• Victoire de la pétition : Terreur au Brésil et dans l'Amazonie : la forêt se meurt ! Appel au boycott de tous les produits brésiliens

    Terreur au Brésil et dans l'Amazonie : la forêt se meurt ! Appel au boycott de tous les produits brésiliens

    Victoire : Terreur au Brésil et dans l'Amazonie : la forêt se meurt ! Appel au boycott de tous les produits brésiliens

    Auteur : Jérôme Garnier

    31.685 Signatures


    La Cour suprême du Brésil casse la décision de Bolsonaro sur les terres indigènes!

    Le président brésilien avait transféré les pouvoirs fonciers d’une fondation protectrice des indigènes au ministère de l’agriculture.
    La Cour suprême du Brésil a bloqué, jeudi 1er août, un décret du président Jair Bolsonaro qui transférait au ministère de l’agriculture, défenseur des intérêts de l’industrie agroalimentaire, des compétences foncières jusqu’alors dévolues à une fondation protectrice des indigènes.

    Les dix juges du Tribunal fédéral suprême (STF) ont soutenu cette décision, considérant que les parlementaires brésiliens avaient déjà rejeté ce décret. « Pour ce qui fait loi, le dernier mot revient au Congrès », a déclaré le juge Luis Roberto Barroso, qui avait déjà ordonné en juin la suspension provisoire du décret portant sur un transfert des compétences dans la délimitation des terres indigènes.

    Le président d’extrême droite Jair Bolsonaro s’est plusieurs fois exprimé en faveur d’un nouveau découpage des terres indigènes plus favorable à l’agrobusiness.
    Les indigènes dénoncent une multiplication des conflits

    Cette décision du STF survient une semaine après la mort d’un leader indigène dans le nord-est du pays. Les membres de la tribu waiapi dénoncent un assassinat, qui n’a pas encore été confirmé par l’enquête judiciaire.

    Nous avançons, nous allons y arriver! Merci à toutes celles et ceux qui ont signé et diffusé la pétition, merci à tous les amoureux de la Nature, merci à tous ceux qui au quotidien par leurs petits actes arrivent à faire avancer la cause écologique. Bolsonaro a perdu une grande bataille, nous finirons, nous les humains doués de raison et de sensibilité à le faire plier.

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  • Décès de Toni Morrison, première Afro-Américaine lauréate d'un Nobel de littérature

     

     

     

     

    L'écrivaine américaine Toni Morrison, prix Nobel de littérature 1993 pose, le 14 décembre 2007, dans le grand amphithéâtre de l'université de la Sorbonne, à Paris.
    L'écrivaine américaine Toni Morrison, prix Nobel de littérature 1993 pose, le 14 décembre 2007, dans le grand amphithéâtre de l'université de la Sorbonne, à Paris. Pierre Verdy, AFP

     

     

    La romancière Toni Morrison est morte à l'âge de 88 ans, lundi. Descendante d'une famille d'esclaves, cette brillante universitaire a exploré l'histoire des Noirs américains depuis l'esclavage jusqu'à leur émancipation dans la société actuelle.

     

     

    L'écrivaine afro-américaine Toni Morrison, lauréate du prix Nobel de littérature en 1993, est décédée à l'âge de 88 ans, lundi 5 août, dans la soirée.

    "Toni Morrison est décédée paisiblement la nuit dernière, entourée de sa famille et de ses amis", précise un communiqué de ses proches, rendu public mardi.

    Le texte ajoute que l'écrivaine, également lauréate du Pulitzer, est décédée dans un hôpital new-yorkais, à l'issue d'une courte maladie, sans préciser laquelle.

     

    Prix Nobel et prix Pulitzer

    Descendante d'une famille d'esclaves, Toni Morrison est connue pour avoir donné une visibilité littéraire aux Noirs. Cette brillante universitaire a écrit 11 romans sur une période couvrant six décennies, mais également des essais, des livres pour enfants, deux pièces de théâtre et même un livret d'opéra.

    L'ex-président démocrate Barack Obama lui a rendu un vibrant hommage, la qualifiant dans un tweet de "trésor national". "Son écriture représentait un superbe et profond défi à notre conscience et à notre imagination morale", a écrit l'ancien président, qui avait décerné la prestigieuse médaille de la Liberté à la romancière lors d'une cérémonie à la Maison Blanche le 29 mai 2012.


    Avec AFP et Reuterc AFP et Reuter.

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    Conversation

    28 minutes
    @28minutes
     
     
    Langouët est une commune écologique bretonne. Son maire@DanielCueff  nous raconte la transition écologique opérée !
     
     (link: http://bit.ly/Clubdu0208) bit.ly/Clubdu0208 #28min #permaculture #écologie #bio cc https://twitter.com/i/status/1158755105501564929
     
     
    0:45
     
    5:02 PM · 6 août 2019·Twitter Media Studio
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  • Pendant la canicule, l'enfer caché que subissent les animaux d'élevage

    L’association L214 vient de diffuser une terrible vidéo: un charnier de cochons, entassés, tous morts de chaud. Le 30 juin, 250 poules ont été décimées par la canicule dans l'Hérault.

     

     

     

    Stephane Mahe / Reuters

    Tandis qu’une insupportable chaleur frappe l’Europe, les animaux d’élevage cuisent vivants dans des bâtiments ou des camions de transport. Le ministère de l’agriculture, lui, fait de la climatisation juridique: il se réjouit d’avoir pris des mesures, sauf que celles-ci sont totalement inutiles voire même nuisibles aux animaux!

    Ils vont mourir de toute façon, alors pourquoi dépenser de l’argent et de l’énergie pour eux? Terrible raisonnement qui, s’il était appliqué aux humains, légitimerait bien des tortures et des meurtres.

    Les animaux sont encore tristement classés dans la catégorie des “meubles” par le droit français, qui a néanmoins reconnu leur “sensibilité”. Les scientifiques sont unanimes à confirmer qu’ils ressentent la douleur, comme les humains, certains d’entre eux ayant d’ailleurs le même système neurologique que nous. Nous ne pouvons tolérer que des êtres vivants souffrent, alors que des solutions existent.  

    68% des Français s’accordent à dire que la classe politique défend mal les animaux. Il est grand temps que le gouvernement considère l’opinion publique en prenant de vraies décisions en matière de protection animale, notamment concernant les élevages et les transports d’animaux.

    Des bâtiments d’élevage inadaptés aux conditions climatiques 

    L’association L214 vient de diffuser une vidéo d’une terrible violence: un charnier de cochons et porcelets, entassés, dévorés par les vers, tous morts de chaud. Les autres cochons de cet élevage, blessés, attendent l’issue de leur calvaire dans de minuscules enclos.

    Ce cas n’est pas isolé. Le 30 juin, 250 poules ont péri dans un élevage de l’Hérault, sur un total de 300 poules. Les pompiers sont récemment intervenus pour rafraîchir des bâtiments de plusieurs élevages, surchauffés à plus de 40°, à l’aide de moyens hydrauliques. 

    Il est inconcevable qu’en 2019, en France, des bâtiments d’élevage anciens, non équipés de ventilation et de système de brumisation ou couverts par un toit en taule, soient déclarés "conformes" et soient autorisés à accueillir des centaines d’animaux.

    Rappelons que la directive européenne du 30 juillet 1998 enjoint aux Etats membres de veiller à ce que les animaux soient élevés dans des bâtiments adaptés et équipés de manière à ne pas leur nuire. L’article R 214-17 du Code rural impose de maintenir les animaux dans un environnement adapté aux conditions climatiques. 

    Il est inconcevable qu’en 2019, en France, des bâtiments d’élevage anciens, non équipés de ventilation et de système de brumisation ou couverts par un toit en taule, soient déclarés “conformes” et soient autorisés à accueillir des centaines d’animaux. Si l’on ajoute à cela la surpopulation des animaux dans ces bâtiments, où ils sont entassés, sans possibilité de se déplacer, pour certains sans litière ni lumière, on arrive à une situation tellement catastrophique qu’il est ahurissant qu’elle soit tolérée par les services de “protection animale” du ministère de l’agriculture. 

    Le calvaire des transports vers les abattoirs  

    Le 27 juin dernier, le ministre de l’agriculture Didier Guillaume a annoncé à la télévision avoir pris un arrêté pour interdire le transport des animaux, y compris les animaux à l’export, pendant la période de canicule. Cet arrêté a aussitôt été remplacé par une “instruction interne”. D’un point de vue juridique, ça change tout! Un arrêté a une force obligatoire, assortie de sanctions; une instruction interne donne de simples consignes aux services.

    Arrive, le 22 juillet 2019, la seconde “alerte canicule”. Monsieur le ministre fait cette fois publier un véritable arrêté. Celui-ci indique que le transport d’animaux est interdit à l’intérieur des frontières, entre 13 heures et 18 heures, durant les épisodes caniculaires, sauf si le véhicule dispose d’un équipement de rafraîchissement. Les trajets transfrontaliers restent autorisés, alors que ce sont les plus longs et les plus pénibles.

    Pour les animaux, c’est une fausse bonne nouvelle. L’interdiction de circuler durant cette tranche horaire oblige les camions à stationner cinq heures de temps avant de repartir. Lors de ces arrêts, les animaux restent entassés dans les camions, sans eau ni nourriture, sous une température intérieure qui peut atteindre 50°. 

    Quant aux trajets d’animaux exportés, peu importe la canicule. Tant que la température intérieure ne dépasse pas 35°, rien n’empêche les camions de circuler pendant plusieurs jours. 

    Et ne nous leurrons pas: il n’y aura pas beaucoup de contrôles inopinés sur les routes pour vérifier la bonne exécution de cet arrêté! 

    On arrive à une situation tellement catastrophique qu’il est ahurissant qu’elle soit tolérée par les services de “protection animale” du ministère de l’agriculture.

    Bref, dans les faits, pas de quoi se réjouir. Pourtant, les directives européennes laissent aux Etats membres le choix d’édicter des mesures de protection des animaux plus strictes que celles qui sont prévues dans les textes. M. Didier Guillaume avait donc les mains libres.

    Seuls les camions de transport munis de systèmes de climatisation devraient être autorisés à circuler pendant les périodes de vigilance orange ou rouge. Tous les nouveaux bâtiments devraient être construits avec des matériaux et des équipements adaptés aux fortes chaleurs. Les bâtiments anciens devraient être obligatoirement munis d’une climatisation.

    Le réchauffement climatique de la planète va générer des périodes récurrentes de hautes températures. La canicule n’est plus un cas de force majeure derrière lequel le gouvernement et les éleveurs peuvent se retrancher pour se dédouaner. C’est un cas prévisible, connu et pour lequel des solutions existent.

    En l’absence d’une volonté politique réelle, la seule solution serait-elle finalement de ne plus consommer ces animaux, et que chacun prenne lui-même le pouvoir décisionnel que son porte-monnaie lui donne? Forcément…

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  • Washington Department of Fish and Wildlife (WDFW) Director Kelly Susewind has reauthorized WDFW staff to lethally remove wolves from the Old Profanity Territory (OPT) pack in response to depredation of cattle on federal grazing lands in the Kettle River range of Ferry County.

    On July 13, in an attempt to stop depredations on cattle grazing on federal lands, WDFW killed a radio-collared adult male of the OPT pack, but only to have additional livestock attacks. Thus, in accordance with the agency’s controversial Wolf Plan and 2017 wolf-livestock interaction protocol, WDFW Director Kelly Susewind reauthorized staff to kill additional wolves in from the OPT family.

    Science shows that killing a wolf can increase the risk that wolves will prey on livestock in the future. It is counterproductive and unsustainable.

    Yet WDFW has resorted to killing wolves living in this same spot – rugged federal forest land – for four consecutive years.

    WDFW is killing wolves (state endangered wolves no less) on America’s public lands to benefit the profit margins of a private business.

    Is it “Washington Department of Fish and Wildlife” or “Washington Department of Fish and Cows?”

    Please contact WDFW Director Kelly Susewind before it’s too late and respectfully ask him to call off the kill order.

    CALL 360-902-2200
    E-mail director@dfw.wa.gov

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  • Biodiversité

    Le loup fait son retour sur les versants français du massif du Jura

    Par LEXPRESS.fr avec AFP ,

    "Plusieurs indices de présence de l'espèce dans le Haut-Doubs ont été relevés" depuis le début de l'année, a affirmé la préfecture dans un communiqué.

    "Plusieurs indices de présence de l'espèce dans le Haut-Doubs ont été relevés" depuis le début de l'année, a affirmé la préfecture dans un communiqué.

    afp.com/Julian Stratenschulte

    Une zone de présence s'étend sur les départements français du Doubs et du Jura, ainsi que sur le canton suisse de Vaud.

    Le loup a été vu, photographié et filmé à plusieurs reprises dans le Doubs depuis le début de l'année 2019. Sa présence est désormais avérée sur les versants français du massif du Jura, a indiqué ce lundi la préfecture du département. "Plusieurs indices de présence de l'espèce dans le Haut-Doubs ont été relevés" depuis le début de l'année, a affirmé la préfecture dans un communiqué. 

    Fin juillet, les correspondants du Réseau Loup Lynx, "formés à collecter des indices de présence de grands prédateurs", "ont pu visionner des vidéos captées d'un loup mâle chassant un rongeur sur la commune de Chaux-Neuve (Doubs)", a-t-elle précisé. 

    LIRE AUSSI >> Doit-on (vraiment) crier au loup ? 

    Une zone de présence permanente de l'espèce a été établie. Elle a été nommée "zone du Marchairuz", en référence au col de montagne éponyme qui culmine à 1447 mètres d'altitude dans le canton de Vaud en Suisse. Cette zone s'étend sur les départements français du Doubs (secteur de Mouthe à Chapelle-des-Bois) et du Jura (secteur de Bellefontaine/Bois-d'Amont à Lajoux), et sur le canton suisse de Vaud. 

    Environ 530 loups adultes en France

    En avril dernier, la préfecture avait fait état de la présence d'un "loup mâle" et d'un "loup femelle" dans la zone du Marchairuz, principalement localisés en Suisse. Selon la préfecture du Doubs, un suivi intensif de l'espèce en été et en hiver a été mis en place afin de "contribuer à la caractérisation de la population de loup d'un point de vue géographique et démographique conformément aux objectifs fixés par le plan national d'action 2018-2023 sur le loup et les activités d'élevage". 

    "Le suivi estival sur la zone du Marchairuz consiste à disposer à des endroits stratégiques des pièges-photos. Une vingtaine de pièges-photos ont ainsi été installés dans chaque département côté France et une quarantaine côté Suisse", a-t-elle ajouté. Ce suivi est animé par l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et piloté au plan départemental par la Direction départementale des territoires. Les loups, qui comptent désormais une population de 530 adultes en France, se concentrent dans les Alpes, le Sud-Est et l'Est.

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  • Mesopinions.com : Site de petitions et de sondages en ligne - Créer, gérer gratuitement vos pétitions et vos sondages en ligne

    Plus de 70 femmes mortes sous les coups de leurs conjoints en 2019

     

    Pétition : Plus de 70 femmes mortes sous les coups de leurs conjoints en 2019
    Par Dumas

    Pétition adressée à Madame Marlène Schiappa, Secrétaire d'État chargé(e) de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations

     

    Mise à jour

    Madame la Ministre.
    Ce jour (date de la rédaction de la pétition) est morte la soixante et onzième femme sous les coups de son conjoint, elle attendait un enfant, elle avait fait une main courante au poste de Police, rien ni personne ne l'a protégée.
    Ne fait t'-on qu'un comptage chaque année en condamnant intellectuellement ces faits et judiciairement les coupables?

    Il faut de profondes et instantanées réactions et actes de votre part et du gouvernement, c'est assez, nous ne voulons pas une victime 72, ce serait votre échec, notre échec à tous.

    Cette Femme, après être sortie du poste de Police, un fois la main courante faite aurait dû pouvoir être protégée, accompagnée, tout de suite.

    Je propose que des contacts dans chaque département, dans chaque commune soient identifiés des contacts pour recueillir ces Femmes en danger le temps que la justice et les psychologues fassent leur travail. Ainsi elles seraient protégées et pourraient continuer à vivre professionnellement et socialement.

    Que volontairement des Familles s'inscrivent sur un fichier consultable sur une application par ces Femmes qui auraient fait une main courante pour s'y réfugier temporairement le temps que les appareils de l’État fassent leur travail.
    Parallèlement je serais pour des groupes de personnes dans chaque communes aient le droit d'aller voir le bourreau pour lui expliquer qu'il doit arrêter et j'en serais le premier volontaire.

    Nous sommes beaucoup à être révoltés et en colère, servez vous de nous et arrêtons d'être témoins et de regarder...

    Vite!

    Cordialement

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  • Cet arbre devrait être mort mais il est maintenu en vie par les autres de la forêt

    Une "solidarité" qui change complètement notre regard sur ces écosystèmes

    Arbre

     

    Sébastian Leuzinger, professeur à l’université de technologie d’Auckland, a fait une découverte intéressante lors de ses balades dans les forêts de l’île nord de Nouvelle-Zélande. En effet, entourée par de grands arbres recelant de vie se trouvait une souche d’un conifère de Nouvelle-Zélande, coupée, dépourvue de feuilles et de branches. À tout point de vue, on pouvait penser que ce reste d’arbre était mort… Pourtant, c’était loin d’être le cas.

    Le tronçon de Kauri, de son nom scientifique Agathis australis, était encore vert malgré son état. La question qui turlupina le chercheur était de savoir comment cela était possible ? Pour répondre à cette question, Sébastian Leuzinger et son équipe se sont intéressés aux rôles que jouaient les arbres environnants et leur découverte fut époustouflante.

    Les arbres interagissent entre eux

    Saviez-vous que les arbres sont naturellement reliés entre eux via un réseau phénoménal de champignons ? Ces derniers sont pourvus de filaments appelés hyphes qui absorbent les nutriments contenus dans le sol et les transmettent aux végétaux en échange des sucres que ces derniers fabriquent à partir de la photosynthèse. En parallèle à ce « troc », les racines des arbres se greffent également entre elles. On observe ce greffage au sein des racines d’un même arbre, d’un groupe d’arbres appartenant à la même espèce, et même entre des arbres de différentes espèces.

    Dans l’étude parue dans le journal iScience, les chercheurs ont révélé que bien qu’extérieurement les arbres semblent éparpillés dans la forêt, ils sont, en réalité, reliés en un seul organisme gigantesque.

    Par conséquent, les arbres peuvent ainsi s’échanger de l’eau, des sucres ou encore de la matière organique. Selon les chercheurs, 150 espèces d’arbres angiospermes, c’est-à-dire à fleurs, et de gymnospermes, ou les résineux, effectuent de tels échanges.

    Même dans son état, la souche continue de donner ce qu’elle peut à ses voisins

    Les scientifiques se sont posé la question suivante : Qu’est-ce que la souche pouvait bien fournir aux autres arbres pour que ceux-ci continuent de la maintenir en vie ?

    Pour connaître la réponse à cette question, les chercheurs ont mesuré les flux de sève entre la souche et ses voisins arbres.

    Ils ont découvert une relation, ou plutôt une transaction, entre les deux parties. Il faut savoir que durant la journée, quand il fait très chaud, les arbres pompent une quantité considérable d’eau à cause de l’évapotranspiration via les feuilles. Comme la souche n’a plus de feuille, elle n’est pas sujette à ce problème. Elle prête ainsi son réseau racinaire à ses voisins et leur fournit de l’eau pour répondre à leurs besoins. En retour, durant la nuit ou lors des périodes de pluie, les arbres fournissent à la souche les nutriments dont elle a besoin et la maintiennent ainsi en vie.

    Grâce à cette découverte, les scientifiques posent l’hypothèse que les arbres se situant dans un lieu humide partagent peut-être leur excédant d’eau avec les arbres se trouvant dans des endroits secs. Mais alors, jusqu’où va ce réseau de partage et d’entraide ? Le moins que l’on puisse dire, c’est que la nature n’a pas encore fini de nous surprendre.

    Dmytro Gilitukha / Shutterstock.com
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