• EELV : Yannick Jadot taclé (sans être nommé) par David Cormand lors de son dernier discours

    Lors des journées d’été du parti écologiste, le secrétaire national, David Cormand, a appelé à se « défier de la tentation de l’arrogance ».

     

    Par Publié aujourd’hui à 14h07, mis à jour à 15h40

     

     

     

      Yannick Jadot (à droite) et David Cormand,  le 17 mai, à Paris.Yannick Jadot (à droite) et David Cormand,  le 17 mai, à Paris. STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

      Heu-reux. Les 2 000 militants d’Europe écologie-Les Verts (EELV) réunis à Toulouse pour leurs journées d’été, du jeudi 22 au samedi 24 août, ne cachent pas leur satisfaction : enfin, ils sont au centre du jeu politique. Enfin, ils ont l’occasion historique d’incarner l’alternative « à la droite libérale », à la « social-démocratie » et à « l’extrême droite ». Tout cela, dans une sorte d’esprit potache où les salles portent les doux noms de « plus de clito, moins de glypho » ou « pas de climat, pas de chocolat »…

      Article réservé à nos abonnés Lire aussi Municipales à Paris : les Verts agacés par le tandem Saporta-Gantzer

      Blagues mises à part, reste, pour les Verts, à se doter d’un corpus idéologique complet, déroulant le fil de l’écologie politique sur des aspects comme l’économie ou la République. C’est la tâche à laquelle s’est attelé David Cormand, le secrétaire national, qui va passer la main à l’occasion du congrès de novembre après son élection au Parlement européen. Qui ne s’est pas privé, jeudi, de tacler sévèrement Yannick Jadot, qui n’était pas encore arrivé, et sans toutefois le nommer.

      « Il faut se défier de la tentation de l’arrogance. Si nous, nous nous mettons à faire la leçon à tout le monde, personne ne nous accordera le moindre crédit. Le succès ne nous accorde aucun passe-droit mais des devoirs essentiels : un devoir de constance. La tyrannie des ego ne doit pas détruire notre travail commun », a ainsi martelé M. Cormand, qui ne veut laisser « aucune étoile filante » prendre la main.

      « République écologiste »

      « C’est ensemble que nous sommes une force qui compte, a-t-il poursuivi. Nous ne sommes pas sortis de la tutelle sociale-démocrate pour se perdre dans le marais centriste. Nous ne sommes ni ambigus ni ambidextres. » Autant de références aux différents signaux envoyés lors de la campagne européenne par Yannick Jadot à un électorat « modéré », déçu de la politique d’Emmanuel Macron.

      M. Cormand s’est aussi longuement exprimé sur la spécificité de la pensée écologiste qui, selon son souhait, doit être la matrice de la construction d’une nouvelle alternative politique. « Militer, agir, c’est réfléchir. Nous devons patiemment construire l’appareil théorique, a-t-il résumé. Pour convaincre il faut proposer une lecture inédite du monde. Expliquer que les crises écologiques et financières ont les mêmes sources. (…) Qui d’autre que les écologistes pour porter conjointement l’urgence climatique, l’idée de justice dans une société de sobriété, la défense des communs naturels et artificiels, la protection du vivant sous toutes ses formes et le respect des droits humains ? Qui d’autre propose de sortir du productivisme, de répudier le dogme de la croissance et de donner des droits à la nature ? »

      Il a promis, ensuite, une réflexion sur « la question de la République écologiste » :

      « Puisque désormais nous prétendons à l’exercice du pouvoir dans notre pays, nous aurons à définir la spécificité de notre conception de la République. Les écologistes enrichissent l’idée républicaine en veillant à la rendre réellement universelle : la République écologiste ne supporte pas de frontières dans l’ambition de protection qui est la sienne, pas plus qu’elle ne tolère les discriminations puisqu’elle affirme notre destin terrestre commun. »

      Une chose est sûre : pour son dernier discours en tant que chef des écolos, David Cormand ne semble pas près de partir à la retraite.

      Article réservé à nos abonnés Lire aussi David Cormand : « Il s’agit désormais d’établir dans la justice une société de sobriété »

      Partager via Gmail

      votre commentaire
    •  

       

       

       

       

      Clap de fin en France pour ces petits oiseaux. Le dernier couple pie-grièche n’était pas parvenu à se reproduire dans les bonnes conditions. Par conséquent, France Bleu a annoncé la mort de la dernière mère, et de ses enfants pie-grièche dans l’Hérault.

       

       

       

      En 100 ans, d’« espèce commune » à « espèce disparue »

       

       

       

      C’est donc une triste nouvelle qui nous parvient, avec la première espèce d’oiseau en voie de disparition en France du 21e siècle, après le Traquet rieur (Oenanthe leucura) à la fin des années 90. La pie-grièche serait la première espèce de vertébrés à disparaître du territoire métropolitain , comme le rapporte le média local.

       

      Au début du XXe siècle, la pie-grièche à poitrine rose était « une espère commune », présente en grand nombre dans le nord-ouest et le sud-est du pays.

       

       

       

       

      Mais cent ans plus tard, il ne restait plus qu’un seul couple, répertorié dans l’Hérault , au début du mois de juillet.

       

      Un grand plan régional de sauvegarde en 2008 et un plan national d'action en 2013 avait été lancés, sans succès.

       

      Pour que l’espèce puisse à nouveau voir le jour en France, il faudra donc attendre et espérer qu’un couple de pie-grièche élise à nouveau domicile dans le pays, y reste, et s’y reproduise.

       

      Disparition partout

       

      Les pie-grièches s’effacent peu à peu des territoires de tous les pays où l'espèce avait l’habitude d’être très présente. Les pays où la situation est la plus alarmante sont la France et l'Espagne, pays se trouvant en fin de migration, d'après la Ligue de Protection des oiseaux.

       

      La LPO juge par ailleurs que d'autres facteurs ont entraîné la disparition de la pie-grièche : l'utilisation de pesticides qui les empêchent de se nourrir d’insectes, les modifications climatiques, le braconnage ou encore le changement des sols où les oiseaux ont l'habitude de vivre.

       

      « Il reste désormais à engager une coopération internationale forte sur la conservation de cette espèce si nous voulons renverser cette tendance à la disparition de la Pie-grièche à poitrine rose en Europe de l'Ouest. » alarme LPO Hérault dans un communiqué.

       

       

      Partager via Gmail

      votre commentaire
    •  

      Pétition : Arrêtez le massacre ignoble des dauphins aux îles Feroe !
      Par Michel Legros et tous les amis de la nature et de la diversité

      Pétition adressée à Sa Majesté Margrethe II, Reine du Danemark

       
      Aux Iles Féroé, non loin de la Capitale: Tórshavn, les hommes massacrent des dauphins par centaines.

      Ce n'est nullement par besoin alimentaire, ce n'est pas, non plus dans un intérêt économique.
      C'est seulement par tradition. Peut être que leurs ancêtres du moyen-âge le faisaient par nécessité alimentaire. Aujourd'hui, ces pratiques ignobles n'ont plus aucune raison d'exister encore.

      Les Iles Féroé sont un Archipel autonome mais dépendant encore de la Couronne Danoise donc dépendant encore du Danemark, donc membre de l'Union Européenne.

      Le massacre de ces dauphins dure toute l'année, mais le maximum de ce génocide est pratiqué entre Juin et Octobre.

      Donc j'appelle les signataires à signer très nombreux et à faire participer tous leurs amis très nombreux et à le faire très vite. Cette pétition doit faire le tour du monde.

      Nous demandons à tous les pays du monde à faire pression sur l'Union Européenne, sur la Reine du Danemark ainsi que son parlement, afin que cessent les massacres des Dauphins sur les Iles Féroé.

      Il faut faire très vite, car les Iles Féroé organisent régulièrement des référendums pour obtenir leur indépendance. Le dernier est très récent et le Danemark a refusé l'indépendance.
      Le prochain référendum est programmé pour 2018.

      Alors, signez très nombreux pour sauver des centaines de dauphins massacrés chaque année par des hommes des îles Feroe.

      PS: Dans vos commentaires, merci de ne pas insulter les Danois et le Danemark !



      Dansk :

      Færøerne, ikke langt fra hovedstaden: Torshavn, er mænd slagte delfiner i hundredvis.

      Det er ingen kostbehov, er det ikke, ikke i en økonomisk interesse.
      Det er kun ved tradition. Måske deres forfædre fra middelalderen var kosten behov. I dag er disse afskyelige praksis ikke længere nogen grund til at eksistere endnu.

      Færøerne er en selvstyrende øgruppe, men stadig er afhængige af dansk Crown derfor stadig er afhængige af Danmark, så et medlem af Den Europæiske Union. Slagtning af disse delfiner varer hele året, men det meste af det folkemord praktiseres mellem juni og oktober.

      Så jeg kalder underskriverne til at underskrive talrige og involvere alle deres mange venner og gøre det meget hurtigt. Dette andragende BØR hele verden. Vi opfordrer alle lande i verden til at lægge pres på EU, dronningen af ​​Danmark og dets parlament, for at ende massakrerne på delfiner på Færøerne.

      Være meget hurtigt, fordi Færøerne regelmæssigt organisere folkeafstemninger for uafhængighed. Det sidste er meget ny og Danmark nægtede uafhængighed.
      Den næste folkeafstemning er planlagt til 2018.

      Så mange tegn til at spare hundredvis af delfiner af mænd på Færøerne årligt dræbt.

      PS: I dine kommentarer, tak for ikke at fornærme danskerne og Danmark !
      Partager via Gmail

      votre commentaire
    •  

      Matteo Salvini et Giuseppe Conte, alors encore président du conseil, au Sénat italien, le 20 août.

      Matteo Salvini et Giuseppe Conte, alors encore président du conseil, au Sénat italien, le 20 août. ANDREAS SOLARO / AFP

      La séquence avait commencé par des sourires, une poignée de main chaleureuse et une tape dans le dos. Elle s’est vite transformée en un face-à-face d’une rare violence, personnalisé à l’extrême. Sous les lambris du Sénat italien, le gouvernement de coalition entre la Ligue (extrême droite) et le Mouvement 5 étoiles (M5S, « antisystème ») a vécu, dans l’après-midi du mardi 20 août, ses derniers soubresauts dans un climat électrique.

      L’ambiance était à la mesure des tensions existant entre le président du conseil, Giuseppe Conte, et le vice-président et ministre de l’intérieur, Matteo Salvini, moins de deux semaines après le coup d’éclat du chef de la Ligue qui avait annoncé, le 8 août, sa volonté de mettre un terme à l’alliance gouvernementale.

      Giuseppe Conte avait promis que la crise de gouvernement serait « la plus transparente de l’histoire » ; pour l’heure, il a parfaitement tenu sa promesse. « Ce gouvernement s’arrête », a lancé le premier ministre, lors d’une nouvelle folle journée de la politique italienne. Quand il a pris la parole, à 15 heures, devant la Chambre haute, à sa demande, il coupait l’herbe sous le pied de la motion de défiance déposée par M. Salvini. Plutôt que défendre son bilan à la tête du gouvernement, c’est à une attaque en règle contre son allié de la veille qu’il s’est livré. Et tel un patient en phase terminale qui connaîtrait un mieux inespéré, il paraît s’être découvert, alors que sa chute était devenue certaine, une force de conviction inattendue.

      « Acte grave »

      Il était écrit que ce gouvernement, né au printemps 2018 de façon si insolite, ne tomberait pas comme les autres. On a vu donc, dans l’hémicycle, une scène surréaliste, dans laquelle le président du conseil s’est livré à un réquisitoire implacable contre son propre vice-président, chef de la moitié de sa coalition, assis à moins d’un mètre de lui, sous les applaudissements d’une partie de l’opposition.

      La motion de défiance déposée par la Ligue est un « acte objectivement grave assène M. Conte(....)

      Partager via Gmail

      votre commentaire
    • Au Brésil, la forêt amazonienne brûle, victime de la déforestation

      https://focus.nouvelobs.com/2019/08/21/0/0/1920/959/633/306/60/0/b03138a_DICmpulASp6pIZu-5SGfPiop.jpg
      Les feux se multiplient dans la forêt amazonienne, victime de la sécheresse et de la déforestation. (Capture d'écran/Afp)
      Depuis le début de l’année, 72 843 départs de feu ont été enregistrés dans le pays, alors que le président Bolsonaro s’attaque aux politiques de protection de l’environnement.

      Par L'Obs avec AFP
      Publié le 21 août 2019 à 13h00

      Les feux de forêt au Brésil ont augmenté de 83 % depuis le début 2019, par rapport à l’année précédente, notamment en Amazonie en raison de la déforestation et de la sécheresse, comme le montre la vidéo ci-dessous :

      Entre janvier et août, 72 843 départs de feu ont été enregistrés dans le pays, contre 39 759 sur la totalité de l’année 2018, selon des chiffres de l’Institut national de Recherche spatiale (INPE) qui observe notamment l’évolution de la forêt au Brésil. Cette augmentation fait suite à deux années consécutives de baisse et il s’agit du plus haut depuis 2013, selon l’INPE qui utilise des données par satellite actualisées en temps réel.

      Les incendies ont été les plus nombreux dans les Etats occupés en totalité ou partiellement par la forêt amazonienne. L’Etat le plus touché est le Mato Grosso, au centre-ouest du pays, avec 13 682 départs de feu, soit une hausse de 87 % par rapport à toute l’année 2018.

      Face à cette catastrophe, les consciences s’éveillent. Sur les réseaux sociaux, le hashtag #PrayForAmazonia est devenu viral. Il a déjà été tweeté plus de 1,7 million de fois.
      Défrichements par brûlis

      Les feux en Amazonie sont notamment provoqués par les défrichements par brûlis utilisés pour transformer des aires forestières en zones de culture et d’élevage ou pour nettoyer des zones déjà déforestées, généralement pendant la saison sèche qui s’achève dans deux mois. Ricardo Mello, du programme Amazonie du Fond Mondial pour la Nature-Brésil, analyse :
      "« Ce à quoi nous assistons est la conséquence de l’augmentation de la déforestation révélée par les chiffres récents. »"

      Selon l’INPE, la déforestation en juillet a été quasiment quatre fois supérieure au même mois de 2018.

      Ces chiffres ont été remis en cause par le président d’extrême droite, Jair Bolsonaro, féroce critique des politiques de protection de l’environnement, qui a limogé Ricardo Galvao, le président de l’institution, l’accusant de mentir et de nuire à l’image du Brésil.

      Interrogé mardi par l’AFP sur cette forte hausse des incendies, le ministre de l’Environnement, Ricardo Salles, a indiqué que « le gouvernement a mobilisé tous les effectifs des secouristes et tous les avions » de lutte contre les incendies, « qui sont désormais à pied d’œuvre avec les gouvernements régionaux ».

      Partager via Gmail

      votre commentaire
    •  

       

      Espèces menacées : des députés européens veulent

      l’interdiction de la chasse aux trophées

       Deux lions d’Afrique. (Pixabay)

      Les Etats-Unis ont délivré 200.000 permis d’importation de trophées de chasse ces dix dernières années.

      Par L'Obs avec AFP

      Publié le 18 août 2019 à 20h24
       

       

      Plus de 50 députés européens et une cinquantaine d’organisations de défense de la nature ont appelé ce dimanche 18 août les parties à la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) à interdire la chasse aux trophées ciblant des animaux en danger comme les rhinocéros et les éléphants.

      La CITES interdit tout commerce de plus de 1.000 espèces végétales et animales considérées comme en danger d’extinction, qui sont recensées dans son annexe 1. Dans une lettre adressée à la secrétaire générale de la CITES Ivonne Higuero, les signataires déplorent que la chasse aux trophées, ayant un caractère récréatif et considérée comme « non commerciale », ait échappé à cette interdiction.

      La lettre a été rendue publique au moment où sont réunis à Genève des milliers de délégués venus de plus de 180 pays, défenseurs de l’environnement et responsables politiques. Ils doivent discuter de 56 propositions visant à modifier le degré de protection accordé aux animaux et aux plantes sauvages par la Convention. La question des trophées de chasse ne figure toutefois pas à l’ordre du jour de la conférence.

      « Moratoire immédiat »

      « Un nombre considérable de trophées d’espèces (relevant) de l’annexe 1 (du traité) sont commercialisés chaque année, dont les trophées d’espèces figurant sur la liste rouge de l’IUCN (Union internationale pour la conservation de la nature) en tant qu’espèces ne subsistant plus à l’état sauvage, gravement menacées (ou) en danger d’extinction, vulnérables ou proches des seuils de menace », souligne la lettre.

      Les signataires appellent les parties à la Convention à « traiter les trophées de chasse de la même manière que les autres formes de commerce de la vie sauvage », et à « appliquer un moratoire immédiat sur les importations de toutes les espèces (recensées) dans l’annexe 1 ». Ils demandent également l’interdiction des élevages de lions captifs destinés aux trophées de chasse.

      Un grand nombre d’espèces sont convoitées par les chasseurs, dont les éléphants, les rhinocéros noirs et blancs, les girafes, les crocodiles, les perroquets gris, les guépards mais aussi les primates comme les chimpanzés. La Campagne pour interdire la chasse aux trophées a déclaré dans un communiqué que « des permis de la CITES ont été fournis (par) des chasseurs souhaitant tirer et ramener chez eux des trophées d’animaux parmi les plus menacés dans le monde ».

      Eduardo Goncalves, fondateur de cette association, a déclaré à l’AFP que l’exemption dont bénéficie la chasse aux trophées dans le traité de la CITES était « absolument inexplicable ». La chasse aux trophées est « une industrie internationale générant des millions de dollars » de bénéfices, et elle est donc « évidemment commerciale », a-t-il ajouté.

      Toujours légal dans de nombreux pays

      Les Etats-Unis, plus gros importateur de trophées de chasse, ont délivré au cours des dix dernières années 200.000 permis d’importation, selon un rapport publié par la Campagne. La Chine occupe la deuxième position mais est de plus en plus active dans ce secteur : le nombre de permis délivrés par Pékin est passé de 18 en 2007 à 2.142 dix ans plus tard.

      La Campagne note aussi une forte hausse récente des permis détenus par des ressortissants de plusieurs autres pays comme le Canada, la Belgique, l’Autriche et la Russie. La chasse aux trophées est légale dans de nombreuses régions d’Afrique. Les touristes paient pour tirer sur un petit nombre d’animaux sélectionnées, une pratique que certains experts jugent acceptable car favorisant la préservation à long terme des espèces ciblées.

      Les pays qui délivrent des licences font valoir que les revenus générés par la chasse aux trophées financent des projets de préservation et de lutte contre le braconnage. Mais les détracteurs de ce type de chasse estiment qu’elle mène au déclin de nombreuses espèces.

      « La lacune qui autorise les chasseurs de trophées à tirer sur des espèces en danger doit être comblée immédiatement », estime Eduardo Goncalves.

      L'Obs

      L'Obs avec AFP

      Partager via Gmail

      votre commentaire
    • Déforestation en Amazonie : le directeur limogé lance un appel aux scientifiques

       

      Par AFP  |  17/08/2019, 11:23  |  497  mots

       

      La déforestation de l'Amazonie s'est accélérée de façon drastique depuis le début de l'année 2019. La déforestation de l'Amazonie s'est accélérée de façon drastique depuis le début de l'année 2019.(Crédits : POOL New)

       

      Le président brésilien, qui en levant les mesures de protection du « poumon vert » du monde a permis une accélération drastique de la déforestation, avait limogé le directeur de l'Institut national de recherche spatiale (INPE), chargé de mesurer l'évolution du phénomène, accusé de propager de fausses rumeurs, nuisibles à l’image du Brésil. Mais celui-ci a décidé de ne pas se taire.

       

      Ricardo Galvao, limogé de la direction de l'organisme qui surveille la déforestation au Brésil après avoir été critiqué par le président Jair Bolsonaro, a appelé vendredi les scientifiques à ne pas accepter d'être réduits au silence.

       

      "Les scientifiques ne peuvent pas rester silencieux! Nous devons nous manifester avec force. Nous ne pouvons pas baisser la garde!"

       

      C'est ce qu'a déclaré M. Galvao, physicien et ingénieur âgé de 71 ans, lors d'une réunion à l'Université de Sao Paulo (USP) au cours de laquelle il a été ovationné par des centaines d'étudiants et de collègues.

       

      M. Galvao était jusqu'à récemment le directeur de l'Institut national de recherche spatiale (INPE), qui observe et mesure l'évolution de la déforestation au Brésil.

       

      Image du Brésil menacée

       

      Après la publication de données indiquant une forte augmentation de la déforestation en Amazonie au cours des mois précédents, M. Galvao a été accusé en juillet par le président d'extrême droite Bolsonaro de mentir et de nuire à l'image du Brésil.

       

      Le scientifique a défendu l'exactitude des données publiées par l'INPE et a refusé de démissionner, mais il a été destitué début août de la direction de l'institut.

       

      "Les autorités sont toujours indisposées lorsque les données disent des choses qu'elles n'ont pas envie d'entendre", a déclaré M. Galvao lors de son intervention à l'USP.

       

      L'arrivée au pouvoir en janvier de M. Bolsonaro, un climato-sceptique notoire, a suscité de nombreuses craintes pour l'avenir de la forêt amazonienne, considérée comme "le poumon de la planète".

       

      Subvention bloquées par la Norvège et l'Allemagne

       

      La Norvège, principal bailleur de fonds pour la protection de la forêt amazonienne, a annoncé jeudi le blocage de quelque 300 millions de couronnes (30 millions d'euros) de subventions destinées au Brésil, accusé de ne plus vouloir agir dans ce domaine.

       

       "Ce que le Brésil a montré, c'est qu'il ne souhaite plus arrêter la déforestation", a déclaré le ministre norvégien de l'Environnement et du Climat, Ola Elvestuen.

       

       Le 10 août, l'Allemagne a elle aussi annoncé qu'elle suspendait une partie de ses subventions au Brésil, soit 35 millions d'euros, jusqu'à ce que les chiffres de la déforestation redeviennent encourageants.

       

      La décision norvégienne a suscité une réaction virulente de M. Bolsonaro.

       

      "La Norvège, ça n'est pas ce pays qui tue des baleines là-haut, au Pôle Nord ? Qui y exploite du pétrole aussi ? Ce n'est pas du tout un exemple pour nous. Qu'ils gardent leur argent et qu'ils aident (la chancelière) Angela Merkel à reboiser l'Allemagne", a lancé le président brésilien.

      M. Bolsonaro avait déjà accueilli avec désinvolture la suspension de subventions par Berlin. "Ils peuvent utiliser cet argent comme bon leur semble. Le Brésil n'en a pas besoin", avait-il déclaré

      Partager via Gmail

      votre commentaire
    • Pour l’abolition définitive de la corrida en France

       

      À l’attention du président de la République

      Alors que peu d'hommes politiques osent se positionner pour interdire la corrida en France, la Fondation 30 Millions d’Amis lance une grande pétition pour que le président de la République et les députés se prononcent en faveur de son abolition.

      Grâce à la Fondation 30 Millions d’Amis, depuis la loi du 16 février 2015, l’animal est désormais reconnu dans le Code civil comme un être sensible, qui peut souffrir. Une nouvelle conception qui n’épargne pas le sujet de la corrida : il ressort d’un sondage de février 2018 que « 74 % des Français se prononcent pour l’interdiction pure et simple des corridas en France ».

      La Fondation 30 Millions d’Amis demande ainsi la suppression du 7e alinéa article 521-1 du Code pénal. Si cet article punit sévèrement les sévices graves et les actes de cruauté envers les animaux, son alinéa 7 autorise les spectacles taurins avec mise à mort lorsqu’une « tradition locale ininterrompue » peut être invoquée. Cette exception légale aux sévices graves, simple tolérance du législateur face à des pratiques d’un autre temps, légitime la mutilation de milliers de taureaux chaque année en France et leur mise à mort dans de grandes souffrances.

      Je m’associe donc à la démarche de la Fondation 30 Millions d’Amis visant à supprimer l’alinéa 7 de l’article 521-1 du Code pénal afin de faire interdire définitivement la corrida en France.

      Télécharger la pétition au format PDF

      Partager via Gmail

      votre commentaire