• Covid19: l’AMUF encourage les médecins à proposer le traitement à base de chloroquine du Pr Raoult

    illustrationL’Association des Médecins Urgentiste de France  est très attristée par la mort de notre collègue urgentiste Jean-Jacques Razafindranazy par le Covid-19. Nous adressons nos sincères condoléances à sa famille et ses proches. Ce praticien était un grand médecin et un homme d’engagement. Soulignons qu’il y a beaucoup de professionnels de santé à la ville comme à l’hôpital qui sont tombés malades et que nous prenons tous énormément de risques pour soigner les patients.

    L’AMUF encourage les professionnels et le ministère de la Santé à utiliser les recommandations thérapeutiques et de stratégies de santé de l’équipe de l’APHM du Pr Raoult. Même si toutes les conditions modernes de validité d’étude ne sont pas remplies, l’urgence et le pragmatisme doivent nous inciter à évaluer le plus rapidement possible le traitement par la hydroxychloroquine tout en le prescrivant pour sauver des malades. Aucune des thérapeutiques médicamenteuses permettant la progression des malades ne doit être exclue.

    SUR LE SUJET : Encadrement des prescriptions du traitement à la #chloroquine du Pr Raoult, un scandale d’état ? 


    L’AMUF souhaite l’application immédiate dans tous les hôpitaux des recommandations de la Société de réanimation de langue française.Par ailleurs, l’ensemble des industriels doivent fournir aux professionnels de santé et à l’ensemble des professions indispensables à la vie de la société des masques afin de se protéger pour pouvoir travailler. Le Gouvernement doit s’engager à fournir le matériel de protection des soignants et à la répartition des ressources médicamenteuses. Il ne peut et ne doit y avoir de failles dans la crise sanitaire occasionnée par le virus.

    Nous sommes très inquiets pour l’accès aux tests de dépistage du COVID 19. Ils doivent être généralisés à tous les patients et dans tous les hôpitaux. Il ne doit pas y avoir de ségrégation entre les hôpitaux universitaires et généraux. Tous les hôpitaux doivent pouvoir accueillir les malades et offrir le dépistage.

    Les semaines à venir vont être très difficiles, mais nous sommes là pour faire notre métier, le mieux possible et pour tous les malades. Nous demandons que l’accès aux soins pour tous les malades n’ayant pas le Covid-19 soit maintenu et que leur prise en charge ne soit pas oubliée. Ceci quel que soit l’âge et dans toutes les disciplines, qu’elles soient médicales, psychiatriques, chirurgicales ou gynécologiques. 

    Nous saluons le travail de tous nos collègues sur le terrain des services d’urgences et de l’ensemble de l’hôpital, des personnels soignants aux directions. Nous remercions Doctolib pour la facilitation à la télé consultation venant en aide aux SAMU. Nous apprécions le travail de la DGOS et de la DGS du ministère et ne lâchons rien de nos valeurs humanistes et républicaines.

     

    Patrick Pelloux

    Président de l'AMUF

     

     

    Crédit Photos : Coyau / Wikimedia Commons

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    #COVID19 :Un médecin américain aurait traité avec succès plus de 500 patients avec l’hydroxychloroquine

     

     

    illustrationLe Dr Zev Zelenko est un médecin qui exerce à Monroe dans l’état de New York, l’un des états américains les plus touchés par COVID-19, selon l’OMS. Il vient d’écrire une lettre ouverte à l’attention du président Trump et des médecins du monde entier dans le but de partager les succès qu’il aurait obtenus en traitant 500 patients à risques présentant les symptômes du COVID-19. Cette lettre a été reprise par différents média américains. Nous vous en livrons une traduction aussi fidèle que possible mais attirons votre attention sur le fait que les informations qu’elle contient doivent être prises en compte avec toutes les précautions qui s’imposent.

     

     « zéro décès, zéro hospitalisation et aucune intubation »

     

    « Je m’appelle Dr Zev Zelenko et j’exerce la médecine à Monroe, NY. Au cours des 16 dernières années, j’ai soigné environ 75 % de la population adulte de Kiryas Joel, qui est une ville de 35 000 habitants dans laquelle l’infection s’est propagée rapidement et sans contrôle avant que soient mises en place les mesures de distanciation sociale.

     

    À ce jour, mon équipe a testé environ 200 personnes de cette ville pour Covid-19, et 65 % des résultats ont été positifs. Si l'on extrapole ces chiffres à l’ensemble de la population, cela signifie que plus de 20 000 personnes sont infectées à l’heure actuelle. Dans ce groupe, j’estime qu’il y a 1500 patients qui sont dans la catégorie à haut risque (c’est-à-dire> 60, immunodéprimés ou avec des comorbidités, etc.).

     

    Compte tenu de l’urgence de la situation, j’ai développé le protocole de traitement suivant en milieu préhospitalier et n’ai vu que des résultats positifs.

     

    - Tout patient souffrant d’essoufflement, quel que soit son âge est traité.
    - Tout patient dans la catégorie à haut risque, même avec de légers symptômes, est traité.
    - Les patients jeunes, en bonne santé et à faible risque, même présentant des symptômes, ne sont pas traités (à moins que leur situation ne change et qu’ils tombent dans la catégorie 1 ou 2).

     

    Ma prescription est la suivante :

     

    -        Hydroxychloroquine 200 mg deux fois par jour pendant 5 jours

     

    -        Azithromycine 500 mg une fois par jour pendant 5 jours

     

    -        Sulfate de zinc 220 mg une fois par jour pendant 5 jours

     

    La justification de ma prescription repose sur les données disponibles en Chine et en Corée du Sud avec la récente étude publiée en France (sites disponibles sur demande). Nous savons que l’hydroxychloroquine aide le zinc à pénétrer dans la cellule. Nous savons que le zinc ralentit la réplication virale au sein de la cellule. Concernant l’utilisation de l’azithromycine, je postule qu’elle prévient les infections bactériennes secondaires. Ces trois médicaments sont bien connus et généralement bien tolérés, d’où un risque faible pour le patient.

     

    Depuis jeudi dernier, mon équipe a traité environ 350 patients à Kiryas Joel et 150 autres patients dans d’autres régions de l’état de New York avec le même traitement.

     

    Selon les retours d’information que j’ai pu obtenir des équipes médicales, nous avons eu ZÉRO mort, ZÉRO hospitalisation et ZÉRO intubation. De plus, je n’ai entendu parler d’aucun effet secondaire autre qu’environ 10 % des patients souffrant de nausées et de diarrhées temporaires.

     

    En somme, ma recommandation urgente est de commencer le traitement en ambulatoire dès que possible conformément à ce qui précède. D’après mon expérience directe, il prévient le syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA), évite les hospitalisations et sauve des vies.

     

     

     

    Avec beaucoup de respect,

     

     

     

    Dr. Zev Zelenko”

    Voici une interview dans laquelle il répond à ses nombreux détracteurs.

     

    Here is an open letter by Dr. Vladimir Zelenko from NY containing a COVID-19 treatment recipe: https://docs.google.com/document/d/1SesxgaPnpT6OfCYuaFSwXzDK4cDKMbivoALprcVFj48/edit 

    Dr. Zelenko successfully treated 350 patients with Coronavirus infection using a cocktail of hydroxychloroquine, azithromycin, and zinc sulfate.

    Worth sharing!

    Correspondence from Dr Vladimir Zelenko on Treatment of COVID-19 in New York

    Dr. Vladimir (Zev) Zelenko Board Certified Family Practitioner 501 Rt 208, Monroe, NY 10950 845-238-0000 March 23, 2020 To all medical professionals around the world: My name is Dr. Zev Zelenko and I...

    docs.google.com
     

    Here is an open letter by Dr. Vladimir Zelenko from NY containing a COVID-19 treatment recipe: https://docs.google.com/document/d/1SesxgaPnpT6OfCYuaFSwXzDK4cDKMbivoALprcVFj48/edit 

    Dr. Zelenko successfully treated 350 patients with Coronavirus infection using a cocktail of hydroxychloroquine, azithromycin, and zinc sulfate.

    Worth sharing!

    Correspondence from Dr Vladimir Zelenko on Treatment of COVID-19 in New York

    Dr. Vladimir (Zev) Zelenko Board Certified Family Practitioner 501 Rt 208, Monroe, NY 10950 845-238-0000 March 23, 2020 To all medical professionals around the world: My name is Dr. Zev Zelenko and I...

    docs.google.com
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  • "Sud Ouest" lance une place de marché solidaire pour producteurs et commerçants

    "Sud Ouest" lance une place de marché solidaire pour producteurs et commerçants

    Par Stéphane Vacchiani
    Publié le 29/03/2020 à 18h55
    Mis à jour à 20h23                             Groupe Sud Ouest:initiative
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    Epidémie Coronavirus : la rédaction de "Sud Ouest" mobilisée
    Vous informer avec rigueur : nos journalistes sont engagés dans cette mission d'information d'intérêt général. Votre soutien nous est plus que jamais indispensable : plus d'informations sur l'abonnement.

    Pendant cette période de confinement et de ralentissement économique sans précédent, les équipes du journal "Sud Ouest" lancent  coursescontrelamontre.fr, une place de marché solidaire pour permettre aux producteurs et commerçants de trouver de nouveaux débouchés

    Mobilisé pour accompagner ses lecteurs depuis le début de cette crise sans précédent, "Sud Ouest" lance une place de marché en ligne solidaire baptisée "courses contre la montre". Au-delà de son offre éditoriale régulièrement adaptée à la situation, le journal propose une plateforme de mise en relation entre les commerçants de bouche, producteurs locaux et autres professionnels du tourisme par exemple, et leurs clients. Objectif: leur permettre de prévendre leurs produits et d’améliorer la trésorerie de leurs entreprises souvent en difficulté.

    Média à part entière, "Sud Ouest" se pose en facilitateur de ces transactions et finance cette plateforme et ne fera aucun bénéfice sur ces opérations favorisant le circuit-court et la proximité.

    Le site lance un appel aux "vendeurs"

    Dans un premier temps et dès maintenant tous les vendeurs éligibles sont invités à se faire connaître, au plus vite, en se rendant sur la plateforme https://coursescontrelamontre.fr/. Dès qu’ils auront été validés par nos équipes, et en respect du cahier des charges de notre opération, ils pourront mettre en ligne leur offre, une par vendeur. Deux types d’offres sont possibles: de la vente directe et instantanée livrée ou à retirer, ou bien des coupons à consommer à l’issue de la période de confinement.

    Concrètement, c’est le producteur de fromages à la ferme dans le Béarn, débordé par son stock, qui met en vente ses produits et assure la livraison et la prise en charge des produits sur site (la plateforme n’assure pas ce service). À la veille de Pâques, c’est le chocolatier bordelais en centre-ville privé de clients qui met en vente ses friandises. Ou bien encore le restaurateur d’un village des Landes qui prévend ses repas à consommer dans quelques semaines dans son restaurant.

    Ouverte aux acteurs du tourisme

    La liste n’est évidemment pas exhaustive, on peut imaginer que les professionnels du tourisme des deux Charentes ou du bassin d’Arcachon auront envie de faire rentrer du chiffre d’affaires en commercialisant, pour plus tard, certaines de leurs offres ou que les clients fidèles de certaines librairies auront à cœur de les aider en pré-achetant des ouvrages.

    Fidèle à l’ADN de "Sud Ouest" et de TV7, la télé régionale, relaie aussi de l’opération comme tous les journaux du Groupe Sud Ouest, cette offre vise à aider avant tout des producteurs et entreprises de notre zone de diffusion et de la Nouvelle-Aquitaine. Une fois les premiers produits mis "en rayons" virtuels ce week-end et en début de semaine, la vente pourra commencer sur le site. Les consommateurs intéressés pourront alors aussi s’inscrire. Un vrai service pour les producteurs et pour les consommateurs… citoyens.

    Pour toute information : contact@coursescontrelamontre.fr   

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    L'épidémie de coronavirus en Allemagne (illustration)
     
    L'épidémie de coronavirus en Allemagne (illustration) - AFP
     
     

    "Profondément inquiet" des conséquences économiques de la crise du coronavirus, le ministre des Finances d’une région allemande, Thomas Schaefer, s’est suicidé. Il avait 54 ans.

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  • Passage à l’heure d’été : n’oubliez pas d’avancer vos montres d’une heure ce dimanche matin

    Depuis la nuit dernière, nous sommes passés à l’heure d’été. Si vous ne l’avez pas encore fait, le moment est donc venu d’avancer vos réveils et vos montres d’une heure. C’est peut-être l’un des derniers changements d’heure semestriels que nous avons vécu. Les eurodéputés ont en effet approuvé la fin de cette modification contestée pour son effet sur les rythmes biologiques.

    Depuis ce dimanche, nous sommes passés à l’heure d’été.
    Depuis ce dimanche, nous sommes passés à l’heure d’été. | PHOTO : BÉATRICE LE GRAND / OUEST-FRANCE  

     

     
     

     

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    Une heure de sommeil de perdue, mais une heure de lumière de gagnée. Il faut avancer ses montres d’un cran ce dimanche matin : le moment est venu du traditionnel – et néanmoins contesté – changement d’heure semestriel. Nous sommes passés à l’heure d’été la nuit dernière, sauf en Outre-mer, où l’heure ne change jamais.

    Nul doute que ce passage à l’heure d’été ne sera pas vécu comme les autres. Alors que les Français sont confinés depuis le 17 mars 2020, il n’y aura pour beaucoup d’entre eux pas de retour au travail ce lundi. C’est donc en restant chez soi qu’il faudra veiller à adapter son horloge biologique.

    Mieux vaut éviter un changement de rythme brutal

    Pour vivre au mieux ce changement de rythme, plus qu’une modification brutale des habitudes, le mieux reste d’être à l’écoute de son corps et de ses signaux de fatigue, nous conseillait cet automne Gwénaëlle Grimoin, sophrologue spécialiste du sommeil à Rennes. « Dès qu’on a les yeux qui piquent, qu’on bâille, que le cerveau n’est plus aussi actif qu’à son habitude ou qu’on ressent des tensions dans la nuque, je conseille d’aller rapidement se coucher. Cette phase dure de 10 à 20 minutes. Passé ce premier train du sommeil, il faudra attendre de 90 à 120 minutes. Donc il ne faut pas attendre et filer au lit. Sinon, on risque un mini jet lag. »

    Le risque, si l’on n’y fait pas suffisamment attention, est de développer des troubles du sommeil. En particulier chez les enfants et les personnes âgées. Dans les jours à venir, il va falloir les adapter progressivement, en fixant l’heure d’extinction des feux 45 minutes puis trente minutes en décalé de l’heure habituelle, ajoute la sophrologue.

    La fin du changement d’heure en 2021 ?

    Ce passage à l’heure d’été est peut-être l’un des derniers que nous avons vécu. En effet, les eurodéputés ont approuvé en mars 2019 la proposition visant à mettre un terme au changement d’heure saisonnier à compter de 2021. Une décision qui avait déjà été actée pour 2019, mais qui avait ensuite été repoussée.

    En France, une consultation en ligne organisée en février 2019 par la commission des Affaires européennes de l’Assemblée nationale avait reçu plus de deux millions de réponses, massivement (83,74 %) en faveur de la fin du changement d’heure.

    Quant à l’heure à laquelle rester toute l’année, l’heure d’été (en France UTC +2) a eu la préférence de 59 % des participants.

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  • #COVID 19 :

    Un médecin américain aurait traité avec succès plus de 500 patients avec l’hydroxychloroquine

    illustrationLe Dr Zev Zelenko est un médecin qui exerce à Monroe dans l’état de New York, l’un des états américains les plus touchés par COVID-19, selon l’OMS. Il vient d’écrire une lettre ouverte à l’attention du président Trump et des médecins du monde entier dans le but de partager les succès qu’il aurait obtenus en traitant 500 patients à risques présentant les symptômes du COVID-19. Cette lettre a été reprise par différents média américains. Nous vous en livrons une traduction aussi fidèle que possible mais attirons votre attention sur le fait que les informations qu’elle contient doivent être prises en compte avec toutes les précautions qui s’imposent.

     « zéro décès, zéro hospitalisation et aucune intubation »

    « Je m’appelle Dr Zev Zelenko et j’exerce la médecine à Monroe, NY. Au cours des 16 dernières années, j’ai soigné environ 75 % de la population adulte de Kiryas Joel, qui est une ville de 35 000 habitants dans laquelle l’infection s’est propagée rapidement et sans contrôle avant que soient mises en place les mesures de distanciation sociale.

    À ce jour, mon équipe a testé environ 200 personnes de cette ville pour Covid-19, et 65 % des résultats ont été positifs. Si l'on extrapole ces chiffres à l’ensemble de la population, cela signifie que plus de 20 000 personnes sont infectées à l’heure actuelle. Dans ce groupe, j’estime qu’il y a 1500 patients qui sont dans la catégorie à haut risque (c’est-à-dire> 60, immunodéprimés ou avec des comorbidités, etc.).

    Compte tenu de l’urgence de la situation, j’ai développé le protocole de traitement suivant en milieu préhospitalier et n’ai vu que des résultats positifs.

    - Tout patient souffrant d’essoufflement, quel que soit son âge est traité.
    - Tout patient dans la catégorie à haut risque, même avec de légers symptômes, est traité.
    - Les patients jeunes, en bonne santé et à faible risque, même présentant des symptômes, ne sont pas traités (à moins que leur situation ne change et qu’ils tombent dans la catégorie 1 ou 2).

    Ma prescription est la suivante :

    -        Hydroxychloroquine 200 mg deux fois par jour pendant 5 jours

    -        Azithromycine 500 mg une fois par jour pendant 5 jours

    -        Sulfate de zinc 220 mg une fois par jour pendant 5 jours

    La justification de ma prescription repose sur les données disponibles en Chine et en Corée du Sud avec la récente étude publiée en France (sites disponibles sur demande). Nous savons que l’hydroxychloroquine aide le zinc à pénétrer dans la cellule. Nous savons que le zinc ralentit la réplication virale au sein de la cellule. Concernant l’utilisation de l’azithromycine, je postule qu’elle prévient les infections bactériennes secondaires. Ces trois médicaments sont bien connus et généralement bien tolérés, d’où un risque faible pour le patient.

    Depuis jeudi dernier, mon équipe a traité environ 350 patients à Kiryas Joel et 150 autres patients dans d’autres régions de l’état de New York avec le même traitement.

    Selon les retours d’information que j’ai pu obtenir des équipes médicales, nous avons eu ZÉRO mort, ZÉRO hospitalisation et ZÉRO intubation. De plus, je n’ai entendu parler d’aucun effet secondaire autre qu’environ 10 % des patients souffrant de nausées et de diarrhées temporaires.

    En somme, ma recommandation urgente est de commencer le traitement en ambulatoire dès que possible conformément à ce qui précède. D’après mon expérience directe, il prévient le syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA), évite les hospitalisations et sauve des vies.

     

    Avec beaucoup de respect,

     

    Dr. Zev Zelenko”

    Voici une interview dans laquelle il répond à ses nombreux détracteurs.

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    Coronavirus : « La situation est hors-de-contrôle », les hôpitaux franciliens au bord de la saturation

    SANTE Le seuil de saturation des hôpitaux franciliens pourrait être atteint dès ce week-end. Sur les 1.500 lits de réanimation disponibles en Ile-de-France, 1.297 étaient occupés jeudi soirLes services de réanimation des hôpitaux parisiens sont au bord de la rupture (image d'illustration, ici au CHU de Bordeaux


     
    Caroline Politi

    Publié le 27/03/20 à 17h36 — Mis à jour le 27/03/20 à 17h36

    200 commentaires 11,5K partages

    Les services de réanimation des hôpitaux parisiens sont au bord de la rupture (image d'illustration, ici au CHU de Bordeaux — Mickaël Bosredon/20 Minutes

    Depuis quatre jours, le Pr Djillali Annane, à la tête du service de réanimation de l’hôpital Raymond Poincaré, à Garches, dans les Hauts-de-Seine, se voit contraint de refuser quotidiennement une dizaine de patients atteints du Covid-19. Les 26 lits de « réa » – onze de plus qu’en temps normal – sont pris. « Et dès qu’un lit se libère parce qu’on doit déplorer un décès [il y en a eu six dans le service sur la trentaine de patients traités], on a à peine le temps de changer les draps qu’il est déjà réattribué », se désole le chef de service. Ce vendredi matin, c’est une patiente de 37 ans, sans souci de santé majeur, qui a succombé à ce nouveau coronavirus. « C’est la pire catastrophe sanitaire de l’ère moderne, insiste le praticien. En Ile-de-France, la situation est hors-de-contrôle, on est dépassé. »

    Pour l’heure, les patients refusés sont accueillis dans d’autres hôpitaux franciliens mais le seuil de saturation devrait être atteint au cours du week-end. En clair : jeudi soir, sur les 1.500 lits de réanimation disponibles dans la région, 1.297 étaient occupés. Or, le pic épidémique n’est toujours pas atteint et depuis mardi, la situation semble s’être emballée, les cas graves augmentant à toute allure. « Le nombre d’hospitalisation en réanimation, en augmentation constante, est particulièrement préoccupant », confie-t-on au sein de l’agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France. Si l’organisme espère atteindre 2.000 lits de réanimation à Paris et dans sa banlieue (contre 1.200 en temps normal) dans les jours à venir en mobilisant notamment le secteur privé, la situation sanitaire s’apparente de plus en plus à celle du Grand-Est. « On sera, dès ce week-end, dans une situation d’extrême tension, on voit que la ligne de flottaison est proche », reconnaît Frédéric Valletoux, le président de la fédération hospitalière de France.

    « Délestage » dans d’autres régions voire pays ?

    Pour faire face à cette situation et attendre que les premiers effets du confinement viennent « aplatir » cette fameuse courbe, le président de la fédération plaide pour un « délestage » – « je n’aime pas ce terme, mais il faut dire les choses telles qu’elles sont » – dans les régions qui, pour l’heure, ont encore des lits disponibles, principalement l’Ouest de la France. « Il faut faire jouer la solidarité nationale, voire européenne, c’est la seule manière de nous en sortir, insiste Frédéric Valletoux. Ces régions ont une semaine, parfois quinze jours de retard sur l’Ile-de-France. Lorsqu’elles seront à leur tour en situation épidémique, ces patients transférés seront sur le point de sortir de réanimation car la durée d’hospitalisation moyenne pour le Covid se situe autour de deux semaines. » Si l’ARS affirme étudier cette possibilité, pour l’heure, aucun transfert n’est programmé. « A ce jour, il y a encore de la capacité en Ile-de-France, nous devons continuer à prendre en charge les patients et ne pas peser sur les autres régions, qui elles aussi vont être confrontées à des hospitalisations massives », précise l’organisme.

    A Garches, dix lits supplémentaires ont bien été équipés de respirateurs pour faire face à l’afflux massif de patients. Mais restent désespérément vides. Il manque 24 infirmiers et autant d’aides-soignants pour les ouvrir. « Ça fait des mois, des années, qu’on dit qu’il manque du personnel, que l’hôpital est en souffrance. C’est notre quotidien, mais dans une crise sanitaire comme celle-ci, c’est une catastrophe", insiste le Pr Djillali Annane qui affirme que d’autres hôpitaux de la région sont dans la même situation. Des lits mais personnes pour s’en occuper. Pour répondre à ce besoin urgent de soignants, l’ARS s’appuie sur les bonnes volontés. Près de 8.600 personnes se sont déjà inscrites sur la plateforme dédiée, dont 2.600 infirmiers, 2.100 aides-soignants et 1.500 médecins. Une partie a déjà été déployée mais certains hôpitaux, à l’instar de Raymond Poincaré, attendent toujours. « Ces renforts, on n’en a pas besoin dans 10 jours mais maintenant, si on veut faire face », s’agace le chef de service.

    Vers un tri des patients ?

    Reste une question : cette crise sanitaire pourrait-elle pousser les praticiens à mettre en place un tri de patients ? L’ARS d’Ile-de-France a publié la semaine dernière un document à destination des médecins "sur la décision ou non d’admission des patients en unités de réanimation ou de soins critiques dans un contexte d’épidémie de Covid-19". Dans le Grand-Est, des témoignages de soignants rapportent une saturation telle que certains patients considérés comme trop fragiles ont été écartés des soins intensifs au profit de plus jeunes. « En réanimation, nous avons l’habitude de discuter du bénéfice-risque à chaque admission car les traitements sont très lourds, relativise le Pr Djillali Annane. Covid ou pas, il faut s’interroger sur le fait que le patient supportera ces soins. La différence, c’est qu’on se posera la question bien plus souvent. »

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  • Coronavirus : En France, près de 300 nouveaux décès à l’hôpital et 4.632 personnes en réanimation

    A Bordeaux, ce service de réanimation de l'hôpital Pellegrin est totalement dédié aux maladies du Covid-19.

    A Bordeaux, ce service de réanimation de l'hôpital Pellegrin est totalement dédié aux maladies du Covid-19. — UGO AMEZ/SIPA

    Le nouveau coronavirus a causé 292 nouveaux décès à l’hôpital en 24 heures en France, portant le bilan à 2.606 morts depuis le début de l’épidémie, selon Jérôme Salomon, le directeur général de la santé lors de sa conférence de presse quotidienne.

    4.632 patients en réanimation

    Selon ce dernier, 19.354 patients sont hospitalisés (+ 1.734 en 24 heures) dont 4.632 en réanimation, soit un afflux de 359 personnes en une seule journée. 7.132 personnes ont pu rentrer chez elles. « Il y a une augmentation de 10 % de malades entrants depuis hier, reflet de contaminations survenues avant les mesures de confinement », a précisé Jérôme Salomon. « 359 patients graves sont entrés en réanimation aujourd’hui. C’est l’élément le plus important à surveiller car il reflète la dynamique de l’épidémie », a souligné le Directeur général de la santé.

    « Si les mesures de confinement et gestes barrières ont été respectées, nous devrions observer une réduction du nombre de personnes entrant en réanimation d’ici à la fin de semaine », a-t-il ajouté. Parmi les patients en réanimation, 34 % ont plus de 60 ans. Soixante personnes en réanimation ont moins de 30 ans. « Entre le 16 et le 22 mars, il y a eu excès de mortalité de 9 %. Une surmortalité dans plusieurs régions : Grand-Est, Hauts-de-France, Bourgogne, Ile-de-France et Corse », a également fait remarquer Jérôme Salomon.

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