Les chats ne peuvent s’ennuyer
Des chats à la place des livres sur les étagères
November 30, 2019
Yaghobzadeh Alfred/ABACA
Dans un nouveau rapport sur les prélèvements obligatoires, publié ce lundi 2 décembre, la Cour des comptes estime - avec l’aide de l’Insee - que la fraude à la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) représenterait un manque à gagner "de l’ordre d’une quinzaine de milliards d’euros" par an pour l’État. En pratique, cela correspond à la somme que l’administration fiscale perdrait, chaque année, "du fait d’irrégularités, que celles-ci soient volontaires (fraude) ou non (d’erreurs)." Mais, fait notable, les experts de l’institution s’empressent d’entourer leur évaluation de précautions langagières. "Il n’est pas possible à l’heure actuelle d’être complètement assuré de la totale robustesse de ces chiffrages", écrivent-ils sans détour. Une prudence qui s’explique d’abord par les difficultés inhérentes à l’appréhension de la fraude mais aussi par le délai très resserré de cette nouvelle étude lancée seulement en mai dernier à la demande du Premier ministre, Edouard Philippe.
Pointé du doigt par les Sages, le secteur du e-commerce cristallise les crispations. Avec un chiffre d’affaires de 92,6 milliards d’euros, selon la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad), l’e-commerce représente un potentiel de 20 milliards d’euros de TVA annuel. La Cour des comptes s’inquiète "des opportunités de fraudes importantes en matière de TVA" qu’elle soupçonne dans ce secteur économique dématérialisé. Celui-ci "pose un véritable défi aux services de contrôle, compte tenu de la difficulté de réaliser un contrôle sur des opérateurs virtuels et ne disposant pas d’établissements stables sur le territoire national", détaillent les experts.
Il y a quelques mois, la Commission européenne estimait de son côté le montant de la fraude à la TVA à 8,4 milliards d’euros pour la France. Un chiffre plus faible de moitié que celui inscrit dans le rapport de la Cour des comptes…. Aux vues des divergences, on comprend pourquoi les Sages appellent à “continuer ces travaux et les approfondir”. D’autant que la TVA n’est pas n’importe quel impôt. D’un montant de 168 milliards d’euros en 2018, elle reste - et de loin - la première rentrée fiscale pour l’État.
Les magistrats financiers considèrent que l’action de la France est insuffisante contre les fraudeurs fiscaux. Plusieurs pistes d’amélioration existent, à commencer par un chiffrage rigoureux.
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Saisie en mai par le gouvernement à la suite de la crise des « gilets jaunes », on attendait la Cour des comptes sur un chiffrage de la fraude fiscale : impossible, cependant, de « produire une évaluation robuste dans un délai aussi restreint que celui laissé par la saisine du premier ministre », indique le rapport que son premier président, Didier Migaud, devait rendre public lundi 2 décembre. C’est sur un autre aspect, en revanche, que l’enquête des magistrats financiers risque de provoquer quelques remous : contrairement au discours ambiant, l’Etat, disent-ils, paraît aussi brouillon que négligent dans la lutte contre la fraude fiscale.
Fin octobre, le ministre de l’action et des comptes publics, Gérald Darmanin, assurait que la loi antifraude votée en 2018 avait permis à l’Etat de récupérer 1,6 milliard d’euros de plus que l’an passé (sur les neuf premiers mois de l’année). Mais la Cour des comptes est perplexe devant une telle affirmation. Entre 2013 et 2018, les sommes recouvrées grâce au contrôle fiscal ont chuté de 22 %, passant de 10 à 7,8 milliards d’euros. Or, cela augmente dans d’autres pays, ce qui « place la France dans une situation singulière ». En 2018, ces sommes étaient 2,5 fois moindres qu’en Allemagne et 2 fois moindres qu’au Royaume-uni. Même « efficacité insuffisante » pour la lutte contre la fraude aux cotisations sociales : leur taux de recouvrement est « très faible », indique le rapport, soulignant que « des pans entiers de cotisations [sont] peu ou pas contrôlés ».
Pourtant, depuis la crise financière de 2008, des progrès ont été accomplis, notamment grâce aux institutions internationales. Les Etats ont amélioré leur coopération. En France, deux lois (en 2013 et en 2018), ont permis de renforcer l’arsenal répressif. Au point, d’ailleurs, que le pays dispose maintenant de « l’un des dispositifs juridiques les plus complets à cet égard ». Mais « l’utilisation de ces outils supplémentaires ne s’est pas encore accompagnée d’une amélioration des résultats du contrôle ».
Article réservé à nos abonnés Lire aussi Depuis dix ans, la lutte contre la fraude et l’évasion fiscales a connu des progrès spectaculaires
Un « hiatus » que la Cour explique de multiples manières. Mis à part dans la lutte contre la fraude à la TVA, l’impulsion interministérielle est « modeste ». Ainsi, le comité national de lutte contre la fraude ne se réunit plus et le poste de délégué national à la lutte contre la fraude est vacant depuis le mois de mai. Enfin, différents ministères chargés de la lutte contre la fraude ne coopèrent pas assez entre eux, « alors même que les nouvelles formes de fraude exigent un renforcement de cette coopération ». (Suite réservée aux abonnés)
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Le président turc Recep Tayyip Erdogan a jugé vendredi son homologue français Emmanuel Macron en "état de mort cérébrale", amplifiant la crise entre ces deux pays clé de l'Otan à quelques jours d'un sommet de l'Alliance. Reprenant les déclarations du président français qui avait estimé l'Otan en état de "mort cérébrale" et avait appelé à revoir la stratégie de l'Alliance, le chef de l'Etat turc s'est livré à une véhémente charge.
"Ces déclarations ne siéent qu'à ceux dans ton genre qui sont en état de mort cérébrale", a-t-il lancé dans un discours à Istanbul. "Fais d'abord examiner ta propre mort cérébrale !".
Paris a aussitôt riposté en convoquant l'ambassadeur de Turquie vendredi soir au ministère des Affaires étrangères. "Soyons clairs, ce n'est pas une déclaration, ce sont des insultes", a réagi la présidence française au sujet de ce qu'elle a qualifié de "dernier excès" en date de M. Erdogan.
Ces propos "inacceptables" n’ont "pas leur place dans la relation franco-turque et ne peuvent se substituer au dialogue nécessaire entre les deux pays", a renchéri le ministère dans un communiqué.
L'ambassadeur, Ismail Hakki Musa, avait déjà été convoqué au ministère des Affaires étrangères le 10 octobre, au lendemain du lancement de l'offensive turque contre la milice kurde des YPG dans le nord de la Syrie.
Cette intervention contre un allié clé dans la lutte contre le groupe Etat islamique (EI), avec l'approbation tacite du président américain Donald Trump, a mis le feu aux poudres au sein de l'Otan où les Européens sont directement visés par la menace djihadiste.
Emmanuel Macron a déploré jeudi que la Turquie ait mis ses alliés "devant le fait accompli" et réclame une réflexion sur le rôle et la cohésion de l'Alliance qu'il entend mettre sur la table au sommet de mardi et mercredi.
La Turquie est exaspérée de son côté par le soutien de la France aux Forces démocratiques syriennes (FDS) et par ricochet à une de ses principales composantes, la milice kurde des YPG, qu'Ankara considère comme une extension du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), son ennemi juré, et une entité terroriste.
"Depuis que Emmanuel Macron a reçu les FDS, la dégradation est très sensible", constate Didier Billion, expert sur la Turquie à l'Institut de Relations internationales et stratégiques (Iris) à Paris.
Le chef de la diplomatie turque Mevlüt Cavusoglu a accusé jeudi M. Macron de "parrainer le terrorisme". En novembre 2018, la Turquie s'était aussi emportée après des propos français sur son "jeu politique" supposé dans l'enquête sur l'assassinat du Saoudien Jamal Kashoggi à Istanbul.
En janvier 2018, Emmanuel Macron avait jeté un froid en déclarant devant son homologue turc en visite au palais présidentiel de l'Elysée que la situation des droits de l'homme en Turquie excluait "toute avancée" dans les négociations d'adhésion à l'UE.
Les relations franco-turques avaient déjà connu de fortes turbulences sous la présidence de Nicolas Sarkozy (2007-2012), mais elles s'étaient alors cristallisées autour de la reconnaissance du génocide arménien. "La différence c'est qu'avec Sarkozy cela s'était étendu dans la durée. Pour l'instant on ne peut pas en dire autant de Macron. Est-ce qu'ils vont se rabibocher ou continuer ? Il est trop tôt pour le dire", considère Didier Billion.
La réponse pourrait tomber dès la semaine prochaine à Londres où les deux dirigeants se retrouveront pour parler de la Syrie, en marge du sommet de l'Otan, avec la chancelière allemande Angela Merkel et le Premier ministre britannique Boris Johnson.
Selon le chercheur de l'Iris, le président turc adore rebondir sur "ce type de situations conflictuelles" qui lui permettent de jouer la carte de l'unité nationale.
Il est aussi servi par le franc-parler du président français, qui ne se fait pas que des amis en bousculant ses interlocuteurs là où il estime qu'il y a urgence.
Emmanuel Macron et son épouse Brigitte avaient déjà essuyé une série de piques et insultes venues du Brésil cet été - un ministre l'avait traité de "crétin opportuniste" - qui s'était conclue par une passe d'armes avec le président Jair Bolsonaro.
A Londres, le président français attendra surtout "une clarification" sur le rôle que la Turquie entend jouer dans l'Otan. "Maintenant c'est à la Turquie de donner les réponses que nous mais aussi beaucoup d'alliés attendent", a relevé la présidence française.
Selon Météo France, les températures devraient se situer sous les normales de saison, "probablement 2 à 5 °C sous les moyennes".
De possibles chutes de neige sont annoncées dimanche 1er décembre. (AMAURY CORNU / HANS LUCAS / AFP)
Winter is coming. Météo France a annoncé, vendredi 29 novembre, des températures hivernales pour le dimanche 1er décembre. "L'arrivée de l'hiver météorologique dimanche sera accompagnée d'un temps hivernal sur l'ensemble du pays", indique l'organisme de prévisions. Et de préciser : venu d'Islande, "de l'air plus froid s'engouffrera sur le pays, aspiré par un minimum dépressionnaire sur la Méditerranée, lui-même associé à la perturbation du week-end".
Météo France précise que les températures devraient se situer sous les normales de saison, "probablement 2 à 5 °C sous les moyennes". La faute à un ciel parsemé de "grisailles tenaces", qui "semblent inévitables au nord dans ce genre de situation, et à cette saison". Par conséquence, il y aura des "gelées fréquentes en plaine, localement fortes (- 5°C)".
Ce rafraîchissement sera peut-être accompagné de chutes de neige. "Les régions les plus septentrionales pourront voir quelques faibles chutes de neige jusqu'en plaine au contact de l'air plus froid présent du Bénélux à l'Allemagne, le long des frontières du Nord et du Nord-Est. Ces neiges seront de faibles intensités", indique Météo France.
Ce coup de froid n'annonce pas un hiver rigoureux. Mercredi, Météo France a dévoilé ses prévisions pour la saison : un hiver "plus doux que la normale et perturbé" sur une grande partie de l'Europe, dont la France, avec "une tendance encore plus marquée sur le Bassin méditerranéen".
18h50: La police des Pays-Bas a annoncé avoir interpellé un homme soupçonné d'être impliqué dans l'attaque au couteau qui a fait trois blessés la veille dans une rue commerçante de La Haye. L'homme n'avait "pas de domicile fixe".
La police des Pays-Bas a annoncé ce samedi 30 novembre avoir interpellé un homme soupçonné d’être impliqué dans l’attaque au couteau qui a fait trois blessés la veille dans une rue commerçante de La Haye. “A la suite de l’agression au couteau commise à Grote Marktstraat, un homme de 35 ans vient d’être interpellé dans le centre de La Haye”, a indiqué la police de la ville sur Twitter, précisant que l’homme n’avait “pas de domicile fixe”.
07h22: La police néerlandaise recherche toujours ce matin l'homme soupçonné d'avoir blessé trois ados lors d'une attaque au couteau la veille dans une rue très commerçante de La Haye, bondée en ce jour de soldes du "Black Friday". Le suspect a pris la fuite après l'agression, qui s'est déroulée dans un grand magasin du centre-ville, provoquant des scènes de panique parmi la foule de clients. Quelques heures auparavant, à Londres, un homme porteur d'un engin explosif factice avait tué deux personnes à coups de couteau vendredi à London Bridge, avant d'être abattu par la police, dans une attaque "terroriste".
"Nous envisageons actuellement tous les scénarios", a indiqué une porte-parole de la police, citée par l'agence de presse néerlandaise ANP, qui recherche toujours l'auteur de l'attaque. La police avait dit initialement rechercher "un homme au teint légèrement basané", âgé de 40 à 50 ans et vêtu d'un manteau noir, d'un pantalon de jogging gris et d'une écharpe, avant de se raviser, affirmant que des "investigations approfondies" étaient toujours en cours.
Les trois personnes blessées sont mineures,et ont toutes pu sortir de l'hôpital pour regagner leur domicile, a déclaré la police, sans préciser leur âge. L'attaque s'est produite dans un grand magasin de la "Grote Marktstraat", une artère très fréquentée du plus grand quartier commerçant de la ville.
Deux adolescentes se sont précipitées en courant dans le bâtiment après avoir été poignardées, a déclaré la télévision NOS, citant des témoins. "J'ai vu deux filles hurler et s'enfuir en courant. Un homme s'est enfui. Il a sauté très athlétiquement par-dessus les bancs pour s'enfuir. Il ressemblait à un guépard", a déclaré un témoin à NOS. Des images diffusées les réseaux sociaux ont montré des clients paniqués, s'enfuyant pour s'éloigner de la scène. "Attaque au couteau avec plusieurs blessés dans la GroteMarktstraat à La Haye. Services d'urgence sur place", avait initialement annoncé la police de la ville sur Twitter.
Des badauds étaient rassemblés vendredi soir derrière un cordon de police, selon un correspondant de l'AFP. Des hélicoptères survolaient l'endroit de l'attaque et plusieurs véhicules de secours étaient sur place. Les autorités néerlandaises n'ont pas donné d'autres informations sur les circonstances de l'attaque. Elle s'est produite non loin du Parlement, siège du gouvernement et qui abrite de nombreuses organisations internationales.
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Vendredi 29 novembre
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21h42: Les médias néerlandais rapportent que les victimes auraient été précisément ciblées. La piste terroriste semble ainsi écartée. La police a également décrit l'assaillant : ""Nous recherchons un homme d’environ 45 à 50 ans avec des cheveux légèrement bouclés. Il porte un foulard et une combinaison de jogging grise", décrivent les autorités sur Twitter.
21h17: Plusieurs vidéo sur Twitter montrent le mouvement de foule après l'attaque :
20h55: Après l’attaque à l’arme blanche qui s’est produite ce vendredi en pleine rue à Londres, la police de La Haye informe d’une attaque au couteau dans la ville néerlandaise qui a fait plusieurs blessés. Au moins trois personnes ont été blessées dans l’attaque qui a eu lieu dans une rue commerçante de La Haye, selon les premières informations relayées par la presse. L’agresseur est en fuite. La police est en train de chercher un homme âgé de 40 à 50 ans avec des cheveux noirs bouclés qui porte une écharpe grise et une tenue grise de jogging, selon la presse qui cite les forces de l’ordre.
20h49: L'assaillant serait en fuite après avoir blessé plusieurs personnes. La police de la Haye lance un appel à témoignage pour retrouver un homme de 45 à 50 ans avec un foulard et en jogging gris.
20h46: "Plusieurs personnes blessées à Grote Marktstraat à La Haye. Les services d'urgence sont sur place", a communiqué la police sur son compte Twitter. La Grote Marktstraat est l'un des principaux quartiers commerçants du centre-ville de La Haye.
20h41: Plusieurs personnes ont été blessées à coups de couteau vendredi dans une rue commerçante de La Haye, rapporte la police néerlandaise. Les services de secours sont sur place, ajoute-t-elle dans un communiqué.
20h39: Plusieurs blessés dans une attaque au couteau en cours aux Pays Bas dans le centre ville de La Haye
Le suspect était en semi-liberté et équipé d’un bracelet électronique quand il a poignardé cinq personnes. Samedi, l’organisation Etat islamique a revendiqué l’attaque.
Des policiers inspectent le London Bridge, samedi 30 novembre. Steve Parsons / AP
L’attentat de Londres s’immisce dans la campagne pour les élections législatives britanniques du 12 décembre. Samedi 30 novembre, le premier ministre Boris Johnson s’est engagé à revoir le système des libérations anticipées, au lendemain de l’attaque menée par un ex-prisonnier, condamné pour terrorisme et en liberté conditionnelle, qui a tué deux personnes à coups de couteau.
Samedi soir, l’organisation Etat islamique a revendiqué l’attentat. Ce dernier a été commis « en réponse aux appels à cibler les habitants des pays de la coalition internationale » anti-EI, a écrit l’agence de propagande Amaq dans un communiqué publié sur une chaîne du groupe sur Telegram.
Avant d’être abattu par la police, l’assaillant a lui-même été spectaculairement maîtrisé par des civils qui comptaient plusieurs condamnés dont un meurtrier en permission, selon les médias britanniques.
Lire aussi Attentat de Londres : le récit de ceux qui ont maîtrisé le suspect avant l’arrivée de la police
« Quand des gens sont condamnés à un certain nombre d’années en prison, ils devraient purger chaque année de cette condamnation », a déclaré M. Johnson samedi après s’être rendu sur les lieux de l’attaque. « Il ne fait aucun sens pour notre société de libérer de manière anticipée des personnes qui ont été condamnées pour des infractions terroristes, des crimes violents », a poursuivi M. Johnson avant d’ajouter : « Je dis depuis longtemps que ce système ne marche tout simplement pas. »
Le premier ministre a également plaidé pour des peines plus lourdes en cas d’infractions violentes. Il a assuré que les cas d’autres condamnés pour terrorisme libérés de manière anticipée étaient passés en revue, promettant : « Un gros travail est abattu en ce moment pour s’assurer que le public est protégé ».
« Il y a grandes questions auxquelles il faut répondre », a de son côté déclaré sur Sky News le maire de Londres et membre du Parti travailliste Sadiq Khan. « L’un des outils importants que les juges pouvaient utiliser pour traiter les cas de criminels dangereux et protéger le public était la condamnation à perpétuité », a-t-il ajouté. « Ça leur a été retiré par ce gouvernement ».
L’attaque est survenue vendredi en début d’après-midi à London Bridge, provoquant la panique dans ce quartier très fréquenté du centre de la capitale britannique. L’assaillant, de nationalité britannique, a été identifié par la police comme étant Usman Khan, âgé de 28 ans, condamné à 16 ans de prison en 2012 pour des infractions terroristes et remis en liberté conditionnelle six ans plus tard.
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Il appartenait à un groupe qui projetait de commettre un attentat à la bombe à la Bourse de Londres, le London Stock Exchange, et d’établir un camp d’entraînement terroriste au Pakistan. Il a été libéré il y a un an, avant d’avoir purgé la moitié de sa peine, seuil auquel les prisonniers peuvent généralement bénéficier d’une remise en liberté. Il portait un bracelet électronique.
Il participait vendredi à une conférence organisée par l’université de Cambridge sur la réhabilitation des prisonniers. Elle se déroulait dans le Fishmongers’Hall, un bâtiment à l’extrémité nord du London Bridge à l’intérieur duquel l’attaque a commencé. Porteur d’un engin explosif factice, l’assaillant a été abattu par la police après avoir été maîtrisé sur le pont enjambant la Tamise par des passants.
Sur des images diffusées par les réseaux sociaux et les médias, on voit l’un d’eux vider un extincteur sur Usman Khan tandis qu’un autre, qui serait un cuisinier polonais travaillant au Fishmongers’Hall, pointe vers lui une défense de narval, probablement prise dans le bâtiment qui renferme de nombreux objets anciens. Un autre intervenant, un policier en civil selon les médias, sort de la mêlée après avoir pris le couteau de l’assaillant.
Plusieurs personnalités politiques et même la reine Elizabeth II a adressé un message de sympathie aux victimes et à leurs proches, saluant « les individus courageux qui ont mis leur vie en danger pour aider (…) et protéger les autres ».
Mais l’agence PA affirmait samedi que presque tous ces « héros » étaient des condamnés présents à la conférence. C’est notamment le cas de James Ford, condamné en 2004 à la perpétuité avec une durée de 15 ans d’emprisonnement minimum pour avoir égorgé une jeune femme de 21 ans.
Dans un communiqué, la commission des libertés conditionnelles a assuré ne pas avoir été « impliquée » dans la libération d’Usman Khan « qui semble avoir été automatiquement libéré sous conditions comme le requiert la loi ».
Une dent de narval pour maîtriser un attaquant armé de couteaux. C'est ce qui a été utilisé vendredi à Londres, lors de l'attaque meurtrière à London Bridge au cours de laquelle deux personnes ont été tuées et trois autres blessées par un individu armé de deux couteaux.
Avant d'être abattu par la police, l'assaillant a été maîtrisé par deux hommes. L'un a ainsi eu recours à un extincteur, alors que l'autre s'est équipé d'une dent (ou défense) de narval qu'il a pointée en direction de l'assaillant.
Selon l'AFP, l'objet a probablement été pris au Fishmonger's Hall, un bâtiment à proximité du pont enjambant la Tamise qui renferme de nombreux objets anciens.
L'assaillant participait vendredi à une conférence sur la réhabilitation des prisonniers, organisée par l'université de Cambridge.
"Certains des gars qui étaient sur (l'assaillant) étaient d'ex-prisonniers et ils se trouvaient tous au Fishmonger's Hall", selon Jamie Bakhit, un agent d'entretien de 24 ans cité par l'agence de presse PA et qui a dit s'être entretenu avec l'un des intervenants, écrit l'AFP.
Les narvals sont des mammifères marins qui vivent dans l'océan Arctique. Les spécimens mâles de ces cétacés sont dotés d'une excroissance torsadée au niveau d'une incisive. Elle peut mesurer plusieurs mètres et est ainsi surnommée "dent" ou "défense" de narval.
Vos réactions
Lorsque des étrangers viennent visiter notre pays il est normal que nous leur montrions les plus charmants cotés...Question de point de vue moi je pense que quand les étrangers viennent visiter le pays il y a 1 chance sur 2 que ce soit des envahisseurs et que dans le doute il faut leur mettre des flèches dans la tête.
Un cancer ça se soigne ! Sauf que quelque millions d inconscients ont choisis la méthode douce en prenant l homéopathe Macron au lieu de la cancérologue !
Décidément les bouchers hallal ont une drôle de façon de manifester leur mécontentement! Sérieusement, ces suédois du sud commencent à me les briser menu! Je me demande si ces deux attentats au couteau ne sont pas le fait de migrants, et peut être ex membres de DAESH , qui ont réussi à se mêler aux autres migrants et fraîchement accueilli à bras ouvert par les bien pensants européens!?
De toute façon si l état et les fumistes qui le compose ne bougent pas leurs grosses fesses ; la population va comme ces ordures , sortir armée et en position d autodéfense !
Donc on est bien d’accord, il ne faut plus dire terroriste mais assaillant, c’est bien celà ?
Non des «imbéciles» Le premier ministre Édouard Philippe préfère ce qualificatif !
Ce qui est allarmant est que bcp de monde ont des gros couteaux chez eux ( entre autre pour cuisiner) et qu'il est impossible de faire quoi que ce soit contre ces voyoux qui veulent sémer la terreur . la solution generaliser les cours d'auto défense pour faire face au mieux à ce type d'individus dangereux et psychopathes
Bon on va pas tourner autour du pot le cancer islamiste a encore frappé...
Combien de temps allons nous accepter passivement ?
Pas de dame en algues, juste des hypster incompris.
Ils se sont coordonnés pour tuer aujourd’hui manifestement. Je crois que je vais rester en sécurité chez moi, ce soir.
On appelle ça le "téléphone arabe". Bon ok je →
Décidément les bouchers hallal ont une drôle de façon de manifester leur mécontentement! Sérieusement, ces suédois du sud commencent à me les briser menu! Je me demande si ces deux attentats au couteau ne sont pas le fait de migrants, et peut être ex membres de DAESH , qui ont réussi à se mêler aux autres migrants et fraîchement accueilli à bras ouvert par les bien pensants européens!?
Donc on est bien d’accord, il ne faut plus dire terroriste mais assaillant, c’est bien celà ?
On peut tout dire sauf le mot Islam.
Donc on est bien d’accord, il ne faut plus dire terroriste mais assaillant, c’est bien celà ?
Stop ou encore ? telle est la question en 2022
Au couteau. J'ai une idée sur son profil.
Un profil tranchant. Dommage que ce dernier n'a pas rencontré les mêmes policiers qu'à Londres.
Au couteau. J'ai une idée sur son profil.
Son profil à été donné: ""un homme au teint légèrement basané", âgé de 40 à 50 ans et vêtu d'un manteau noir, d'un pantalon de jogging gris et d'une écharpe. "
visiblement au pays-bas, on se donne vraiment beaucoup de mal pour décrire les suédois!
Au couteau. J'ai une idée sur son profil.
Ils se sont coordonnés pour tuer aujourd’hui manifestement. Je crois que je vais rester en sécurité chez moi, ce soir.
on sait d'où viennent les coups ............. il faut punir, répondre , annihiler , détruire le nid .............
Gare à nous !! Je n’aime pas ça ! Il y a du monde partout en vu des fêtes de fin d’année !!
attention jamais 2 sans 3 :x
Et ça continue encore et encore.
C’est le Black Friday des radicalisés !!!
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