• La cour suprême d’Espagne met fin à la torture des taureaux au festival “Toro de la Vega”

    toro

    Par Epicalyptic,

    La Cour suprême espagnole a récemment rendu un verdict historique interdisant toute activité liée à la torture des taureaux lors du festival “Toro de la Vega”, sauvant ainsi d’innombrables animaux de grandes souffrances.

    Le festival ” Toro de la Vega ” a été une tradition pour les hommes consistant à poignarder les jeunes taureaux avec des lances au festival de Castilla y León pendant presque 500 ans.

    Suite aux pressions exercées par les organisations espagnoles de protection des animaux telles que PACMA et PETA sur les responsables, le gouvernement régional de Castilla y León a interdit, en 2016, l’abattage de taureaux lors du festival. Mais peu après cette décision révolutionnaire, le conseil municipal de Tordesillas a fait appel devant la Cour suprême. Il n’y aurait aucune raison d’interdire ces meurtres.

    Cette fois, la Cour suprême espagnole a rejeté l’appel et mis fin une fois pour toutes à la tradition de torture animale vieille de près de 500 ans. Les taureaux ne sont pas seulement torturés avec des flèches et des lances lors de la célébration, mais ils sont aussi poignardés. Avant cela, la queue est coupée alors que l’animal est vivant. Au final, le conseil municipal a remis une lance de cérémonie et une médaille à la personne qui a tué l’animal en souffrance.

    Ce succès est une étape importante dans le contexte d’un mouvement d’envergure qui s’étend à toute l’Espagne. De plus en plus de gens ne veulent pas assister aux festivals et autres événements où les taureaux sont torturés au nom du divertissement. Plus de 100 villes ont déjà interdit les corridas. Selon une enquête, 80% des Espagnols sont contre ces événements cruels.

    C’est formidable que de plus en plus de villes et de régions interdisent les corridas. Mais il y a encore d’innombrables taureaux qui souffrent pour le divertissement humain.

    Dans le cas du traditionnel”taureau de feu” (Toro de fuego), par exemple :

    “Le spectacle met en scène soit un taureau vivant, soit un homme qui le remplace.

    Il s’agit à l’origine d’un taureau aux cornes duquel on attache des boules de produits inflammables, qu’on allume la nuit tombée. Le taureau, ainsi lâché pendant une heure dans les rues de la ville, doit être esquivé par les festivaliers.

    Avant le début du spectacle, l’animal est attaché et solidement maîtrisé par toute une équipe pendant qu’on lui fixe sur les cornes un cadre de bois muni de deux aiguillons de fer portant des boules de chanvre imprégnées de brai, résine ou térébenthine. Ces dernières sont allumées et la corde coupée. Des feux d’artifice sont parfois ajoutés et partent dès le début de la course. L’animal apeuré, est souvent brûlé et peut rester aveugle, s’il ne meurt pas forcément.

    Au cours des dernières années, les défenseurs des droits des animaux ont réussi à faire abolir cette pratique dans certaines provinces espagnoles. Le taureau est de plus en plus souvent remplacé par un artificier de solide constitution, portant sur son dos un taureau de bois ou de papier mâché tenu par une armature métallique. Les fausses cornes portent le même système de boules inflammables et feu d’artifice. L’artificier court ainsi équipé au milieu de la foule, parodiant la corrida.”  (    https://fr.wikipedia.org/wiki/Toro_de_fuego            )

    Participez à notre appel à l’action contre cette cruauté envers les animaux.

    Source: https://epblog.auxx.me

    Vous pouvez aussi consulter cet articlehttp://nocorrida.com/2019/03/18/la-cour-supreme-espagnole-rejette-le-dernier-recours-depose-par-la-mairie-de-tordesillas/

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  • Un jugement qui me rend perplexe...Il faut choisir les "bons"mots pour parler de harcèlement sexuel! Ils vivent dans quel monde les juges? Et "le porc" lui est satisfait...On marche sur la tête

     

    Sandra Muller, l’initiatrice de #balancetonporc, condamnée pour avoir diffamé l’homme qu’elle accusait de harcèlement

    Près de deux ans après les faits, l’initiatrice de ce hashtag a été condamnée à 15 000 euros de dommages et intérêts.

    Publié aujourd’hui à 15h36, mis à jour à 20h12

     

     

    Sandra Muller, en octobre 2017 à New York.Sandra Muller, en octobre 2017 à New York. ANGELA WEISS / AFP

    Près de deux ans après la déferlante #balancetonporc sur les réseaux sociaux, Sandra Muller, l’initiatrice de ce hashtag emblématique, a été condamnée par le tribunal de Paris, mercredi 25 septembre, pour diffamation. Elle devra verser à Eric Brion, qu’elle accusait de harcèlement, 15 000 euros de dommages et intérêts.

    La journaliste de la Lettre de l’audiovisuel, l’une des « briseuses de silence » désignées par le magazine Time comme l’une des « personnalités de l’année » 2017, a également été condamnée à verser au plaignant 5 000 euros au titre des frais de justice, à retirer le tweet litigieux et à publier des communiqués judiciaires sur son compte Twitter et dans deux organes de presse, dans une limite de 4 000 euros, selon le jugement consulté par Le Monde. Son avocat, Francis Szpiner, a indiqué qu’il entendait faire appel, dénonçant lors d’un point presse une décision « hors du temps » et « une régression ».

    Le 13 octobre 2017, Sandra Muller écrit sur la plate-forme Twitter le message suivant :

    « #balancetonporc !! toi aussi raconte en donnant le nom et les détails un harcèlent [sic] sexuel que tu as connu dans ton boulot. Je vous attends. »

    Message suivi quatre heures plus tard par un second Tweet : « “Tu as des gros seins. Tu es mon type de femme. Je vais te faire jouir toute la nuit” Eric Brion ex-patron de Equidia #balancetonporc ». La parole de milliers de femmes dénonçant harcèlement ou agressions sexuelles s’était libérée sous ce mot-dièse #balancetonporc, rapidement devenu viral, et sous son équivalent en anglais #metoo (« moi aussi ») relancé par l’actrice Alyssa Milano.

    Lire notre compte rendu : Au procès #balancetonporc, « vertus de la drague à l’ancienne » contre « courage »

    « Ce n’est pas un signal positif »

    Le tribunal a souligné que la question des « violences sous toutes leurs formes infligées aux femmes par des hommes constitue à l’évidence un sujet d’intérêt général ». Pour autant, les juges ont estimé qu’en imputant à Eric Brion de l’avoir harcelée sexuellement, Sandra Muller avait tenu des propos diffamatoires – le délit de harcèlement étant constitué par « une répétition ou une pression grave » – et qu’elle ne pouvait bénéficier de l’excuse de « bonne foi », n’ayant apporté ni « base factuelle suffisante » ni preuve de la vérité de ses accusations.

    Sandra Muller « a manqué de prudence dans son tweet, notamment en employant des termes virulents tels que “porc pour qualifier le demandeur, l’assimilant dans ce contexte à Harvey Weinstein, et “balance”, (…) l’exposant ainsi à la réprobation sociale ; elle a dépassé les limites admissibles de la liberté d’expression, ses propos dégénérant en attaque personnelle », a estimé le tribunal. Les juges ont souligné, dans leur décision, « le retentissement exceptionnel mondial qu’ont eu ces deux tweets » et leurs conséquences pour Eric Brion : « Isolement social » et lourde dépression.

    « Ce n’est pas un signal positif que la justice envoie. On leur dit, Mesdames, retournez sept fois votre langue dans votre bouche avant de tweeter, sinon vous serez asphyxiées financièrement », a critiqué l’avocat de Sandra Muller.

    De son côté, le plaignant « accueille la décision avec une certaine forme de soulagement », a réagi son avocat, Nicolas Bénoit. Se disant « victime de Sandra Muller », Eric Brion a déclaré mercredi soir sur RTL avoir eu sa vie « complètement ruinée ». « J’ai passé des heures et des heures à regarder le plafond chez moi ... C’est une mort sociale, on n’est plus invité nulle part, le téléphone ne sonne plus. »

    Lire aussi Petit manuel pour lutter contre les idées simplistes sur le harcèlement sexuel

    Libération de la parole ou délation

    Lors de l’audience devant la 17e chambre civile du tribunal de Paris, le 29 mai dernier, Mme Muller avait défendu la libération de la parole initiée par #balancetonporc, tandis qu’Eric Brion et ses avocats avaient dénoncé une forme de « délation ».

    Ces propos, retweetés plus de 2 500 fois, remontent à une soirée cannoise de 2012, en marge du Marché international des programmes de télévision où ils se trouvaient tous deux pour le travail. Eric Brion, qui a convenu avoir eu des mots déplacés et s’était excusé par texto le lendemain, s’était défendu d’« être un harceleur sexuel ».

    Ses avocats avaient attaqué le « mensonge » sur lequel serait fondé #balancetonporc, puisqu’Eric Brion « n’est pas un harceleur ». « Oui, #balancetonporc est un phénomène superbe, mais à côté de ça, il y a eu de la calomnie, de la rumeur », ont-ils estimé. En face, les avocats de Sandra Muller avaient jugé que condamner leur cliente reviendrait à « bâillonner » la parole libérée.

    Article réservé à nos abonnés Lire aussi #metoo : le vertige de la vie d’après pour les victimes d’agressions sexuelles

     

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      Affaire avec l'Ukraine : Donald Trump a bien demandé à son homologue d'enquêter sur Joe BidenLIEN VIDEO

      La présidence Donald Trump

      ETATS UNIS - Selon un document déclassifié publié ce mercredi sur le site de la Maison Blanche, Donald Trump a bien demandé au président ukrainien d'enquêter sur Joe Biden, son principal rival dans le camp démocrate.

      C'est un argument de poids pour ceux qui plaident pour une destitution de Donald Trump. La Maison Blanche a mis en ligne ce mercredi la retranscription de l'échange téléphonique entre le président américain et son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky. Daté du 25 juillet 2019, le document confirme que Donald Trump a sollicité le président Zelensky pour enquêter sur Joe Biden, son rival démocrate pressenti pour représenter le parti à la prochaine élection présidentielle.

      "On parle beaucoup du fils de Biden, du fait que Biden a arrêté la procédure, et beaucoup de gens veulent savoir, ce serait donc formidable si vous pouviez faire quelque chose avec le procureur général", a déclaré le président américain selon ce résumé, visible de tous. Un résumé présenté par l'équipe de Donald Trump comme étant un "mémo" de la conversation à partir des "notes et souvenirs" des personnes présentes, et "non d'une retranscription verbatim de la discussion". "Biden s'est vanté d'avoir arrêté l'accusation, alors si vous pouviez vous renseigner (...) Tout ça me semble horrible", a-t-il ajouté.

      Aussitôt l'échange relayé, Donald Trump a réagi via Twitter : "Les démocrates vont-ils s'excuser après avoir vu ce qui a été dit lors de l'appel avec le président ukrainien ? Ils devraient, il s'agissait d'un appel parfait - je les ai eu par surprise !"

      Après la publication du compte-rendu, le président américain Donald Trump a affirmé ne pas avoir exercé "la moindre pression" sur l'Ukraine. "Il n'y a pas eu la moindre pression", a déclaré le milliardaire, visiblement en colère, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU. "C'est probablement la plus grande chasse aux sorcières de l'histoire américaine (...) C'est une honte", a-t-il ajouté.

      Selon le locataire de la Maison Blanche, les médias avaient présenté cet échange téléphonique comme "un échange sorti tout droit de l'enfer", or la transcription démontre, selon lui, qu'il s'agissait d'un "échange anodin".

      Lire aussi

      Le président américain est soupçonné d'avoir fait pression sur l'Ukraine pour tenter de nuire à l'ancien vice-président démocrate Joe Biden qui pourrait être son adversaire à la présidentielle 2020. Le fils de ce dernier, Hunter, a travaillé pour un groupe gazier ukrainien à partir de 2014. "Je suis actuellement aux Nations unies où je représente notre pays, mais j'ai autorisé la publication demain (mercredi) de la transcription complète (…) de ma conversation téléphonique avec le président ukrainien", avait tweeté le président américain. "Vous verrez qu'il s'agissait d'un appel amical et en tous points convenable", avait-il poursuivi. 

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      INTERNATIONAL

      24/09/2019 11:49 CEST | Actualisé il y a 44 minutes

      Brexit: La Cour suprême britannique juge "illégale" la suspension du Parlement

      Boris Johnson avait mis les députés du Royaume-Uni au chômage forcé pour cinq semaines, et ce alors que les discussions sur le Brexit battaient leur plein.

       

       

      Spencer Platt via Getty ImagesC'est un nouveau revers pour Boris Johnson que la décision rendue ce mardi 24 septembre par la Cour suprême britannique. 

      ROYAUME-UNI - Un revers de plus pour le Premier ministre du Royaume-Uni Boris Johnson. Dans une décision extrêmement attendue et finalement rendue ce mardi 24 septembre, la Cour suprême britannique a estimé que la suspension du Parlement décrétée par “BoJo” était “illégale”. Elle était censée durer jusqu’au 14 octobre, soit deux semaines avant la date prévue pour le Brexit

      À l’unanimité, les onze juges qui siègent à l’instance suprême du corps judiciaire britannique ont conclu que la demande faite par Boris Johnson à la reine Elizabeth II de suspendre cinq semaines le Parlement -demande que la reine ne peut qu’accepter, comme il est de coutume dans le pays-, était “illégale, nulle et sans effet”. 

      Lady Hale, la juge qui a annoncé le verdict, a expliqué qu’il s’agissait d’un cas qui ”était survenu dans des circonstances jamais vues auparavant et qui ne seraient probablement plus jamais vues à nouveau”. Dans la foulée, elle a annoncé que le Parlement devait siéger à nouveau “dès que possible”, ce qui a été confirmé par le président

      Lizzy Buchan @LizzyBuchan
       

      Statement from John Bercow:

      Image

      11:48 - 24 sept. 2019

      “Par leur décision, les juges confirmé qu’il était du droit et du devoir du Parlement de se réunir en cette heure cruciale, pour surveiller l’action de l’exécutif et tenir les ministres pour responsables de leurs actions”, a déclaré dans un communiqué le speaker John Bercow. Il a continué en précisant qu’il allait rencontrer les chefs de partis en vue de permettre à l’assemblée de siéger à nouveau. 

      Il a ainsi été décidé que les députés siégeraient à nouveau à partir de 11h30 locales ce mercredi 25 septembre, soit midi et demi heure Paris. 

      Plusieurs élus appellent à la démission de Boris Johnson

      Lady Hale a ajouté qu’à l’avenir, “la décision de suspendre, ou de demander au monarque de suspendre le parlement serait illégale si elle avait pour conséquence d’empêcher, sans justification raisonnable, le Parlement de remplir ses fonctions constitutionnelles de législateur et de supervision de l’exécutif.” Elle a complété en précisant que la décision de la Cour s’était fondée sur l’impact “extrême” qu’avait eu la suspension sur la politique britannique. 

      Ces péripéties judiciaires ont lieu alors que les discussions autour du Brexit et de l’avenir de Boris Johnson à la tête du pays battent leur plein. En vertu des derniers accords passés entre l’Union européenne et le Royaume-Uni, il est pour le moment prévu que le divorce soit acté le 31 octobre prochain.

      Dans la foulée du verdict de la Cour suprême, plusieurs députés, dont l’une des principales têtes d’affiche de l’opposition travailliste, Tom Watson, et l’élue verte Caroline Lucas ont appelé à la démission de Boris Johnson.


      Tom Watson @tom_watson
       

      Boris Johnson should resign. https://twitter.com/bbclaurak/status/1176431746411356160 

      Laura Kuenssberg @bbclaurak

      'The court is bound to conclude the decision to advise her Majesty to prorogue Parliament was unlawful' - wow

      Caroline Lucas @CarolineLucas
       

      Supreme Court decision has stopped Johnson in his tracks. Parliament cannot be swept aside by prime ministerial whim. It must resume immediately

      This is just the start. Our democracy won’t be safe until we have a written constitution, protecting our rights and rule of law

       

      Jeremy Corbyn, le leader du parti travailliste, la principale force d’opposition s’est quant à lui immédiatement exprimé après le verdict. Il a appelé Boris Johnson à “reconsidérer sa fonction” et a appelé à la tenue d’élections législatives, sans toutefois donner de date précise pour le scrutin. Pour lui, Boris Johnson doit “devenir le Premier ministre le plus éphémère qu’il y ait jamais eu”. 

      “Johnson dehors!” 

      Les autres principaux partis britanniques ont eux aussi demandé le départ de Boris Johnson. Dans la foulée de l’annonce de la décision de la Cour suprême, la cheffe de file des Libéraux-démocrates (Lib-Dem) Jo Swinson et les indépendantistes écossais du SNP ont tous appelé à sa démission. Si une motion de censure est effectivement soumise au vote ce mercredi, lors de la reprise des débats, John Bercow a d’ores et déjà annoncé qu’il laisserait le temps aux élus d’en débattre. 

      Dans l’attente de cette décision de justice cruciale pour l’avenir du pays, de nombreux manifestants s’étaient réunis à l’extérieur de la Cour suprême pour guetter le verdict. À l’annonce de ce dernier, une véritable explosion de joie s’est fait entendre, alors des chants “Rouvrez le Parlement” et “Johnson dehors” retentissaient. 

      Ce dernier est mis en grande difficulté par ce nouveau revers, lui qui voit une fois de plus sa stratégie du Brexit à n’importe quel prix être battue en brèche. Pour l’heure, il exclut pourtant toujours de demander un nouveau report de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. “Le Parlement débat du Brexit depuis trois bonnes années maintenant, et le temps est venu de trouver un accord et d’enfin sortir de l’Europe. Et c’est ce que nous allons faire”, a-t-il clamé ce mardi depuis New York, où se trouve pour l’Assemblée générale de l’ONU. 

      Il s’est au passage insurgé contre le verdict rendu, assurant à la presse qu’il s’y opposait “fermement”, même s’il le respecte, arguant du fait que ce genre de suspension a été accepté pendant des siècles sans que l’affaire prenne une telle ampleur. “Je ne pense pas que c’était la bonne solution, mais le Parlement va reprendre ses séances”, a-t-il continué, fustigeant les nombreuses personnes qui veulent “empêcher ce pays de sortir de l’UE”. Et de conclure en regrettant que le Parlement ne veuille ni la suspension, ni de nouvelles élections, ce qui n’empêcherait de toute façon pas, selon lui, sa majorité de mener le Brexit à bien.

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    • A Paris, les écologistes se rassemblent pour partir à l’assaut de la Mairie

      Ce mardi 24 septembre, la tête de liste EELV David Belliard lance sa campagne en s’affichant avec d’autres membres de la « famille écologiste ».

      Mais la concurrence est rude en matière d’environnement.

       

      Par Publié aujourd’hui à 00h54, mis à jour à 06h11

       

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      David Belliard, alors qu’il vient d’être désigné comme tête de liste d’Europe Ecologie-Les Verts pour les élections municipales à Paris, le 1er juin.David Belliard, alors qu’il vient d’être désigné comme tête de liste d’Europe Ecologie-Les Verts pour les élections municipales à Paris, le 1er juin. BERTRAND GUAY / AFP

      Réussir une belle photo de famille, pour montrer l’unité des écologistes parisiens avant les municipales et couper court à toutes les interrogations. Tel est l’objectif de David Belliard, la tête de liste d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV) à Paris, qui lance sa campagne pour 2020 par un meeting, ce mardi 24 septembre, dans une salle du 20e arrondissement.

      Le but devrait être atteint, avec la présence non seulement de la figure de proue du parti, Yannick Jadot, mais aussi de l’ancienne ministre Delphine Batho, ou encore de représentants de l’Alliance écologiste indépendante.

      Prompts à se diviser, les écologistes devraient, cette fois-ci, partir plutôt groupés à l’assaut de la Mairie de Paris. Avec l’ambition déclarée que la capitale soit, demain, gérée par un élu vert. « Je veux prendre la tête d’une majorité de transformation », affirme David Belliard.

      Article réservé à nos abonnés Lire aussi Elections municipales : comment les Verts préparent la « bataille de Paris »

      Afficher l’unité devenait urgent. Pour les écologistes parisiens, l’été a en effet été marqué par plusieurs défections. Celle de certains élus verts, qui comme Célia Blauel ou Christophe Najdovski, devraient rallier la maire socialiste Anne Hidalgo dès le premier tour. Et celle, plus inattendue, d’Isabelle Saporta.

      Négociations estivales

      En août, l’ancienne journaliste de RTL et compagne de Yannick Jadot, qu’elle avait aidé à écrire ses discours durant la campagne des européennes, a décidé de ne pas soutenir le candidat investi par EELV à Paris, mais un de ses concurrents, Gaspard Gantzer, ancien conseiller de François Hollande à l’Elysée. Ce ralliement a suscité le trouble. Certains se sont demandé si, à travers sa conjointe, l’homme fort d’EELV ne désavouait pas le candidat de son parti... ( suite réservée aux abonnés)

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    •   Les salaires du Quai d’Orsay dans le viseur des sénateurs

         EXCLUSIF - Dans un rapport très fouillé, les sénateurs Vincent Delahaye et Rémi Féraud épinglent le système opaque et inflationniste des indemnités versées aux 

         diplomates en poste à l’étranger.

          Quai d'Orsay

           Un rapport du Sénat épingle le système opaque et inflationniste des indemnités versées aux diplomates à l'étranger. 

           DR / le Nouvel Observateur

           C’est un rapport qui va provoquer quelques remous dans les milieux diplomatiques. Deux membres de la commission des finances du Sénat, le centriste Vincent Delahaye  

           et le socialiste Rémi Féraud se sont penchés sur les rémunérations du ministère des Affaires étrangères et tirent la sonnette d’alarme: alors que les effectifs ont baissé de

           9,4% en dix ans, la masse salariale a dérapé de 20%. La faute à un système d’indemnités très généreux et complètement illisible.

           Les diplomates s’en plaignent souvent, le Quai d’Orsay a largement été mis à contribution dans la maîtrise des effectifs de l’Etat, initiée par Nicolas Sarkozy. Depuis 2008,

           il  a perdu 1.222 postes. Mais l’effort a reposé, en grande partie, sur les agents ayant des contrats de droit local, c’est-à-dire du pays où ils résident. En particulier des

           employés de catégorie C, travaillant sur des fonctions support (entretien, chauffeurs…) et payés plus chichement.

           A l’inverse, les hauts fonctionnaires ont été plutôt épargnés: les effectifs des cadres de catégorie A et A+ ont même augmenté globalement alors que le Quai ne sait pas 

           toujours quoi en faire. "Si le ministère évalue les personnels de catégorie A+ sans affectation à environ 18 personnes, d’autres agents A+ sont affectés à des missions

           souvent mal définies qui ne correspondent pas à leur cœur de métier", écrivent les sénateurs.

                 8.845 euros net de salaire moyen à l'étranger

            Dans le même temps, la masse salariale a augmenté de 796 à 954 millions d’euros, faisant grimper le coût moyen d’un agent de 35% ! Une progression exponentielle liée à   

            l’évolution de l’Indemnité de Résidence à l’Etranger. L’IRE est versée selon des modalités de calcul très complexes correspondant à plusieurs critères: fonctions

            occupées, parités de change, coût de la vie locale, situation sécuritaire du pays... Les directeurs du Quai s’appuient dessus pour décider des ajustements lors de 

            réunions annuelles. LIEN

                        Cet article est réservé aux abonnés.

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    • Neuf indépendantistes catalans arrêtés pour préparation d'actes violents présumés

      Neuf indépendantistes catalans soupçonnés de préparer des actions violentes ont été arrêtés lundi matin en Catalogne, dans le nord-est de l'Espagne, lors d'une série de perquisitions qui ont permis la saisie de matériel pouvant servir à fabriquer des explosifs, a appris l'AFP auprès de la police.

      » LIRE AUSSI - Outrée par un viol collectif, l'Espagne va modifier sa législation

      Les perquisitions, réalisées notamment dans la ville de Sabadell (à 25 km au nord de Barcelone), ont permis de trouver «du matériel et des substances considérées comme pouvant servir à la confection d'explosifs», a indiqué la Garde civile. Le parquet a indiqué dans un communiqué avoir retenu les chefs d'accusation de «rébellion, terrorisme et détention d'explosifs», assurant que ces actions avaient été planifiées pour les prochaines semaines et «auraient pu causer des dégâts irréparables». Ces arrestations ont été ordonnées par l'Audience nationale, haut tribunal madrilène spécialisé notamment dans les affaires de terrorisme, afin de faire la lumière sur «des activités criminelles présumées et planifiées des Comités de défense de la république (CDR)».

      Créés durant la tentative de sécession de la Catalogne en octobre 2017 dans des dizaines de municipalités de la région, ces groupes de citoyens se sont fait connaître en coupant des routes ou des voies ferrées et en affrontant parfois la police. Sur leur compte Twitter, les CDR ont dénoncé des «perquisitions sans discernement et des détentions arbitraires». L'opération s'est déroulée à quelques semaines de l'annonce prévue en octobre de la sentence contre les douze dirigeants indépendantistes jugés par le Tribunal suprême pour la tentative de sécession en 2017. Une condamnation de ces indépendantistes pourrait provoquer de fortes protestations dans la région du nord-est de l'Espagne. La question de l'usage présumé de la violence à l'automne 2017 a été l'un des éléments clé du procès, lors duquel ces indépendantistes ont défendu le caractère pacifique de leur mouvement.

       

      «Ils essaient de nouveau de construire un récit de violence avant le verdict. Ils ne réussiront pas. Le mouvement indépendantiste est et restera pacifique», a réagi dans un tweet le président régional catalan, l'indépendantiste Quim Torra.

      » LIRE AUSSI - Espagne : 4 arrestations pour abus sexuel la nuit du Nouvel An

       
       
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    • Un quart des demandeurs d'asile viennent de pays "sûrs", un taux stable

      Laurent Nuñez, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Intérieur, a affirmé mercredi qu'"une grande partie" de la demande d'asile, qui a pratiquement doublé depuis 2014, provenait de personnes issues de "pays d'origine sûre". Mais depuis 2010, cette proportion est stable, autour de 25%.

      Invité de Franceinfo mercredi 18 septembre, M. Nuñez a expliqué ceci sur l'évolution à la hausse du nombre de demandeurs d'asile en France depuis 2014 :

      "En France, nous observons en 2018 une augmentation de la demande d'asile assez significative, +20%, et qui se poursuit en 2019 (...) et cette demande d'asile provient en grande partie, en grande partie, de personnes issues de pays d'origine sûre, c'est-à-dire de pays dont quand on instruit la demande de ces personnes, ils ne sont pas en besoinde protection"

      .

      L'Ofpra, l'Office français de protection des réfugiés et apatrides, organisme public chargé de "statuer en toute indépendance sur les demandes d'asile et d'apatridie qui lui sont soumises", a établi une liste actualisée pour la dernière fois en 2015 sur laquelle figurent 16 pays dits "sûrs" au "regard des garanties de protection que les autorités de ces pays offrent contre les persécutions et les mauvais traitements ainsi que sur les sanctions qu'elles prévoient en cas de violation avérée des droits individuels".

      Ces pays sont les suivants : Albanie, Arménie, Bénin, Bosnie-Herzégovine, Cap-Vert, Géorgie, Ghana, Inde, Macédoine du Nord, Maurice, Moldavie, Mongolie, Monténégro, Sénégal, Serbie, Kosovo.

      Pour le gouvernement, une demande importante en provenance de pays "sûrs" n'est pas normale.

      Dans le viseur, notamment, la Géorgie et l'Albanie, qui ont fourni de gros contingents de demandeurs d'asile en 2017 et 2018. 

      En mai, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner avait estimé que les demandes nombreuses en provenance de Géorgie constituaient une "anomalie" qui non seulement "prive de forces vives" ce pays mais aussi "génère une incapacité de la France à accueillir correctement ceux qui doivent être protégés", alors que des campements se forment dans des villes françaises où Afghans ou Erythréens peinent à accéder au dispositif d'asile. M. Castaner a donc dévoilé des mesures concernant ce pays en mai mais aussi concernant l'Albanie en mars.

      Dans son rapport d'activité 2018, page 97, l'Ofpra indique ainsi qu'elle a accepté 8,4% des demandes d'asile en provenance de l'Albanie, et 4,6% en provenance de Géorgie. 

      Nous avons interrogé le cabinet de M. Nuñez pour savoir si celui-ci a voulu dire que c'est la demande d'asile globale qui provenait "en grande partie" de ces "pays sûrs" ou si c'est la seule augmentation de cette demande sur 2018 et 2019 qui provenait des "pays sûrs". Vendredi midi, le cabinet n'avait pas répondu à nos questions.

      Dans les deux cas, cette affirmation est à tempérer.

      Quelle est la situation de l'asile en France ?

      La demande d'asile ne cesse de baisser dans les pays de l'OCDE, y compris aux États-Unis, principale destination des demandeurs d'asile. Mais pas en Espagne ni en France, qui ont connu les plus fortes progressions en 2018, souligne l'OCDE dans un rapport tout récemment publié, et dont l'AFP a fait état.

      "En France, où l'on constate une augmentation de 20% de la demande d'asile pour la deuxième année consécutive, ce sont les Albanais et les Géorgiens qui tirent la demande, derrière les Afghans", détaille Jean-Christophe Dumont, chef de la division Migrations internationales.

      La France ne bénéficie donc pas de la baisse des arrivées en bateau par la Méditerranée centrale, qui se situe à un taux "historiquement bas", un canal par lequel passe l'immigration syrienne ou d'Afrique subsaharienne, rappelle-t-il.

      L'Hexagone présente également la "spécificité" d'attirer une immigration "secondaire", précise-t-il à l'AFP, évoquant notamment les personnes ayant déjà déposé une demande d'asile dans un autre pays européen: "La France est très exposée à cela".

      Les ressortissants de pays sûrs représentent-ils "une grande partie" des demandeurs d'asile, comme le dit M. Nuñez ?

      L'AFP a compilé les statistiques sur les demandes d'asile d'Eurostat depuis 2010, disponibles en open data.

      D'après ces statistiques, les ressortissants de pays dits "sûrs" n'ont jamais représenté plus de 28% des demandes d'asile depuis 2010. En 2017 et 2018, ils représentaient 25%, soit donc un quart des demandeurs d'asile, un chiffre relativement haut par rapport à la moyenne depuis 2010 mais pas exceptionnel.

      Si la hausse de demandeurs d'asile albanais et géorgiens en 2018 est notable par rapport à 2015 (de 3650 à 9665 pour l'Albanie, de 1325 à 7000 pour la Géorgie selon les chiffres d'Eurostat), elle n'est pas la seule : le nombre de demandeurs d'asile a triplé en provenance d'Afghanistan (2460 à 10340), de Guinée (2195 à 6935) ou de Côte d'Ivoire (1330 à 5440). Ceux du Mali et du Nigeria ont doublé.

      Entre 2010 et 2018, selon les chiffres d'Eurostat, seuls deux pays "sûrs" figurent dans les dix premières places des pays d'origine des demandeurs d'asile : l'Albanie, à la 1ère place, et le Kosovo, à la 4eme place.

      Sur les seules années 2015-2018, où le nombre de demandes d'asile a connu une hausse importante en France, l'Albanie est toujours 1ère, le Kosovo 9eme. Le reste des demandeurs d'asile proviennent de pays qui ne sont pas considérés comme "sûrs" et qui connaissent pour une grande partie d'entre eux des conflits armés : Afghanistan (2e), Soudan (3e), Syrie (4e), Haïti (5e), République démocratique du Congo (6e), Guinée (7e), Bangladesh (8e), Côte d'Ivoire (10e).

      Et en 2019 ?

      En juin, Le Figaro disait avoir eu accès aux "derniers chiffres de l'Ofpra" pour début 2019 qui notaient selon le quotidien une "forte augmentation de demandes provenant de Géorgiens et d’Albanais".

      "Les demandes des Guinéens ont, pour leur part, grimpé de plus de 33 %, celles des Maliens de 85 %, celles des Haïtiens de 69 %.  Parallèlement, celles des Afghans ont baissé de 9 %, passant de 3055 dossiers à 2778" écrivait aussi Le Figaro.

      "A ce jour, depuis le début de l'année 2019, 23% des demandes d'asile hors mineurs émanent de pays d'origine sûre. Le pourcentage est sûrement un peu plus élevé si on y inclut les mineurs", a indiqué l'Ofpra à l'AFP.

      L'organisme confirme donc que la tendance de ces dernières années s'est maintenue en 2019 avec une part autour d'un quart des demandes d'asile provenant de ressortissants de pays dits "sûrs".

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