• Coronavirus : 306 nouveaux décès, 25201 morts depuis le début de l’épidémie

    Un peu moins de 3 700 patients sont toujours hospitalisés en réanimation, selon les chiffres de la Direction générale de la Santé communiqués lundi.

     Plus de 25 500 patients sont toujours hospitalisés dans les établissements français. (ILLUSTRATION) Plus de 25 500 patients sont toujours hospitalisés dans les établissements français. (ILLUSTRATION) AFP/JOEL SAGET
     
    Le 4 mai 2020 à 18h46, modifié le 4 mai 2020 à 19h43

    Après presque 50 jours de confinement, et une semaine avant le début du déconfinement, la France dénombre 306 nouveaux décès en 24 heures dus au Covid-19, a annoncé lundi Olivier Véran, le ministre des Solidarités et de la Santé, après que le Sénat a voté contre le plan de déconfinement du gouvernement.

    Depuis le début de l'épidémie, 25 201 personnes ont perdu la vie à cause du coronavirus dans le pays. Dans le détail, la Direction générale de la Santé dénombre 15 826 décès en milieu hospitalier (+ 243 en 24 heures) et 9312 (+ 63) dans les établissements médico-sociaux, notamment en Ehpad.

    Coronavirus : 306 nouveaux décès, 25201 morts depuis le début de l’épidémie

    Actuellement, 25 548 patients demeurent à ce jour hospitalisés dans le pays en raison d'une infection au SARS-CoV-2. Cela constitue une baisse de 267 lits occupés en 24 heures malgré l'admission de 699 nouveaux patients. « Depuis le début de l'épidémie, 93 372 personnes ont été hospitalisées, 51 371 personnes sont rentrées à domicile, sans compter les dizaines de milliers de personnes guéries en ville », ajoute la DGS.

     

    Dans les services de réanimation, la décrue entamée il y a trois semaines se poursuit avec 123 patients en moins ce lundi, selon la DGS, mais près de 3 696 malades sont toujours en soins intensifs

    Au total, 131 863 cas ont été confirmés par test PCR depuis le début de l'épidémie, a indiqué Olivier Véran, 563 d'entre eux ayant été recensés au cours des dernières 24 heures.

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  • Déconfinement : le Sénat rejette le plan du gouvernement

    Gérard Larcher, président du Sénat.Gérard Larcher, président du Sénat.Politique

    OPPOSITION - Le Sénat, à majorité de droite, n'a pas validé ce lundi la stratégie de sortie de crise du gouvernement à 89 voix contre 81. Ce vote n'a pas d'impact sur le déconfinement, prévu à partir du 11 mai.

    Le Sénat ne valide pas la stratégie de crise du gouvernement. À majorité de droite, l'hémicycle présidé par Gérard Larcher a désapprouvé le plan de déconfinement, présenté par le Premier ministre Édouard Philippe ce lundi 4 mai. Après un vote public, où les règles de distanciation sociale ont été plus ou moins respectées, il a été rejeté par 89 voix contre 81, avec une abstention "massive" (174) des élus Les Républicains et un vote contre des groupes socialiste et communiste.

    Toute l'info sur

    Déconfinement : le casse-tête de l'exécutif

    Ce rejet n'est pas une surprise en soi. Car, contrairement à l'Assemblée nationale, la majorité présidentielle LaREM est en minorité au Sénat. Le chef de file des sénateurs de droite Bruno Retailleau a reproché au gouvernement un "pari à quitte ou double": "personne ne peut dire si vous aurez la semaine prochaine suffisamment de masques pour protéger tous les Français" face au virus, a-t-il mis en garde. 

    La semaine passée, la déclaration du chef de l'exécutif avait été approuvée par les députés par 368 voix contre 100, et 103 abstentions. Le plan de déconfinement doit désormais revenir au Palais Bourbon, qui aura le dernier mot.

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    Ces deux votes, en application de l'article 50-1 de la Constitution, ont surtout une valeur symbolique et pas d'impact sur le lancement du déconfinement, prévu à partir du 11 mai. La désapprobation du Sénat confirme, en revanche, que l'union nationale, un temps espérée par le gouvernement pendant cette crise sanitaire liée au Covid-19, n'est pas au rendez-vous.

     

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  • pétition

    Télécharger « cyberaction-2020-Pas d’accord de libre-échange entre l’UE et le Mercosul.html »


    Cyberaction : Pas d’accord de libre-échange entre l’UE et le Mercosul

    Dans une tribune au Monde, treize représentants de peuples indigènes de différents continents, dont ceux de l’Amazonie brésilienne, lancent un appel à protéger le caractère «sacré» de la nature et à s’opposer aux projets du président du Brésil.
    Raoni Metuktire, chef du peuple Kayapo en Amazonie brésilienne, initiateur de l’Alliance des gardiens de Mère Nature.

     

    Cyberaction mise en ligne le 12 avril 2019

    Proposée par Cyberacteurs

    Elle sera envoyée à le Président de la République, le Président de la Commission Européenne et l'Ambassadeur du Brésil à Paris
    En soutien à Cacique Ivanice Pires Tanone, peuple Kariri Xocó, Brésil; Cacique Paulinho Paiakan,peuple Kayapó, Brésil; Cacique Ninawa Inu Pereira Nunes Huni Kuí, peuple Huni Kuí, Brésil; Jorge Quilaqueo, peuple Mapuche, Chili; Mindahi Crescencio Bastida Munoz, peuple Otomi, Mexique; Magdalene Setia Kaitei, peuple Maasaï, Kenya; Hervé Assossa Soumouna Ngoto, peuple Pygmée, Gabon; Vital Bambanze, peuple Batwa, Burundi; Tom B.K. Goldtooth,peuple Navajo, Etats-Unis; Mihirangi Fleming, peuple Maori, Nouvelle- Zélande; Edouard-Jean Itopoupou Waia, peuple Kanak, Nouvelle- Calédonie; Hairudin Alexander, peuple Dayak, Indonésie; Su Hsin, peuple Papora, Taïwan. Membres de l’Alliance des gardiens de Mère Nature, créée en2015 pendant la COP 21, à l’initiative du chef du peuple Kayapo en Amazonie brésilienne, Raoni.

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     Raoni, Brésil

    Appel des peuples indigènes: «Depuis l'élection de Jair Bolsonaro, nous vivons les prémices d'une apocalypse»

    Tribune. Nous, gardiens et enfants de la Terre Mère, peuples indigènes et alliés, nos prophéties, notre sagesse et nos savoirs nous ont permis de constater que la vie sur la Terre Mère est en danger et que l'heure d'une grande transformation est arrivée.
    Les peuples indigènes ont toujours pris soin de la Terre Mère et de l'humanité. Nous représentons 370millions de personnes dans le monde, répartis sur 22% de la planète et couvrant 80% de la biodiversité mondiale.
    Nous appelons l'humanité à prendre des mesures pour protéger le caractère sacré de l'eau, de l'air, de la terre, du feu, du cycle de la vie et de tous les êtres humains, végétaux et animaliers. Il est vital de transformer notre approche de la nature en l'envisageant non comme une propriété, mais un sujet de droit, garante de la vie.
    Partout dans le monde les droits des peuples indigènes et de la nature sont bafoués, des leaders indigènes sont assassinés. Des millions de nos frères et s½urs ont été tués pour prendre le contrôle de leurs territoires et on continue à nous détruire avec de belles paroles et de l'argent, cette malédiction du monde.

    Cent terribles premiers jours

    Aujourd'hui nous sommes particulièrement inquiets de la situation au Brésil, depuis l'élection du nouveau président Jair Bolsonaro. Depuis cent jours nous vivons les prémices d'une apocalypse, dont les peuples indigènes sont les premières victimes. Dès le premier jour de son entrée au pouvoir, il s'est attaqué à la Fondation nationale de l'Indien (Funai), qui garantit le droit à la terre des peuples indigènes du Brésil, en transférant sa compétence en matière de démarcation des terres traditionnellement occupées par les peuples indigènes au ministère de l'agriculture, qui défend les intérêts de l'agrobusiness.
    Que cela soit clair: nous sommes catégoriquement opposés à toute déforestation, toute plantation de soja ou tout élevage de bétail sur les terres indigènes. Nous cultivons la terre pour nourrir nos peuples et non pour nourrir des animaux à l'autre bout du monde. Nous ne sommes pas des animaux, nous sommes des êtres humains, nous nous nourrissons d'alimentation traditionnelle saine, sans produits chimiques.
    Le gouvernement de Bolsonaro menace le système de santé déjà fragile établi aux peuples indigènes et met en danger leur vie en ayant autorisé 86 nouveaux pesticides dès les deux premiers mois de son arrivée au pouvoir. Alors que de 2010 à 2016, les autorisations ont toujours été inférieures à vingt par an. Selon M. Bolsonaro «les questions environnementales entravent l'industrie agroalimentaire».
    Ce gouvernement veut s'accaparer toute l'Amazonie, la saigner encore davantage en construisant de nouvelles routes et des voies ferroviaires. Alors que l'Amazonie est vitale pour l'humanité, et que les peuples indigènes sont les premiers gardiens de cette nature, il tente de nous couper de nos soutiens internationaux en menaçant d'expulser les organisations alliées du pays, au prétexte d'ingérence et d'atteinte à la souveraineté.

    Sanctuariser les forêts primaires

    Jair Bolsonaro veut aussi relancer la construction des grands barrages et vient de livrer par décret les terres indigènes à l'industrie minière, qui ne laisse que mort et destruction sur son passage. Cette liste non exhaustive est le symptôme de toutes les agressions que les peuples indigènes du Brésil ont eu à subir durant ces cent terribles premiers jours, marqués par une augmentation significative de la déforestation.
    Il est clair que nous refusons totalement cette vision capitaliste sur nos terres parce qu'elle détruit non seulement la nature et nos modes de vie, mais anéantira aussi à terme celle de tous les peuples du monde!
    Les nombreuses entreprises et les Etats qui contaminent l'environnement avec des produits toxiques sont responsables d'écocide. Il est donc temps de mettre en ½uvre une transition juste en tenant compte des savoirs traditionnels et sacrés des peuples indigènes, pour passer de l'économie des combustibles fossiles à une énergie 100% propre et renouvelable. Nous exigeons également l'interdiction de toute nouvelle exploration et exploitation de pétrole, sables bitumineux, gaz et pétroles de schiste (notamment par la fracturation hydraulique), de charbon, d'uranium, de gaz naturel, y compris pour les infrastructures de transport.
    De même il est vital de sanctuariser de toute urgence la totalité des forêts primaires de la planète qui sont traditionnellement sous la garde des peuples indigènes, puisque l'Organisation des nations unies a déjà reconnu que leur présence est un facteur garantissant la non-détérioration de ces environnements inestimables.
    Les peuples indigènes ne peuvent être expulsés de ces espaces. Ces écosystèmes ne doivent pas non plus être utilisés dans le cadre d'un marché de compensation carbone, qui quantifie et transforme en marchandise la Terre Mère, ni de tous mécanismes de compensation de la biodiversité et de financiarisation de la nature.
    Il est plus que jamais urgent que le monde adopte une Déclaration universelle des droits de la Terre Mère.
    Nous appelons à des solutions concrètes qui reconnaissent les droits des peuples indigènes et de la nature pour la survie de tous. Nous appelons les dirigeants du monde, les Etats, les Nations unies et la société civile à amorcer une réflexion visant à abandonner progressivement les systèmes capitalistes et juridiques hérités de l'époque coloniale pour les remplacer par de nouveaux principes. Nous devons évoluer vers un paradigme basé sur la pensée et la philosophie indigènes, qui accorde des droits égaux à la Nature et qui honore l'interrelation entre toute forme de vie. Il n'y a pas de séparation entre les droits des peuples indigènes et les droits de la Terre Mère.
    Il est plus que jamais urgent que le monde adopte une Déclaration universelle des droits de la Terre Mère, et que tous les Etats ratifient et appliquent rigoureusement la Convention 169 de l'Organisation internationale du travail, qui garantit à tous les peuples indigènes une consultation libre, préalable et éclairée sur les sujets qui les concernent.

    Pas d'accord de libre-échange entre l'UE et le Mercosul

    Et parce que l'Union européenne (UE) est le deuxième partenaire commercial du Brésil, offrant un immense marché pour les exportations agricoles brésiliennes, nous appelons celle-ci à mettre en place une traçabilité irréprochable garantissant que les produits vendus dans ses pays membres ne détruisent pas les forêts de la planète, ne justifient pas l'accaparement des terres et ne violent ni les droits des peuples indigènes ni les droits de l'homme et les droits de la Terre Mère.
    Nous appelons aussi les citoyens européens à une exigence sans faille sur leur consommation et à une opposition de principe à un accord de libre-échange entre l'UE et le Mercosul[marché commun composé de l'Argentine, du Brésil, du Paraguay, de l'Uruguay et de quelques pays associés],qui ne ferait qu'aggraver encore davantage la situation des peuples indigènes et des défenseurs de l'environnement.
    Nous avons la responsabilité de dire à la terre entière que nous devons vivre en paix les uns avec les autres et avec la Terre Mère, pour assurer l'harmonie au sein de ses lois naturelles et de la création. Nous souhaitons qu'il en soit encore ainsi, avec le soutien de tous les peuples du monde, notamment de tous les citoyens. Rejoignez notre Alliance des gardiens de Mère Nature pour ½uvrer et veiller tous ensemble aux générations futures.

    Les signataires : Cacique Ivanice Pires Tanone, peuple Kariri Xocó, Brésil; Cacique Paulinho Paiakan,peuple Kayapó, Brésil; Cacique Ninawa Inu Pereira Nunes Huni Kuí, peuple Huni Kuí, Brésil; Jorge Quilaqueo, peuple Mapuche, Chili; Mindahi Crescencio Bastida Munoz,peuple Otomi, Mexique; Magdalene Setia Kaitei,peuple Maasaï, Kenya; Hervé Assossa Soumouna Ngoto ,peuple Pygmée, Gabon; Vital Bambanze,peuple Batwa, Burundi; Tom B.K. Goldtooth,peuple Navajo, Etats-Unis; Mihirangi Fleming,peuple Maori, Nouvelle-Zélande; Edouard-Jean Itopoupou Waia,peuple Kanak, Nouvelle-Calédonie; Hairudin Alexander,peuple Dayak, Indonésie; Su Hsin,peuple Papora, Taïwan.
    Membres de l'Alliance des gardiens de Mère Nature, créée en2015 pendant la COP 21, à l'initiative du chef du peuple Kayapo en Amazonie brésilienne,Raoni.

    Pour faire connaître et soutenir cet appel, nous vous proposons d'interpeller le Président de la République, le Président de la Commission Européenne et Mr Paulo Cesar de Oliveira Campos, Ambassadeur du Brésil à Paris

     

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  •        30 000 morts et on perd dutemps à tester des médicaments existants depuis      

          1935! De polémique en polémique le temps passe et nous passons!Marialis

       L’hydroxychloroquine autorisée contre

        le Covid-19 : retour sur un traitement polémique

     

     

     

     

       Le gouvernement vient d’autoriser la prescription d’hydroxychloroquine dans le cadre du   

        covid-19. Une première victoire pour le Pr Didier Raoult dont les propos sur ses résultats prometteurs   

        ont suscité l’interrogation générale. Réel traitement efficace ou faux espoir ? Retour sur la polémique

        de la chloroquine.

     
     

    L’hydroxychloroquine autorisée contre le Covid-19 : retour sur un traitement polémique

        Le ministère de la Santé a publié un décret autorisant le prescription de l’hydroxychloroquine associée au

        lopinavir/ritonavir le 25 mars 2020. Ce traitement, plébiscité par le Pr Didier Raoult, Directeur de l’Institut  

        Méditerranée à Marseille fait débat. La communauté scientifique déplore un emballement malgré le manque  

        d’étude à grande échelle pour démontrer avec certitude ses effets et surtout ses risques alors que d’autres

        pensent que vue l’état d’urgence il vaut mieux essayer. On décrypte toute l’histoire.

     
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        Chloroquine et hydroxychloroquine : qu’est-ce que c’est ?

           La chloroquine est connue depuis 1935. C’est un médicament soumis à prescription médicale depuis le  

           15 janvier 2020 et également prescrit contre le paludisme, mais aussi en traitement d’action lente contre 

           la polyarthrite rhumatoïde, certains lupus et la prévention des lucites, sous le nom de Nivaquine

           Depuis le début de la crise sanitaire actuelle, c’est l’un de ses dérivés, la molécule hydroxychloroquine qui

           a montré des pistes prometteuses pour traiter certains patients atteints par le Covid-19. Ce médicament

          est commercialisé sous le nom de Plaquenil en France, il est aussi prescrit contre la polyarthrite

          rhumatoïde, le lupus et contre les lucites.

           L'hydroxychloroquine, un traitement efficace contre le 

           coronavirus?

             Face à un virus inconnu et en l’absence de vaccin et de traitement spécifiques, une des stratégies

             thérapeutiques consiste à regarder parmi les médicaments déjà disponibles et cliniquement testés, si l’un

             d’entre eux est efficace. Leurs balances bénéfices/risques et leurs effets secondaires ayant déjà été

             étudiés (sans toutefois permettre l’impasse sur les tests de sécurité), cela pourrait accélérer la

            recherche. Parmi ceux-là : l’hydroxychloroquine. 

            Si cette dernière s’est vite démarquée c’est grâce à la publication d’une vidéo : une conférence donnée

           par Professeur Didier Raoult, directeur de l’Institut Méditerranée Infection à Marseille en le 25 février    

          2020. Le spécialiste cite l’étude de scientifiques chinois dans la revue BioScience Trend 1 qui se basent sur

          d’autres études menées dans une dizaine d’hôpitaux en Chine. "Les résultats obtenus sur une centaine de

          patients ont démontré que le phosphate de chloroquine était plus efficace que les autres traitements",

          expliquent les scientifiques dans l’étude d’origine. 

     

             Une nouvelle étude menée en France sur 80 patients 

            A l'époque pour le Pr Raoult, cette étude représente une piste qu’il faut absolument approfondir.  "Tout  

           comme cela avait été démontré pour le Sras à l'époque et oublié, regrette-t-il dans la vidéo, la chloroquine

          est active in vitro contre les coronavirus." Dans les colonnes de La Provence, il affirme que 75% des patients

          participants à cet essai chinois ont guéri grâce au traitement, et que chez les 25% restant, il n’y avait pas

          eu d’aggravation.

            Ses propos font rapidement le buzz. Depuis la population s’interroge. A-t-il raison ? Et dans ce cas,

            pourquoi est-ce que le pays n’agit pas ? De leur côté, beaucoup de médecins et de scientifiques dénoncent

           un emballement qui risque de donner de faux espoirs et demandent des études à plus grande échelle afin    

          de juger de sa réelle efficacité et des possibles risques (effets secondaires, mélange avec certains

          traitements…). 

        “Je suis convaincu qu'à la fin, tout le monde utilisera ce

          traitement”

             Le 20 mars 2020 le Pr Raoult et son équipe publient une nouvelle étude2 qu’ils ont mené eux-mêmes :

             26 patients ont participé à ce test, dont 16 étaient des patients témoins, c’est-à-dire recevant des

             traitements habituels. 14 autres n’ont reçu que de l’hydroxychloroquine et 6 ont reçu de

             l’hydroxychloroquine associée à un antibiotique : l’azithromicine (déjà testé in vitro contre les virus Zika

            et Ebola).

            "Six d’entre eux ont été retirés de l’étude”. Pourquoi ? Trois ont été transférés en soins intensifs car leur

            état s’est aggravé. Un autre patient est décédé au troisième jour de l’étude, l’un a quitté l’essai 

           clinique,et un autre a arrêté parce qu’il était victime des nausées. Une différence d’efficacité significative

          a été observée entre le groupe ayant reçu seulement de l’hydroxychloroquine et ceux qui l’ont reçu avec

         l'antibiotique, selon le groupe d’étude. "Au sixième jour de l’étude 100% des patients ayant reçu la  

         combinaison “hydroxychloroquine et azithromycine” avait une charge virale négative contre 57,1% chez ceux

         ayant reçu la chloroquine seule et 12% dans le groupe témoins. La charge virale est la quantité de virus

         présente dans les fluides obtenue notamment par des prélèvement nasopharyngés dans le cas de cette

         étude.

         Le Pr Didier Raoult a ensuite communiqué les résultats d'une nouvelle étude8 menée sur 80 patients et sans

         groupe témoin. "Tous ont reçu de l'hydroxychloroquine avec de l'azithromycine pendant au moins trois jours  

         et on été suivis au moins six jours. L'âge moyen des patients était de 52 ans. 57,7% d'entre-eux avaient au

         moins une pathologie chronique représentant un facteurs de risque de développer une forme sévère de

         Covid-19", explique le rapport. Un patient a dû arrêter le traitement car il y avait un risque d’interaction

         avec un autre de ses médicaments. Au cours de l'étude, "La majorité (81,3%) des patients ont des résultats

         favorables et ont pu quitter notre unité. Seulement 15% ont eu besoin d’assistance respiratoire. 3 patients

         ont dû être transférés en soins intensifs et 2 ont pu le quitter rapidement. Un patient de 74 ans reste

         encore aux soins intensifs  à l'heure où nous écrivons ces résultats (22 mars 2020, NLDR) et un autre de 86

         ans qui n'avait pas été transféré en soins intensif est décédé." 

     

             Le traitement proposé bien avant l’autorisation 

             Le positionnement de l’infectiologue est clair : "Avec mon équipe, nous estimons avoir trouvé un

         traitement. Et sur le plan de l'éthique médicale, j'estime ne pas avoir le droit, en tant que médecin, de ne

         pas utiliser le seul traitement qui ait jusqu'ici fait ses preuves. Je suis convaincu qu'à la fin, tout le monde 

         utilisera ce traitement. C'est juste une question de temps avant que les gens acceptent de manger leur

         chapeau et de dire : 'C'est ça qu'il faut faire'", a-t-il confié, interrogé par Le Parisien

     

         A Marseille donc, le Pr Raoult a annoncé que son institut allait pratiquer des tests massifs de dépistage

         auprès de patients “fébriles” présentant de la fièvre et proposerait le traitement par hydroxychloroquine

          associé à l’antibiotique azithromycine sans attendre l’autorisation de mise sur le marché puisque, pour lui,

         c'est au début de la maladie que son traitement et le plus efficace et le médecin estime qu'il ne peut pas, ne

         pas tenter de soigner les patients avec, "c'est ce que nous dicte le serment d'Hippocrate que nous avons

         prêté", a-t-il posté sur son Twitter. 

                             Un traitement qui fait polémique 

                          Du côté de la communauté scientifique entière, les avis sont bien plus mesurés. Plusieurs points

          posent problème. 

     

    • Le trop petit nombre de patients sur lequel a été testé le traitement. La durée de l’étude également qui ne permet de savoir quels effets secondaires pourraient se déclencher ou si la maladie n’est réellement plus présente et si elle risque de revenir ou non. 
    • Tous les patients n’en n’étaient pas au même stade de la maladie (16,7% asymptomatiques, 61,1% avec atteinte des voies respiratoires hautes, 22,2% avec atteinte des voies respiratoires basses). 
    • Il s’agissait également d’une étude non randomisée, c’est-à-dire que patients et médecins savent dans quel groupe chaque patient a été affecté et quels traitements ils ont reçu ce qui peut représenter un biais, c’est-à-dire un procédé entraînant des erreurs parce qu’on sait quel groupe on attend des résultats. 
    • Les résultats de l’étude portaient sur la diminution de la charge virale dans les sécrétions nasopharyngées. Le virus pourrait être encore dans les poumons et c’est sur ça point que beaucoup de spécialistes l’attaque. 

     

             Sur ce dernier point, le Pr Didier Raoult explique que son étude a justement pour but de montrer que

             l'hydroxychloroquine a un effet au début de la maladie. "Sur le plan thérapeutique, ce que l'on est en train

           de voir, c'est que les malades, au moment où ils ont une insuffisance respiratoire et qu'ils rentrent en

          réanimation, n'ont presque plus de virus. C'est alors trop tard pour traiter les gens avec des antiviraux.

         C'est quand ils ont des formes modérées, moyennes, ou qui commencent à s'aggraver, qu'il faut les traiter. A

         ce moment-là, on contrôle les virus qui se multiplient. Quand ils sont rentrés en réanimation, le problème

          ce n'est plus le virus”, a-t-il tweeté. La charge vvirale aurait un effet sur la gravité de la maladie. 

     

     

     

         Les avis sont alors divisés entre ceux qui pensent qu’il faut agir vite avec les armes dont on dispose étant

         donné la situation et ceux qui craignent un emballement pouvant mener à une déception et des effets

         sérieux sur le long terme.

            Une autre étude indépendante demandée par Olivier Véran

           Entre temps, le ministre de la Santé, Olivier Véran qui s’est entretenu avec le Pr Raoult a préféré

           demander une étude indépendante sur le traitement par l’hydroxychloroquine portant sur un nombre plus

           important de patients. "Jusqu'ici je ne l'ai pas évoqué tant que nous n'avons pas la garantie de la sécurité

           sanitaire et de son utilité pour les Français", avait-il déclaré lors d'une audition au Sénat, jeudi 19 mars.

           Ce dernier a également évoqué la façon dont certains s'étaient rendu en masse dans les pharmacies pour

           faire leurs stocks de paracétamol et de boîtes de chloroquine après la vidéo du Pr Raoult, précisant : "Ce

           n'est pas un médicament anodin”. Attention donc à ne pas créer de pénurie, ce qui empêcherait de soigner

          les personnes qui en ont réellement besoin.

           L’hydroxychloroquine fait donc partie des quatre traitements de l’essai clinique européen baptisé

          Discovery3. 3200 patients européens participeront à cet essai. Les pays concernés sont la Belgique, les

          Pays-Bas, le Luxembourg, le Royaume uni, l’Allemagne et l’Espagne, selon un communiqué de l’Inserm qui

          coordonne l’étude. D’autres pays pourraient rejoindre l’essai. 

     

          Au moins 800 participants sont hospitalisés en France “pour une infection COVID-19 dans un service de

         médecine ou directement en réanimation”, explique le communiqué de l’Inserm. Le but : évaluer et

         comparer l’efficacité la tolérance thérapeutique de plusieurs traitements. L’essai DISCOVERY démarre avec

         cinq modalités de traitement :

     

    • Soins standards ;  
    • Soins standards plus remdesivir ;  
    • Soins standards plus lopinavir et ritonavir ;  
    • Soins standards plus lopinavir, ritonavir et interféron bêta ;  
    • Soins standards plus hydroxy-chloroquine ». 

     

    A compter du début de l’essai clinique, efficacité et sécurité de chaque traitement seront évaluées au bout de 15 jours. 

           Mais depuis, alors que l’étude n’est pas terminée, le Ministère de la Santé a fait publier un décret4 le 25

           mars 2020 autorisant l’hydroxychloroquine à être prescrite en cas de Covid-19 dans le cadre de l’urgence

          sanitaire. “L'hydroxychloroquine et l'association lopinavir/ ritonavir peuvent être prescrits, dispensés et

          administrés sous la responsabilité d'un médecin aux patients atteints par le covid-19, dans les

         établissements de santé qui les prennent en charge, ainsi que, pour la poursuite de leur traitement si leur

         état le permet et sur autorisation du prescripteur initial, à domicile". Aucun médecin de ville n’est autorisé

         à prescrire les traitements évoqués dans le décret.

     

                                 Sécurisation de l’accès à la chloroquine par l’ANSM 

                      A la demande du ministère de la Santé, l’Agence du médicament (ANSM) annonce le 26 mars, la

          sécurisation de l’accès aux traitements Plaquenil (hydroxychloroquine) et Kaletra et son générique

          (lopinavis/ritonavir)5. Car ces derniers sont déjà prescrits dans le cadre d’autres maladies chroniques (VIH,

          lupus, polyarthrite rhumatoïde). Il faut donc éviter que les malades ne puissent pas avoir accès à leur

          traitement. L’ANSM appelle donc les pharmaciens à ne délivrer le médicament que sur prescription

          médicale “émanant de rhumatologues, internistes, dermatologues, néphrologues, neurologues et pédiatres

          et les renouvellements d'ordonnance émanant de tout médecin” pour le Plaquenil et sur prescription

          hospitalière et renouvellement de tout médecin pour le Kaletra. 

                    Des risques de troubles du rythme cardiaque

               Le Pr Raoult a remercié dans un tweet, le ministre de la Santé pour son écoute. Mais la polémique

         continue. La décision a-t-elle prise été trop vite ? La prescription n’est pas encore assez encadrée et la   

         question du stade auquel le traitement doit être donnée pas claire, ni vérifiée pour les Académies nationales

          de Médecine et de Pharmacies qui réagissent dans un communiqué6 du 26 mars 2020 faisant suite au décret

         du gouvernement que “l’efficacité clinique de l’hydroxychloroquine n’est pas faite à ce jour”

          essentiellement pour la question de la négativation de la charge virale. 

          Autoriser la prescription du médicament pour les malades hospitalisés en détresse respiratoire n’est pour,

           eux, pas une réponse puisqu’à ce stade, comme le Pr Raoult, lui-même l’a dit, “quand ils sont entrés en

           réanimation, le problème n’est plus le virus”. A cette étape, “la maladie n’est plus une virose stricto

          sensu mais une défaillance pulmonaire”, déclarent les Académies de Médecine et de pharmacie dans leur

          communiqué. 

                    Ils ajoutent également être inquiets des cas rapportés de prescription préventive pour des patients

          n’étant pas atteints, de “l'utilisation possible, sinon probable de ce médicament sans contrôle

          électrocardiographique initial ni suivi notamment en raison de la possibilité de cardiomyopathies ou

          d'induction de troubles du rythme cardiaque”  (ce que le PR Didier Raoult et son équipe affirment faire dans

         un communiqué, NDLR), des risques d’interactions médicamenteuse méconnus des patients, la confusion

         des patients entre la chloroquine et l’hydroxychloroquine et de la vente falsifiée de cette dernière sur

          Internet.  

                    Dans un communiqué du 23 avril 2020, l'Agence européenne du médicament (EMA) a fait part de

         deux études7 ayant montré des risques de décès lié à des problèmes cardiaques lié à une association entre  

         la chloroquine, l'hydroxychloroquine et l'azithromycine. L'antibiotique étant lui aussi pour avoir des effets sur

          le coeur. A cela, les experts ajoutent à ces effets secondaires que ces traitements "peuvent aussi

          endommager le foie, les reins et les cellules nerveuses au point de causer une hypoglycémie ou des

          convulsions." Pour l'EMA, la balance bénéfice/risque est encore loin d'être suffisante et les experts appellent

          les chercheurs à prendre en compte les antécédents cardiaques des patients et prendre d'extrême

          précaution quant aux doses de traitements administrées et rapporter tout effets secondaires aux autorités

          sanitaires du pays. 

     

                     L’avis de notre expert, Dr Gérald Kierzek, médecin urgentiste

           Le Dr Kierzek s’est exprimé en live avant l'autorisation du traitement pour répondre aux questions des

            internautes pour Doctissimo8. Interrogé sur les effets de la chloroquine, le médecin appelle à la patience : 

     

            "En ce moment même des tests sont menés sur des milliers de patients, c’est important d’attendre, on

            aura des résultats qui seront fiables. A l’heure actuelle, il y a un petit pourcentage d’effets secondaires.

            Le risque, si on donne le traitement à des millions de gens, notamment à titre préventif, c’est que les

            complications peuvent alors concerner beaucoup de patients. Il ne faudrait pas qu’il y ait plus d’effets

            secondaires alors que dans de nombreux cas la maladie passe toute seule", a précisé le médecin. 

            Quant au positionnement à prendre pour les professionnels de santé, son message est clair : "Attendez,

           soyez raisonnables, ne cédez pas à la panique ! Quand on est médecin on doit prendre en compte la    

          balance bénéfices-risques, quand il y a plus de risques que de bénéfices pour un traitement, il ne faut pas

           le donner. Il faut laisser travailler les gens, les essais cliniques sont en cours, on aura les résultats".

     

          Concernant le bon usage actuel de la chloroquine, le Dr Kierzek résume : "Pour l’instant c’est réservé pour

           les malades les plus graves pour lesquels il y a une prescription hospitalière, tout cela est très encadré. Il

            faut s’en tenir à cela". Avant de conclure : "Pas d’affolement, pas de panique et pas de précipitation sur

           la chloroquine !".

     

           Ecrit par:

           Bénédicte Demmer

          Journaliste

     

     

          Créé le 24 avril 2020

     

             Sources :

     

           1 - Breakthrough: Chloroquine phosphate has shown apparent efficacy in treatment of COVID-19 associated

            pneumonia in clinical studies, Bioscience Trends, 4 février 2020

     

            2 - Hydroxychloroquine and azithromycin as a treatment of COVID-19: results of an open-label non-

            randomized clinical trial, Sciencedirect, 20 mars 2020

            3 - Communiqué “Lancement d’un essai clinique européen contre le Covid-19”, Inserm

            4 - Décret 2020-314 du 25 mars 2020 complétant le décret n° 2020-293 du 23 mars 2020 prescrivant les

            mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence

            sanitaire, Journal Officiel

            5 - Ansm sécurise l’accès aux traitements Plaquenil et KAletra pour les patients atteints de maladie

            chronique, 26 mars 2020, Communiqué ANSM

     

              6 - Avis des Académies nationales de médecine et de pharmacie sur les traitements à base

              d’hydroxychloroquine dans le cadre de la pandémie covid-19, 26 mars 2020

              7-   COVID-19: reminder of risk of serious side effects with chloroquine and hydroxychloroquine, Europen

               Medicine Agency, 23/04/2020

              8 - Intervention en live du Dr Gérald Kierzek pour Doctissimo + lien vers le replay 

    -         Clinical and microbiological effect of a combination of hydroxychloroquine and azithromycin in 80

              COVID-19 patients with at least a six-day follow up: an observational study, 22 mars 2020

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  • 01/05/2020 à 22h38

    Cela pourrait être un remède contre le coronavirus. Un essai clinique donne de l'espoir: les patients traités avec le Remdesivir se rétablissent plus rapidement. La Maison Blanche parle de signes "très positifs".

    Il devient ainsi le premier médicament spécifiquement autorisé pour lutter contre le nouveau coronavirus.

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  • Confinement : déjà un million de contrôles et 64 000 PV à Paris

     

    Mardi 28 avril, le préfet de police Didier Lallement a affirmé lors du Conseil de Paris qu’un million de contrôles avaient été réalisés dans la capitale depuis le début du confinement. Il a aussi indiqué devant les 43 conseillers de Paris présents que 64 000 personnes avaient été verbalisées

    Ainsi, 6,4% des contrôles effectués ont été soldés par une amende de 135 euros. Un ratio contrôles-amende qui montre que les Parisiens respectent finalement plutôt bien les règles du confinement. Le contraire était affirmé par beaucoup sur les réseaux sociaux : la vidéo de Parisiens dansant dans le 18e arrondissement avait par exemple particulièrement circulé.

    Corentin Chrétien-Droz @CocoChrist
     

     

    Le 18ème vient officiellement de s’auto-déconfiner (et il aimerait qu’on le laisse danser).

    Corentin Chrétien-Droz @CocoChrist
     

     

    Le 18ème vient officiellement de s’auto-déconfiner (et il aimerait qu’on le laisse danser).

    « Les gens sortent quand il fait beau »

     

    Face à cette polémique, Didier Lallement a répondu, lors du Conseil de Paris :« J’ai lu beaucoup sur le non-respect du confinement dans certaines zones, ce n’est pas la réalité » avant d’ajouter : « Les gens sortent quand il fait beau, ce n’est pas un problème d’origine sociale, c’est difficile partout ». 

     

    Le procureur de la République de Paris Rémi Heitz a quant à lui affirmé le 23 avril sur Europe 1 que le taux de verbalisations était en baisse depuis le début du confinement.

     

     

    Vidéo intégrée

     

     

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  • Les dernières actualités de l'ASPAS

    Bonjour

    Au sommaire de cette nouvelle lettre d’information réalisée par une équipe de l’ASPAS confinée et en télétravail : une nouvelle victoire pour les renards, un coup porté à la chasse à courre, et une lettre ouverte co-signée par 13 associations au Président de la République.

    Bonne lecture, et merci de votre infaillible soutien en cette période exceptionnelle !

    Les tirs de nuit de renards
    dans le Pas-de-Calais annulés

    Le temps judiciaire n'est hélas pas celui des préfets, mais cette nouvelle victoire remportée par l'ASPAS contre des abattages en 2017 dans le fief du président des chasseurs Willy Schraen est une grande satisfaction pour notre association ! Surtout que le tribunal a suivi tous nos arguments SCIENTIFIQUES sur le fond ! Ce qui est de bon augure pour la suite… >> Consulter le jugement

    Restriction de la chasse à courre dans l’Oise

    Suite à plusieurs incidents survenus à Pont-Sainte-Maxence, l’ASPAS a soutenu l’initiative du maire qui a souhaité faire interdire la pratique de la vénerie aux abords de la ville. Les chasseurs ont attaqué l’arrêté en justice, mais le tribunal les a en partie déboutés, en estimant que le maire était dans son bon droit d’imposer un périmètre de non-chasse autour des habitations de sa commune ! >> Consulter le jugement

    Alerte sur les destructions de
    la faune en période de confinement

    Actes de braconnage, dérogations pour les chasseurs en hausse, inspecteurs de l’environnement confinés, incertitudes sur la reprise de la chasse après le 11 mai (telle la vènerie sous terre...). Portée par l'ASPAS, la lettre ouverte adressée à Emmanuel Macron a été co-signée par 12 autres associations animalistes.

    LIRE / DIFFUSER LA LETTRE

    Liste des départements où les
    chasseurs échappent au confinement

    Afin de vous aider à y voir plus clair, un travail long et minutieux de décryptage des arrêtés préfectoraux partout en France a permis d’établir une liste, que nous mettons régulièrement à jour, des départements ayant autorisé certaines pratiques de chasse ou de piégeage (tirs de corvidés, agrainage de sangliers, piégeage de renards…). >> En savoir plus

    En exclusivité : commandez L’Europe réensauvagée !

    Après le succès, dans la même collection, de Ré-ensauvageons la France, place à L’Europe réensauvagée ! Rempli d’espoir et d’énergie positive, ce nouvel opus de la collection Mondes Sauvages des éditions Actes Sud dont l’ASPAS est partenaire est co-rédigé par Gilbert Cochet et Béatrice Kremer-Cochet, naturalistes et photographes, membres du Conseil d’Administration de l’ASPAS et référents du Comité des Réserves de Vie Sauvage®.

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  •  

    Every summer, ships from two whaling companies ply Iceland’s waters, harpooning fin whales by the hundreds, as well as minkes. However, we can be grateful for a reprieve for these magnificent species with news that both companies have said they will not go out for this year’s whaling season — and one has even renounced whaling for good! 

    This marks the second year in a row that Iceland’s whaling season is on hold. The company IP-Utgerd has announced its permanent retirement from the whaling business, with the managing director stating “I’m stopping for good.” Hvalur, a company which has been a staunch supporter of the whaling industry in the past, announced it would be canceling the 2020 season.

    The companies cite a few factors for their decisions, with cost being a major one. Iceland recently implemented no-fishing zones in coastal areas around the country, forcing ships to go further afield and spend more money on fuel. Competition with Japan, a major market for Hvalur in particular, was another reason, as were restrictions relating to the coronavirus. Unfortunately, compassion for the whales themselves, or any recognition of their inherent rights to be alive, were not among the reasons given for the cancellation of this year’s whaling season.

    It remains to be seen whether this marks the end of whaling in Iceland for the foreseeable future, but we remain optimistic this cruel and unsustainable industry can be driven into the past where it belongs. Please keep taking action for whales and dolphins: www.idausa.org/savewhales.

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