• En Tunisie, un sondage prétendant montrer des intentions de vote des électeurs au premier tour de la présidentielle a largement circulé via les messageries privées de Messenger et WhatsApp. Il s’agit en réalité d’un faux document dénonce par l'institut de sondage auquel il a été attribué.

    Depuis le 11 septembre, une capture d’écran d’un résultat de sondage circule discrètement, - les sondages étant interdits par la loi pendant la campagne électorale -, via les messageries privées de Messenger et WhatsApp. Estampillé du logo du cabinet de conseil Sigma, spécialisé dans les sondages d’opinion, le document dont nous avons également retrouvé la trace sur une page Facebook, prétend donner les tendances de vote des électeurs tunisiens.

    Capture d'écran du faux sondage Sigma circulant sur les messageries WhatsApp et Messenger.

    Les personnes interrogées auraient répondu à la question suivante : “si le vote était aujourd’hui même, pour qui voteriez-vous ?”. Dans les résultats de ce prétendu sondage, Nabil Karoui se classe en tête, suivi de Youssef Chahed et de Abdelfattah Mourou, soutient le document. 
     

    "Influencer les électeurs"

    Hassen Zargouni, le directeur du cabinet de conseil Sigma, a rapidement réagi sur sa page Facebook pour dénoncer “un document imitant la charte graphique Sigma et plaçant des candidats en bonne position d’éligibilité au second tour en tentant de faire croire aux gens que c’est le fruit du travail de Sigma”.

    Capture d'écran de démenti sur Facebook de Hassen Zargouni, directeur de Sigma Conseil.

    Beaucoup de faux sondages, non associés à notre marque, circulent, mais celui-ci s’est propagé comme une traînée de poudre, par messages. Ce n’était plus tolérable et nous avons décidé d’alerter l’opinion publique”, a expliqué Hassen Zargouni, contacté par téléphone par l’AFP le 13 septembre 2019.

    Les noms et les chiffres ne correspondent pas à la réalité et tentent d’influencer les électeurs pour favoriser le vote utile”, a-t-il ajouté.

    Sondages interdits

    La publication de sondages d’opinions sur les intentions de vote est interdite à l’approche des élections. La loi tunisienne relative aux élections et aux référendums le stipule dans son article 70.   

    “Il est interdit, pendant la campagne électorale ou référendaire ainsi que pendant la période du silence électoral, de diffuser ou publier les résultats de sondages d’opinion directement ou indirectement liés aux élections et aux référendums, ainsi que les études et commentaires journalistiques y afférents à travers les différents médias” (article 70 de la loi tunisienne relative aux élections)

    Des sondages se font actuellement par téléphone et ce n’est pas interdit. L’interdiction porte sur la publication et le commentaire de sondages qui peuvent influencer les électeurs et les résultats des élections”, a précisé Hasna Ben Slimane, porte-parole de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie). Si “des sanctions pénales existent” et que “les sondages profitent à certains” candidats, il est finalement difficile de savoir qui se cache précisément derrière ce faux document, a-t-elle poursuivi.

    Avant le coup d’envoi de la campagne présidentielle, c’est l’ambassade de France en Tunisie qui publiait, le 21 août, un démenti concernant une fausse enquête d'opinion. “Un soi-disant sondage relatif à l’élection présidentielle tunisienne du 15 septembre 2019, relayé par des proches de certains candidats, circule sur les réseaux sociaux et est attribué à la France. Ce sondage est évidemment faux et fabriqué de toutes pièces aux fins d’influencer l’opinion”, avertissait la mission diplomatique.

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Présidentielle en Tunisie : l'universitaire Kais Saïed en tête du premier tour, selon des résultats portant sur un quart des suffrages

    Les résultats officiels sont attendus au plus tard mardi. Deux candidats "anti-système" revendiquent leur victoire au premier tour : Kais Saïed et Nabil Karoui.

    Des électeurs tunisiens font la queue devant un bureau de vote à Marsa, au nord-est de Tunis, le 15 septembre 2019.Des électeurs tunisiens font la queue devant un bureau de vote à Marsa, au nord-est de Tunis, le 15 septembre 2019. (CHEDLY BEN IBRAHIM / NURPHOTO)

    avatar
    franceinfo avec AFPFrance Télévisions

    Mis à jour le 16/09/2019 | 13:17
    publié le 16/09/2019 | 06:33

    Une première tendance, avant les résultats officiels attendus au plus tard mardi 17 septembre. Selon des résultats intermédiaires portant sur plus d'un quart des suffrages, c'est l'universitaire sans parti politique Kais Saïed qui arrive en tête du premier tour de l'élection présidentielle tunisienne avec 19% des voix, a annoncé l'Instance des élections.

    Selon ces résultats, Kais Saïed devance l'homme d'affaires en prison Nabil Karoui, (14,9% des voix selon ce décompte partiel), au coude à coude avec le candidat du parti d'inspiration islamiste Ennahdha, Abdelfattah Mourou (13,1% des voix).

    Ces résultats vont dans le même sens que les chiffres avancés dimanche soir par deux instituts de sondage privés tunisiens, qui plaçaient Kais Saïed en tête devant Nabil Karoui. Toutefois, ces sondages mettaient Abdelfattah Mourou en troisième position avec un plus grand écart.

    Faible participation 

    Sept millions d'électeurs étaient appelés dimanche à départager 26 candidats pour le premier tour de ce scrutin, qui s'est déroulé sur fond de grave crise économique et sociale, et dans un contexte de rejet des élites politiques traditionnelles. La participation a été de 45,02% selon des chiffres encore provisoires de l'Isie, un faible taux en regard des 64% enregistrés lors du premier tour de la présidentielle de 2014.

    Ce premier tour semble avoir été particulièrement marqué par une désaffection des jeunes. Le président de l'Isie, Nabil Baffoun, avait exhorté cet électorat crucial à se rendre aux urnes, une heure avant la fin des opérations. Le scrutin s'est déroulé dans le calme. Les milliers d'observateurs, déployés par les partis et des institutions internationales dans les bureaux de vote, n'ont pas fait état d'infractions majeures dimanche soir.

    A lire aussi

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Les réactions s'enchaînent après les attaques en Arabie Saoudite

    Les réactions s'enchaînent après les attaques en Arabie Saoudite
    Tous droits réservés
    Reuters

    Les attaques de drones sur des sites pétroliers saoudiens suscitent de nombreuses réactions. Les dirigeants européens s'inquiètent tandis que les États-Unis pointent du doigt l'Iran.

    Réactions en chaîne après l’attaque de drones contre les principaux sites pétroliers en Arabie Saoudite. Les dirigeants européens évaluent actuellement l’impact de ces attaques sur les deux sites majeurs de Saudi Aramco et se sont déjà déclarés très préoccupés par les répercussions sur l’économie mondiale.

    "Les rebelles houthis du Yémen ont revendiqué cette attaque. Nous cherchons à savoir, avec nos partenaires qui sont les responsables et comment cela a pu se produire. Nous devons faire cela très sérieusement, car la situation est extrêmement inquiétante et que cette affaire est vraiment la dernière chose dont nous avions besoin dans ce conflit ", a dit Heiko Maas, le ministre allemand des Affaires étrangères.

    De leur côté, les Etats-Unis ont immédiatement exhorté leurs alliés européens à se joindre à eux pour condamner l’Iran qu’ils accusent, alors que Téhéran nie toute implication.

    "Je réaffirme que les États-Unis condamnent sans réserve l'attaque de l'Iran contre le royaume d'Arabie Saoudite et qu’ils invitent les autres pays à faire de même. Ce comportement est inacceptable", a martelé Rick Perry secrétaire américain à l'Énergie.

    Alors que les rebelles menacent de lancer de nouvelles attaques contre l'Arabie Saoudite, la coalition emmenée par Riyad affirme que les armes utilisées ce week-end "provenaient d'Iran".

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • 28 Minutes samedi      Avec Thomas Piketty (14/09/2019)

     
    44 min
    Disponible du 14/09/2019 au 13/11/2019
    Découvrez l'offre VOD-DVD de la boutique ARTE

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Dans "Capital et Idéologie", l’économiste Thomas Piketty se livre à une enquête approfondie sur les régimes inégalitaires. Pour "28 Minutes samedi", il décrypte l'actualité : le portefeuille de la Commission européenne dédié à "la protection du mode de vie européen", la primaire démocrate aux États-Unis, et le combat de procureurs américains contre le monopole envahissant de Google sur Internet.

    Le samedi, "28 Minutes" continue avec Renaud Dély aux manettes ! En compagnie des journalistes Anne Rosencher et Jean-Mathieu Pernin, il reçoit cette semaine l’économiste et directeur d’études à l’EHESS Thomas Piketty. Son dernier ouvrage "Capital et Idéologie", une enquête approfondie sur les régimes inégalitaires, est paru aux Éditions du Seuil. Découvrez le portrait de notre invité fil rouge, sous la plume de Philippe Ridet.

    Ensemble, ils décryptent les actualités qu’il ne fallait pas manquer cette semaine : l’intitulé polémique du portefeuille de la Commission européenne dédié "à la protection du mode de vie européen" - c’est-à-dire au dossier migratoire, la course à la Maison-Blanche à travers les débats pour la primaire démocrate aux États-Unis. Sans oublier l’union de 50 procureurs américains face au monopole envahissant de Google sur Internet, que Marie Bonnisseau vient nous raconter avec sa photo de la semaine.

    Pour le débat, on plonge dans l’épineux dossier des retraites avec Omar Ouahmane. Le Premier ministre Édouard Philippe a annoncé cette semaine le "calendrier et la méthode" d’application de la réforme : une refonte des 42 régimes de retraite en un seul système universel par points. Mais en signe de protestation, le réseau de transports en commun RATP a lancé une grève massive et inédite ce vendredi en région parisienne - une première vague de mobilisation qui devrait être poursuivie par les professions libérales la semaine prochaine. Le régime universel de retraite, censé être plus équilibré et plus lisible, est-il vraiment plus juste ?

    Comme chaque samedi, Gaël Legras s'en va voir ailleurs de quoi parlent les médias, aux quatre coins du monde. Cette semaine, direction Rio de Janeiro où le maire évangéliste a tenté de retirer une BD "Avengers" d’un grand salon du livre brésilien. La raison ? Un baiser entre deux super-héros masculins. Alors que les écrivains et les lecteurs crient à la censure, l’initiative du maire a provoqué l’effet complètement inverse : tous les volumes de la bande dessinée ont rapidement été épuisés !

    Enfin, David Castello-Lopes répond à une question toujours très intéressante : les éléphants peuvent-ils nous guérir du cancer ? C’est l’interrogation du jour.

     

    • Présentation :
       
    • Élisabeth Quin
    • Pays :
       
    • France
    • Année :
       
    • 2019
    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Un arbre de 88 mètres découvert en Amazonie, un record. Cet arbre, de l'espèce Dinizia excelsa, a une circonférence de 5,5 mètres.

    Cet arbre, de l'espèce Dinizia excelsa, a une circonférence de 5,5 mètres. Photo AFP

    Photo AFPL'équipe de chercheurs. Photo AFP

    Un arbre de 88 mètres découvert en Amazonie, un record

    Cet arbre, de l'espèce Dinizia excelsa, a une circonférence de 5,5 mètres. Photo AFP
     
     
    L'équipe de chercheurs. Photo AFP
    Cet arbre, de l'espèce Dinizia excelsa, a une circonférence de 5,5 mètres. Photo AFP
    1 / 2
    Cet arbre, de l'espèce Dinizia excelsa, a une circonférence de 5,5 mètres. Photo AFP L'équipe de chercheurs. Photo AFP
     

    Une expédition vient de découvrir le "plus grand" arbre d'Amazonie : il mesure 88 mètres, et n'est pas menacé par les feux qui ravagent actuellement la forêt tropicale.

    5,5 mètres de circonférence

    Situé dans le nord du Brésil, dans un "sanctuaire" d'arbres géants, à la frontière entre les États du Para et d'Amapa, cet arbre de l'espèce Dinizia excelsa, a une circonférence de 5,5 mètres.

    Ces arbres sont communs dans cette région, mais ils "atteignent en général 60 mètres", explique Eric Bastos, chargé de la coordination de ces travaux d'investigation, menés en août par les chercheurs de l'Université fédérale de Los Vales de Jequitinhonha (UFVJM) et des universités britanniques de Cambridge et Swansea.

    "C'est une grande découverte et nous avons le devoir de préserver" ces arbres, a ajouté le chercheur.En raison de sa localisation à l'intérieur de la forêt, le géant n'est pas menacé par les feux liés à la déforestation qui ravagent de vastes régions de l'Amazonie. Selon l'Institut national de recherche spatiale (INPE), entre début janvier et le 2 septembre, 93 175 départs de feu ont été recensés au Brésil - un record depuis 2010 - dont près de 52% en Amazonie.

     

     

    L'équipe de chercheurs. Photo AFP

     

     

    Cet arbre, de l'espèce Dinizia excelsa, a une circonférence de 5,5 mètres. Photo AFP L'équipe de chercheurs. Photo AFP Une expédition vient de découvrir le "plus grand" arbre d'Amazonie : il mesure 88 mètres, et n'est pas menacé par les feux qui ravagent actuellement la forêt tropicale. 5,5 mètres de circonférence Situé dans le nord du Brésil, dans un "sanctuaire" d'arbres géants, à la frontière entre les États du Para et d'Amapa, cet arbre de l'espèce Dinizia excelsa, a une circonférence de 5,5 mètres. Ces arbres sont communs dans cette région, mais ils "atteignent en général 60 mètres", explique Eric Bastos, chargé de la coordination de ces travaux d'investigation, menés en août par les chercheurs de l'Université fédérale de Los Vales de Jequitinhonha (UFVJM) et des universités britanniques de Cambridge et Swansea. "C'est une grande découverte et nous avons le devoir de préserver" ces arbres, a ajouté le chercheur. En raison de sa localisation à l'intérieur de la forêt, le géant n'est pas menacé par les feux liés à la déforestation qui ravagent de vastes régions de l'Amazonie. Selon l'Institut national de recherche spatiale (INPE), entre début janvier et le 2 septembre, 93 175 départs de feu ont été recensés au Brésil - un record depuis 2010 - dont près de 52% en Amazonie.

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Lutte biologique : les insectes au service de la planète

    Utiliser la nature pour lutter contre ses propres méfaits… Une alternative des plus sensées appelée ‘lutte biologique’. Un moyen responsable de réduire les effectifs d’un organisme envahissant (une plante ou un animal) en le faisant dévorer par l’un de ses ennemis naturels.

    Rédigé par Consoglobe, le 5 May 2019, à 10 h 50 min

    La lutte contre les insectes ravageurs des cultures humaines a toujours représenté un challenge important pour toute activité agricole, partout dans le monde. C’est pourquoi la production de pesticides, qui entraîne pourtant des risques graves pour notre santé, l’environnement et la biodiversité, a connu une ascension fulgurante. La lutte biologique, quant à elle, ne pollue pas le champ, ni le jardin ni l’eau. Elle ne représente aucune menace pour les humains, les plantes ou les animaux.

    Lutte biologique : pour une réduction naturelle des insectes ravageurs

    Par ailleurs, tandis que les pesticides chimiques tuent tous les insectes, ravageurs ou inoffensifs, la lutte biologique n’élimine ou ne repousse que les insectes ravageurs.

    lutte biologique

    Relâché de coccinelles © Danette C

    Une méthode efficace pour protéger les cultures

    Pour citer un exemple connu : afin de lutter contre la Pyrale du maïs, une chenille qui réduit fortement la production, des lâchés inondatifs de Trichogrammes, un Hyménoptère, sont réalisés en plein champ (entre 300.000 et 600.000 individus relâchés par hectare). Ces micro-hyménoptères pondent alors dans le corps des ravageurs que sont les pyrales, leurs larves qui vont tuer leur hôte à la naissance.

    Une méthode durable, efficace et respectueuse de l’environnement qui fonctionne également pour d’autres ravageurs de culture à tel point qu’on estime actuellement dans le monde à 32 millions d’hectares « traités » de cette manière chaque année.

    Une méthode durable

    D’autre part, il y a peu de chances que les insectes ravageurs développent une résistance à leurs prédateurs naturels dans le cadre de la lutte biologique.

    De plus, la lutte biologique est potentiellement plus économique que l’emploi de pesticides chimiques sur le long terme puisque les agriculteurs n’ont pas besoin d’acheter de produits chimiques ou d’équipements coûteux. En pratiquant la lutte biologique, ils réduisent aussi leurs sorties usant les engins agricoles. S’ils aménagent leur exploitation de manière à garder ces auxiliaires de culture à demeure pour les années suivantes, ils peuvent même sécuriser leur activité bien plus qu’ils ne le pourraient de manière conventionnelle.

    lutte biologique

    Ravageur en pleine action : la pyrale du maïs © Tomasz Klejdysz

    Une fois le système de lutte biologique mis en place, il fonctionne de façon autonome. Cependant, il faut un peu de patience pour voir les résultats, car l’équilibre naturel entre les insectes ravageurs et leurs prédateurs s’établit avec le temps.

    Si le prédateur naturel de l’insecte ravageur vit tout près, la lutte biologique en sera simplifiée. S’il n’y a aucun milieu favorable à ces auxiliaires de culture, il faudra trouver un moyen de favoriser leur présence !

    Quels sont les prédateurs naturels ?

    Il existe trois genres de prédateurs naturels aux insectes ravageurs : les prédateurs d’insectes, les parasites et les maladies favorisant les micro organismes comme les virus et les champignons.

    Qui sont les prédateurs (lutte par entomophage) ?

    Les principaux prédateurs sont les insectes tels que les coccinelles, les mantes, les chrysopes ou encore les libellules.

    Mais on comptabilise aussi bien des oiseaux qui jouent le même rôle ainsi que de petits mammifères tels que les musaraignes ! Chaque prédateur se nourrit de centaines, voire de milliers d’insectes au cours de sa vie et ne causent aucun dommage aux cultures.

    Qui sont les parasites (lutte parasitoïde) ?

    Concernant les parasites d’insectes, la plupart sont d’autres insectes qui pondent leurs oeufs à l’intérieur des oeufs ou du corps d’insectes vivants ou d’animaux appelés « hôtes ». Le parasite se nourrit de l’hôte durant sa croissance, puis le tue. Cette technique est plus lente mais efficace.

    Qu’est-ce-que la lutte microbiologique ?

    Enfin,certains virus et champignons sont vecteurs de maladies qui affectent les insectes et les éliminent. Comme la maladie se propage au sein des insectes, il est possible d’éliminer rapidement des populations entières.

    lutte biologique

    Rouge-queue et sa chasse d’insectes réussie © Janny

    Pour rappel : la majorité des espèces d’insectes nous sont bénéfiques en jouant bon nombre de rôles écologiques pour nos activités et font, quoi qu’il en soit, partis de la chaîne alimentaire et des écosystèmes. Moins de 1 % d’entre eux sont ravageurs.

    Ils représentent la nourriture principale d’un grand nombre d’espèces d’oiseaux et de reptiles, et la pollinisation d’un nombre incroyable d’espèces de plantes dépend d’eux… Quand on vous dit que la nature est bien faite !

    Article republié
    Illustration bannière : Une mante dévorant un drosophile – © Dan Olsen
    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Chère amie, cher ami, «Ces images de l’ours Mischa étaient insupportables» a écrit Elisabeth Borne, la ministre de l’Ecologie, en publiant un communiqué de presse du ministère en sa faveur sur Twitter juste sous la vidéo le montrant dans son cachot du Loir-et-Cher.

    Le 6 septembre, nous déposions une nouvelle plainte pour les ours exploités par les Poliakov, le 9 septembre, notre dossier était transmis au ministère, et ce 14 septembre Micha dormait enfin dans un endroit propre et sain après avoir reçu des soins pour le soulager. Nous sommes à la fois en colère et bouleversés car le refuge qui l’a accueilli confirme que Micha souffre intensément, que son état est très préoccupant. Après 14 années de lutte, il aura fallu dévoiler les images des conditions de détention des ours pour obtenir qu’enfin Micha soit secouru.


               Extraits de l'article de l'Echo Républicain du 14 septembre 2019

     Tout cela nous avons pu l’accomplir grâce à vous: votre soutien, votre confiance et cette amitié de combat qui nous portent chaque jour malgré la souffrance des animaux et les attaques de ceux qui les exploitent. A présent, le combat se poursuit pour Bony et Glasha, pour la petite singe Mina et tous les animaux détenus par ces dresseurs.

    Et s’il nous faut gravir toutes les montagnes sur notre route, nous nous y emploierons pour les secourir et faire condamner lourdement leurs tortionnaires. Quant aux services de l’État qui ont fermé les yeux et laissé faire, eux aussi devront rendre des comptes devant les tribunaux où nous les assignerons! Pour Micha, Bony, Glasha et Mina, sincèrement,

    Signez la pétition

    Nous soutenir

    One Voice 2019

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  •      INTERNATIONAL
         15/09/2019 08:56 CEST | Actualisé il y a 9 heures

       Arabie saoudite: La production de pétrole chute après une attaque de drones

        L'attaque a été revendiquée samedi 14 septembre par des rebelles yéménites, combattus dans leur pays par le     

        régime saoudien.

       Capture d'écran YouTube / Tamil boy Saudi rackDans la nuit du vendredi 13 au samedi 14 septembre, des drones yéménites ont frappé deux des principaux sites saoudiens  
       de production de pétrole.

         ARABIE SAOUDITE - La production de pétrole de l’Arabie saoudite, le plus gros exportateur mondial d’or noir, est temporairement réduite de moitié après une attaque de

         drones. Revendiquée par les rebelles yéménites, elle a provoqué samedi 14 septembre des incendies dans deux sites du géant Aramco, une action aussitôt condamnée par

          les États-Unis qui ont accusé l’Iran d’en être responsable.

          Après cette troisième attaque du genre en cinq mois contre des infrastructures du mastodonte pétrolier, le prince héritier d’Arabie saoudite Mohammed ben Salmane a 

          affirmé que son pays avait “la volonté et la capacité de faire face et répondre à cette agression terroriste”, au cours d’un entretien téléphonique avec le président

          américain Donald Trump.

         5% de la production mondiale

           Mais ces attaques ont conduit à “la suspension provisoire de la production” sur les deux sites touchés, ce qui représente environ 50% de la production totale

           d’Aramco. 

          Ces installations temporairement mises à l’arrêt produisent en temps normal 5,7 millions de barils par jour, soit environ 5% de la production mondiale de brut quotidienne.

          À l’ouverture ce dimanche matin, la bourse de Ryad perdait 3% en réaction à ces événements. 

                 

              “Les États-Unis condamnent fermement l’attaque d’aujourd’hui contre d’importantes infrastructures énergétiques. Des actions violentes contre des zones civiles et   

              des infrastructures vitales pour l’économie mondiale ne font qu’aggraver les conflits et la méfiance”, a pointé la Maison Blanche après cet appel téléphonique entre

              “MBS” et Donald Trump.

    Le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a été encore plus explicite: “L’Iran a lancé une attaque sans précédent contre l’approvisionnement énergétique mondial”, a-t-il affirmé. “Nous appelons tous les pays à condamner publiquement et sans équivoque les attaques de l’Iran. Les États-Unis œuvreront avec nos partenaires et alliés pour assurer l’approvisionnement des marchés énergétiques et pour que l’Iran rende des comptes pour son agression”, a-t-il ajouté.

    Ce dimanche 15 septembre au matin, l’Iran a toutefois balayé ces affirmations américaines. “Des accusations et remarques aussi stériles et aveugles sont incompréhensibles et insensées”, a déclaré le porte-parole des Affaires étrangères iraniennes, Abbas Moussavi, laissant entendre qu’elles avaient pour but de justifier “des actions futures” contre l’Iran.

    Pour Abbas Moussavi, ces remarques sont destinées à ”écorner la réputation d’un pays afin de créer un cadre pour de futures actions contre lui”. Faisant référence à la politique de “pression maximale” menée par Washington contre l’Iran, il estime dans un communiqué transmis à la presse que les États-Unis ont “apparemment transformé [celle-ci en politique de] “mensonge maximum du fait de leurs échecs”.

    Aramco prête à puiser dans ses stocks

    Les équipes de sécurité d’Aramco sont intervenues pour éteindre des incendies à Abqaiq et Khurais, et “les deux incendies ont été maîtrisés”, selon le ministère de l’Intérieur. Une enquête a été ouverte et les autorités ont renforcé la sécurité autour des deux sites visés, empêchant les journalistes de s’approcher. L’attaque n’a fait aucun blessé, a déclaré le porte-parole du ministère, Mansour al-Turki.

            
             Rebecca Rambar @RebeccaRambar
     

    Malgré ce qui est annoncé officiellement, les pompiers lutteraient toujours pour maîtriser les incendies qui se sont déclarés avant l'aube dans une  

             installation d' à .
             Un autre incendie est signalé à .

     
     
              VIDEO
     
     
     
     
     
     
     
     
        
     
              7:49 AM · 14 sept. 2019·TweetDeck

          Le site d’Abqaiq, à 60 km au sud-ouest de Dahran, principal siège du géant pétrolier, abrite la plus grande usine de traitement du pétrole d’Aramco, selon son site

          internet. Khurais, à 250 kilomètres de Dahran, est l’un des principaux champs pétroliers de l’entreprise publique.

              
    روبن هود @Rop1n
     

               VIDEO

             “En fonction de l’ampleur des dégâts et d’éventuelles pannes, Aramco utilisera ses plans d’urgence en puisant dans ses stocks”, a expliqué Samir Madani, cofondateur

              du site de suivi du transport maritime Tanker Trackers. “Il pourrait y avoir des ruptures d’approvisionnement si les dégâts à Abqaiq sont importants”.

            Une escalade militaire “extrêmement inquiétante” pour l’ONU

               L’attaque intervient alors qu’Aramco prépare son introduction en bourse qui doit avoir lieu “bientôt”, selon son nouveau PDG Amin Nasser. Dans un communiqué, les

               Houthis, faction yéménite soutenue politiquement par Téhéran, grand rival régional de Ryad, ont fait état d’“une opération d’envergure contre des raffineries à

               Abqaiq et Khurais”.

              Les Houthis, qui revendiquent régulièrement des tirs de drones ou de missiles contre des cibles en Arabie saoudite, affirment agir en riposte aux frappes aériennes de

              la coalition militaire menée par Ryad. Celle-ci intervient depuis 2015 dans la guerre au Yémen déclenchée en 2014 par une offensive des Houthis, qui se sont emparés

             de vastes pans du territoire dont la capitale Sanaa. Le conflit a provoqué la pire crise humanitaire au monde selon l’ONU.

             L’attaque a été condamnée par plusieurs pays arabes du Golfe et l’Egypte. Dans un communiqué, l’émissaire de l’ONU pour le Yémen Martin Griffiths a jugé “la récente

             escalade militaire extrêmement inquiétante”, appelant “toutes les parties à la retenue” et à ”éviter de mettre en danger le processus de négociations engagées par 

             l’ONU”.

            Des attaques sophistiquées 

              D’après des experts, les attaques des rebelles yéménites montrent qu’ils disposent d’armes sophistiquées et constituent une menace sérieuse pour l’Arabie saoudite

              et plus particulièrement pour ses installations pétrolières.

              Le 17 août, les Houthis avaient dit avoir mené une attaque à l’aide de dix drones, “la plus massive jamais lancée en Arabie saoudite”, contre le champ de Shaybah (est),

              qui avait provoqué un incendie “limité” selon Aramco sur une installation gazière, sans faire de blessés.

               Le 14 mai, les Houthis avaient revendiqué une attaque de drones dans la région de Ryad, contre deux stations de pompage d’un oléoduc reliant l’est à l’ouest du

               royaume, qui avait entraîné l’interruption temporaire des opérations sur cette installation.

               Cette opération avait ajouté aux tensions grandissantes dans la région du Golfe, après des attaques et des actes de sabotage contre des pétroliers en mai et juin,

                imputés par les Etats-Unis et son allié saoudien à l’Iran, qui a nié toute implication. La destruction d’un drone américain, entré dans l’espace aérien iranien selon

                Téhéran, avait fait craindre un embrasement général. Donald Trump avait alors affirmé avoir annulé à la dernière minute des frappes de représailles.


    Partager via Gmail

    votre commentaire