• « Ce gouvernement s’arrête », a lancé le premier ministre, Giuseppe Conte, lors d’une nouvelle folle journée de politique italienne.

     

    Matteo Salvini et Giuseppe Conte, alors encore président du conseil, au Sénat italien, le 20 août.

    Matteo Salvini et Giuseppe Conte, alors encore président du conseil, au Sénat italien, le 20 août. ANDREAS SOLARO / AFP

    La séquence avait commencé par des sourires, une poignée de main chaleureuse et une tape dans le dos. Elle s’est vite transformée en un face-à-face d’une rare violence, personnalisé à l’extrême. Sous les lambris du Sénat italien, le gouvernement de coalition entre la Ligue (extrême droite) et le Mouvement 5 étoiles (M5S, « antisystème ») a vécu, dans l’après-midi du mardi 20 août, ses derniers soubresauts dans un climat électrique.

    L’ambiance était à la mesure des tensions existant entre le président du conseil, Giuseppe Conte, et le vice-président et ministre de l’intérieur, Matteo Salvini, moins de deux semaines après le coup d’éclat du chef de la Ligue qui avait annoncé, le 8 août, sa volonté de mettre un terme à l’alliance gouvernementale.

    Giuseppe Conte avait promis que la crise de gouvernement serait « la plus transparente de l’histoire » ; pour l’heure, il a parfaitement tenu sa promesse. « Ce gouvernement s’arrête », a lancé le premier ministre, lors d’une nouvelle folle journée de la politique italienne. Quand il a pris la parole, à 15 heures, devant la Chambre haute, à sa demande, il coupait l’herbe sous le pied de la motion de défiance déposée par M. Salvini. Plutôt que défendre son bilan à la tête du gouvernement, c’est à une attaque en règle contre son allié de la veille qu’il s’est livré. Et tel un patient en phase terminale qui connaîtrait un mieux inespéré, il paraît s’être découvert, alors que sa chute était devenue certaine, une force de conviction inattendue.

    « Acte grave »

    Il était écrit que ce gouvernement, né au printemps 2018 de façon si insolite, ne tomberait pas comme les autres. On a vu donc, dans l’hémicycle, une scène surréaliste, dans laquelle le président du conseil s’est livré à un réquisitoire implacable contre son propre vice-président, chef de la moitié de sa coalition, assis à moins d’un mètre de lui, sous les applaudissements d’une partie de l’opposition.

    La motion de défiance déposée par la Ligue est un « acte objectivement grave assène M. Conte(....)

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