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    OTAN : Emmanuel Macron se félicite d’avoir « réveillé » l’Alliance, en proie à « une déconnexion criante et inacceptable »

    Quelques jours avant le sommet de Londres, le chef de l’Etat maintient son analyse sur la « mort cérébrale » de l’Alliance.

     

    Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 16h08, mis à jour à 17h55

     

     

    Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, et le président français lors d’une conférence de presse à l’Elysée à la suite de leur rencontre, jeudi 28 novembre, à Paris.Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, et le président français lors d’une conférence de presse à l’Elysée à la suite de leur rencontre, jeudi 28 novembre, à Paris. POOL / REUTERS

    Emmanuel Macron a assumé ses propos controversés sur l’état de « mort cérébrale » de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), en appelant, jeudi 28 novembre, l’alliance militaire à se concentrer sur les enjeux stratégiques. Le président français a demandé à ses partenaires une « plus grande implication » dans la lutte contre le terrorisme, notamment au Sahel.

    « J’assume totalement d’avoir levé les ambiguïtés », a déclaré le chef de l’Etat français à l’issue d’un entretien d’une heure avec le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, à l’Elysée. Les deux hommes ont affirmé leur volonté d’« assurer le succès » du sommet des dirigeants des 29 pays membres de l’OTAN, qui aura lieu mardi et mercredi prochains à Londres, à l’occasion des 70 ans de l’alliance atlantique.

    Lire notre analyse : Emmanuel Macron et les crises de l’OTAN

    « Il fallait peut-être un “wake-up call” »

    La préparation de cette réunion, à laquelle participera notamment l’Américain Donald Trump, a été troublée par Emmanuel Macron, qui avait déclaré le 7 novembre, dans un entretien à l’hebdomadaire britannique The Economist : « Ce qu’on est en train de vivre, c’est la mort cérébrale de l’OTAN. »

    Interrogé sur ses propos, Emmanuel Macron a expliqué les avoir tenus après avoir constaté « une déconnexion criante et inacceptable » lors des deux derniers sommets de l’OTAN, qui « ont été uniquement consacrés à savoir comment on pouvait alléger le coût financier pour les Etats-Unis », de loin le principal contributeur de l’organisation.

    Pendant ce temps n’étaient pas « résolues » des questions stratégiques sur « la paix en Europe, la relation avec la Russie, le sujet de la Turquie » ou sur « qui est l’ennemi ? » de l’OTAN, a ajouté le chef de l’Etat, en citant la lutte contre le terrorisme comme une nouvelle priorité pour les alliés. En l’état actuel, a insisté le président français, l’Union européenne (UE) « n’est pas à même de défendre l’Europe » seule et « ne peut se substituer à l’Alliance atlantique ». « Les deux sont les faces d’une même médaille », selon lui.

    Une « plus grande implication » au Sahel

    JOHANNA GERON / REUTERS

    Allant dans le même sens, la nouvelle présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, avait affirmé mercredi que l’UE et l’OTAN n’étaient « pas rivales » mais « complémentaires ». « L’Europe ne peut pas se défendre seule pour le moment », avait également souligné la chancelière Angela Merkel mercredi devant les députés allemands. « Il est important que nous assumions davantage de responsabilités. »

    Article réservé à nos abonnés Lire aussi Sur l’OTAN, la France prône une « refondation », l’Allemagne opte pour une « clarification »

    Après la mort de treize soldats français à la suite d’une collision entre deux hélicoptères au Mali, le président a fait savoir qu’il allait réclamer à ses alliés une « plus grande implication » contre « le terrorisme » au Sahel. Où la France, qui y déploie quelque quatre mille cinq cents hommes, « agit pour le compte de tous ».

    Il a déclaré être prêt à revoir « toutes les options stratégiques » de la France au Sahel et que, dans ce cadre, « une plus grande implication des alliés serait tout à fait bénéfique. Proclamer son attachement à la sécurité collective ne suffit pas. Une véritable alliance, ce sont des actes, pas des mots », a-t-il ajouté.

    Pour Paris, cet appel s’adresse surtout aux autres pays européens, dont certains sont déjà impliqués, comme l’Allemagne et le Danemark, et ne passe pas par le lancement d’une opération de l’OTAN.

    Lire l’analyse : La zone des « trois frontières », point brûlant de la guerre au Sahel

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    INTERNATIONAL
    27/11/2019 12:50 CET | Actualisé 27/11/2019 17:28 CET

    Des négociations secrètes avec Trump dévoilées, Johnson critiqué

    L'opposition travailliste accuse les conservateurs de vouloir "vendre" le système de santé britannique aux compagnies américaines.

    AFPBoris Johnson et Donald Trump

    ROYAUME-UNI - La campagne pour les élections législatives britanniques vient-elle de prendre un nouveau tournant? Le parti travailliste de Jeremy Corbyn a en tout cas jeté un pavé dans la mare de Boris Johnson ce mercredi 27 novembre. 

    Le leader du Labour a dévoilé, au cours d’une conférence de presse à Westminster, près de 451 pages de documents non expurgés. À l’intérieur, des comptes-rendus de six réunions d’un groupe de travail sur l’investissement et le commerce, entre les États-Unis et le Royaume-Uni après le Brexit. 

    Les documents en question ont déjà été publiés par le gouvernement britannique, mais dans un format expurgés.

    norman smith @BBCNormanS
     

    Secret uk us trade talk document ..nearly 600 pages...

    Voir l'image sur Twitter
     

    Dans ces documents, assure Jeremy Corbyn, la preuve que le NHS, le système de santé britannique, pourrait se retrouver ouvert au marché américain dans le cadre d’un accord commercial post-Brexit“Ces documents confirment que les États-Unis demandent que le NHS soit sur la table dans les négociations commerciales [...] Nous avons la preuve qu’avec Boris Johnson, le NHS sera bien à vendre [...] Page 41, les Américains écrivent: ‘tout est inclus, à moins que quelque chose ne soit spécifiquement exclu’, ils veulent ‘un accès total au marché comme la base de départ des négociations’”,  a détaillé Jeremy Corbyn lors de sa conférence.

    Selon le travailliste, les gouvernements britannique et américain se sont déjà mis d’accord pour allonger la durée des brevets en matière de médicaments. Augmentant de fait le coût de ces derniers pour le NHS, assure le leader du Labour. 

    Le NHS au coeur de la campagne

     Le parti conservateur a réagi dans la matinée en dénonçant des “mensonges” et des éléments pris hors de leur contexte, relaie le Guardian. “Les discussions présentent dans les documents étaient des discussions préliminaires dans lesquelles “Les États-Unis expliquaient uniquement leur législation et leur approche des accords commerciaux”. Pour les conservateurs, les différents documents montrant “clairement qu’au début des négociations l’équipe américaine a parfaitement conscience que le Royaume-Uni n’acceptera aucune tentative de mettre sur le NHS sur la table”. D’autres passages explicitent selon que “nous ne croyons pas actuellement que les États-Unis ont un intérêt majeur pour le domaine de la santé”.

    BBC Politics @BBCPolitics
     

    "There will be no sale of the NHS, no privatisation, the NHS is not on the table in any way"

    Boris Johnson says Labour's claim it has proof the NHS is at risk under Tory Brexit plans is a "diversionary tactic"http://bbc.in/2QVmkgs 

     
    LienVidéo intégrée

    Interviewé en début d’après-midi, Boris Johnson a réitéré les dénégations -” Le NHs n’est en aucun cas sur la table”- accusant par ailleurs les travaillistes d’utiliser le système de santé britannique pour faire diversion face aux accusations d’antisémitisme.

    Au cours de sa conférence de presse, Jeremy Corbyn a notamment argué que les secrétaires d’État qui ont participé à ces discussions ont sanctionné ce cadre, et se sont gardés de publier ces informations.  

    Le NHS, tout comme le Brexit, est devenu l’un des principaux enjeux de la campagne au Royaume-Uni. Le Premier ministre Boris Johnson a régulièrement affirmé qu’il “n’était pas à vendre”. “C’est une invention complète, c’est complètement faux. Un gouvernement conservateur, dans aucune circonstance, ne mettra le NHS sur la table dans les négociations commerciales”, avait-il affirmé lors d’un débat avec Jeremy Corbyn sur ITV News.

    Il faut dire que le locataire du 10 Downing street paye à cet égard sa proximité avec Donald Trump, qui est favorable à un Brexit dur et n’a jamais caché son intérêt pour le NHS. Résultat, le président américain est un angle d’attaque particulièrement choyé des opposants à Boris Johnson, qu’il s’agisse des Lib-Dem (centre), du Labour évidemment, mais aussi du SNP (indépendantistes écossais). Alors que Donald Trump est attendu mardi 3 et mercredi 4 décembre à Londres pour le sommet de l’Otan, le piège est tendu pour le leader conservateur. 

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  • Le mouvement de grève du 5 décembre est largement «justifié» selon les Français

    SONDAGE - En moins d’un mois, un vrai renversement de l’opinion public s’est opéré.

    Publié il y a 2 heures, mis à jour il y a 17 min

    Des «Gilets jaunes» aux syndicats étudiants de gauche, en passant par la CGT et les syndicats des transports, tous ont appelé à manifester. BENOIT TESSIER/REUTERS

    Impopulaire en octobre pour la plupart de la population (57%), la grève interprofessionnelle du 5 décembre est désormais «justifiée» pour une majorité (66%) de Français, selon un sondage de l’institut Odoxa-Dentsu Consulting pour Le Figaro et France Info.

    En outre, l’opération de communication engagée depuis des semaines par Emmanuel Macron pour réduire cette grève à «une mobilisation, avant tout, contre la fin des régimes spéciaux de retraite», ne fonctionne pas. Si comme l’exécutif, les deux-tiers (66%) des Français sont favorables à un alignement des régimes de retraites, ils sont tout aussi nombreux (67%) à estimer que la mobilisation du 5 décembre est avant tout une mobilisation contre la réforme de l’ensemble du système des retraites. Au départ circonscrit à la seule annonce par les syndicats de la SNCF de leur grève reconductible, le mouvement a depuis été rejoint par une foultitude de syndicats et de partis politiques. Des «Gilets jaunes» aux syndicats étudiants de gauche, en passant par la CGT et les syndicats des transports, tous ont appelé à manifester. Mis à part les sympathisants du parti présidentiel, tous les sympathisants des autres partis, des Insoumis au Rassemblement national, estiment que la mobilisation dépasse le simple cadre des régimes spéciaux. Le président de la République n’a donc pas réussi à distiller dans les esprits l’idée d’une mobilisation corporatiste.

    SNCF: faut-il vraiment dégraisser ?
    Débat sur le plateau de Points de Vue autour de la gestion de la SNCF après la sortie du rapport de la Cour des Comptes qui propose notamment la réduction du personnel.
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    Et la grève risque fort de durer: 65% des Français pensent que le gouvernement va tenir bon sur sa réforme des retraites, «quitte à devoir subir un long conflit social». Pour rappel, 69% des Français soutenaient le mouvement des «Gilets jaunes il y a tout juste un an. S’il s’est depuis tari du gros de ses forces, le mouvement s’est opposé au gouvernement durant de long mois, le faisant reculer sur la taxe carbone.

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    Hong Kong : Trump promulgue la loi soutenant les manifestants prodémocratie, la Chine menace les Etats-Unis de « représailles »

    ETATS-UNIS Une mesure de la loi promulguée par les Etats-Unis interdit également la vente à la police hongkongaise de gaz lacrymogène, balles en caoutchouc et autres équipements destinés à réprimer les manifestations

    20 Minutes avec AFP

    Publié le 28/11/19 à 02h24 — Mis à jour le 28/11/19 à 15h42

     
    Donald Trump le 20 novembre 2019.
    Donald Trump le 20 novembre 2019. — AFP

    Dans le face-à-face tendu entre le camp prodémocratie à Hong Kong et Pékin, le président américain Donald Trump a finalement choisi de soutenir les manifestants. Au risque de se mettre à dos les autorités chinoises, avec qui il cherche à sceller un accord commercial depuis des mois : Pékin a d’ailleurs immédiatement menacé de prendre « des mesures de représailles » contre Washington.

    Après quelques jours d’hésitation, le milliardaire républicain a finalement promulgué en loi mercredi soir l'« acte de 2019 sur les droits humains et la démocratie à Hong Kong ». Approuvée une semaine plus tôt à une écrasante majorité par le Congrès, cette résolution menace de suspendre le statut économique spécial accordé par Washington à l’ancienne colonie britannique si les droits des manifestants ne sont pas respectés.

    Des sénateurs des deux bords politiques ont immédiatement salué la décision du chef de la première puissance mondiale. « Les Etats-Unis ne font pas que surveiller mais ils se tiennent aux côtés des manifestants alors qu’ils marchent vers leur autonomie, pour leur démocratie et pour leurs droits humains », a écrit Ben Cardin, élu démocrate du Maryland. « J’applaudis le président Trump pour promulguer cette législation essentielle en loi », a abondé le républicain Marco Rubio.

     

    L’interdiction de vente à la police hongkongaise d’équipements de répression

    Hong Kong, territoire semi-autonome chinois, connaît depuis près de six mois un mouvement de contestation d’une ampleur inédite depuis sa rétrocession à la Chine en 1997. Après l’adoption de cette résolution au Congrès mercredi dernier, Pékin avait vivement réagi, allant jusqu’à convoquer l’ambassadeur des Etats-Unis pour protester. Cette promulgation présidentielle mercredi ne devrait pas manquer de faire réagir de nouveau les autorités chinoises.

    Le Congrès avait également approuvé une mesure qui interdirait la vente à la police hongkongaise de gaz lacrymogène, balles en caoutchouc et autres équipements destinés à réprimer les manifestations. Une résolution également promulguée par Donald Trump.

    « Un acte d’hégémonie pure et simple »

    La loi promulguée par Washington « est une abomination absolue et dissimule de sinistres intentions », a estimé le ministère chinois des Affaires étrangères, dans un communiqué qui ne précise pas quelles mesures Pékin pourrait prendre. La loi américaine « est un acte d’hégémonie pure et simple », a accusé la diplomatie chinoise, qui avait en vain mis en garde le président américain contre une promulgation de la loi adoptée la semaine dernière par le Congrès.

    Ce texte « soutient effrontément les actes commis contre d’innocents citoyens qui ont été frappés, blessés et brûlés (…) par des criminels violents », a ajouté le régime communiste. De son côté, un responsable du gouvernement hongkongais a estimé que cette résolution « s’immisce manifestement dans les affaires intérieures de Hong Kong » et envoie « un mauvais message aux manifestants ».

    « Par respect pour le président Xi, la Chine, et le peuple de Hong Kong »

    Les deux premières puissances mondiales se livrent depuis mars 2018 une guerre commerciale à coups de hausses de taxes douanières. Washington et Pékin avaient envoyé ces derniers jours des signaux positifs quant à la conclusion avant la fin de l’année d’un accord commercial partiel, dit de « phase un ». « Nous sommes dans la dernière ligne droite avant de parvenir à un accord très important », avait avancé hier Donald Trump.

    L’ancien magnat de l’immobilier new-yorkais a en tout cas toujours cherché à soigner ses relations avec son homologue chinois Xi Jinping. « J’ai signé ces résolutions par respect pour le président Xi [Jinping], la Chine, et le peuple de Hong Kong », a dit Donald Trump dans un communiqué justifiant sa décision. « Elles sont promulguées avec l’espoir que les leaders et représentants de la Chine et de Hong Kong seront en mesure de régler à l’amiable leurs différences », a précisé le locataire de la Maison-Blanche.

    Signe de l’équation délicate dans laquelle il se trouvait, le 45e président des Etats-Unis était resté vague ces derniers jours sur ses intentions. Il avait d’un côté assuré être « avec » les manifestants prodémocratie tout en assurant avoir confiance en Xi Jinping pour résoudre la crise. « Nous voulons aussi que tout aille bien à Hong Kong », a-t-il également dit mardi. « Je pense que ce sera le cas. Je pense que le président Xi peut y parvenir. Je le connais et je sais qu’il aimerait bien y parvenir. »

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  • Femme tuée par des chiens : la Fédération nationale des chasseurs demande la suspension des chasses à courre
    Une chasse à courre à Châtenoy, le 23 décembre 2017.

    Orange avec AFP-Services, publié le lundi 25 novembre 2019 à 11h26

    Une chasse à courre prévue à la fin du mois en Dordogne a été reportée.

    La chasse à courre prévue le 30 novembre à Parcoul, en Dordogne, n'aura pas lieu. Elle a été reportée à une date ultérieure, rapporte France Bleu Périgord lundi 25 novembre.


    Lundi dernier, un collectif de défense des animaux en avait appelé au préfet pour obtenir l'annulation de la chasse organisée dans la forêt de la Double, avec "des dizaines de chiens, des chevaux, et de nombreux hommes". Finalement, c'est la société de chasse elle-même qui a demandé le report de l'événement.

    France Bleu Périgord @Bleu_Perigord
     

     

    Dordogne : la chasse à courre polémique prévue dans la forêt de la Double est reportée https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/la-chasse-a-courre-prevue-en-dordogne-est-reportee-1574657602?fbclid=IwAR1SkcSSjc8bRDofSkyMGu_xSTxPFSc5JGXnRX2cosWU5RoeOI4E8PZvfvs 


    Selon France Bleu, la société respecte en fait les consignes de la Fédération nationale des chasseurs, qui demande la suspension de toutes les chasses à courre en France, dans l'attente des conclusions de l'enquête sur la mort d'une jeune femme dans l'Aisne, visiblement tuée par des chiens. Elle avait été retrouvée morte par son compagnon dans une forêt où se déroulait une chasse à courre.

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  • Le fait du jour Politique

    Boycott du BLack Friday

    Alors que les appels au boycott se multiplient contre le Black Friday, la ministre de l'Ecologie prend elle-même ses distances avec le « consommer plus ».

     

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    Cécile Cornudet

    Kim Roselier pour « Les Echos »

    Publié le 26 nov. 2019 à 6h30

    Trop de consommation ? Ce lundi matin, sur BFM Business, Elisabeth Borne tient un discours que l'on n'aurait jamais cru possible chez un ministre d'Emmanuel Macron, fût-il en charge de l'Ecologie. Le Black Friday, « c'est une frénésie de consommation, à coups de remises et de publicités », dénonce-t-elle, en défendant l'idée de « consommer mieux, pas de consommer plus ». La macronie n'est plus la productiviste qu'elle était.

    Il est vrai que les appels au boycott du Black Friday , ce jour de (fausses ?) promotions importé des Etats-Unis, se multiplient sur les réseaux sociaux. Mais la ministre ne fait pas qu'enfourcher la cause des ONG et des écologistes, elle reprend leur type de raisonnement. « Si tous les téléviseurs duraient non pas huit ans mais neuf, on économiserait les émissions de gaz à effet de serre de la ville de Lyon pendant un an », explique-t-elle dans l'un de ces rapprochements types des ONG.(...)

    Cécile Cornudet

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  • Mesopinions.com : Site de petitions et de sondages en ligne - Créer, gérer gratuitement vos pétitions et vos sondages en ligne

    Pétition : DANGER ! Tous Contre BRAVECTO anti-parasitaire à effets secondaires à risques !

    281 vues
    20 nov. 2019

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    N'hésitez pas à signer cette pétition sur MesOpinions.com : http://bit.ly/2OsHLCt Pour d'autres pétitions, rendez vous sur notre site MesOpinions.com : https://www.mesopinions.com/fr Venez nous rejoindre sur Facebook de MesOpinions.com : https://www.facebook.com/pg/mesopinions Auteur : Christiane Roux Chaine YouTube : https://www.youtube.com/channel/UCTqk...

    Pétition : DANGER ! Tous Contre BRAVECTO anti-parasitaire à effets secondaires à risques ! (cliquez)

    281 vues
    20 nov. 2019

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    N'hésitez pas à signer cette pétition sur MesOpinions.com : http://bit.ly/2OsHLCt Pour d'autres pétitions, rendez vous sur notre site MesOpinions.com : https://www.mesopinions.com/fr Venez nous rejoindre sur Facebook de MesOpinions.com : https://www.facebook.com/pg/mesopinions Auteur : Christiane Roux Chaine YouTube : https://www.youtube.com/channel/UCTqk...
    Témoignage :
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    Valhalla
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    Alerte au Bravecto sur facebook et autres fadaises Empty
    MessageSujet: Alerte au Bravecto sur facebook et autres fadaises   Alerte au Bravecto sur facebook et autres fadaises Icon_minitimeMer 13 Jan - 11:09  

    Alerte au Bravecto sur facebook et autres fadaises Francageral
    "Attention danger avec le comprimé BRAVECTO (destiné à protéger les chien contre les tiques et puces).
    Samedi, administration par son propriétaire d'un comprimé de 500 Mg de Bravecto (pour un 10 à 20 Kg) le poids de ce jeune berger belge est de 22 Kg.
    Donc pas de sur dosage !!!!
    Quelques heures après, il vomi sa nourriture le lendemain matin (ce qui ne lui était jamais arrivé).
    Ce même jour dimanche après midi, le chien manifeste des désordres loco-moteurs, salivation excessive, rase les murs avec perte d'équilibre.
    Dimanche en fin d'après midi, la température est à 39,3. Je leur conseille d'aller consulter un vétérinaire d'urgence.
    1/2 heure plus tard le chien est à 40°
    2 heures plus tard, le temps de s'occuper des autres animaux en urgence, le vétérinaire s'occupe de "son cas" et la température a atteint 42,2° !!!!!!!!!!!
    Le chien est mis sous perfusion pour 48 heures.
    L'analyse sanguine met en évidence des lésions graves voire irréversibles au foie.
    Pronostique vital très engagé.
    Je tiens à préciser que le chien était en PARFAITE santé jusqu'au jour de l'administration de ce comprimé.
    Après avoir questionné plusieurs vétérinaires, ils avouent TOUS qu'il y a des effets "indésirables" sur ce produit. Mais pas d'effets aussi rapides, qui ne laissent aucun doute quant à son origine.
    D'autre part, le comprimé de 500 mg coute plus de 30 euros !!!
    soit plus 60000 Euros le Kg !!!!!!
    Evidemment qu'avec une telle manne financière, MERCK le laboratoire US, va tout faire pour ne pas reconnaitre les nombreux effets indésirables du Bravecto.
    Après avoir recherché d'autres témoignages sur le produit, j'ai constaté qu'en langue anglaise, de très nombreuses suspicions de décès après l'administration du Bravecto dans les mois qui suivent l'administration. Très souvent avec des problèmes de reins.
    Mon avis = EVITEZ à tout prix de donner ce produit Bravecto.
    Vous pouvez partagez l'info.
    Puisque MERCK n'a pas l'intention de "retirer son produit" défendons nous contre ces laboratoires qui ne pensent qu'à leur "pognon" et surement pas à la santé... Et arrêtez d'être leur "vache à lait". Pour protéger des tiques et puces il y a de nombreux produits, autre que comprimées et pipettes... Restez logique, un parasite externe = traitement externe et avec une durée d'action COURTE pour ne pas les empoisonner sur le long terme, mais juste quand on en a réellement besoin."
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  • Société

    Violences conjugales : une grille d’évaluation des signaux d’alerte pour les forces de l’ordre

    Christophe Castaner et Marlène Schiappa ont présenté vendredi une nouvelle grille de 23 questions permettant aux fonctionnaires de mieux évaluer les risques.

    Le Monde avec AFP Publié hier à 18h44, mis à jour hier à 19h50

     

    La secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, le 20 novembre 2019, à Paris.La secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, le 20 novembre 2019, à Paris. ERIC PIERMONT / AFP

    Généralement critiquées pour leur négligence face aux alertes de femmes victimes d’agressions sexuelles, les forces de l’ordre vont être mieux encadrées lors des recueils de plaintes. Christophe Castaner et Marlène Schiappa ont présenté vendredi 22 novembre une grille de questions destinées aux fonctionnaires, afin qu’ils évaluent mieux les signaux d’alerte des victimes de violences conjugales lorsqu’elles viennent au commissariat ou en gendarmerie.

    Cette grille « était attendue, demandée par les associations », a commenté le ministre de l’intérieur lors d’une visite à l’école de gendarmerie de Chaumont-sur-Marne (Haute-Marne) en compagnie de la secrétaire d’Etat chargée, notamment, de l’égalité entre les femmes et les hommes.

    Article réservé à nos abonnés Lire aussi « On n’a jamais pris ma sœur au sérieux, ni avant ni après sa mort » : les failles de la justice face aux féminicides

    « Elle est indispensable pour mieux appréhender et comprendre le risque » auquel la victime est confrontée, et « pour mieux aider les policiers, les gendarmes dans la façon dont ils conduisent leur premier entretien », a-t-il estimé. Elle « va peut-être aussi aider la victime à comprendre, à travers ses réponses aux questions, qu’il y a des comportements qui sont insupportables », a-t-il ajouté.

    Christophe Castaner @CCastaner
     

    Élaborée par des policiers, des gendarmes, des acteurs associatifs et des victimes elles-mêmes, elle permettra de :
    ✅ mieux protéger la victime et ses enfants
    ✅ mieux identifier les risques
    ✅ fournir un outil commun à la @PoliceNationale et la @Gendarmerie. https://twitter.com/ccastaner/status/1197878600063696897 

    Christophe Castaner @CCastaner

    Pour bien accueillir les victimes, il faut aussi avoir les bons outils.
    ➡️ C’était un engagement du #GrenelleViolencesConjugales : je viens de présenter avec @MarleneSchiappa la grille d’évaluation du danger à destination de nos policiers et gendarmes.

     

    Identifier les risques

    Cette grille d’évaluation, fruit de l’un des onze groupes de travail du Grenelle des violences conjugales, comporte 23 questions que le gendarme ou le policier devra poser à la victime de violences au sein d’un couple, indépendamment d’un dépôt de plainte. Certaines questions devront, plus que d’autres, attirer l’attention des forces de sécurité.

    Parmi celles-ci : « Selon vous, votre partenaire ou ancien partenaire a-t-il eu connaissance de votre projet de séparation ? Ou êtes-vous séparés ? », « La fréquence des violences (verbales, physiques, sexuelles ou psychologiques) a-t-elle augmenté récemment ? », ou encore « Votre partenaire ou ancien partenaire possède-t-il des armes à feu (déclarées ou non) ? »

    « La grille doit permettre de modéliser de manière simple des risques » et doit « facilement permettre d’identifier les situations qui peuvent déboucher sur un passage à l’acte », a expliqué le contrôleur général de la police nationale, Vincent Le Béguec, qui a participé au groupe de travail composé de policiers, gendarmes, membres d’associations et psychologues.

    Article réservé à nos abonnés Lire aussi Dans les affaires de féminicides, les alertes négligées par les forces de l’ordre

    Le gouvernement a lancé au début de septembre un Grenelle des violences conjugales, dont les conclusions seront annoncées lundi. Une soixantaine de propositions issues des groupes de travail ont été remises à la fin octobre à la secrétaire d’Etat, Marlène Schiappa.

    « Nous sommes très conscients que les forces de l’ordre sauvent quotidiennement la vie des femmes », a observé Mme Schiappa. Au sujet du recueil de la parole des victimes, « nous savons à quel point il est difficile et compliqué, car il s’agit d’humain. Il ne suffit pas d’avoir de l’empathie pour pouvoir les traiter correctement et faire parler les victimes de violences », a-t-elle estimé.

    M. Castaner et Mme Schiappa avaient préalablement visité l’hôtel de police de Chaumont, où ils se sont entretenus avec des policiers et des intervenants sociaux à propos de l’accueil de victimes et le dépôt de plainte. A l’école de gendarmerie de Chaumont, ils ont salué l’effort consacré « à l’appréhension de l’accueil et de l’accompagnement des familles » lors de la formation initiale.

    Sans dévoiler les résultats d’un audit mené dans 400 commissariats et casernes sur l’accueil des victimes, Christophe Castaner a par ailleurs relevé deux « indicateurs moins bons que les autres » : la confidentialité de l’accueil et l’information sur les dispositifs qui existent autour du parcours judiciaire.

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    L’enquête du « Monde » sur les féminicides en France

    Depuis le mois de mars, et pour une année complète, une équipe d’une douzaine de journalistes du Monde est mobilisée pour enquêter sur les féminicides, ou meurtres conjugaux, commis en France. Il s’agit de documenter, de la façon la plus détaillée possible, comment et pourquoi plusieurs dizaines de femmes meurent, tous les ans, en France, sous les coups de leurs conjoints.

    Pour analyser en profondeur la situation et contribuer à la prise de conscience de sa gravité, nous avons choisi d’enquêter, de façon exhaustive, sur les 120 féminicides identifiés pendant l’année 2018. Dossier par dossier, nos journalistes tentent de reconstituer les faits, les histoires, les itinéraires, et surtout cherchent ce qui n’a pas été fait, ou ce qui aurait pu être fait, par la police, la justice, les services sociaux, afin de prévenir ces meurtres. Avec une conviction : une grande partie de ces féminicides pourrait être évitée, si la société française s’en donnait les moyens.

    Vous pouvez retrouver tous nos articles sur les féminicides dans cette rubrique.

    Enquête : Dans les affaires de féminicides, les alertes négligées par les forces de l’ordre
     
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