• Coronavirus en Lozère : Une rave party inquiète les agriculteurs

     

    EPIDEMIE Plus de 10.000 raveurs ont investi un site de pâturage de brebis privé en coupant les barbelés du terrain

     

    20 Minutes avec AFP

    Publié le 09/08/20 à 13h01 — Mis à jour le 09/08/20 à 13h01

     

    Illustration d'une rave party
    Illustration d'une rave party — JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP

    Les grands rassemblements continuent d'inquiéter. Plus de 10.000 personnes ont envahi samedi soir un terrain agricole privé pour y organiser une rave-party en plein parc national des Cévennes (Lozère), provoquant la colère des agriculteurs locaux, a-t-on appris auprès de la police. En raison de l’épidémie de Covid-19, les manifestations de plus de 5.000 participants sont interdites en France jusqu’au 31 août. 

    Les raveurs se sont installés sur un site de pâturage de brebis à Hures-la-Parade, sur le Causse Méjean, avec 4.000 véhicules environ, selon le maire André Baret. Ce dernier explique qu’ils ont coupé les barbelés du terrain, et que leur présence va ruiner la saison de l’agriculteur qui en est propriétaire.

    Les gendarmes se préparent à intervenir

    « Je suis très en colère contre l’Etat. Quand je vois les contraintes que l’on impose aux agriculteurs qui ne peuvent même plus bouger un caillou du causse sans être verbalisés et ces 15.000 personnes qui font absolument ce qu’ils veulent sur le causse sans même porter de masque, je me dis que cela doit changer », a réagi Alain Pouget, responsable régional de la coordination agricole.

    Selon une source proche du dossier, un escadron de gendarmes mobiles se préparait à intervenir en début d’après-midi dimanche. André Baret a de son côté demandé à la population de « rester à distance et ne pas intervenir », ainsi que de bien fermer les habitations et surtout les granges. « On se souvient de la précédente édition (ndlr : en 2000) On réalise qu’il y av

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  • 2 poids , 2 Mesures...Marialis

     

    Retraite chômage pour les Algériens en France :

    Comment toucher près de 1000 euros par mois ?

    Les ressortissants étrangers dont les Algériens établis en France mais qui n’ont jamais cotisé à l’assurance ne touchent pas de pension de retraite. En revanche, ils peuvent bénéficier de l’allocation de solidarité aux personnes âgées qui peut atteindre au maximum 903,20 euros par mois. Pour les Algériens, un certificat de résidence pourrait suffire pour postuler à cette pension mensuelle.

    Il faut savoir que les étrangers dont les Algériens « n’ayant jamais travaillé » ne peuvent pas toucher de retraite en France, car ils n’ont jamais cotisé. Seules les personnes qui ont exercé une activité salariée dans les entreprises privées et publiques obtiennent des droits à une retraite complémentaire en contrepartie des cotisations versées.

     

    En revanche, une allocation mensuelle existe pour cette catégorie de personnes n’ayant jamais cotisé.  Il s’agit de l’Allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa). Elle est destinée aux personnes âgées à faibles ressources. Celle-ci n’est pas une retraite et n’est pas réservée aux personnes étrangères.

    Qui peut toucher l’Aspa ?

    Elle est destinée aux personnes âgées de 65 ans et plus, ou 62 ans en cas d’inaptitude au travail ou d’incapacité permanente d’au moins 50%, selon le site de l’Assurance retraite. Il s’agit d’une prestation non contributive de la Sécurité sociale, c’est-à-dire que l’Aspa n’est pas financée par des cotisations, mais par l’impôt.

    Son montant dépend des “ressources” et de la “situation familiale” des personnes concernées, selon le site de l’administration française. L’Aspa est cumulable avec d’autres ressources tant que le montant total ne dépasse pas le plafond établi pour percevoir l’allocation.

    Pour une personne seule et sans aucune autre ressource, française ou étrangère, le montant maximum mensuel de l’Aspa en 2020 est de 903,20 euros. Aujourd’hui, un couple peut recevoir jusqu’à 1.402,22 euros par mois, toujours selon ses ressources.

    A noter que l’Aspa est une allocation différentielle ; les montants précités sont bien des montants maximum, qui ne sont touchés que si les allocataires ne disposent d’aucune autre ressource.

    Les conditions pour toucher l’Aspa en étant Algérien ou étranger

    Antoine Math, chercheur à l’Institut de recherches économiques et sociales,  indique qu’il « est très difficile de toucher l’Aspa quand on est étranger », car selon lui, « il ne suffit pas d’être en situation régulière, il faut en plus pouvoir justifier qu’on réside en France depuis plus de 10 ans de façon continue [au moins 6 mois par an], avec titre de séjour ouvrant droit au travail“, détaille-t-il.

    Pour les ressortissants algériens, une certificat de résidence peut justifier une demande Aspa.

    Si la personne étrangère ne remplit pas ces deux conditions, quelques autres situations peuvent justifier d’une demande d’Aspa, comme le précise le site service-public.fr :

    1. être réfugié, apatride, ou bénéficier de la protection subsidiaire (pour les personnes en danger dans leurs pays d’origine mais ne remplissant pas les conditions pour obtenir le statut de réfugié).
    2. avoir combattu pour la France et détenir un certificat de résidence.
    3. être ressortissant d’un Etat membre de l’Espace économique européen ou de la Confédération suisse.
    4. être Algérien et avoir un certificat de résidence, (ou) avoir un passeport monégasque mentionnant une autorisation de séjour ou un titre d’identité andorran.

     

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  • Cela a-t-il collé entre les chasseurs et Matignon ?

     

    La réunion avec les défenseurs de la chasse à la glu à Matignon à eu lieu ce matin.

    En voici les « résultats ».

    1. Ce n’est pas le premier ministre qui a reçu la délégation mais des membres de son cabinet.
    2. La question du court terme (quota pour la saison 2020-2021) et le sujet à plus long terme de l’avenir de ce mode de chasse ont été abordés.
    3. Aucune réponse ferme n’a été donnée. Le cabinet du premier ministre répondra dans quelques jours.
    4. Ce sera la ministre de l’écologie qui signera un arrêté à ce sujet.

    La question échappe maintenant aux chasseurs et fera l’objet de négociations entre le premier ministre et la ministre de l’écologie.
    Si elle est contrainte de lâcher sur ce sujet, que va-t-on lui donner en échange ?
    Si l’arbitrage doit remonter jusqu’au président, que va-t-il faire ? Sachant que l’échéance de 2022 est déjà dans tous les esprits…

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  • Et ça ne s'arrange pas...Marialis

    Condition animale : pas de secrétariat d'État

    Le 27/07/2020

    Le gouvernement reste sourd à l’attente des Français

    Le 6 juillet 2020, les nominations dans le gouvernement Jean Castex ont vu l’entrée de Julien Denormandie au ministère de l’Agriculture et de Barbara Pompili au ministère de la Transition écologique. Le 26 juillet, la nomination des secrétaires d’État n’a pas mis en place de secrétariat d'État à la condition animale. Seule une secrétaire d’État à la biodiversité est nommée – Bérangère Abba, dont le périmètre ne portera pas sur les souffrances des animaux utilisés dans la production alimentaire, utilisés pour divertir ou ceux détenus dans les laboratoires.

    Pour Brigitte Gothière, cofondatrice de L214 : « Nous sommes déçus mais pas surpris. Le gouvernement est en décalage avec les attentes de 71 % des Français favorables à ce que la protection animale figure dans l’intitulé d’un ministère (IFOP, 2018). La France est en retard sur ces questions.
    En Belgique, un ministère porte la condition animale dans son intitulé, distinct d’un ministère de l’agriculture fortement soumis à l’influence des lobbies. Depuis que des ministères sont en charge de la condition animale, des avancées rapides ont été réalisées comme :
    - l’interdiction des cages pour les poules pondeuses,
    - l’interdiction des animaux sauvages dans les cirques,
    - l’interdiction des élevages de visons,
    - l’interdiction de l’abattage sans étourdissement.
    Plus près de nous, dans les nouveaux conseils municipaux, plusieurs dizaines d’élus se sont vu attribuer une délégation à la condition animale.

    Un ministère dédié à la condition animale est une étape inéluctable et indispensable pour que les attentes des citoyens en matière de respect des animaux soient prises en compte par l'ensemble de l’exécutif. Ce remaniement démontre une fois de plus que le gouvernement reste sourd à l’attente d’un nombre croissant de citoyens qui expriment leur volonté de voir reculer les souffrances qu’endurent les animaux.

    Nous poursuivrons notre mobilisation avec le référendum d’initiative partagée (RIP) pour les animaux. Les gouvernements formés sous la présidence d’Emmanuel Macron n’auront jusqu’ici pas eu le courage de prendre des mesures significatives mais il ne fait pour nous plus aucun doute que la mise en place d’un ministère de la condition animale sera un enjeu de la prochaine élection présidentielle. »

    Contacts presse :
    Brigitte Gothière : 06 20 03 32 66

    Sylvain Dibiane : 06 27 60 79 30

     

    Palais de l’Elysée, le dimanche 26 juillet 2020

    COMMUNIQUÉ

    Sur la proposition du Premier ministre, le Président de la République a pris un décret modifiant la composition du Gouvernement :

    Sont nommés Secrétaires d’Etat :

    - Auprès du Premier ministre :
    Mme Sophie CLUZEL, chargée des Personnes handicapées ;

    - Auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères :
    M. Jean-Baptiste LEMOYNE, chargé du Tourisme, des Français de l’étranger et de la Francophonie ;
    M. Clément BEAUNE, chargé des Affaires européennes ;

    - Auprès de la ministre de la Transition écologique :
    Mme Bérangère ABBA, chargée de la Biodiversité ;

    - Auprès du ministre de l’Education nationale, de la Jeunesse et des Sports :
    Mme Nathalie ELIMAS, chargée de l’Education prioritaire ;
    Mme Sarah EL HAIRY, chargée de la Jeunesse et de l’Engagement ;

    - Auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance et de la ministre de la Cohésion des
    territoires et des Relations avec les collectivités territoriales :
    M. Cédric O, chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques ;

    - Auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance :
    Mme Olivia GREGOIRE, chargée de l’Economie sociale, solidaire et responsable ;

    - Auprès de la ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion :
    M. Laurent PIETRASZEWSKI, chargé des Retraites et de la Santé au travail ;

    - Auprès de la ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales :
    M. Joël GIRAUD, chargé de la Ruralité ;

    - Auprès du ministre des Solidarités et de la Santé :
    M. Adrien TAQUET, chargé de l’Enfance et des Familles.

    Le Président de la République réunira le Conseil des ministres, avec l’ensemble des membres du Gouvernement, ce mercredi 29 juillet 2020 à 10h00.
    SERVICE DE PRESSE ET VEILLE DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
    organisationpresse@elysee.fr — T. +33 (0)1 42 92 83 01

     

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    Hugo Septier avec AFP

    Le navire MV Wakashio

    Le navire MV Wakashio - Dev Ramkhelawon / L'Express Maurice / AFP

    A l'heure actuelle, les tentatives pour stabiliser le navire ont échoué en raison des mauvaises conditions en mer, soulignent les autorités locales.

    La situation est préoccupante, au large de l'Île Maurice. Dans un communiqué publié jeudi, le ministère local de l'environnement a informé de l'existence d'une "fissure dans le navire MV Wakashio" et d'une "fuite d'hydrocarbures". Il a demandé au public de ne pas s'aventurer sur les plages et dans les lagons alentour.

    Dans le détail, une coulée noire s'échappe du vraquier échoué sur un récif depuis le 25 juillet sur la côte sud-est de l'île, faisant craindre une catastrophe écologique.

    Le bateau, appartenant à un armateur japonais mais battant pavillon panaméen, voyageait à vide mais transportait 200 tonnes de diesel et 3.800 tonnes d'huile lourde, selon la presse locale. Son équipage a été évacué.

    "Crise environnementale"

    Il est échoué sur la pointe d'Esny, une zone humide classifiée Ramsar, comme le parc marin de Blue Bay proche et lui aussi menacé. Ces deux sites ont été protégés par des systèmes antipollution, a précisé le ministère.

    "Nous sommes dans une situation de crise environnementale", a reconnu en conférence de presse le ministre mauricien de l'Environnement, Kavy Ramano.
    "C'est la première fois que nous sommes confrontés à une catastrophe pareille et nous ne sommes pas suffisamment équipés pour traiter ce problème", a ajouté le ministre de la Pêche, Sudheer Maudhoo.

    Le gouvernement mauricien s'est donc notamment tourné vers les autorités françaises de l'île de la Réunion voisine pour obtenir de l'aide, a-t-il précisé.

    Inquiétude

    Selon les deux ministres, toutes les tentatives pour stabiliser le navire ont échoué en raison des mauvaises conditions en mer. Les efforts pour pomper les hydrocarbures se sont également jusqu'ici révélés infructueux.

    Les écologistes craignent que le bateau ne finisse par se briser, ce qui pourrait entraîner une fuite encore plus importante d'hydrocarbures et des dommages colossaux en mer et sur le littoral.

    Très prisée pour ses lagons et ses plages paradisiaques, l'île Maurice est un haut lieu du tourisme international.

    https://twitter.com/Hugo_Septier Hugo Septier avec AFP
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    POLITIQUE
    07/08/2020 04:50 CEST | Actualisé il y a 1 heure

    La condition animale, angle mort du gouvernement Castex

    Des représentants de chasseurs sont reçus à Matignon pour négocier la prorogation de l'autorisation de la chasse à la glu. Barbara Pompili voulait pourtant interdire la pratique jugée "barbare" par les associations de défense des animaux.

    AFPLa condition animale, angle mort du gouvernement Castex (photo d'illustration prise le 24 juillet à Roissy)

    POLITIQUE - La France va-t-elle rester dans l’illégalité? Plusieurs représentants de la chasse traditionnelle sont reçus ce vendredi 7 juillet à Matignon par un membre du cabinet de Jean Castex. Le but? Ouvrir une “négociation directe afin de permettre le maintien cette année” de la chasse à la glu selon les principaux intéressés, qui se réjouissaient la veille d’avoir obtenu cet entretien.

    Sans quoi ils menaçaient de crier leur mécontentement sous les fenêtres d’Emmanuel Macron à Bormes-les-Mimosas. Après de premiers entretiens avec la ministre de la Transition écologique, c’est donc auprès du chef du gouvernement, ou de ses collaborateurs, que les adeptes de la “chasse traditionnelle” vont discuter pour proroger l’autorisation de cette pratique, pourtant interdite au regard du droit européen. Et ce depuis onze ans et la directive européenne 2009/147, dite “directive oiseaux.”

    La chasse à la glu consiste à capturer des oiseaux à l’aide de tiges en bois enduites de colle pour qu’ils servent ensuite d’appâts. Une pratique “barbare” pour les défenseurs de la condition animale que Barbara Pompili se serait engagée à interdire le 17 juillet dernier, devant des associations de chasseurs. Son retour, négocié ce vendredi, commence à faire bruisser la majorité dont certains membres, attachés au bien-être animal, ont déjà dû avaler plusieurs couleuvres.

    “Il est impossible que dans notre pays les chasseurs fassent la loi”

    “Après avoir interpellé le gouvernement sur l’interdiction de la chasse à la glu, je déplore que cette pratique soit en passe d’être encore prorogée”, écrit par exemple le député LREM Hugues Renson sur les réseaux sociaux. Et d’ajouter: “si tel était le cas, nos engagements européens s’effaceraient devant le poids problématique d’un lobby. Ce ne serait pas acceptable.”

     

    Hugues Renson
    @huguesrenson
    Après avoir interpellé le gouvernement sur l’interdiction de la chasse à la glu, je déplore que cette pratique soit en passe d’être encore prorogée Si tel était le cas, nos engagements européens s’effaceraient devant le poids problématique d’un lobby. Ce ne serait pas acceptable
    431
    146 personnes tweetent à ce sujet.

    L’élu de Paris, créateur -avec Barbara Pompili notamment- d’un mouvement écolo au sein même de La République en marche n’est pas le seul parlementaire de la majorité à dire son agacement quant à la relation privilégiée que semblent entretenir les chasseurs avec l’exécutif.

    Soutien total à Barbara Pompili dans son combat pour mettre fin de la chasse à la glu”, clame Loïc Dombreval, le président LREM du groupe d’étude parlementaire “Condition Animale.” “Il est impossible que dans notre pays les chasseurs, 1,8% de la population fassent la loi contre la Commission Européenne et l’immense majorité des français opposés aux chasses traditionnelles”, ajoute-t-il, en référence, sans doute, aux 90% de Français s’étant prononcés contre cette pratique de “chasse traditionnelle” en 2018.

    Loïc Dombreval  
     
    @LoicDombreval
    Soutien total à @barbarapompili dans son combat pour mettre fin de la chasse à la glu! Il est impossible que dans notre pays les chasseurs, 1,8% de la population,fassent la loi contre la Commission Européenne et l’immense majorité des français opposés aux chasses traditionnelles.
    1,8 k
    611 personnes tweetent à ce sujet.

    Macron, l’été et les chasseurs

    Sans surprise, les responsables écolos ou défenseurs de la condition animale tapent encore plus fort sur ces négociations. “Il est temps d’en finir une bonne fois pour toutes avec la chasse à la glu et autres pratiques cruelles”, critique le patron d’EELV Julien Bayou tout en garantissant à One Voice, une association militant pour le “droit absolu des animaux au respect”, le soutien des ”élus écologistes” dans leurs éventuelles futures démarches juridiques. 

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    Si rien n’est encore acté pour la poursuite du “loisir” de ces chasseurs, cet entretien à Matignon interroge, en plein été, alors que le gouvernement est en vacances, et que l’exécutif s’est toujours globalement montré favorable à ces associations et à son million d’adeptes.

    À la fin de l’été 2018, elles avaient déjà obtenu la réduction de moitié du prix du permis national de chasse, passant de 400 à 200 euros ou une “gestion adaptative” des espèces chassables. Et donc des espèces protégées.

    Et le secrétariat d’État?

    Autant de petits cadeaux qui avaient provoqué le départ fracassant de Nicolas Hulot, comme la goutte d’eau dans le vase de ses renoncements. Il avait notamment été ulcéré par la présence à l’Élysée de Thierry Coste, un lobbyiste très influent du monde de la chasse, lors d’une réunion autour de la réforme de ce loisir. 

    Qu’à cela ne tienne, deux ans plus tard, l’aile gauche de la majorité espérait à la faveur du changement de gouvernement Castex, une prise de conscience de l’exécutif sur le bien-être animal et pourquoi pas, la création d’un secrétariat d’État dédié à la cause. Stanislas Guerini était même pressenti pour porter cette mission, soutenue notamment par une pétition signée par plus de 100.000 personnes. 

    Raté. Un mois de remaniement plus tard, aucun signe de la lutte pour la condition animale dans cette nouvelle équipe, c’est le ministre de l’Agriculture qui continuera à porter la thématique. “Ce gouvernement se coupe un peu plus de la population en matière de souffrance animale”, fustige à ce propos l’association Paris Animaux Zoopolis. Compte-t-il sur le retour de la chasse à glu, et une nouvelle remontrance de l’Union européenne, pour inverser la tendance? 

    À voir également sur Le HuffPost: Interrogé sur L214, le ministre de l’Agriculture arrache le micro d’un journaliste

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