• Brexit : « Pour Boris Johnson, la perte de sa majorité absolue est un lourd symbole »

    Brexit : « Pour Boris Johnson, la perte de sa majorité absolue est un lourd symbole »

    En pleine déclaration du premier ministre britannique mardi après-midi au Parlement, le député conservateur Philip Lee a rejoint les rangs du Parti libéral-démocrate, europhile.

    • LES FAITS

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    • Le gouvernement du premier ministre britannique Boris Johnson a perdu mardi 3 septembre sa majorité au Parlement, qui ne tenait qu’à une voix, avec la défection du député conservateur Phillip Lee. Il a rejoint le Parti libéral-démocrate en plein débat au Parlement.
    • Toute la semaine, Boris Johnson va affronter les députés de l’opposition et de son propre camp conservateur qui vont tenter d’empêcher un Brexit sans accord, avec en toile de fond la menace d’élections anticipées.
    • S’ils remportent un premier vote mardi soir, les anti-« no deal » pourront présenter mercredi un texte de loi destiné à contraindre le premier ministre à demander un nouveau report du Brexit au 31 janvier 2020 au cas où aucun compromis n’est trouvé avec Bruxelles d’ici au 19 octobre et où le Parlement n’a pas approuvé une sortie sans accord.
    • Boris Johnson a néanmoins prévenu lundi qu’il n’accepterait « sous aucun prétexte » de demander à Bruxelles un nouveau report du Brexit. Il est déterminé à faire sortir son pays de l’UE le 31 octobre, accord renégocié ou pas.
    • Si les opposants du « no deal » l’emportent au Parlement, le chef du gouvernement présentera dans la foulée une motion pour organiser des élections législatives le 14 octobre. Cette motion sera soumise au vote des députés mercredi et devra recueillir les deux tiers des voix.
     
     
    Le Monde aujourd'hui à 18h51
     
    Nous allons désormais mettre en suspens ce direct..
     
    Le Monde aujourd'hui à 18h49
     
    La suite à attendre mercredi... Si les élus conservateurs "rebelles", hostiles à un Brexit dur, remportent ce premier vote mardi soir, ils pourront présenter mercredi un texte de loi destiné à contraindre le premier ministre à demander un nouveau report du Brexit au 31 janvier 2020 au cas où aucun compromis ne serait trouvé avec Bruxelles d'ici au 19 octobre et où le Parlement n'aurait pas approuvé une sortie sans accord. Mais Boris Johnson a prévenu qu'il n'accepterait dans "aucune circonstance" de demander à Bruxelles un nouveau report. Si les opposants du "no deal" l'emportent au Parlement, le chef du gouvernement présentera dans la foulée une motion pour organiser des élections législatives le 14 octobre. Cette motion sera soumise au vote des députés mercredi et devra recueillir les deux tiers des voix.
     
    Le Monde aujourd'hui à 18h44
     
    La soirée s'annonce encore très longue de l'autre côté de la Manche... Au programme de Westminster :  Michael Gove, le ministre de Boris Johnson chargé des préparatifs du « no deal », doit d'abord faire une déclaration sur les préparatifs de Brexit. Puis, aux alentours de 20h30 (heure française), doit intervenir une demande de débat sur la motion des opposants à Boris Johnson. Après un très court discours, John Bercow, le président de la Chambre des communes, donnera ou non son autorisation sur ce débat, bien qu'il soit peu probable qu'il s'y oppose. Enfin, c'est autour de 20h40 que les députés devraient pouvoir commencer leurs débats sur la motion, qui pourrait durer jusqu'à trois heures, soit jusqu'à 23 heures... Autour de 23 heures, les députés devraient donc voter la motion. 
    « En pleine sécheresse, le gouvernement fragilise un peu plus les cours d’eauOù est l'intelligence,où est l'humanité- Emmanuel Macron : «Et vous madame, il vous a battue longtemps ?» »
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