• Hugo Septier avec AFP

    Le président russe Vladimir Poutine lors d'une visioconférence à sa résidence de Novo-Ogaryovo, près de Moscou, le 2 juillet 2020

    Le président russe Vladimir Poutine lors d'une visioconférence à sa résidence de Novo-Ogaryovo, près de Moscou, le 2 juillet 2020 - Alexei Druzhinin © 2019 AFP

    Le président russe a également affirmé que sa fille s'est fait inoculer ce vaccin à "imunité durable."

    Vladimir Poutine en a fait l'annonce ce mardi lors d'une vidéo-conférence avec des membres du gouvernement retransmise à la télévision. selon lui, la Russie a développé le "premier" vaccin contre le coronavirus, assurant qu'il donnait une "immunité durable." Nommé "Spoutnik" d'après le satellite soviétique, sa production industrielle sera lancée en septembre.

    Dans les semaines précédent cette annonce, des scientifiques étrangers ont ont exprimé leur préoccupation face à la rapidité de la mise au point d'un tel vaccin et l'OMS avait appelé au respect de "lignes directrices et directives claires" en matière de développement de ce type de produits.

    "Ce matin, pour la première fois au monde, un vaccin contre le nouveau coronavirus a été enregistré", a expliqué l'homme fort du Kremlin, en ajoutant: "je sais qu'il est assez efficace, qu'il donne une immunité durable."

    Tests concluants

    Également présent lors de la réunion, le ministre de la Santé russe Mikhail Murashko a présenté plus en détails le vaccin qui selon lui a "passé tous les contrôles nécessaires."

    "Tous les volontaires ont développé un nombre élevé d'anticorps anti-COVID-19. En même temps, aucun d'entre eux n'a eu de graves complications de l'immunisation", a-t-il expliqué dans des propos repris le média Kommersant.

    Ce dernier a également précisé que le vaccin sera produit par le Gamaleya Center et l’entreprise Binnopharm avec l'aide du ministère de l'Industrie et du Commerce et du bureau de projet de la Sberbank.

    "Des améliorations techniques sont en cours d'élaboration pour augmenter la production sur les sites d'un certain nombre de fabricants nationaux. […] Un certain nombre de pays ont déjà manifesté leur intérêt", a encore ajouté le ministre. 20 pays ont à l'heure actuelle pré-commandé un milliard de doses assure Kirill Dmitriev, président du fonds souverain, impliqué dans le développement.

    Dans un premier temps, le vaccin devrait être réservé aux professionnels de la santé, ainsi qu’aux enseignants. L’accès aux civils devrait quant à lui être réalisé progressivement.

    "Elle a participé aux expériences"

    En outre, le président russe a également assuré que sa propre fille s'est fait inoculer ledit vaccin.

    "Une de mes filles s'est faite faire ce vaccin. Je pense que quelque part, elle a participé aux expériences", a-t-il précisé, selon l'agence Interfax.

    Ce vaccin sera mis en circulation le 1er janvier 2021, selon le registre national des médicaments du ministère de la Santé, consulté par les agences de presse russes.

    L'OMS met en garde

    La Russie avait assuré ces dernières semaines la production prochaine de milliers de doses de vaccins contre le nouveau coronavirus et "plusieurs millions" dès le début de l'année prochaine.

    L'Organisation mondiale de la Santé avait réagi en plaidant pour le respect des protocoles et réglementations en vigueur dans le développement d'un vaccin anti Covid-19.

    La Russie travaille depuis des mois, comme de nombreux autres pays dans le monde, sur plusieurs projets de vaccins contre le Covid-19. D'autres équipes travaillent actuellement sur un projet de vaccin.

    https://twitter.com/Hugo_Septier Hugo Septier avec AFP

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    Santé

    Les consommateurs réguliers de thé vivraient plus longtemps

     

    Boire du thé régulièrement, au moins trois fois par semaine, réduirait les risques de développer une maladie cardiaque ou de faire un accident vasculaire cérébral. A condition de garder cette habitude sur le long terme.

    Thé vert

    La consommation de thé est associée à une réduction des risques de maladie cardiovasculaire, en particulier chez les buveurs de thé habituels.

     GARO / PHANIE

    Thé ou café ? Si tout le monde semble être assuré de sa préférence en matière de boisson chaude à tout moment de la journée, il est bien plus probable que la sélection soit basée sur le plaisir gustatif que sur la connaissance des bienfaits nutritionnels de chaque breuvage. Et pour cause, les études se multiplient, listant les avantages et les inconvénients du thé et du café, sans pour autant atteindre un verdict clair et définitif sur la boisson à privilégier. Une publication parue dans le European Journal of Preventive Cardiology révèle que la consommation de thé est associée à une réduction des risques de maladie cardiovasculaire, en particulier chez les buveurs de thé habituels.

     

    Plus de 100.000 buveurs de thé surveillés

    Les habitudes de consommation de thé de 100.902 chinois de 15 provinces différentes ont été analysées pendant 7,3 ans. Pour ce faire, les participants ont répondu à un questionnaire visant à les repartir en 2 groupes : les buveurs de thé habituels (trois fois ou plus par semaine) et les buveurs non habituels, occasionnels ou non buveurs (moins de trois fois par semaine). Pour approfondir les informations, les buveurs habituels ont dû sélectionner les types de thé les plus fréquemment consommés, y compris le thé vert et le thé noir, parmi d'autres types. Aucun des volontaires n'avait d'antécédent de crise cardiaque, d'accident vasculaire cérébral ou de cancer. Dans l'ensemble, 31,6 % des participants buvaient régulièrement du thé, dont 48,2 % du nombre total d'hommes et 20,4 % des femmes. Parmi ces 31,6 %, 49,0 % consommaient le plus souvent du thé vert, 8,0 % préféraient le thé noir. Les 43,0 % restants préféraient le thé parfumé ou d'autres types de thé. Les buveurs habituels de thé étaient plus susceptibles d'être des hommes, des fumeurs et des buveurs d'alcool.

     

    Les buveurs de thé habituels vivent en moyenne 1,26 an plus longtemps

    "La consommation habituelle de thé est associée à des risques plus faibles de maladies cardiovasculaires et de décès toutes causes confondues", déclare le premier auteur, le Dr Xinyan Wang, de l'Académie chinoise des sciences médicales, ajoutant que "les effets favorables sur la santé sont les plus robustes pour le thé vert et pour les buveurs de thé habituels à long terme". En comparant la santé sur le long terme des buveurs habituels et occasionnels, les scientifiques ont découvert que les premiers présentaient un risque inférieur de 20 % de cardiopathie et d'accident vasculaire cérébral accidentel, un risque inférieur de 22 % de cardiopathie et d'accident vasculaire cérébral mortel et un risque inférieur de 15 % de décès toutes causes confondues. Les analyses ont estimé que les buveurs de thé habituels de 50 ans développeraient une maladie coronarienne et un accident vasculaire cérébral 1,41 an plus tard et vivraient 1,26 an de plus que ceux qui ne buvaient jamais ou rarement du thé.

    Sur une période de plus de 5 ans, les participants qui consommaient du thé plus de 3 fois par semaine n’ont pas forcément gardé cette habitude, dont la perte s’est reflétée sur leur santé : "Les effets protecteurs du thé étaient plus prononcés dans le groupe des buveurs de thé habituels et constants. Les études sur les mécanismes ont suggéré que les principaux composés bioactifs du thé, à savoir les polyphénols, ne sont pas stockés à long terme dans l'organisme. Ainsi, la prise fréquente de thé sur une période prolongée peut être nécessaire pour l'effet cardioprotecteur". Les polyphénols protègent contre les maladies cardiovasculaires et leurs facteurs de risque, notamment l'hypertension artérielle et la dyslipidémie.

     

    Thé noir ou thé vert, l’un vaut mieux que l’autre

    Les 49 % de consommateurs habituels qui préféraient le thé vert cumulaient pas moins de 25 % de chance en moins de développer une maladie cardiovasculaire ou d’être victime d’un accident vasculaire cérébral. Cette corrélation est toutefois à prendre avec des pincettes, comme le souligne Dr Dongfeng Gu, de l’Académie chinoise des sciences médicales : "La faible proportion de buveurs habituels de thé noir pourrait rendre plus difficile l'observation d'associations robustes, mais nos résultats suggèrent tout de même un effet différentiel entre les types de thé".

    Ce privilège du thé vert peut s’expliquer par la différence entre la teneur en polyphénols des deux thés. Le thé noir est un thé fermenté, un processus qui entraîne l’oxydation des polyphénols en pigments qui perdent leurs bienfaits antioxydants. Au-delà de la chimie, les mœurs semblent également altérer les avantages du thé noir. Il est effectivement fréquent de servir le thé noir avec du lait, dont les caséines, des protéines, annulent l’action des polyphénols qui participent à dilater les artères pour laisser passer le flux sanguin.

     


     

     

     

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  • Coronavirus en Lozère : Une rave party inquiète les agriculteurs

     

    EPIDEMIE Plus de 10.000 raveurs ont investi un site de pâturage de brebis privé en coupant les barbelés du terrain

     

    20 Minutes avec AFP

    Publié le 09/08/20 à 13h01 — Mis à jour le 09/08/20 à 13h01

     

    Illustration d'une rave party
    Illustration d'une rave party — JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP

    Les grands rassemblements continuent d'inquiéter. Plus de 10.000 personnes ont envahi samedi soir un terrain agricole privé pour y organiser une rave-party en plein parc national des Cévennes (Lozère), provoquant la colère des agriculteurs locaux, a-t-on appris auprès de la police. En raison de l’épidémie de Covid-19, les manifestations de plus de 5.000 participants sont interdites en France jusqu’au 31 août. 

    Les raveurs se sont installés sur un site de pâturage de brebis à Hures-la-Parade, sur le Causse Méjean, avec 4.000 véhicules environ, selon le maire André Baret. Ce dernier explique qu’ils ont coupé les barbelés du terrain, et que leur présence va ruiner la saison de l’agriculteur qui en est propriétaire.

    Les gendarmes se préparent à intervenir

    « Je suis très en colère contre l’Etat. Quand je vois les contraintes que l’on impose aux agriculteurs qui ne peuvent même plus bouger un caillou du causse sans être verbalisés et ces 15.000 personnes qui font absolument ce qu’ils veulent sur le causse sans même porter de masque, je me dis que cela doit changer », a réagi Alain Pouget, responsable régional de la coordination agricole.

    Selon une source proche du dossier, un escadron de gendarmes mobiles se préparait à intervenir en début d’après-midi dimanche. André Baret a de son côté demandé à la population de « rester à distance et ne pas intervenir », ainsi que de bien fermer les habitations et surtout les granges. « On se souvient de la précédente édition (ndlr : en 2000) On réalise qu’il y av

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  • ScieScBiologie cellulaire

    Sciences et Avenir

    Il faut dix ans pour " changer de corps "

     

    Nos 30.000 milliards de cellules se renouvellent régulièrement, mais elles ne le font pas au même rythme selon les organes. Cet article est issu du magazine Sciences et Avenir n° 869-870 daté juillet-août 2019.

     

    Il faut dix ans pour " changer de corps "

    Les globules rouges mettent quatre mois à se renouveler.

     © Pixabay / qimono

     

    Nous changerions de corps toutes les décennies et la totalité de nos 30.000 milliards de cellules seraient renouvelée dans ce laps de temps. La plupart d'entre elles le sont par divisions successives - et sont donc peu à peu remplacées -, mais pas au même rythme selon les organes concernés.

     

    700 nouveaux neurones par jour

     

    Ainsi, nos cellules de la peau ne sont pas les mêmes que l'année dernière, et celles de notre estomac sont déjà différentes de celles du mois dernier. Surtout, certaines ne se renouvellent jamais ! C'est notamment le cas des ovocytes. Ces 300 à 400 cellules reproductrices que chaque femme produit au cours de sa vie - un ovocyte par mois - sont issues d'un "stock" d'environ 400.000 livré dès la naissance. La durée de la période de fertilité est ainsi réglée au rythme de l'ovocyte expulsé chaque mois. Il en va de même - ou presque - pour nos neurones qui ne se divisent pas et ne sont donc jamais remplacés stricto sensu. En revanche, il existe une mutagenèse qui produit environ 700 nouveaux neurones par jour.

     

    Concernant les cellules qui se renouvellent, il est possible d’estimer le temps nécessaire pour les remplacer toutes à partir d’un instant T. Il suffit de prendre pour base celles dont le taux de renouvellement est le plus faible : certaines cellules osseuses et celles des fibres musculaires contractiles du coeur dont 10 % sont remplacées chaque année, selon le département des Systèmes biologiques de l’université Harvard (États-Unis).

     

    Le temps biologique des cellules est compté

     

    La question des vitesses de division cellulaire recèle les secrets de notre longévité. Comme l’a rappelé une étude retentissante dans Science (2015), le risque de cancer est directement corrélé à la fréquence de renouvellement des différents types cellulaires : plus il y a de divisions, plus le risque "d’erreur" dans la copie du génome grandit, et donc celui de développer une tumeur.

     .

     

    Et le risque croît aussi avec le vieillissement intrinsèque de nos cellules. Malgré leur mode de reproduction par divisions successives, leur temps biologique est aussi compté. Une longévité encodée dans l’extrémité des chromosomes (télomères) qui protègent l’information génétique contenue dans l’ADN. Or, à chaque division, le télomère raccourcit ! Et plus il est court, plus le risque de perdre de l’information génétique lors la division suivante est grand. Avec pour conséquence de provoquer des dysfonctionnements cellulaires majeurs si la cellule "mal copiée" ne déclenche pas aussitôt son suicide (apoptose) pour éviter cet engrenage.

     

    Fréquences de remplacement des cellules selon leurs types ou les organes concernés :

     

    Neurones : pas de renouvellement mais faible mutagenèse.

    Trachée : un à deux mois.  .

    Alvéoles pulmonaires : huit jours.

    Foie : six mois à un an.

     

    Ovocytes : inchangés.

    Cristallin : inchangé.

    Globules rouges : quatre mois.

    Surface de l'intestin : deux à quatre jours.

    Graisse : huit ans.

    Peau: 10 à 30 jours.

    Squelette : 10% chaque année.

      

    Participez à la grande collecte solidaire de téléphones

     

     
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    Proposé par  Ecosystem

     

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  • DIRECT.

    Coronavirus : « Sept Français sur dix vont rester en France » cet été, selon le gouvernement

    Les craintes d’une seconde vague de l’épidémie en Europe se précisent, alors que plus de 16 millions de cas d’infection et 650 000 décès sont recensés dans le monde.

     Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’Etat chargé du Tourisme, s’est réjoui du fait que « les Français ont entendu cet appel à passer un été bleu-blanc-rouge ». Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’Etat chargé du Tourisme, s’est réjoui du fait que « les Français ont entendu cet appel à passer un été bleu-blanc-rouge ». AFP/Ludovic Marin
     
    Le 29 juillet 2020 à 06h48, modifié le 29 juillet 2020 à 19h40

    L'essentiel

    > > Suivez les événements de ce mercredi 29 juillet

    19h35. Près de 45 000 appels au 3919 durant le confinement. France Bleu relaye les conclusions d'un rapport commandé par le ministère chargé de l'Égalité entre les femmes et les hommes : le numéro d'écoute destiné aux femmes victimes de violences conjugales, le 3919, a reçu près de 45 000 appels pendant le confinement. Une hausse très significative, qui illustre l'essor des violences conjugales durant cette période.

    19h25. Un Aïd sous haute vigilance en Ile-en-France. L'Etat, les élus locaux et les responsables associatifs s'adaptent à la crise sanitaire pour que la fête religieuse ne relance pas l'épidémie.

    19h10. À Quiberon, la mairie allège les horaires de fermeture des plages. La municipalité, en proie à un regain du virus, avait d'abord décidé de fermer ses parcs et plage de 21 heures à 7 heures. Finalement, elle assouplit dès vendredi cette mesure, relate France Bleu, en les rouvrant de 4 heures du matin jusqu'à 23 heures.

    18h55. L'Espagne est-elle un « pays sûr », comme l'affirment ses autorités? Plusieurs Etats européens imposent des restrictions contre les voyageurs venant d'Espagne et déconseillent cette destination. La situation ne semble pas aussi dramatique. On vous explique tout par ici.

    DIRECT. Coronavirus : « Sept Français sur dix vont rester en France » cet été, selon le gouvernement

    18h45. « Sept Français sur 10 cet été vont rester en France », assure le secrétaire d'Etat chargé du Tourisme. Sur BFMTV ce mercredi, Jean-Baptiste Lemoyne s'est réjoui que « les Français ont entendu cet appel à passer un été bleu-blanc-rouge » et a affirmé que « sept Français sur dix vont, cet été, rester en France ».

    18h35. Coronavirus en Ile-de-France : les masques pour les plus précaires partent des Yvelines. Olivier Véran, le ministre de la Santé, a visité ce mercredi deux centres de La Poste du département d'où sont partis les premiers masques envoyés par courrier. Notre reportage.

    18h25. Au Brésil, Jair Bolsonaro résiste au coronavirus… et aux critiques. Le président brésilien continue à minimiser la pandémie qui a déjà fait plus de 87 000 morts dans son pays. Un collectif regroupant des personnels de santé l'attaque pour crime contre l'humanité. Retrouvez notre analyse.

    18h20. En Espagne, craintes sur les Coupes d'Europe. À quelques jours du redémarrage des Coupes d'Europe de football, l'annonce de deux joueurs positifs au Covid-19, au Real Madrid mardi et à Séville ce mercredi, alimente l'inquiétude autour de la Ligue des champions et de la Ligue Europa, dont les reprises s'annoncent ultra-denses.

    18h10. Comment se déroulent les tests à Orly ? Le gouvernement a diffusé sur Twitter une vidéo retraçant les mesures prises face aux voyageurs à l'arrivée et au départ de l'aéroport d'Orly.

     

    18 heures. Des pistes pour gérer l'Assemblée nationale en temps de crise. Vote à distance sur certains textes, lieux alternatifs pour siéger ou encore « boîte à outils » en cas de force majeure : des députés ont proposé ce mercredi des pistes pour que l'Assemblée nationale puisse mieux fonctionner en cas de crise de tout type. Le rapport de ce groupe de travail relève les limites de l'idée d'une « cellule de crise » pour assurer la permanence de l'institution en cas de force majeure : pandémie, mais aussi inondation, incendie, risque terroriste…

    17h45. Pelloux, favorable au masque porté en permanence. « Si le masque est obligatoire tout le temps, même dans la rue, on stoppera beaucoup plus rapidement la remontée de l'épidémie », a insisté sur LCI l'urgentiste Patrick Pelloux, en écho aux déclarations d'Olivier Véran.

    17h30. Olivier Véran dans les Yvelines pour superviser la distribution de masques. Le ministre de la Santé s'est rendu ce mercredi dans les Yvelines pour superviser la distribution de 50 millions de masques à huit millions de personnes, considérées comme les plus modestes. « Nous avons priorisé les territoires avec la plus forte activité virale et les départements d'Outre-mer, notamment La Guyane », a poursuivi Olivier Véran, selon qui tous les masques viennent du stock d'Etat.

    17h15. 15 morts et 313 blessés sur les routes après la fermeture de huit villes au Maroc. Près de 200 accidents de la route ont fait 15 morts et 313 blessés, dont 19 graves, entre dimanche et lundi au Maroc, au moment de l'annonce de restrictions de déplacements vers et depuis huit villes du pays pour limiter la propagation du coronavirus, selon un bilan officiel publié mercredi.

    « Les réseaux sociaux ont relayé des photos et vidéos […] du réseau routier national dans un état de congestion aigu ainsi que des scènes répétées d'accidents », a indiqué le ministère des Transports dans un communiqué. Mais ce bilan sur deux jours « ne diffère pas significativement » de la moyenne nationale quotidienne pour un mois de juillet – soit 84 accidents, 8 morts, 150 blessés dont 18 graves sur la période 2015-2019-, a précisé le ministère.

    17 heures. Les élus locaux déplorent l'incompréhension avec les services de l'Etat. Un « mur d'incompréhension » a séparé les services de l'Etat des élus locaux confrontés à la gestion de la crise du Covid-19, ont estimé plusieurs élus ce mercredi devant la commission d'enquête sénatoriale sur la pandémie. « Après ce qui s'est passé, le statu quo n'est pas possible », a affirmé François Baroin, le président de l'Association des maires de France.

    16h50. Bosnie : un ministre meurt après avoir contracté le coronavirus. Un ministre bosnien chargé des vétérans est mort ce mercredi après avoir contracté le coronavirus, a annoncé la télévision publique BHRT. Salko Bukvarevic, 53 ans, avait été hospitalisé à la suite de complications dues au virus et placé lundi sous assistance respiratoire.

    16h40. Des personnes âgées « privées d'accès » à l'hôpital, dénonce Éric Ciotti. Le député LR, rapporteur de la commission d'enquête sur la gestion de la crise du coronavirus, estime dans un entretien au Monde qu'« on a réduit les chances des personnes âgées », certaines ayant été « privées d'accès » à l'hôpital, lors du pic de l'épidémie, où « le système a […] été débordé ».

    16h30. Deux centres de dépistage gratuits ouverts à Bordeaux. Craignant une évolution « préoccupante » de l'épidémie dans la ville, le maire a annoncé l'ouverture de deux centres de dépistage gratuits dès vendredi, indique France Bleu.

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  • news

    Burundi : le calvaire des albinos en saison sèche

     

    Burundi : le calvaire des albinos en saison sèche

     

     

     

    Burundi

    Moise Kwizera fait partie des victimes de la grande saison sèche qui s’abat en ce moment sur le Burundi. Comme, lui, plusieurs albinos, se retrouvent menacés par les rayons solaires. Au contact du soleil, ces personnes atteintes d’albinisme développent des lésions cutanées conduisant parfois au cancer de la peau.

    « Le soleil nous amène beaucoup de problèmes. C’est pourquoi quand la saison sèche commence, nous avons besoin de protection. Quand on s’expose aux rayons solaires, il y a des taches sur la peau, après, elles se transforment en plaies et quand ces plaies ne sont pas traitées rapidement, ça évolue pour former un cancer de la peau.

    Plus de 1 200 Albinos selon l’Organisation “Albinos Sans Frontières”( ASF), sont impactés négativement par cette saison sèche. L’association essaie tant bien que mal de leur offrir le nécessaire pour se protéger. Une aide qui semble être insuffisante.

    « On en a beaucoup. Même moi comme tu me vois ici, je souffre du cancer de la peau. J’ai les petites plaies ici qui me font défaut, ici ça ne va pas, mais comme je sais comment me protéger, c’est un avantage. Mais ceux qui sont à l’intérieur du pays, on a plus de 12 personnes qui sont gravement malades, et plus de 18 qui commencent à avoir des petites plaies qui, petit à petit, si on ne les soigne pas bien peuvent donner des tumeurs, et puis le cancer de la peau. Depuis le mois de mai 2008 jusqu’aujourd’hui, je connais plus de 18 qui sont déjà morts à cause du cancer de la peau. », révèle Cassim Kazungu, représentant légal de l’Organisation “Albinos Sans Frontières”( ASF).

    Selon les experts, les crèmes solaires sont une solution possible dans l’accompagnement des albinos exposées aux rayons solaires. Mais ces moyens de protection sont au-dessus de leurs revenus, la plupart d’entre eux proviennent des familles démunies.

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  •   Le conseil santé

    Covid-19 : Pourquoi faut-il continuer

    à respecter les gestes barrières ?

     

     

     

     

    Audio 02:10

     

     

    Des passagers masqués prennent place dans le métro de Sao Paulo, au Brésil, un pays durement touché par le coronavirus, le 25 juin 2020.
    Des passagers masqués prennent place dans le métro de Sao Paulo, au Brésil, un pays durement touché par le coronavirus, le 25 juin 2020. Amanda Perobelli/Reuters

     

     

    Dans le monde, 188 pays sont touchés par la pandémie de Covid-19 et 9,3 millions de personnes ont été atteintes. Après l'Asie et l'Europe, l’inquiétude concerne le continent américain, notamment les Etats-Unis et le Brésil, qui comptent chacun plus de 2 millions de cas.

     

     

    Pourquoi faut-il continuer à respecter les gestes barrières y compris dans les pays où le virus circule moins ? Pourquoi et dans quels cas le port du masque est-il recommandé ? 

     

    · Pr Arnaud Fontanet, épidémiologiste et directeur de l'Unité de recherche et d’expertise en épidémiologie des maladies émergentes à l'Institut Pasteur

     

    Retrouvez l'émission intégrale en cliquant ici. 

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  • Les coronavirus saisonniers ne protègent

    pas les enfants du Covid-19

    La question de l’éventuelle immunité croisée conférée par les quatre coronavirus saisonniers vis-à-vis de la Covid-19, avait été récemment posée.

     Plusieurs études ont montré que les enfants ne sont pas sujets à des formes graves du Covid-19 (illustration). Plusieurs études ont montré que les enfants ne sont pas sujets à des formes graves du Covid-19 (illustration). LP/J.B.
     
    Le 6 juillet 2020 à 16h41

    Attraper un coronavirus dit saisonnier comme un rhume ou une bronchite dès la petite enfance ne protégerait ni du Covid-19, ni des formes graves liées à la maladie de Kawasaki.

    « L'infection par les coronavirus saisonniers n'offre pas une protection significative contre l'infection par le virus SARS-CoV-2 et les autres maladies associées comme le syndrome apparenté à la maladie de Kawasaki », relève Marc Eloit, responsable du laboratoire de découverte de pathogènes à l'Institut Pasteur dans un communiqué.

    Une étude, coordonnée par l'hôpital Necker (AP-HP, Paris) et l'Institut Pasteur et mise en ligne sur le site de pré-publication Medrxiv, confirme la grande fréquence et le taux important d'anticorps contre les coronavirus saisonniers dans la population générale, ce qui n'empêche pourtant pas les infections par ces virus chaque hiver.

    Des doutes sur la possibilité d'une immunité collective

    « Si le virus de la Covid-19 se comporte comme les coronavirus saisonniers, cette observation interroge sur la capacité de la population à atteindre un niveau d'immunité suffisant pour empêcher la réapparition régulière de la maladie » en déduit le chercheur, coauteur de l'étude.

    Les anticorps contre les quatre coronavirus saisonniers (NL63, HKU1, 229E, OC43) ont été retrouvés chez 67-100 % des enfants en fonction des virus. Le niveau de ces anticorps était comparable entre les enfants présentant un test de sérologie positif pour le SARS-CoV-2 et ceux qui étaient séronégatifs, qu'il s'agisse des malades avec syndrome apparenté à la maladie de Kawasaki ou de ceux qui ont fait une forme pas ou peu symptomatique de Covid-19, montre l'étude.

    Des anticorps neutralisants le virus SARS-CoV-2 étaient présents chez 56 % des enfants positifs, avec une fréquence relative augmentant avec le temps (jusqu'à 100 % en fin d'étude, à 2 mois du pic de l'épidémie). Plus de la moitié (69,4 %) de ces enfants n'avait jamais eu de symptômes évocateurs d'infection.

    Un espoir né il y a plusieurs mois

    La question de l'éventuelle immunité croisée conférée par les quatre coronavirus saisonniers vis-à-vis de la Covid-19, a été récemment posée après la mise en évidence d'anticorps et de cellules immunitaires reconnaissant le nouveau coronavirus chez des personnes avant la phase épidémique.VIDÉO. Syndrome de Kawasaki et Covid-19 : « Une forte fièvre et des problèmes digestifs au premier plan »

    Les enfants font des formes de Covid-19 peu symptomatiques qui passent souvent inaperçues. Les atteintes sévères apparentées à la maladie de Kawasaki sont très rares. L'étude Ped-Covid s'est déroulée du 1er mars au 1er juin dans sept hôpitaux parisiens et de la proche couronne, auprès de 775 enfants (de 0 à 18 ans), dont 36 présentaient un syndrome inflammatoire lié au Covid-19 et apparenté à la maladie de Kawasaki.

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