• 12/05/2020 à 20h47
    Le métro parisien ce lundi 11 mai, premier jour du déconfinement.
     
    Le métro parisien ce lundi 11 mai, premier jour du déconfinement. - MARTIN BUREAU / AFP

     
     

    A partir de ce mercredi, une attestation employeur sera nécessaire pour pouvoir emprunter les transports en commun d'Île-de-France. Pour ceux qui devraient utiliser les transports pour une autre raison que professionnelle, ils devront remplir une auto-attestation justifiant d"un motif "impérieux" pour pouvoir se déplacer.

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  •  

    Par SudOuest.fr avec AFP

    Publié le 11/05/2020

    Royaume-Uni : les travailleurs moins qualifiés meurent davantage du coronavirus

    Ces travailleurs figurent parmi ceux qui ne peuvent pas travailler de chez eux et qui sont dès lors encouragés par le Premier ministre Boris Johnson à reprendre le chemin du travail cette semaine.© Crédit photo : DANIEL LEAL-OLIVAS AFP  Par SudOuest.fr avec AFP

     


     

    Epidémie Coronavirus : la rédaction de "Sud Ouest" mobilisée
    Vous informer avec rigueur : nos journalistes sont engagés dans cette mission d'information d'intérêt général. Votre soutien nous est plus que jamais indispensable : plus d'informations sur l'abonnement.

    Une étude menée britannique révèle que "les hommes exerçant les professions les moins qualifiées présentaient le taux de mortalité lié au Covid-19 le plus élevé" au Royaume-Uni. Ces derniers sont parmi ceux ne pouvant pas télétravailler.

     

    Les travailleurs moins qualifiés, surtout les hommes, courent davantage de risques de mourir du nouveau coronavirus au Royaume-Uni, selon une étude publiée lundi au moment où le gouvernement veut commencer à redémarrer l’économie.

    Office for National Statistics (ONS) @ONS
     

    Using estimates of exposure to disease and physical proximity, we’ve looked at how likely different occupations are to be exposed to , based on 2019 data http://ow.ly/WPo250zCr0Y 

    Voir l'image sur Twitter
    Office for National Statistics (ONS) @ONS

    Healthcare workers are among those most likely to be exposed to due to physical proximity and exposure to disease in general, though this may be mitigated by availability of protective equipment http://ow.ly/rMwI30qEX2L

    Les agents de sécurité les plus tués

    Ces travailleurs figurent parmi ceux qui ne peuvent pas travailler de chez eux et qui sont dès lors encouragés par le Premier ministre Boris Johnson à reprendre le chemin du travail cette semaine, malgré le maintien du confinement au Royaume-Uni.

    La rédaction vous conseille

    L’étude du Bureau britannique des statistiques (ONS) porte sur 2 494 décès de personnes âgées de 20 à 64 ans enregistrés jusqu’au 20 avril en Angleterre et au Pays de Galles. "Les hommes exerçant les professions les moins qualifiées présentaient le taux de mortalité lié au Covid-19 le plus élevé", a indiqué le bureau de statistiques, évoquant notamment les agents d’entretien ou les ouvriers du bâtiment. Le taux de mortalité est de 21,4 décès sur 100 000 hommes.

    "Les hommes travaillant comme agent de sécurité avaient l’un des taux les plus hauts" (45,7), selon l’étude. Les chauffeurs de taxi ou de bus, les cuisiniers et vendeurs figurent parmi les autres professions à risque chez les hommes. Les hommes et les femmes travaillant dans le secteur social, notamment les maisons de retraite, avaient également "un taux de mortalité significativement plus élevé", a souligné l’ONS.

    Ce n’est en revanche pas le cas pour les soignants, dont les médecins et infirmières.

    Deux fois plus de morts dans les quartiers défavorisés

    L’ONS a toutefois mis en garde contre des conclusions hâtives, les chiffres de l’étude n’ayant pas été corrigés de l’origine ethnique des personnes décédées ou de leur lieu de résidence. Le Royaume-Uni est le deuxième pays au monde le plus touché par la pandémie derrière les États-Unis, avec près de 32 000 morts.

    Selon deux études britanniques publiées début mai, qui pointent le rôle de facteurs socio-économiques, les personnes noires, asiatiques ou d’autres minorités ethniques habitant dans le pays ont bien plus de risque de mourir du nouveau coronavirus que la moyenne. L’ONS avait aussi précédemment constaté que le virus tuait deux fois plus dans les quartiers défavorisés d’Angleterre.

    Publié le 11/05/2020
     
    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • L’Espagne va mettre en quarantaine les voyageurs venant de l’étranger

    L’Espagne va mettre en quarantaine les voyageurs venant de l’étranger

    Le 3 mai à Saint-Sébastien au Pays basque espagnol lors due l'autorisation de l'accès aux plages après un strict confinement. © Crédit photo : Jean-Daniel Chopin

     

     

    Par SudOuest.fr avec AFP
    Publié le 12/05/2020 à 9h57
    Mis à jour à 10h13
    S'abonner
    Epidémie Coronavirus : la rédaction de "Sud Ouest" mobilisée
    Vous informer avec rigueur : nos journalistes sont engagés dans cette mission d'information d'intérêt général. Votre soutien nous est plus que jamais indispensable : plus d'informations sur l'abonnement.

    Le décret entre en vigueur à partir de vendredi. Ces personnes seront autorisées à sortir seulement pour acheter des produits de première nécessité ou se faire soigner

     

    Les personnes arrivant en Espagne depuis l’étranger seront soumises à une quarantaine de 14 jours, à partir de vendredi et pendant toute la durée de l’état d’urgence, selon une décision du gouvernement publiée mardi au Journal officiel.

    "L’évolution favorable de la situation épidémiologique dans notre pays et le début du déconfinement demandent un renforcement des mesures de contrôle", explique le gouvernement dans son texte.

    Ces personnes placées à l’isolement ne seront autorisées à sortir que pour acheter des produits de première nécessité ou se faire soigner, et ce toujours en portant un masque.

    La rédaction vous conseille

    Au moins jusqu’au 24 mai

    Sont exclues de cette disposition les travailleurs transfrontaliers, les transporteurs des marchandises, les équipages de compagnies aériennes et les personnels soignants s’ils viennent en Espagne travailler, mais à condition qu’ils n’aient pas été en contact avec des personnes ayant la Covid-19.

    Ce décret sera en vigueur dès vendredi et jusqu’à la fin de l’état d’urgence, en vigueur jusqu’au 24 mai mais qui pourrait être prolongé.

    Durant leur quarantaine, ces personnes "pourront être contactées par les services sanitaires pour leur suivi", précise le texte du gouvernement.

    L’Espagne, l’un des pays les plus touchés du monde par la pandémie avec près de 27.000 morts, avait déjà fermé ses frontières terrestres au début de l’état d’urgence en mars.

     

     

     

     
    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Coronavirus en France : 348 nouveaux décès en 24 heures, un bilan de nouveau en hausse

    Coronavirus en France : 348 nouveaux décès en 24 heures, un bilan de nouveau en hausse

    Le bilan de l'épidémie de coronavirus en France est de nouveau en hausse mardi soir avec 348 nouveaux décès en 24 heures.© Crédit photo : PATRICK HERTZOG AFP

     

    Par SudOuest.fr avec AFP
    Publié le 12/05/2020 à 19h36
    Mis à jour à 21h09

     

    Epidémie Coronavirus : la rédaction de "Sud Ouest" mobilisée
    Vous informer avec rigueur : nos journalistes sont engagés dans cette mission d'information d'intérêt général. Votre soutien nous est plus que jamais indispensable : plus d'informations sur l'abonnement.

    Au total depuis le 1er mars, au moins 26 991 décès ont été enregistrés mais la pression sur les services de réanimation continue de se réduire.

     

    Le bilan de l’épidémie de coronavirus en France est de nouveau en hausse mardi soir avec 348 nouveaux décès en 24 heures, mais le nombre de patients lourds en réanimation continue de baisser, selon la Direction générale de la Santé.

    >> À lire aussi : Coronavirus en Nouvelle-Aquitaine : 4 nouveaux morts et 9 patients en moins en soins intensifs

    Au total depuis le 1er mars, au moins 26 991 décès ont été enregistrés mais la pression sur les services de réanimation continue de se réduire avec 2542 patients, soit 170 de moins que la veille.  Au plus fort de l’épidémie, le 8 avril, les services de réanimation accueillaient 7 148 cas graves.

    La rédaction vous conseille

    Plus de 57 700 personnes guéries

    Les nouveaux décès annoncés mardi ont été enregistrés dans les hôpitaux (+183) et dans les établissements médico-sociaux et Ehpad (+165), portant respectivement leur total à 17 003 et 9 988.

    Ces chiffres contrastent singulièrement avec ceux avancés au cours du week-end pour les Ehpad, avec quatre décès enregistrés samedi et un seul dimanche, laissant supposer un possible rattrapage de la comptabilité dans ces établissements.

    Depuis le début de l’épidémie, près de 97 000 personnes (96 979) ont été hospitalisées dont 57 785 ont pu regagner leur domicile, souligne la DGS.

     
    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Un fonds d’investissement public-privé pour permettre à la filière aéronautique française de passer la crise

    Anne-Sophie Bellaiche ,

    Publié le 06/05/2020 À 06H00

    La profondeur et la durée de la crise qui affecte le secteur aéronautique, implique, au-delà des prêts, de renforcer les fonds propres des entreprises de la filière. L’Etat envisage de mobiliser un fonds d’investissement qui pourrait être géré par Ace management, spécialiste des industries aéronautique, spatial et de défense,  qui a déjà été en charge des trois fonds Aerofund 1, 2 et 3.  

    Un fonds d’investissement public-privé pour aider la filière aéronautique française à passer la crise Un fonds pour apporter des capitaux à l'ensemble de la filière aéronautique pour éviter le crash © Pixabay/Free-Photos

     

    A Bercy, on se concentre en ce moment sur trois filières principales particulièrement menacées dans la crise : le tourisme, l’aéronautique et l’automobile. Peu à peu se dessinent des politiques sectorielles, avec par exemple déjà pour les commerces frappées de fermetures réglementaire, l'annulation des charges et la poursuite du dispositif du chômage partiel après le 1er juin.

    Pour ce qui concerne l’aéronautique, sur France Inter, le 4 mai, le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire a évoqué "la mise en place d’un fonds d’investissement pour la filière pour soutenir les sous-traitants, les PME, tout ce tissu industriel à travers le pays qui fait vivre Airbus mais qui va être demain menacé".

    Jusqu’à maintenant le plan d’urgence du gouvernement ne segmentait pas son action en fonction des secteurs et s’est principalement mobilisé pour soutenir les trésoreries de toutes les entreprises avec des reports de charge et des prêts garantis par l’Etat (PGE). Depuis le 25 mars dernier, 57 milliards ont été accordés aux entreprises françaises. "Cash is king dans la période et il va le rester pendant de long mois, estime Olivier Marchal:, président du bureau de Paris de Bain & Compagnie, et il faudra peut-être repousser le début du remboursement des PGE de 12 mois à 18 ou 24".

    Une convalescence à gérer

    Mais l’endettement n’est pas l’ultime solution pour des secteurs dont on sait qu’ils resteront affectés même si la crise sanitaire se solde dans les prochains mois. "La dette cela repousse les problèmes", estime Clémentine Gallet, présidente de Coriolis (composites pour l’aéronautique). Car les industriels de l’aviation vont être confrontés aux difficultés de leurs grands clients, les compagnies aériennes fauchées par l’arrêt du trafic et les fermetures de frontières. "La crise actuelle est sans précédent par son volume, mais nous en avons connu d’autres, rappelle Marwan Lahoud, ex dirigeant d’Airbus et patron du fonds Ace management. En 2001, après les attentats du World trade center, plus aucun avion n’a volé pendant deux mois, nous avons retrouvé les volumes de production en 2006-2007."

    Le contexte a changé, le trafic aussi. Désormais ce spécialiste du secteur estime que "si la crise sanitaire est jugulée dans des délais raisonnables, c’est-à-dire dans les 18 mois, on revoyagera en avion, même si c’est avec un peu moins de monde, et le retour des niveaux de trafic et de production interviendra d’ici 2023-2024."

    Fond propres à consolider

    Pour l’aéronautique, ce n’est donc pas un simple trou d’air qu’il faut gérer mais un ralentissement durable. Des interventions de haut de bilan seront nécessaires pour renforcer les fonds propres des entreprises. C’est tout l’enjeu de la création de ce fonds aéronautique qui devra faire appel à un mix d’investissements public et privés.

    La démarche n’est pas nouvelle, en 2005 Aerofund I avait été lancé avec le soutien de la Caisse des dépôts et des grands donneurs d’ordre Safran et Airbus, auquel a succédé en 2008 Aerofund II, puis en 2013 Aerofund III. Ce dernier né de la gamme de 200 millions d’euros est co-investi par Bpifrance, des grands donneurs d’ordre du secteur, des privés et géré comme les deux précédents par la société Ace Management, une filiale de Tikehau.

    L’entreprise Mecachrome a ainsi été recapitalisée par Aerofund en 2009, ce qui lui a permis de faire revenir son siège social en France et d’effectuer des acquisitions externes. Les fins connaisseurs de l’aéronautique d'Ace management sont des candidats tout trouvés pour gérer le lancement d’un nouveau fonds pour faire face à la crise.

    Un montant financier à la mesure du secteur

    Ces besoins pourraient être plus importants car le poids du secteur s’est accru avec le développement des commandes. "En 2001, la taille moyenne des sous-traitants étaient d’environ 20 millions d’euros de chiffres d’affaires, aujourd’hui on est plutôt à 150 millions d’euros", chiffre Marwan Lahoud. Si ce fonds est lancé, il devrait comme les précédents s’attacher à favoriser la consolidation du secteur "qui est encore trop morcelé en France", selon le patron de la société de gestion d’actifs.

    Quelle somme doit-il réunir pour éviter une destruction de la filière aéronautique en France ? Ace Management ne se risque pas à avancer des montants car elle veut raisonner en "industriel " et au cas par cas. Mais Eric Trappier, le président du Gifas, a déjà avancé un chiffre le 5 mai. Selon lui "l'unité de mesure est du milliard d'euros" et il en faut au moins deux ou trois. Vu l’état des grands donneurs d’ordre, déjà affairé à tenter eux-mêmes de se tirer d’un mauvais pas, s’il faut réunir des sommes pareilles, il faudra que les investisseurs institutionnels et surtout l’Etat mette largement la main à la poche.

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  •  

    [Covid-19] Menace d'un vaste plan social chez Derichebourg, sous-traitant d'Airbus

     Marina Angel

    Publié le 11/05/2020 À 22H00

     

    Frappé de plein fouet par la réduction de voilure chez Airbus, le sous-traitant aéronautique Derichebourg Aeronautics Services annonce l'ouverture de négociations pour signer un accord de performance collective. Le plan de restructuration pourrait concerner 700 postes.

     

    Menace d'un vaste plan social chez Derichebourg, sous-traitant d'Airbus Le sous-traitant aéronautique Derichebourg Aeronautics Services France a son siège basé à Blagnac, près de Toulouse (Haute-Garonne). © Derichebourg

     

     

     

     

    L'inquiétude est montée d'un cran chez Derichebourg Aeronautics Services France, dont le siège est à Blagnac, près de Toulouse (Haute-Garonne). Le sous-traitant aéronautique, filiale de la branche Derichebourg Multiservices du groupe Derichebourg (36 000 salariés dans le monde, 2,7 milliards de chiffre d'affaires) est touché sévèrement par la crise sans précédent qui frappe l'ensemble de la filière.

     

    Le groupe pourrait mettre en place un PSE (Plan de Sauvegarde de l'Emploi) à la rentrée de septembre. L'information a été évoquée dès le 7 mai par la direction à l'occasion d'un CSE (Comité social d'entreprise), et confirmée lundi 11 mai à l'occasion d'un CSE Extraordinaire convoqué pour proposer l'ouverture d'une négociation en vue d'un accord de performance collective.

     

     

     

    Le ralentissement des cadences chez Airbus commence à avoir des répercussions en cascade pour l'ensemble de la supply chain. Le plan évoqué par Derichebourg Multiservices intervient après l'annonce, dès le mois d'avril, du risque de suppression de 3 000 emplois (1 300 postes en CDI, auxquels pourraient s'ajouter 1 700 postes d'intérimaires et de prestataires) chez Daher, avec des répercussions sur les sites de Cornebarrieu, Colomiers (Haute-Garonne) et Tarbes (Haute-Garonne).

     

     

     

    55% des effectifs en chômage partiel

     

    Chez Derichebourg Multiservices, il s'agit à la fois de réduire les pertes et de retarder la mise en place d'un plan social. Parmi les pistes évoquées : la suppression du 13ème mois, la remise en question de l'accord sur la journée de solidarité (actuellement prise en charge par l'entreprise) ou encore la baisse ou l'arrêt d'indemnités de transport... "Nous sommes face à une crise d'une ampleur inédite et nous devons trouver des solutions rapidement pour assurer le maintien de l'emploi. Nous avons demandé l'accompagnement d'un cabinet d'expertise", précise Jean-Marc Moreau, délégué syndical Force Ouvrière, syndicat majoritaire dans l’entreprise, qui a voté en faveur de l'ouverture d'une négociation pour aller vers un accord de performance collective.

     

    Un calendrier devrait être établi dans les prochains jours. Pas de quoi rassurer les salariés. "Ce sont un peu plus de 700 emplois qui sont directement menacés. Les salariés sont prêts à faire des efforts ponctuels pour sauver leurs postes, mais il leur faut des garanties et il n'est pas question d'abandonner définitivement des acquis sociaux", souligne pour sa part Philippe Faucard, délégué UNSA Aérien, qui a rejeté la négociation et demande l’organisation d’un référendum auprès de l’ensemble du personnel. De son côté, la direction de l'entreprise, sollicitée par la rédaction de L'Usine Nouvelle, n'a pas souhaité s’exprimer dans l'immédiat.

     

    Remontée du plan de charge en septembre

     

    A ce jour, à peine 700 salariés de l'entreprise, sur un effectif de 1 600, sont en activité : 600 salariés répartis entre son siège de Blagnac et les différents sites de production d'Airbus, à Toulouse, Blagnac, Colomiers, mais aussi Marignane (Bouches-du-Rhone) et Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), auxquels s'ajoute une petite centaine de salariés en télé-travail. Au final, à peine 45% des salariés sont en activité, pour 55% en chômage partiel. Selon nos informations, d'ici la fin du mois de septembre, la direction mise toutefois sur une remontée du plan de charge de l'ordre de 10%, ce qui permettrait d'inverser ce rapport.

     

    Derichebourg Aeronautics Services, avec ses implantations à l'international, notamment en Espagne, en Allemagne, au Canada, aux USA, et en Chine, emploie globalement 2 100 salariés, pour un chiffre d'affaires de 149 millions d'euros. La société Derichebourg Aeronautics Services France, avec 1 600 salariés, dont un peu plus de 900 sur la région toulousaine, a réalisé en 2019 un chiffre d'affaires de 124,38 millions d’euros.

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Le groupe français Engie va réduire la voilure encore plus que prévu

    Aurélie Barbaux

    Publié le 12/05/2020 À 16H44

     

    Pénalisé au premier trimestre par les températures trop clémentes et les premiers effets du confinement, l'énergéticien français Engie entend être plus sélectif dans ses activités. La stratégie de simplification annoncée devrait être amplifiée.

     

    Engie va réduire la voilure encore plus que prévu Engie va sortir de 25 pays et arrêter des activité de services non stratégiques. © abarbaux

     

     

     

    Si les résultats d’Engie ne sont pas bons au premier trimestre 2020, la crise sanitaire n’explique pas tout. Le confinement n’a eu qu’un impact à partir de mi-mars, et principalement sur les activités de services, obligeant l'énergéticien français à mettre 11 000 personnes, principalement les techniciens de terrain, au chômage partiel. L’effet Covid-19 sera plus sensible sur les comptes du deuxième trimestre.

     

     

     

    Les autres activités de production, transport, distribution et fourniture d’énergie n’ont que faiblement pâti de la crise, avec même une bonne progression dans le nucléaire belge et les renouvelables. Engie n’envisage d’ailleurs pas de chercher à faire jouer la clause de force majeure prévue dans son contrat avec EDF d’achat d’électricité nucléaire au tarif Arenh. Les activités solutions et vente et distribution d’énergie (gaz et électricité) ont en revanche été touchées par les températures clémentes de cet hiver. Résultat, à hauteur de 16,5 milliards d'euros au premier trimestre 2020, le chiffre d’affaires est inférieur de 3,7 % comparé à celui du premier trimestre 2019.

     

    Sortir de 25 pays

     

    Cette période atypique n’empêche pas la nouvelle direction collégiale d’entamer le ménage dans ses activités, réclamé par le conseil d’administration du groupe présidé par Jean-Pierre Clamadieu, qu’Isabelle Kocher n’avait pas fait. Et même d’aller plus loin qu’annoncé dans le plan stratégique 2019-2022. Ce n’est plus 20 mais 25 pays qu’Engie, dont le siège est basé à La Défense (Hauts-de-Seine), compte fermer d’ici à fin 2021 sur les 70 où le groupe était présent il y a encore un an. Et Engie a déjà cessé ses activités dans neuf pays en Asie (Vietnam, Cambodge, Laos, Taïwan) et en Europe (Ukraine, Suède et Pays baltes).

     

    Arrêter des services

     

    Le groupe veut aussi être plus sélectif dans ses activités "solutions" pour se concentrer sur celles à plus forte valeur ajoutée, à savoir l’efficacité énergétique, la rénovation de bâtiments (surtout publics) et la ville intelligente avec des réseaux de chaleur et de froid. Mais - et cela ne présage rien de bon sur le terrain de l’emploi - Claire Waysand, la directrice générale par intérim, ne veut rien dire des activités qui pourraient être arrêtées avant "discussion avec les partenaires sociaux", si ce n’est qu’elles pourront toucher "toutes les géographies".

     

    Réduire les investissements

     

    Enfin, Engie devrait réduire de 10 % ses investissements prévus en 2020. Un certain nombre d’investissements organiques seront reportés à 2021 "à la demande de nos clients", précise Judith Hartmann, directrice générale adjointe en charge des finances et membre de la direction collégiale. Quant aux acquisitions, "dans la crise, il est plus compliqué de faire des valorisations. Il est bien d’attendre quelques mois pour avoir plus de visibilité", prévient la directrice financière. Les investissements dans les énergies renouvelables, gaz verts compris, sont pour leur part maintenus.

     

     

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  •  

    Les ventes de l'agroalimentaire ont plongé de 22 % depuis début mars

    Par Adeline Haverland  

    Publié le 12/05/2020 À 18H23

     

    Dans son troisième baromètre, réalisé entre le 4 et le 7 mai, l'Association Nationale des Industries Agroalimentaire (ANIA) constate que le chiffre d'affaires des professionnels du secteur est en recul de 22%. Sur la même période, les coûts de production ont, eux, augmenté de 24%.

     

    Les ventes de l'agroalimentaire ont plongé de 22 % depuis début mars Selon l'ANIA, le chiffre d'affaires des industriels de l'agroalimentaire a baissé de 22% depuis début mars © filet bleu

     

     

     

    Depuis le début du mois de mars, le chiffre d'affaires du secteur agroalimentaire est en recul de 22 %. C'est ce que démontre le dernier baromètre réalisé par l'ANIA auprès de 602 entreprises. "Lors des précédentes enquêtes, nous avions constaté que le secteur résistait bien à la crise et avait réussi à s'adapter à la crise, mais sur le mois de mai, nous notons que ce maintien a un coût", explique Stéphane Dahmani, directeur économie de l'ANIA.

     

    Les TPE /PME principalement touchées

     

    Les impacts les plus prononcés se retrouvent du côté du tissu des TPE/ PME. Plus de 70% d'entre elles déclarent une baisse des ventes au cours des dernières semaines. Car si certaines grandes marques ont pu bénéficier de l'augmentation de la demande dans la grande distribution, les plus petites structures ont, elles, dû faire face à un resserrement de l'offre des distributeurs aux dépens des produits locaux spécifiquement. 

     

    Par ailleurs, l'arrêt des bars et restaurants - qui représentent 40% des débouchés de l'agroalimentaire - et de l'export a également pénalisé les entreprises du secteur. 

     

    "La situation est très hétérogène", observe Stéphane Dahmani pour qui la situation a renforcé la fragilité des plus petites entreprises. "Il y a des tensions sur la trésorerie à court terme et l'on sait que cela va accentuer les difficultés déjà présentes pour les TPE/PME", déplore l'économiste. Dans l'agroalimentaire, les TPE /PME représentent 98% des entreprises du secteur.

     

    Hausse des coûts de production

     

    Les tensions sont d'autant plus fortes que, comme le montre le baromètre, les coûts de production ont sur la période explosé de 9%. Le surcoût des équipements de production est de 24% et les coûts dûs au nettoyage sont eux en hausse de 7%. "Cela concerne l'ensemble des entreprises, quelle que soit leur taille, et impacte fortement leur rentabilité", explique Stéphane Dahmani.

     

    Deux tiers des projets d'investissements annulés

     

    De quoi ralentir les investissements prévus. Selon l'ANIA, deux tiers des entreprises ont annulé leurs projets d'investissements. "Pour compenser les effets de la crise, les industriels vont avoir besoin d'un accompagnement à l'investissement dans un contexte où les fonds propres sont beaucoup moins nombreux", note Stéphane Dahmani.

     

    Dans ce climat morose, le déconfinement du 11 mai va t-il changé quelque chose ? "Pas vraiment", estime Stéphane Dahmani. "La plupart des industriels interrogés ne tablent pas sur une reprise immédiate." Selon l'économiste, "dans le secteur, le redémarrage dépend de la réouverture des bars et restaurants".

     

     

     

    La baiss par Adeline HAVERLAND

    Partager via Gmail

    votre commentaire