• Confinement : un rappel à l’ordre avant les vacances scolaires

    Le ministre de l’intérieur, Christophe Castaner, a rappelé l’importance du respect des règles de confinement, alors que les vacances scolaires commencent ce vendredi 3 avril dans la zone C. Les contrôles seront renforcés dans les gares et les forces de l’ordre ont pour consigne de ne pas relâcher la pression.

    • Ludovic Séré,
    • le 02/04/2020 à 12:40

      

    Confinement : un rappel à l’ordre avant les vacances scolaires

    « Très concrètement, on ne part pas en vacances pendant la période de confinement. » C’est avec fermeté que le ministre de l’intérieur, Christophe Castaner, a tenu à rappeler les Français à leur obligation de respect des règles de confinement pour lutter contre la propagation du coronavirus, mercredi 1er avril.

     

    « Tout abus sera sanctionné », a ainsi prévenu le ministre en direct sur LCI. « Quand nous contrôlons, ce n’est pas pour verbaliser mais garantir le confinement », a-t-il tenu à ajouter, affirmant néanmoins comprendre que « le confinement est une contrainte pour les familles ».

    Un renforcement des contrôles

    Pour s’assurer que les Français concernés par le début des vacances scolaires de printemps, soit la zone C (Ile-de-France et Occitanie), Christophe Castaner a indiqué avoir renforcé les contrôles dans les aéroports et les gares où « l’offre ferroviaire est réduite à 6 % de sa capacité ». Une attention particulière sera portée aux sorties et péages d’autoroutes, ainsi qu’aux plages, déjà largement surveillées par les polices municipale et nationale, et les gendarmes.

    « Pour nous, le travail reste le même », assure Johann Cavallero, délégué national CRS du syndicat de police Alliance. « Déjà les week-ends, nous avons l’habitude de davantage patrouiller vers les gares », explique-t-il. Même son de cloche à l’Unsa Police. « Il n’y a aucun relâchement, tous nos effectifs sont tournés vers le respect des règles de confinement », détaille le secrétaire national province.

    Autant d’amendes que de personnes dans le véhicule

    Concrètement, pour qui prévoirait tout de même de tenter un départ en vacances avec sa famille, l’addition s’annonce salée. « Nous n’avons pas le pouvoir de demander à une personne contrôlée de faire demi-tour, rien de tel n’est prévu dans les décrets, concède Johann Cavallero. Par contre, nous pouvons multiplier les amendes. »

    Ainsi, une famille contrôlée recevrait autant d’amendes de 135 € que de personnes présentes dans le véhicule. Et plus la distance à parcourir jusqu’à son lieu de repos est longue, plus le risque de contrôles augmente. « Attention aux récidives sur un même trajet », prévient Thierry Clair. elle L’amende pour une nouvelle violation des règles dans les 15 jours est portée à 200 €, et peut-être majorée à 450 € si elle n’est pas payée dans les 45 jours. Si quatre violations des règles sont notées dans le mois, le délit est puni de 3 700 € et, en théorie, six mois de prison.

    « Nous serons sévères »

    Préfet des Yvelines, Jean-Jacques Brot affiche une grande détermination à faire respecter le confinement. « Nous serons sévères », assure-t-il, avant de rappeler que dans son département, aucune dérogation n’existe pour les marchés. « Pas parce que nous ne sommes pas capables de comprendre l’utilité et le rôle essentiel que peut jouer un marché pour la population, mais parce que la priorité du jour, c’est la lutte contre la propagation du virus. » Les Yvelines comptent 177 morts du Covid-19, « chiffres des hôpitaux et des Ehpads », souligne le préfet qui insiste : « Nous agissons avec discernement. »

    Le ministre de l’intérieur, quant à lui, a souligné que les forces de l’ordre avaient réalisé environ 5,8 millions de contrôles depuis le début du confinement le 17 mars, et dressé 359 000 procès-verbaux pour non-respect de ces mesures.

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      Publié le 02/04/2020 à 07:01 / Modifié le 02/04/2020 à 16:22

     

    La pandémie de coronavirus Covid-19 est désormais considérée par l'ONU comme "la pire crise affrontée par l'humanité depuis 1945". En France, à ce jour, plus de 4 000 personnes sont mortes alors qu'Edouard Philippe et Olivier Véran ont été auditionnés devant une mission d'information de l'Assemblée nationale. Suivez notre direct de ce jeudi 2 avril, 17e jour du confinement en France...
     

     

    Ce qu'il faut savoir

    • Selon les chiffres donnés par le directeur général de la Santé Jérôme Salomon, mercredi 1er avril, le pays compte à ce jour 4 032 décès en milieu hospitalier du coronavirus, dont 509 ces dernières 24 heures (106 en Occitanie), et plus de 6 000 personnes sont actuellement en réanimation.
    • Edouard Philippe a été auditionné pendant plus de trois heures mercredi par une mission d’information de l’Assemblée nationale. A ses côtés, il y avait le ministre de la Santé, Olivier Véran.
    • Le Premier ministre a indiqué qu'il était "probable" que le "déconfinement" ne se fasse pas "en une fois et pour tout le monde". "Des possibilités de déconfinements régionalisés, ou en fonction de résultats de tests ou de classes d'âges", a-t-il précisé.
    • Au sujet du bac, Edouard Philippe a indiqué qu'"il ne sera pas possible d’organiser" l'épreuve "dans des conditions normales", "comme si de rien n'était." Plusieurs options sont sur la table : le contrôle continu, une seule épreuve... ll promet de revenir rapidement sur ce sujet avec le ministre de l'Education nationale.
    • Les Etats-Unis ont dépassé la barre des 200 000 cas recensés, selon le comptage de l'université Johns Hopkins. La pandémie a déjà fait au moins 4 476 morts dans le pays, dont un bébé de six semaines qui était hospitalisé dans le Connecticut.
    • Avec 727 décès supplémentaires en l'espace de 24 heures, l'Italie déplore à ce jour 13 155 morts liées au coronavirus. Il s'agit du bilan quotidien le moins important depuis le 26 mars.

     

    Une carte permet de suivre en temps réel l'évolution du nombre de cas de coronavirus dans le monde, pays par pays, avec des précisions sur les décès et les guérisons. Mise au point par des chercheurs américains (université Johns Hopkins), elle recense minute par minute l'ensemble des cas suspects et confirmés à travers la planète, ainsi que le nombre de morts et les guérisons.

     

    ► Pour consulter la carte, cliquez ici.Adoptez les bonnes pratiques.

     
    Nombre de cas confirmés pour 100 000 habitants
    Chiffres tenus à jour depuis le 21 janvier, date du début officiel de l'épidémie en France. Les taux bruts indiqués font référence au nombre de cas confirmés en France rapporté à 100 000 habitants, par région.Source : Santé Publique France
     
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     Quel comportement adopter ? - INFOGRAPHIE - MINISTÈRE DE LA SANTÉ

    Le point à 16 h 

    Initiative. A Denain, près de Valenciennes dans le Nord, la maire a décidé de rouvrir la piscine afin que les soignants puissent se laver avant de rentrer chez eux, rapportent nos confrères de France 3 Nord. Une manière de lutter contre la peur qu’ont certains de contaminer leurs proches.

    France 3 Nord @F3nord VIDEO Coronavirus : la piscine de Denain ouverte pour permettre aux soignants de se laver avant de rentrer chez eux https://buff.ly/2JzIkZc Voir l'image sur Twitter 18 10:49 - 2 avr. 2020

    Armée. L'état-major des armées annonce quatre premiers cas d'infection au coronavirus au sein de la force Barkhane. Plus de 5 000 militaires sont déployés au Sahel pour lutter contre les djihadistes. L’état-major a précisé qu'"un des patients est soigné sur place, et trois autres ont déjà été rapatriés" vers la France.Tous les cas "contact" ont été identifiés et placés en quatorzaine en zone dédiée, où ils font l'objet d'une surveillance médicale renforcée.

    Le point à 15 h 30

    Royaume-Uni. Le ministère de la Santé annonce 568 morts au cours des 24h dernières heures portant à 2921 le nombre de décès liés au Covid-19 à l'hôpital. Ce chiffre a presque triplé en cinq jours.  163 194 personne ont été testées avec 33 718 positives au virus. Le premier ministre  Boris Johnson estime que des tests massifs sont la solution pour maîtriser l'épidémie.

    Department of Health and Social Care @DHSCgovuk
     

    UPDATE on coronavirus () testing in the UK:

    As of 9am 2 April, a total of 163,194 people have been tested of which 33,718 tested positive.coronavirus update: 163,194 people tested. 33,718 tested positive. 2,921 have sadly died,

    As of 5pm on 1 April, of those hospitalised in the UK who tested positive for coronavirus, 2,921 have sadly died.

    1 566

    Le point à midi

    Espagne. L'Espagne dépasse le seuil symbolique des 10 000 décès. Le pays, deuxième plus touché en Europe, enregistre également un nouveau nombre record de décès, avec 950 nouvelles victimes confirmées en 24 heures.

    EL PAÍS
    @el_pais
    ·
    8h
     
    ÚLTIMA HORA | España registra otro máximo de muertos en un día, 950 en las últimas 24 horas, y alcanza los 10.000 fallecidos con coronavirus https://bit.ly/39Dq3Vo
    EL PAÍS @el_pais
     

    <img class="Emoji Emoji--forText" title="Red circle" src="http://ekladata.com/NNUwR9LtZxXLb6ujVnOf-shZ4YM.png" alt="

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  • Coronavirus : les géants du CAC 40 sont tous dans le rouge depuis le début de l'année

    Jamais les Bourses mondiales n'avaient aussi mal commencé l'année. Le premier trimestre s'achève sur une baisse de 26,5 % à Paris. Les géants du CAC 40 ont effacé plus de 450 milliards d'euros de capitalisation. Du jamais-vu. C'est quasiment comme si LVMH, L'Oréal et Sanofi, les trois plus grosses sociétés du CAC 40, étaient parties en fumée...

    • 0601842042423_web_tete.jpg
      Il faut remonter à l'explosion de la bulle Internet et aux 29 % de baisse du troisième trimestre 2002 pour trouver une période plus dévastatrice pour les sociétés cotées à Paris. (Photo Chine Nouvelle/Sipa)
      Publié le 1 avr. 2020 à 13h44Mis à jour le 1 avr. 2020 à 18h55

      Jamais les places financières mondiales n'avaient aussi mal commencé l'année. Le premier trimestre s'achève sur des baisses de plus de 20 % à Wall Street, de 23 % en Europe (STOXX 600) et de 26,5 % à Paris. Et ce 1er avril n'incite pas à l'optimisme. Après le rebond de ces deux dernières semaines, c'est à nouveau le rouge qui domine sur les écrans des professionnels des marchés. Le CAC 40 a terminé en baisse de 4,3 % à 4.207,24 points, le Footsie britannique a cédé 3,83 %, le Dax allemand a perdu 3,94 % et l'EuroStoxx 50 a abandonné 3,83 %.

      Le décrochage trimestriel du CAC 40 est comparable à ceux de la crise des dettes souveraines (-25 % au troisième trimestre 2011) ou de Lehman Brothers (-20 % au dernier trimestre 2008). Mais il faut remonter à l'explosion de la bulle Internet et aux 29 % de baisse du troisième trimestre 2002 pour trouver un trimestre plus dévastateur pour les sociétés cotées à Paris.

     

    Il faut remonter à l'explosion de la bulle Internet et aux 29 % de baisse du troisième trimestre 2002 pour trouver une période plus dévastatrice pour les sociétés cotées à Paris. (Photo Chine Nouvelle/Sipa)

    Publié le 1 avr. 2020 à 13h44Mis à jour le 1 avr. 2020 à 18h55

    Jamais les places financières mondiales n'avaient aussi mal commencé l'année. Le premier trimestre s'achève sur des baisses de plus de 20 % à Wall Street, de 23 % en Europe (STOXX 600) et de 26,5 % à Paris. Et ce 1er avril n'incite pas à l'optimisme. Après le rebond de ces deux dernières semaines, c'est à nouveau le rouge qui domine sur les écrans des professionnels des marchés. Le CAC 40 a terminé en baisse de 4,3 % à 4.207,24 points, le Footsie britannique a cédé 3,83 %, le Dax allemand a perdu 3,94 % et l'EuroStoxx 50 a abandonné 3,83 %.

    Le décrochage trimestriel du CAC 40 est comparable à ceux de la crise des dettes souveraines (-25 % au troisième trimestre 2011) ou de Lehman Brothers (-20 % au dernier trimestre 2008). Mais il faut remonter à l'explosion de la bulle Internet et aux 29 % de baisse du troisième trimestre 2002 pour trouver un trimestre plus dévastateur pour les sociétés cotées à Paris.

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    L'UE PROPOSE UN CADRE POUR ÉTENDRE LE CHÔMAGE PARTIEL

    BRUXELLES (Reuters) - La Commission européenne a dévoilé mercredi un dispositif destiné à inciter les Etats de l'Union à adopter à leur tour des mesures permettant l'instauration du chômage partiel et éviter une explosion du nombre des licenciements.

    Le cadre proposé par l'exécutif européen s'inspire très clairement des législations qui existent en France ou en Allemagne, par exemple, et qui prévoient que les finances publiques prennent en charge une partie des salaires afin de dissuader les entreprises de procéder à des licenciements.

    "Actuellement, les entreprises payent les salaires de leurs employés, même si elles ne font aucun bénéfice. L'Europe les soutient, avec une nouvelle initiative", a déclaré la président de la Commission européenne, Ursula von de Leyen dans une vidéo.

    "Cela doit permettre d'aider l'Italie, l'Espagne et tous les autres pays qui ont été gravement touchés. Et on pourra le faire grâce à la solidarité de tous les autres Etats membres", a-t-elle dit, ajoutant que le dispositif serait garanti par l'ensemble des pays d'Union, sans toutefois en préciser le mode de financement.

    (Jan Strupczewski; version française Nicolas Delame, édité par Jean-Michel Bélot)

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  • L’Espagne met en place un «superconfinement»

    Le gouvernement Sanchez n’autorise plus désormais que les salariés des activités jugées essentielles à se rendre au travail.

    Par Mathieu de Taillac
    Publié hier à 19:18, mis à jour il y a 10 heures
     

    Quelques rares passants, mardi, dans les rues de Barcelone. NACHO DOCE/REUTERS

    L’Espagne imposait déjà depuis le 15 mars l’un des confinements les plus sévères de la planète. De l’autre côté des Pyrénées, il est impossible par exemple de justifier une sortie du domicile par une course à pied ou une promenade avec les enfants. Mais cette semaine, le gouvernement a donné un sérieux coup de vis supplémentaire. Depuis lundi et jusqu’au dimanche de Pâques, le 12 avril, seuls les salariés des activités jugées essentielles sont autorisés à se rendre à leur poste de travail.

    Outre le personnel soignant et les forces de l’ordre, l’ensemble de la chaîne agroalimentaire - de l’agriculteur à la caissière du supermarché -, l’industrie pharmaceutique, la fabrication de produits sanitaires et celle de l’habillement peuvent encore faire tourner les machines. S’ajoutent les administrations les plus sollicitées, comme l’équivalent de Pôle emploi, ou celles qui luttent contre les violences faites aux femmes, une priorité nationale depuis plus de quinze ans.

    Ces salariés cessent de travailler mais continuent d’être payés. Toutefois, ils devront restituer les heures chômées à leur employeur

    Pour tous les autres, il faut désormais rester chez soi. Certains sont au chômage partiel depuis quinze jours et touchent 70 % de leur revenu, entièrement pris en charge par l’État: au moins 300.000 entreprises, représentant 1,6 million de personnes, ont mis en œuvre ces «plans sociaux temporaires». Ceux qui sont passés au télétravail peuvent continuer d’exercer depuis leur domicile.

    Quant aux salariés qui n’étaient concernés par aucun de ces dispositifs, ils sont placés par décret en «congé rémunéré récupérable». Ces salariés cessent de travailler mais continuent d’être payés. Toutefois, ils devront restituer les heures chômées à leur employeur. Lors du retour au travail, patrons et syndicats négocieront dans chaque entreprise des heures supplémentaires non rémunérées. Deux jours de la semaine sainte étant fériés en Espagne, il s’agira de rendre huit jours ouvrés d’ici au 31 décembre 2020.

    «Tout change d’un jour sur l’autre»

    L’opposition de droite, qui réclamait pourtant des mesures drastiques face à la pandémie, et la plupart des organisations patronales reprochent au gouvernement de Pedro Sanchez d’improviser la riposte nationale. Sur le terrain, les gestorias, les cabinets de conseil qui exercent certaines des tâches qui reviennent en France aux comptables, répondent aux doutes de PME ou d’indépendants désorientés.

    Depuis trois jours, le nombre de nouveaux décès quotidiens semble s’être stabilisé autour d’un peu plus de 800

    «Sanchez sort à la télévision pour expliquer une mesure et le téléphone sonne immédiatement, illustre Marta Sen, du cabinet Sen Asesores établi à Ségovie. Le problème est que tout change d’un jour sur l’autre. Dimanche, le décret a été publié à minuit. On avait tiré quelques conclusions pour répondre à nos clients lundi matin. Mais lundi soir, le gouvernement publiait une note explicative qui n’avait plus rien à voir avec ce qui semblait établi jusque-là.»

    L’un des secteurs les plus touchés par les dernières mesures est le BTP. La semaine dernière, on voyait ou en entendait encore les ouvriers travailler sur les échafaudages. Ce lundi, ce sont 1,7 million de travailleurs qui ont rangé la truelle. «90 % des chantiers continuaient de fonctionner, même au ralenti, reconnaissait ce mardi Julian Nunez, le président de l’organisation patronale Seopan, sur la télévision publique TVE. Nous sommes le deuxième secteur qui utilise le plus de main-d’œuvre derrière l’agriculture.»

    La porte-parole du centre national des urgences sanitaires, Maria Jose Sierra, observait ce mardi qu’en ce qui concerne les contagions, «une tendance générale se maintient depuis le 25 mars dernier»: le rythme de progression est passé de 20 à 12 %. Depuis trois jours, le nombre de nouveaux décès quotidiens semble s’être stabilisé autour d’un peu plus de 800. L’Espagne cherche à asséner le coup définitif pour faire baisser la courbe.

    » À voir aussi - La patinoire de Madrid reconvertie en morgue de fortune

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  • Crise du coronavirus

    Aude : douze centres Covid-19 opérationnels, dans lesquels il ne faut se présenter que sur rendez-vous

    Depuis le 31 mars, douze centres Covid-19 sont désormais opérationnels dans tout le département. Il est rappelé qu'il ne faut se présenter sur ces sites que sur rendez-vous, après avoir appelé son médecin traitant.

    "Ces centres sont sécurisés au niveau infectieux. Il ne faut pas y aller sans rendez-vous, qui sera donné par le médecin traitant après une téléconsultation lors de laquelle il déterminera si le patient doit s'y rendre", martèle le docteur Bruno Gay, médecin généraliste à Trèbes.

    Ils sont désormais au nombre de douze dans l'Aude, pour un maillage à travers tout le département : Carcassonne, Narbonne, Limoux et Castelnaudary sont concernées, mais des villes plus petites en sont aussi dotées, comme Leuc, Espéraza ou Caunes-Minervois.

    Comme le rappelle donc le docteur Gay, si on a des symptômes qui peuvent faire penser au Covid-19 on ne se rend pas au cabinet de son médecin, mais on lui passe un coup de téléphone : "Au téléphone, on sait très vite si le patient a besoin d'un examen physique, ou s'il a des symptômes graves qui nécessitent une hospitalisation", ajoute le médecin. Là encore, il faut rappeler que le 15 ne doit être appelé que pour des urgences, des symptômes importants, comme une atteinte respiratoire grave.

    Par ailleurs, une application médicale, Inzee Care, a été mise en place, afin de référencer les infirmiers qui peuvent assurer le suivi à domicile des patients atteints du Covid-19.

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    • Si la Ville de Carcassonne n'a pas obtenu la dérogation pour maintenir son marché place Carnot, 19 villages audois ont bénéficié d'un arrêté préfectoral. Si la Ville de Carcassonne n'a pas obtenu la dérogation pour maintenir son marché place Carnot, 19 villages audois ont bénéficié d'un arrêté préfectoral.   Independant / NATHALIE AMEN VALS
      Publié le 01/04/2020 à 11:56 / Modifié le 01/04/2020 à 12:04 S'abonner
    Coronavirus

    Coronavirus - Aude : la liste des 19 communes où les marchés de plein air sont autorisés par la préfecture

    De nouveaux arrêtés préfectoraux ont élargi la liste des villages dans lesquels la réponse à un "besoin d'approvisionnement de la population" a mené à des autorisations, sous conditions de respecter des nombres limites de commerçants et de clients.

    Le 26 mars, la préfecture de l'Aude rappelait que "la tenue des marchés, couverts ou non et quel qu’en soit l’objet est interdite". Un principe qui a notamment mené à la suspension du marché de la place Carnot, à Carcassonne, avec un refus de la demande dérogatoire formulée par la Ville. Cependant, précisait la préfecture, "pour les cas spécifiques où la tenue d’un marché alimentaire est absolument nécessaire pour répondre au besoin d’approvisionnement de la population, la préfète de l’Aude peut, sur demande du maire de la commune concernée et de manière exceptionnelle, accorder une autorisation d’ouverture". Une possibilité qui, la semaine passée, avait valu l'octroi de dérogations pour les villages de Caunes-Minervois, Caves, Couiza, Lagrasse, Moussoulens, Quillan, Rieux-Minervois et Soulatge, avec la nécessité affichée que les commerçants assurent le respect des mesures d’hygiène et gestes barrières.

    De nouvelles communes bénéficient désormais de ce régime, à la suite de la signature de nouveaux arrêtés qui évoquent le besoin d'approvisionnement et précisent "l'absence sur la commune de commerce alimentaire de proximité ou de petites/moyennes surfaces accessibles à pied notamment pour les personnes âgées ou non mobiles". Des textes qui précisent pour chaque village la limitation du nombre de commerçants et de personnes réunies simultanément sur les lieux des marchés : Azille (5 étals et 25 personnes les vendredis de 8 h à 12 h 30), Tuchan (4 et 15 les lundis et jeudis de 8 h à 12 h), Saint-Jean-de-Barrou (2 et 10 les jeudis de 10 h à 12 h), Laroque-de-Fa (10 et 30 les vendredis de 17 h à 19 h), Val-de-Dagne (4 et 25 les mardis de 16 h à 19 h 30), Cuxac-d'Aude (4 et 25 les mardis vendredis et samedis de 7 h à 12 h 30), Peyriac-de-Mer (4 et 15, les lundis et jeudis de 8 h à 13 h), Ginestas (3 et 20, les jeudis de 8 h à 12 h), Durban-Corbières (4 et 25, les mercredis de 10 h à 13 h), La Redorte (3 et 10, les mercredis de 8 h 30 à 11 h 30) sont ainsi aussi concernés, portant à 19 le nombre de villages où les marchés de plein air demeurent.

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    Coranavirus : L'effet du confinement (et son impact sur la pollution en Europe) se voit aussi depuis l'espace

    QUALITE AIR Les images satellites dévoilées par l’Agence spatiale européenne montrent une baisse très importante des émissions de dioxyde d’azote grâce au confinement

    Béatrice Colin

    Publié le 01/04/20 à 18h12 — Mis à jour le 01/04/20 à 18h12

     
    La France vue du ciel. Image satellite. (Illustration).
    La France vue du ciel. Image satellite. (Illustration). — ESA/SIPA
    • Les cartographies prises par satellite et rendues publiques par l’Agence spatiale européenne montrent, vue du ciel, l’impact du confinement sur la pollution.
    • Ces baisses sont d’au moins 30 % pour les concentrations de dioxyde de carbone.
    • En Occitanie, les mesures enregistrées par l’observatoire de la qualité de l’air montrent que cette baisse a été de plus de 50 % au cours des deux dernières semaines.

    Il y a les effets visibles du confinement, comme celui du retour des oiseaux dans les villes ou la baisse des nuisances sonores dues à la circulation automobile réduite au minimum. Et puis, il y a ceux que l’on ne voit pas vraiment, mais que les plus fragiles ressentent.

    Depuis le 17 mars, et les premières mesures de restriction dans les déplacements pour limiter la pandémie de coronavirus, la pollution a chuté drastiquement. En particulier celle au dioxyde d’azote, ce gaz produit par les moteurs des voitures et camions, les activités industrielles et les centrales thermiques.

    CNES @CNES
     

    Des satellites observent la chute de la pollution atmosphérique au dessus de la France, l’Italie et l’Espagne. Analyse approfondie de ces 1res cartographies sur l’Europe depuis le confinement 
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