dû être mises en œuvre ou programmées, a-t-il indiqué dans les motifs du décret. La dérogation à la règle générale ne sera possible que sur 3 mois maximum à l’étiage et devra respecter au moins l’ancien plancher du 40e du débit moyen. » Ce qui signifie tout de même qu’on pourra diviser par quatre le débit minimum biologique.

    À ce jour, et à notre connaissance, aucune préfecture n’a autorisé de dérogations. Mais « ce décret a ouvert une porte, entraînant un certain nombre de risques, constate Patrick Saint-Léger. Il y a déjà des pressions pour étendre le dispositif, au-delà de trois mois, au-delà des zones méditerranéennes ».

     

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