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    LABLACHÈRE

    Les pompiers luttent contre deux incendies à Lablachère dans le sud Ardèche

     
     
     
     
     
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    Ajoutée le 7 août 2019
     
     

     

    Plus de 300 pompiers ont passé la nuit du 6 au 7 août à lutter contre les flammes.
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  • "Le conducteur était parfaitement conscient" que sa manœuvre "attentait à la vie" du maire de Signes affirme l'avocat de la famille de Jean-Mathieu Michel

    L'avocat imagine que le suspect a agi sur "un coup de tête, de sang, de folie".

    Jean-Mathieu Michel est mort ecrasé par une camionnette lundi 5 août. Le conducteur et son passager effectuaient une decharge sauvage de gravas. Jean-Mathieu Michel est mort ecrasé par une camionnette lundi 5 août. Le conducteur et son passager effectuaient une decharge sauvage de gravas.  (DOMINIQUE LERICHE / MAXPPP)

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    franceinfoRadio France

    Mis à jour le 07/08/2019 | 14:12
    publié le 07/08/2019 | 14:12

    image il y a 1 heure

    Mort du maire de Signes : le conducteur du fourgon mis en examen et libéré sous contrôle judiciaire

    Le maire de Signes (Var), Jean-Mathieu Michel, est mort lundi 5 août renversé par le fourgon de deux employés de travaux publics après les avoir obligés à récupérer les gravats qu'ils venaient de déverser illégalement sur un terrain privé de la commune. Mis en examen pour "homicide involontaire", le conducteur du fourgon a été libéré sous contrôle judiciaire mercredi à la mi-journée, a appris franceinfo auprès du parquet de Toulon. 

    Jean-Claude Guidicelli, l'avocat de la famille du maire compte se constituer partie civile pour les enfants de Jean-Mathieu Michel. Selon lui, le conducteur du fourgon "est parfaitement conscient" au moment des faits que sa manœuvre "ne va non pas mettre en danger la vie d'autrui, mais attenter à la vie de monsieur le maire", a-t-il réagi auprès de franceinfo, juste avant que l'on apprenne la libération sous contrôle judiciaire du suspect.

    Dans un premier temps, le conducteur a été "surpris en train de commettre une infraction", a expliqué l'avocat de la famille de la victime. Le maire est intervenu pour lui demander de ramasser les gravats avant de lui intimer "de rester sur place le temps d'appeler la police municipale pour que cette dernière vienne le verbaliser". Afin d'obliger le conducteur à obtempérer, le maire de Signes a garé sa voiture à l'avant du fourgon et s'est lui-même positionné à l'arrière du fourgon pour empêcher le conducteur de faire une marche arrière.

    A cet instant, "chacun peut imaginer cet espèce de chaudron émotionnel dans lequel se retrouve le conducteur, explique Jean-Claude Guidicelli. Il est prisonnier de son propre piège, dans son véhicule, et ne veut pas se faire verbaliser." L'avocat imagine donc que le suspect a agi sur "un coup de tête, de sang, de folie." "Ça se passe en une seconde", a-t-il expliqué, évoquant un acte "brutal et soudain"

    Le conducteur était parfaitement conscient que son véhicule était repéré. Les plaques minéralogiques avaient été relevées. Pourquoi s'enfuit-il dans ces conditions ? Il perd complètement la tête !Jean-Claude Guidicelli

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  • Incendie de Notre-Dame : 175 enfants dépistés pour le plomb

    Deux d’entre eux ont des taux supérieurs au seuil de déclaration obligatoire, et seize sont situés dans l’intervalle de vigilance.

    Le Monde avec AFP et Reuters Publié hier à 22h02, mis à jour à 13h36

      Temps de Lecture 3 min.

    Quelque 400 tonnes de plomb ont fondu lors de l’incendie de la cathédrale Notre-Dame, à Paris, le 15 avril.Quelque 400 tonnes de plomb ont fondu lors de l’incendie de la cathédrale Notre-Dame, à Paris, le 15 avril. STÉPHANE DE SAKUTIN / AFP

    Cent soixante-quinze enfants ont été soumis à des tests (plombémies), après l’incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris – survenu le 15 avril –, pour mesurer le taux de plomb présent dans leur sang, a fait savoir, dans la soirée du mardi 6 août, l’agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France dans un communiqué.

    « Trois mois et demi après le sinistre, ce sont donc au total 175 plombémies qui ont été prescrites : [pour] deux d’entre elles, [les données relevées] sont supérieures au seuil de déclaration obligatoire de 50 microgrammes [par litre de sang, µg/l], seize sont situées dans l’intervalle de vigilance et 146 sont en dessous du seuil de vigilance », peut-on lire dans le document.

    Lire aussi Incendie de Notre-Dame : un seuil de concentration du plomb dangereux pour la population ?

    Nécessité d’un suivi régulier

    L’un des deux enfants chez lesquels le dépistage a permis de déceler un taux de plomb supérieur au seuil de déclaration obligatoire avait été identifié dès le mois de juin, mais les analyses effectuées à son domicile avaient montré « des causes multiples d’exposition au plomb, dont certaines sans lien avec l’incendie de Notre-Dame », avait précisé l’ARS dans un précédent rapport.

    Le deuxième cas de dépassement, nouvellement identifié, concerne une plombémie « légèrement supérieure au seuil de déclaration obligatoire » et qui « ne nécessite pas de thérapeutique particulière, mais impliquera un suivi régulier », note l’agence dans son communiqué, en précisant que l’école dans laquelle il était accueilli avait été fermée. La jeune sœur de cet enfant, dans le même groupe scolaire, présentait quant à elle un taux inférieur au seuil de vigilance, est-il également expliqué.

    Les différents enfants dont la plombémie se situe dans l’intervalle de vigilance ou dépasse le seuil de déclaration obligatoire font l’objet d’un suivi individuel spécifique par le Centre antipoison et de toxicovigilance, en complément de celui assuré par leur médecin traitant.

    Ecoles fermées et gel tensioactif

    Le 25 juillet, deux écoles proches de Notre-Dame, qui accueillaient des enfants en centre de loisirs pour l’été, ont été fermées « par mesure de précaution » par la Mairie de Paris.

    Situées rue Saint-Benoît (6e arrondissement), elles présentaient des taux en plomb supérieurs à 5 000 microgrammes par mètre carré (µg/m2) relevés dans les cours extérieures, avait expliqué la Mairie de Paris à l’Agence France-Presse. Ce groupe scolaire ne rouvrira pas tant que le taux ne redescendra pas à 1 000 µg/m2, avait déclaré le 26 juillet Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la maire de Paris.

    Le ministère de la culture a aussi annoncé mardi l’application d’une couche de gel et une méthode d’ultra-haute pression avec ajout d’un tensioactif. Ces deux méthodes, qui prendront au moins une semaine, doivent permettre d’enlever les particules de plomb qui ont pénétré dans les sols. « [Elles] ne devraient pas commencer avant le début de la semaine prochaine », a-t-on indiqué au ministère.

    Lire aussi Deux écoles proches de Notre-Dame et polluées au plomb fermées depuis le 25 juillet

    400 tonnes de plomb fondu

    Quelque 400 tonnes de plomb ont fondu lors de l’incendie de la cathédrale Notre-Dame, le 15 avril. Une partie s’est dispersée dans le centre de Paris, exposant travailleurs et riverains à des poussières toxiques. L’association Robin des bois a déposé une plainte contre X pour « mise en danger d’autrui ».

    L’exposition au plomb peut notamment augmenter le risque d’hypertension artérielle et de lésions rénales chez l’adulte ; elle est susceptible d’entraîner des fausses couches chez les femmes enceintes. Elle est particulièrement nocive pour les enfants, chez lesquels elle peut affecter le système nerveux central, avec des effets neurologiques et comportementaux irréversibles et dont la gravité s’accroît avec le niveau d’exposition.

    Lire aussi Pollution au plomb à Notre-Dame de Paris : de nouvelles mesures avant la reprise du chantier

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    L’hystérie collective qui s’est emparé ces derniers jours d’une partie des médias et de la population à propos des risques que ferait courir le plomb du toit de la cathédrale Notre-Dame est due à deux phénomènes concomitants. Le premier : une propension systématique des politiques à nier la réalité. Et le second, résultat direct du premier, la volonté devant le constat d’en avoir fait trop peu d’en faire soudain beaucoup trop et d’exagérer les choses, au risque de prendre des décisions absurdes qui pourraient avoir des conséquences désastreuses.



    Capture écran d’un reportage de France 3 avec
    un schéma de Notre-Dame entièrement sous cloche...
    Voir l´image dans sa page

    S’il fallait se préoccuper d’une éventuelle contamination des écoles et des environs de la cathédrale, c’était bien dans les jours qui ont suivi l’incendie. Or - et nous pouvons en témoigner car nous avons assisté à une réunion d’information le 14 mai à la Mairie du IVe arrondissement - le message était simple : il n’y avait selon les officiels absolument aucun risque dû au plomb car toutes les précautions avaient été prises. Le message est à peu près le même aujourd’hui du côté de la Mairie de Paris, mais on apprend tout de même dans cet article du Figaro que « le parvis de Notre-Dame, les rues et les écoles alentour seront débarrassés des particules de plomb au début du mois de septembre au plus tard ». Il y a évidemment une complète antinomie entre ces deux réactions : soit les écoles et les rues étaient propres en mai, et il n’y a aucune raison de nettoyer à nouveau, soit la mairie a caché la vérité et il est nécessaire de procéder enfin à un véritable nettoyage, qui survient trop tard puisque entre l’incendie et les vacances, les écoles auraient donc été contaminées pendant près de deux mois et demi alors que les enfants s’y trouvaient.

    S’il y a eu fautes - ce que la justice devra sans doute déterminer - elles ont donc été commises il y a déjà maintenant quelques semaines. En revanche, cela ne justifie pas les gesticulations insensées auxquelles nous assistons actuellement, sans que jamais la voix du bon sens ne puisse se faire entendre. Il faudrait selon certains « confiner » entièrement Notre-Dame pour éviter tout danger. C’est totalement stupide et nous avons pu contacter plusieurs personnes exerçant des responsabilités sur ce chantier qui nous l’ont confirmé (même si nous ne pouvons, pour des raisons évidentes, donner leurs noms, sachant qu’elles n’ont pas le droit de communiquer). Les raisons sont simples et multiples.

    - d’abord, elle n’est plus « source de pollution » pour l’extérieur et elle ne recrache évidemment pas le plomb qu’elle contient dans l’atmosphère autour d’elle ! Une grande partie du monument est clos, sauf en hauteur ; or les poussières de plomb sont lourdes et celles qui ne se sont pas envolées depuis longtemps ne vont pas se disperser maintenant sur Paris d’un coup de baguette magique !

    - ensuite, en supposant qu’il soit vraiment nécessaire de confiner le monument en l’isolant complètement (ce qui n’est donc pas le cas), nous aimerions savoir comment assurer l’étanchéité d’une architecture dont une partie de la voûte est (à la croisée du transept) percée et encombrée d’un échafaudage qu’il va bien falloir commencer à enlever car il constitue toujours une menace...

    - actuellement, on ne peut toujours pas aller vérifier la solidité des voûtes pour en faire le diagnostic ; comment pourrait-on ainsi boucher les voûtes en partie crevées ou même les baies hautes ?

    Non seulement il est inutile de confiner la cathédrale, mais cela lui ferait courir un risque très grave :

    - le temps que l’on perd actuellement en atermoiements retarde la fin de la sécurisation du monument, ce qui fait durer plus que nécessaire le risque, pas complètement éliminé, d’un écroulement des voûtes ;

    - confiner totalement le monument (en imaginant que cela soit nécessaire et que cela soit possible), c’est-à-dire en bouchant de manière hermétique toutes ses issues, augmenterait énormément sa prise au vent et multiplierait les risques d’écroulement avant qu’il ait pu être réellement sécurisé ;

    - imaginer - c’est l’option envisagée par certains - que l’on pourrait construire une énorme enveloppe qui isolerait entièrement le monument (en le mettant sous une espèce de bulle - ill.) est une stupidité totale. Installer un confinement complet de l’édifice (en supposant que cela soit nécessaire, et nous avons vu que cela ne l’est pas) prendrait des mois voire davantage [1], retardant d’autant la suite de la sécurisation de la cathédrale et mettant ainsi la pérennité du monument en péril ; on n’ose, par ailleurs, imaginer le coût d’une telle opération.

    Tout cela est totalement absurde. Et d’autant plus absurde que nous avons eu confirmation que les taux de plomb dans le sang mesurés sur les personnes travaillant quotidiennement sur le chantier ne présentent aucun caractère inquiétant. Seuls deux ou trois restaurateurs de vitraux ont des plombémie un peu trop élevée, mais rien ne prouve que cela vienne de ce chantier et non de leur activité précédente qui réclame, plus que pour d’autres métiers, des précautions strictes compte-tenu du rôle du rôle du plomb dans les vitraux. C’est oublier par ailleurs que si le plomb est encore largement présent dans notre environnement parisien (sans qu’il y ait eu besoin pour cela d’incendie à Notre-Dame), il l’était encore bien davantage il y a quelques dizaines d’années : quand l’essence était au plomb, ou quand la plupart des canalisations d’eau étaient faites avec ce métal.

    Le plomb est incontestablement dangereux pour la santé, notamment pour les enfants et les femmes enceintes même si son lien évident avec le cancer n’a jamais été démontré [2]. C’est pour cela que le véritable scandale, largement révélé par Mediapart, concerne l’information et les mesures insuffisantes prises immédiatement après l’incendie. Vouloir les réparer par un confinement de Notre-Dame ne serait pas seulement inutile, ce serait criminel pour la sauvegarde de ce monument : toutes les personnes contactées nous ont affirmé que l’on était en train de perdre inutilement un temps précieux pour sa restauration.

    Nous avons souhaité contacter la CGT pour comprendre pourquoi ils étaient parmi les plus virulents à demander un tel confinement. Leur réponse nous a paru beaucoup plus modérée que ce qu’ils avaient pu dire ici ou là. En particulier, ils ont apparemment compris qu’un confinement extérieur, « une très grande tente avec une structure métallique et autour une bâche en plastique pour assurer l’étanchéité » comme ils l’envisageaient hier (voir cette vidéo), est évidemment impossible à réaliser. L’interlocuteur de la CGT Préfecture de police, qui nous a dit parler en son nom et en celui de la CGT Paris, nous a dit demander simplement que, lorsque le dépoussiérage intérieur sera mis en œuvre (après donc la sécurisation de l’édifice), un système de confinement intérieur (fort différent donc de ce qu’ils préconisaient) puisse être mise en œuvre. Nous ne pouvons dire si cela est ou non nécessaire, mais un tel procédé, à l’intérieur de la cathédrale, limité dans son volume et qui ne retarderait pas les opérations de sécurisation nous semble une demande déjà beaucoup plus raisonnable. Comme l’est d’ailleurs celle que le chantier respecte les normes de sécurité nécessaires pour de tels travaux qui, répétons-le, n’ont pour l’instant entrainé aucune conséquence pour les personnes travaillant dans la cathédrale.

    L’urgence, on ne le répétera jamais assez, est bien pour ce qui concerne le chantier lui même, de sécuriser définitivement l’édifice afin de pouvoir atteindre les voûtes et de les stabiliser définitivement. Le plomb et les risques qu’il peut faire courir à l’intérieur de ce chantier sont l’affaire des spécialistes. Quant aux problèmes éventuels de santé publique qu’a posé l’incendie lui même, c’est une autre affaire.

    Didier Rykner
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  • Mon père s'est battu jusqu'au bout" : le témoignage émouvant du fils de maire de Signes

    "Mon père s'est battu jusqu'au bout" : le témoignage émouvant du fils de maire de Signes©Capture d'écran BFMTV

    France, publié le mercredi 07 août 2019 à 12h00

    Percuté à Signes (Var) par une camionnette, le maire de la commune Jean-Mathieu Michel est mort le lundi 5 août. Selon son fils et l'avocat de la famille, le conducteur de l'utilitaire aurait fait preuve d'imprudence.

    À Signes (Var), le décès du maire Jean-Mathieu Michel suscite une très vive émotion.

    Il a en effet été percuté mortellement lundi 5 août par une camionnette, qui venait de déposer illégalement ses gravats sur le territoire de la petite commune de 3000 habitants. Quelques instants avant le drame, l'élu -accompagné de trois personnes, dont son premier adjoint Alain Reichardt- tentait de verbaliser les occupants de l'utilitaire, qui ont tenté de s'enfuir avant l'arrivée des forces de l'ordre. D'après BFM TV, une information judiciaire a été ouverte pour homicide involontaire, la piste de l'accident étant privilégiée par la justice. Placé en garde à vue, le conducteur a été déféré au tribunal de grande d'instance de Toulon et sera présenté à un juge d'instruction aujourd'hui, le mercredi 7 août.

     



    "Mon père luttait contre ces incivilités, pour la défense de l'environnement"

    Stéphane Michel, le fils du défunt maire, a réagi au micro de BFM TV. "Mon père s'est battu jusqu'au bout pour protéger sa commune, c'était son fief, c'était son amour et il manquera à beaucoup de monde. Il avait le cœur sur la main et luttait contre la pollution, contre ces décharges sauvages". Pour sa part, Jean-Claude Guidicelli, avocat de la famille du maire de Signes, s'étonne du choix du parquet, qui privilégie, donc, à ce jour, la piste accidentelle. "On peut imaginer que le conducteur a voulu se soustraire à cette verbalisation. (...) Lorsqu'il effectue cette marche arrière, il est parfaitement conscient, d'après la topographie des lieux, qu'il y a certainement derrière son véhicule utilitaire encore des personnes et notamment monsieur le maire. (...) On sait très bien qu'on peut provoquer la mort. Une reconstitution pourrait avoir lieu", estime l'avocat, qui reconnaît toutefois qu'il appartient bien aux magistrats d'instruire l'enquête judiciaire.

    L'hommage d'Emmanuel Macron, les réactions unanimes de la classe politique

    Dans leur intégralité, les principaux responsables politiques français n'ont pas manqué de rendre hommage à Jean-Mathieu Michel, maire divers droite de Signes. À commencer par Emmanuel Macron qui a adressé "un courrier à la famille pour lui témoigner ses sincères condoléances". Selon Var Matin, le président de la République évoque dans la lettre "le dévouement inlassable de cet élu qui servait sa commune et ses habitants depuis plus de 40 ans et dont le dernier geste traduisait le souci de son territoire et son implication à y faire respecter la loi pour le bien de tous". Par ailleurs, dans un communiqué conjoint, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner et son secrétaire d'État Laurent Nuñez ont également adressé "leurs condoléances et leurs pensées les plus émues à la famille et aux proches" de Jean-Mathieu Michel. Sur Twitter, le sénateur socialiste du Val-d'Oise, Rachid Temal, a demandé à Emmanuel Macron "d'élever à titre posthume Jean-Mathieu Michel, maire de Signes, au grade de grand-croix dans l'ordre national de la Légion d'honneur". Tandis que le premier secrétaire du Parti socialiste (PS), Olivier Faure, a estimé qu'il s'agissait ici "d'un drame qui doit tous nous alerter". Enfin, Christian Jacob, le chef du groupe parlementaire des Républicains, salue la mémoire d'un maire "très apprécié de ses collègues élus varois et dévoué à sa commune".
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  • Icon Sport

    Par Rugbyrama

    Il y a 4 heures

     

    RUGBY A XIII - Après sept ans de diffusion, BeIN a décidé de ne plus être candidate à la renégociation des droits TV pour le Rugby à XIII. Selon l'Indépendant, Rob Elstone (directeur de la Super League) désirait revoir les tarifs de diffusion à la hausse.

    Ces dernières étaient de 70 000 euros par saison que BeIN versait à la Super League pour avoir le droit de diffuser ces matchs. Une envie qui a mis fin à la relation entre tous les acteurs en jeu. Les Dragons Catalans ne seront donc plus diffusés les vendredis et samedis sur BeIN. Affaire à suivre quant à la prochaine chaîne qui souhaiterait diffuser la Super League sur le sol français.

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    Un astéroïde de la taille d'un building passera près de la Terre samedi 10 août

    • Un astéroïde aussi grand qu'un building passera au-dessus de la terre. Un astéroïde aussi grand qu'un building passera au-dessus de la terre. Pixabay
      Publié le 07/08/2019 à 10:49 / Modifié le 07/08/2019 à 11:18 S'abonner

     

    Un astéroïde de 570 mètres de diamètre va survoler la Terre samedi, un phénomène sans danger, mais qui devient de plus en plus fréquent. 

    Un astéroïde aussi grand qu'un building passera au-dessus de la terre samedi 10 août. Nommé "2006 QQ23", le caillou de 570 mètres de diamètre va survoler notre planète à une distance d'environ 7,4 millions de kilomètres. Il filera à plus de 16 000 km/h.

    En terme astronomique c'est donc une distance assez proche, sans qu'il y ait néanmoins un risque de collision. L'astéroïde reste cependant sous surveillance car s'il percutait un jour la Terre, il causerait d'énormes dégâts

     

    Les astéroïdes dont l'orbite se rapproche de 50 millions de kilomètres de la Terre, et qui font 140 mètres de diamètre, sont particulièrement surveillés par les scientifiques. 1 700 rentrent dans cette catégorie.

    "2006 QQ23" est proche de la Terre. "2006 QQ23" est proche de la Terre. - Nasa / JPL

    Un phénomène de plus en plus fréquent

    Les astronomes pensaient que les astéroïdes passant près de la Terre étaient en diminution, alors que c'est tout l'inverse. Des chercheurs, qui ont publié début janvier leurs résultats dans la revue "Science", ont démontré que le nombre d'astéroïdes ayant frappé la Terre a été deux fois et demi supérieur dans les 290 derniers millions d'années, par rapport aux 700 millions d'années précédentes. 

    Chaque année, des astéroïdes de la taille de  "2006 QQ23", survolent la Terre. Actuellement, le plus gros en orbite autour de notre soleil mesure 21 kilomètres de long.

    Le scénario catastrophe

    Que se passera-t-il si un astéroïde vient s'approcher trop près de la Terre ? Les scientifiques seraient capables de connaître le pays touché deux semaines avant l'impact. Jusqu'à ce jour, 3 techniques sont envisagées pour dévier les astéroïdes :

    Lancer une ogive nucléaire (partie antérieure d'un projectile, missile, roquette ou torpille, contenant la charge destructive) dans l'espace. Cette dernière exploserait près de l'astéroïde, afin de dévier sa trajectoire. Une méthode envisageable pour les gros astéroïdes.

    La méthode du tracteur gravitationnel : un assemblage assez massif de satellites artificiels serait envoyé près de l'astéroïde. La force de gravitation qui s'exercera permettra de modifier petit à petit l'orbite de l'astéroïde. Cette technique serait valable pour les astéroïdes de petite taille, qui laissent aux scientifiques du temps pour agir.

    La technique de l'impacteur cinétique : envoyer un satellite ou une grosse fusée pour percuter le corps céleste. Une technique qui sera testée par la Nasa durant la mission Dart qui consistera à frapper la petite lune de l'astéroïde Dydimos en 2022. 

    Des astéroïdes indécelables

    Il arrive que les astronomes ne repèrent pas un astéroïde qui passe entre "les mailles du filet" de leurs télescopes.

    Cela est arrivé le 25 juillet 2019, lorsque l'astéroïde 2019 OK, qui mesure entre 60 et 130 mètres, est passé à 72 500 km de la Terre. Une distance critique, comparé à celui qui passera samedi. Cet objet avait été repéré seulement la veille de son passage, à cause de sa petite taille qui l'a rendu difficilement détectable.

     

     

    Diane Janel

     

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  • Ouganda: essai d'un vaccin expérimental contre Ebola

    L'Ouganda a commencé à tester un vaccin expérimental contre Ebola qui pourrait être utilisé dans la République démocratique du Congo voisine, où une épidémie de la maladie a fait plus de 1.800 morts en un an
     AFP/Archives - Isaac Kasamani

    L'Ouganda a annoncé lundi avoir commencé à tester un vaccin expérimental contre Ebola qui pourrait être utilisé dans la République démocratique du Congo voisine, où une épidémie de la maladie a fait plus de 1.800 morts en un an.

    L'essai du vaccin MVA-BN fabriqué par la société américaine Johnson&Johnson devrait durer deux ans, a indiqué le Conseil de recherche médicale (MRC) de l'Ouganda dans un communiqué.

    Le vaccin concernera jusqu'à 800 professionnels de la santé et personnels se trouvant en première ligne comme les agents de nettoyage, les équipes d'ambulanciers, des morgues ou celles chargées des enterrements, dans le district de Mbarara (ouest), a précisé le MRC.

    "Nous menons actuellement un exercice de vaccination à Mbarara", a déclaré à l'AFP la porte-parole du MRC, Pamela Nabukenya Wairagala.

    Dans un communiqué sur son site internet, le MRC a souligné que l'expérimentation du vaccin sera menée par des chercheurs ougandais, avec le soutien de l'Ecole d'hygiène et de médecine tropicale de Londres.

    Il n'existe pas actuellement de médicament permettant de prévenir ou guérir Ebola mais une série de médicaments expérimentaux sont en cours de développement.

    Pour la première fois, un vaccin a été utilisé contre le virus durant l'épidémie qui frappe la RDC depuis août 2018.

    Les autorités sanitaires congolaises utilisent le vaccin rVSV-Zebov, fabriqué par le groupe pharmaceutique américain Merck, qui s'est révélé sûr et efficace.

    L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a préconisé une extension de son utilisation et recommandé l'introduction d'un vaccin supplémentaire, celui produit par Johnson&Johnson, pour faire face aux besoins.

    Mais des voix se sont élevées contre l'introduction d'un nouveau produit dans des communautés où la méfiance à l'égard du traitement actuel est déjà importante. L'ancien ministre congolais de la Santé, le Dr Oly Ilunga, qui a démissionné en juillet, figurait parmi les opposants.

    Selon le MRC, le vaccin de Johnson&Johnson "est sûr" et a été testé sur plus de 6.000 personnes en Europe, aux Etats-Unis et en Ouganda.

    Son efficacité est cependant incertaine car il n'a jamais été évalué dans un scénario d'épidémie.

    L'Ouganda a connu des épidémie d'Ebola dans le passé mais d'une ampleur bien moindre que celle frappant la RDC depuis août 2018.

    L'Ouganda a été déclaré libre du virus Ebola bien qu'en juin trois membres d'une même famille y soient morts de la fièvre hémorragique à leur retour de la RD Congo.

    L'actuelle épidémie dans l'est de la RDC est la deuxième plus importante dans l'histoire de la maladie après celle qui a tué près de 11.000 personnes en Afrique de l'Ouest (Guinée, Liberia, Sierra Leone) en 2013-2014.

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