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    25/08/2019 à 13h16

     

     
     

    Quelque 1.663 nouveaux feux se sont déclarés entre jeudi et vendredi, selon l'Institut national brésilien de recherche spatiale. Le sort de la forêt tropicale est au coeur du sommet du G7 qui se tient ce week-end à Biarritz.

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    Cac 40 : Le CAC 40 se retourne à la baisse après la réplique chinoise sur les tarifs douaniers

    vendredi 23 août 2019 à 14h21
    De nouvelles taxes douanières chinoises préoccupent les marchés

    (BFM Bourse) - La Chine s'apprête à appliquer des droits de douane accrus sur des produits d'importation américains, représentant un montant de marchandises de 75 milliards de dollars, rapporte l'agence Bloomberg. En hausse en matinée, le CAC 40 est repassé dans le rouge à cette annonce, avec les autres principaux indices.

    Alors que le marché parisien évoluait jusqu'en début d'après-midi en fragile progression, rebondissant ainsi après son recul de 0,87% jeudi, le CAC 40 s'est brutalement retourné en baisse vers 14h00 à la parution d'un article de l'agence Bloomberg rapportant que la Chine allait mettre en place de nouvelles taxes douanières sur des produits américains. Vers 14h30, l'indice tricolore refluait de 0,59% à 5356,39 points.

    Ailleurs en Europe, le Dax allemand perdait 0,87%, le FTSE MIB italien 0,67%, tandis que l'Ibex madrilène parvenait à demeurer quasi stable et que le FTSE 100 britannique avançait de 0,15%.

    Selon Bloomberg, rapportant un communiqué du ministère chinois des Finances, la Chine a décidé d'augmenter dès septembre les droits de douane sur 5000 produits américains représentant l'équivalent de 75 milliards de dollars, et de réinstaurer une taxe de 25% sur les voitures importées des Etats-Unis à compter du 15 décembre.

    Cette reprise apparente des hostilités entre la Chine et les Etats-Unis (dont Donald Trump n'est cette fois pas à l'origine) a pris de court les rares investisseurs présents en cette fin de semaine estivale, qui avaient jusqu'ici les yeux rivés sur le symposium de Jackson Hole. Le président de la Réserve fédérale Jerome Powell doit s'exprimer dans ce cadre vers 16h00, donnant l'occasion aux opérateurs d'affiner leurs anticipations sur la politique monétaire à venir de l'insitution.

    Pressé par une partie des acteurs de la finance et notamment par le président des Etats-Unis lui-même d'ouvrir encore plus grand le robinet du crédit, le patron de la Réserve fédérale devrait se lancer dans un numéro d'équilibriste, en confirmant une prochaine deuxième réduction des taux directeurs sans pour autant engager forcément la banque centrale dans un cycle durable de baisses... Au final "Ce rendez vous n’engendrera que du bruit mais pas de signal majeur à mon sens", tranche Nicolas Chéron, responsable de la recherche marchés pour Binck.fr.

    Du côté des valeurs, la publication de résultats supérieurs aux attentes de l'américain Salesforce jeudi soir à Wall Street permettait à Dassault Systèmes de surnager (+0,75%, contre +2% à la mi-journée). Capgemini dans le même compartiment technologique s'affichait également en hausse (+0,65%).

    Le titre Société Générale restait bien orienté, quoi que là aussi sur une avance réduit par rapport à la matinée (+0,3% au lieu de +1,4%) après les informations de la veille selon lesquelles la banque cherche à réduire les coûts de ses services centraux et informatiques, et étudierait l'opportunité d'une cession de sa filiale de gestion d'actifs Lyxor.

    Inversement, comme à chaque fois qu'apparaissent des frictions entre les deux premières puissances économiques mondiales, toujours en quête depuis 2018 d'un éventuel accord commercial, les secteurs de l'automobile et du luxe sont sanctionnés. Valeo abandonne 2,85%, Faurecia 2,77%, Michelin 1,4% et Renault 1,2%. LVMH cède de son côté 0,8% et Kering 0,56%,

    La plus forte baisse du jour est une nouvelle fois à chercher du côté des biotechs avec le plongeon de 7% d'Adocia. La biotech lyonnaise peut dire adieu à ses prétentions face à Lilly, un tribunal arbitral américain ayant rejeté ses demandes (mais aussi la contre-demande du groupe pharmaceutique US). Adocia demandait 1,3 milliard de dollars à la suite de l'abandon d'un partenariat de développement entre les deux sociétés...

    Les cours du baril plongent également dans la perspective de nouveaux freins au commerce mondial, ce qui risque de peser sur la demande d'or noir. Le baril de WTI flanche de 3,11% à 55,63 dollars, tandis que le Brent recule de 2,12% à 58,65 dollars. Un recul qui se répercute directement sur les valeurs du secteur à l'image de Vallourec (-4,88%), TechnipFMC (-4%) et CGG (-3,6%), les trois plus fortes baisses du SBF 120 à l'heure actuelle.

    Sur le marché des changes, l'euro qui était resté relativement stable depuis le début de la semaine se replie de 0,14% à 1,1065 dollar.

    Guillaume Bayre - ©2019 BFM Bourse
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    Les terribles plans de Bolsonaro pour l'Amazonie révélés

    Jair Bolsonaro ne cache pas son désir de vouloir saboter les efforts de préservation de la forêt amazonienne.Jair Bolsonaro ne cache pas son désir de vouloir saboter les efforts de préservation de la forêt amazonienne. [EVARISTO SA / AFP]

    Jair Bolsonaro n'a aucune pitié pour l'Amazonie. Le président de la République fédérative du Brésil souhaite construire une autoroute, un pont et une centrale dans la forêt amazonienne pour «lutter contre la pression internationale» qui vise à protéger le «poumon de la planète».

    Son objectif assumé est de saboter les efforts de préservation de la forêt amazonienne. Selon des documents - une présentation Powerpoint - révélés le mercredi 21 août par le site britannique de l’association engagée pour le débat démocratique et les droits de l’homme OpenDemocracy, le gouvernement climatosceptique prévoit notamment la construction d’une autoroute, un pont ou encore une centrale hydraulique au cœur de la forêt.

    Une «campagne mondialiste» dénoncée

    Dans d’autres diapositives, le gouvernement dénonce une «campagne mondialiste qui porte atteinte à la souveraineté du Brésil dans le bassin amazonien», en pointant particulièrement du doigt les médias et les ONG de défense de l’environnement et des droits des autochtones. 

    La déforestation, qui avance rapidement, est la principale cause des départs de feu dans la plus vaste forêt tropicale de la planète.

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    Le ministre de l'environnement veut diviser la forêt d'Amazonie en différentes zones d'activités commerciales.
    Climat Pour le ministre de l'environnement Brésilien, la solution aux incendies est de «monétiser la forêt d'Amazonie»
    Le chef indigène Raoni Metuktire, le 29 mai 2019 à Lyon (France) [JEFF PACHOUD / AFP/Archives]
    Brésil Amazonie : le chef indien Raoni veut le départ de Bolsonaro «le plus vite possible»
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  • EN DIRECT - Incendies en Amazonie : le chef indien Raoni demande le départ de Bolsonaro "le plus vite possible"

     

     

    Video

     

     

    La forêt amazonienne touchée par des incendies ravageurs

    CATASTROPHE ENVIRONNEMENTALE, CRISE DIPLOMATIQUE - La gigantesque forêt amazonienne, plus grande forêt au monde, est en proie à de violents incendie. Une situation qui inquiète au niveau international. et a provoqué une crise diplomatique entre la France et le Brésil. Suivez les dernières informations sur ces incendies dans ce live.

    Live  

    RAONI VEUT LE DÉPART DE BOLSONARO "LE PLUS VITE POSSIBLE"

     

    Le chef indien Raoni demande le départ de Bolsonaro "le plus vite possible". "C'est une catastrophe ce qu'il est en train de faire avec nous", a déclaré ce dernier à l'AFP depuis Rio, faisant référence au discours brutal du président à l'encontre des peuples autochtones et aux invasions qui se multiplient sur leurs terres depuis son élection. Le chef en a appelé à une mobilisation internationale pour éteindre les feux qui sévissent toujours dans la forêt amazonienne. 

     

    "Il veut en finir avec la forêt, avec nous (les indigènes), c'est vraiment  terrible ce qu'il fait", poursuit le chef du peuple kayapo. "C'est (lui) qui excite ces gens, comme les fermiers. Ils l'écoutent. Il  pensent qu'ils ont tous les droits et se mettent à brûler les forêts" (pour les  cultures), ajoute le chef de 89 ans qui se bat inlassablement pour le respect  des droits des communautés indigènes.

    "Il en va ainsi pour les coupeurs de bois, les chercheurs d'or. Ils se  lâchent tous car sa parole les pousse à détruire la forêt beaucoup plus vite",  a-t-il accusé.

     

    CE QU'IL FAUT RETENIR

     

    - Crise écologique. L’Amazonie est en proie aux flammes depuis début juillet. L’Institut national de recherche spatiale a enregistré au Brésil une hausse des incendies de 83 % entre janvier et août 2019, par rapport à 2018.

     

    >> Notre article pour comprendre le drame écologique qui est en train de s'y dérouler

     

    - #PrayForAmazonia. Ces incendies provoquent une émotion et une indignation mondiale.  Sur les réseaux sociaux , des hashtags, "Pray for Amazonia", "Pray for the Amazon" et désormais "Act for the Amazon" sont largement relayés  avec des appels à manifester devant les ambassades du Brésil 

     

    - Crise diplomatique. Jair Bolsonaro est vivement critiqué par les ONG et plusieurs pays, dont la France, sur la gestion de cette crise. ll s'est défendu en accusant Paris de "mentalité colonialiste". Macron s'est opposé "dans ces conditions" à l'accord de libre-échange entre l'UE et le Mercosur. Ce dernier reproche à son homologue brésilien de lui avoir "menti" sur ses engagements environnementaux lors du G20 en juin dernier. Sous la pression internationale, Jair Bolsonaro a autorisé vendredi le déploiement de l'armée pour lutter contre les incendies en Amazonie. 

     

    >> La déforestation s'est-elle accélérée depuis l'arrivée de Bolsonaro ? 

     

    >> Que contient le texte des accords du Mercosur ?

     

    -Des annonces au G7 ?  La France formulera trois propositions au sujet de l'Amazonie lors du sommet qui s'ouvre ce samedi : "lever des financement pour pouvoir reboiser le plus vite possible", "développer des mécanismes de prévention", et trouver une "gouvernance" avec les ONG et populations autochtones pour "stopper le processus de déforestation industrialisée".

    14:58

    CONFLIT DE LA LANGOUSTE 

     

    Le Brésil et la France connaissent la plus grave crise diplomatie depuis le 'conflit de la langouste', estiment des diplomates auprès du quotidien Folha S. Paulo. Ce différend avait opposé les deux pays au début des années 60 au sujet de la pêche à la langouste, à la suite d'une décision brésilienne d'interdire ses eaux aux navires français. Après une brève escalade militaire, le conflit purement juridique s'est résolu de manière apaisée.

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    Répression

    Hong Kong : ces nouvelles formes de censure très efficaces pour empêcher les mouvements sociaux

     

     Atlantico : Il y a visiblement des changements dans la réception des grandes vagues de manifestations comme celle de Hong Kong depuis 1989. L’Occident les considère de moins en moins comme des phénomènes d’émancipation démocratiques, dans le sens du progrès. Qu’est-qui a changé ?

    François-Bernard Huyghe : Il me semble que nous avons vécu sur une période d’optimisme idéologique, géopolitique et technologique autour des années 1990. On était persuadé avec la chute de l’URSS et les révolutions dites de couleur, en allant jusqu’au Printemps arabe (pendant une période de vingt ans, donc), que le sens de l’histoire nous menait à des démocraties pluralistes de marché, et à des sociétés ouvertes. Et on pensait que la chose pouvait se faire spontanément par des révolutions des jeunesses populaires et urbaines, et que ces révoltes s’appuieraient sur le pouvoir libérateur des nouvelles technologies. On a attribué un grand rôle à internet dans ce sens : la technologie offrant à tout citoyen plus de moyens de s’informer et dans les manifestations, plus de moyens de s’exprimer et de se coordonner, on allait automatiquement vers le triomphe mondial d’un modèle démocratique. Tout le monde allait devenir américain, pour faire gros.

    Beaucoup d’ONG ou de gouvernements encourageaient ce mouvement de révoltes sans chef, spontanées, sans idéologies structurées : les gens de Otpor en Serbie ou les manifestants des Printemps arabes, ce n’étaient pas des vieux militants qui avaient passé des années à distribuer des tracts. C’étaient des jeunes, anglophones, qui avaient accès à internet, qui leur offraient aussi les moyens de crypter leurs messages.

    Cette énorme vague d’optimisme s’est révélée fausse à long terme. Plusieurs raisons à cela : la technologie numérique d’abord n’est pas intrinsèquement libératrice. Après les Printemps arabes, beaucoup de gens étaient persuadés qu’avec les réseaux sociaux, les gouvernements autoritaires ne pouvaient plus se maintenir, même en surveillant la presse, la radio et la télévision. C’est faux. Les dictatures sont passées par une courbe d’apprentissage classique : elles ont appris à se servir d’internet, à mieux repérer les contenus, à fermer les comptes, ou à utiliser eux-mêmes des techniques d’intervention, de désinformation, de propagation via des faux comptes. L’exemple typique, c’est la Chine. Avant les Jeux Olympiques de Pékin, il y avait eu une réunion au Sénat qui réunissait des experts du numérique. Le grand thème était le suivant : avec les JO de Pékin, il va y avoir plein de journalistes qui vont se balader avec leur connexion internet, cela va soulever une vague de protestation et de liberté dans le pays. Résultat : il ne s’est rien passé du tout parce que les Chinois ont très bien contrôlé.

    Deuxième facteur : si des foules s’assemblent spontanément pour protester, ce n’est pas forcément parce qu’ils veulent un modèle plus libéral et une société plus ouverte. On constate que les manifestations peuvent dériver vers d’autres formes de protestations, nationalistes, etc. Toutes les formes de protestations tendent à être moins hiérarchisées et moins idéologisées, prenons par exemple les Gilets Jaunes ou encore les manifestations à Hong Kong.

    Les manifestations semblent aussi avoir de plus en plus de mal à émerger. La difficulté vous semble-t-elle liée au positionnement idéologique des régimes autoritaires, beaucoup plus souples idéologiquement qu’auparavant ?

    C’est vrai, mais signalons quand même que les gens ne protestent plus contre le marxisme-léninisme. On peut dire ce qu’on veut sur le gouvernement de Hong Kong, mais ce n’est pas un gouvernement stalinien non plus. Un exemple de ce que vous dites, ce sont les Gilets Jaunes, qui n’étaient pas un mouvement structuré idéologiquement ou hiérarchisé.

    Est-ce qu’il y a selon vous aussi un usage nouveau des médias par les régimes autoritaires ? Il y a une étude d’Harvard qui montre par exemple que le régime chinois censurait constamment les revendications collectives, mais ne censure jamais les revendications de liberté individuelle. Est-ce que cela peut être une des réponses ?

    Il n’y a aucun pays sans censure. La France elle-même va exercer plus de contraintes avec sa loi anti fake news. Cela étant, la censure était exercée pendant très longtemps via les mass médias. Les mass médias déversaient des messages standardisés vers le public. Si vous contrôliez la télévision et la radio, vous pouviez penser tout contrôler. Ce n’était pas toujours vrai, évidemment, les soviétiques l’ont découvert.

    Les choses ont bien sûr changées : non seulement les populations sont de moins en moins imperméables aux médias étrangers, mais aussi à cause de l’apparition des réseaux sociaux. La bataille s’est donc déplacée. En Chine, ils sont très bons pour la censure des réseaux sociaux grâce à des algorithmes de recherche, pleins de méthodes techniques qui leur permettent d’être très forts.

    Ce qui a changé en Chine, c’est qu’ils laissent aussi la pression s’évacuer : vous pouvez probablement protester contre le maire de telle ville ou tel fonctionnaire pour un cas précis d’injustice ou d’incompétence, mais évidemment, vous ne pouvez pas critiquer globalement le système. On est plus dans des systèmes de censure systématique, utilisant les médias de masse. C’est beaucoup plus subtil : il y a des techniques d’infiltration des groupes de protestation, des façons de les diriger vers d’autres objectifs, etc. Une censure totale, avouée, connue, provoque des phénomènes d’incroyance, et provoque le contrepoison : la rumeur ou l’historiette. Quand personne n’y croit, vous croyez ce que vous dit votre voisin et vous avez tendance à croire ce qui se raconte sur les réseaux sociaux. Une censure trop évidente est moins efficace à supposer qu’elle l’ait jamais été.

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  • Emmanuel Macron reçoit Vladimir Poutine au fort de Brégançon : de quoi vont-ils parler ?

    A 4 jours du début du G7 à Biarritz, dans le sud-ouest de la France, qui se fera sans la Russie, le président français Emmanuel Macron reçoit ce lundi la visite de Vladimir Poutine au fort de Brégançon (sud-ouest de la France), la résidence présidentielle estivale.

    Une réunion de travail et un dîner sont prévus. Objectifs pour Emmanuel Macron : désamorcer les tensions avec Moscou, alors que les sujets de discussion sont nombreux.

    - D'abord, le dossier sur le nucléaire iranien. Paris espère le soutien de Moscou pour sauver l'accord signé par l'Iran, la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni, la Chine et la Russie. Un accord fragilisé par le retrait unilatéral des Etats-Unis en 2018.

    - Autre sujet brûlant :le conflit avec l'Ukraine. La France espère que Vladimir Poutine se saisisse de l'appel du nouveau président ukrainien Volodymyr Zelensky à engager de nouvelles négociations.

    - Enfin, la guerre en Syrie devrait également être au menu des discussions, alors que l'offensive du régime syrien dans la province d'Idleb bénéficie du soutien aérien de Moscou. La France appelle à la "cessation immédiate des hostilités", qui ont causé la mort de nombreux civils.

    La question des manifestations à Moscou abordée ?

    Des discussions qui se tiennent dans le sud de la France, dans un cadre moins formel que les précédentes entrevues. Pour Paris, il s'agit aussi maintenir le dialogue avec la Russie, exclue du G7 après l'annexion de la Crimée.

    La question est aussi de savoir si Emmanuel Macron abordera frontalement la répression des manifestations qui se tiennent à Moscou, pour demander des élections locales libres.

    Paris a récemment critiqué les arrestations. La réponse de la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, avait été sèche : la France "n'a pas de leçon à donner" en la matière, avait-elle dit en substance. Ambiance.

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  • dimanche, août 18, 2019

    Pourquoi Trump veut-il acheter au Danemark le Groenland qui n’est pas à vendre?

     

    Le Wall Street Journal a publié le 15 aout une information selon laquelle le président des Etats-Unis avait l’intention d’acheter le Groenland, la plus grande île du monde, territoire danois autonome. Et pourquoi pas la Suisse ?

    Contrairement à la Suisse (qui n’est pas à vendre non plus), le Groenland est riche en ressources naturelles, notamment en minerais de fer, plomb, zinc, diamants, or, éléments de terres rares, uranium et pétrole, dont l’exploitation devient plus abordable au fur et à mesure du retrait de la banquise. La demande mondiale est forte, les cours sont élevés et la navigation ne requiert plus de brise-glace.

    L’extraction de pétrole ne sera techniquement possible que dans une dizaine d’années, mais les projets miniers sont plus prometteurs. C’est le gouvernement du Groenland lui-même qui a mis l’eau à la bouche de Trump en déployant une campagne de communication destinée à attirer les investisseurs.

    La société canadienne AEX Gold exploite déjà des mines d’or dans la ceinture aurifère de Nanortalik, dans le sud du Groenland, selon Mining Global , un journal d’actualité minière.

    Greenland Ruby A / S, dont le siège est à New York, a ouvert en 2017 son exploitation minière de rubis et de saphir rose à Aappaluttoq, dans le sud-ouest du Groenland.

    Pourquoi louer une maison quand on peut faire construire si les loyers sont élevés et le foncier dérisoire ? Encore faut-il que le terrain soit constructible. Trump sait comment gagner de l’argent dans l’immobilier, et il a de bons avocats pour « faire des offres que vous ne pouvez pas refuser ».

    Bon, OK, acheter le Groenland lui-même coûterait très cher et il y a des charges. Le territoire dont la population est de 57 000 habitants 2018 (à peu près comme Vesoul ou Vierzon), dépend pour les deux tiers de son budget de suventions du Danemark et, selon la BBC, les taux élevés de suicide, d’alcoolisme et de chômage, ce qui alourdirait le poids du système de santé dont Trump aimerait tellement se débarasser.

    Mais en fait, les notables du Groenland et les technocrates du Danemark ne semblent pas pressés de vendre. Dans un tweet posté le 16 août, le ministère des Affaires étrangères du Groenland a déclaré : « Le Groenland est riche en ressources précieuses telles que les minéraux, l’eau et la glace les plus pures, les stocks de poissons, les fruits de mer, les énergies renouvelables et constitue une nouvelle frontière pour tourisme d’aventure. Nous sommes ouverts aux affaires, pas à la vente.  » (#Greenland is rich in valuable resources such as minerals, the purest water and ice, fish stocks, seafood, renewable energy and is a new frontier for adventure tourism. We’re open for business, not for sale… learn more about Greenland on : http://Greenland.com ). Et Rasmus Jarlov, membre conservateur du parlement danois, a tweeté : « Parmi toutes les choses qui ne se produiront pas, c’est le plus improbable. Laissez tomber. »

    Ce n’est pas la première fois que les États-Unis s’intéressent à l’achat du Groenland. Le territoire est situé à un endroit stratégique, juste au-dessous de l’Océan Arctique, entre le Canada et l’Europe. Le gouvernement du président Andrew Jackson (1829-1837) avait lancé l’idée d’acheter cette île. Le président Harry Truman a même offert au Danemark 100 millions de dollars pour le Groenland en 1946, mais cette proposition n’a pas abouti.

    Pendant la guerre froide, les États-Unis ont construit plusieurs sites militaires sur le Groenland, et ces sites contiennent des déchets nucléaires toxiques résiduels, qui sont maintenant exposés au fur et à mesure de la fonte des glaces. C’est sans doute pour pouvoir nettoyer avant l’arrivée de Greta Thunberg sur le continent américain que Trump est pressé de nettoyer pour ne pas se faire gronder.

    Source:AGORAVOX
     
     
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  • Crise à Hongkong : Trump espère que la Chine agira avec « humanité »

    Le président américain a laissé entendre qu’il pourrait lier ses discussions commerciales avec Pékin à la résolution de la crise à Hongkong.

    Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 06h28, mis à jour à 07h03

      

      Lire aussi Chine : « Une intervention militaire ou policière à Hongkong semble très improbable » Les présidents américain et chinois, Donald Trump et Xi Jinping, en marge du sommet du G20 à Osaka, au Japon, le 29 juin.

    Les présidents américain et chinois, Donald Trump et Xi Jinping, en marge du sommet du G20 à Osaka, au Japon, le 29 juin. BRENDAN SMIALOWSKI / AFP

     

     

    Jusque-là discret sur la crise qui secoue Hongkong depuis plus de deux mois, Donald Trump est sorti de sa réserve mercredi 14 août.

    « En Chine, des millions d’emplois disparaissent pour aller dans des pays qui ne sont pas sujets aux taxes douanières. Des milliers d’entreprises quittent le pays. Bien sûr que la Chine veut passer un accord [avec les États-Unis]. Qu’ils travaillent avec humanité avec Hongkong d’abord ! », a écrit le président américain sur son compte Twitter.

    Article réservé à nos abonnés Lire aussi « Les jeunes de Hongkong sont même prêts à mourir pour la cause »

    Peu après, dans un autre tweet à la tonalité différente, il a assuré que le président chinois, Xi Jinping, pourrait faire preuve de cette même humanité, suggérant au passage une « rencontre en personne ».

    « Je connais très bien le président chinois Xi. C’est un grand leader qui a tout le respect de son peuple. Il est également bon dans les affaires à la dure. Je n’ai aucun doute que si le président Xi veut résoudre rapidement et avec humanité le problème à Hongkong, il peut le faire », a-t-il écrit avant d’ajouter : « Rencontre en personne ? », semblant s’adresser directement au dirigeant chinois.

     

    Les Etats-Unis « très préoccupés »

    Aux Etats-Unis, les critiques se sont multipliées contre le président républicain pour son apparente bienveillance à l’égard de Pékin, avec qui Washington est impliqué dans d’importantes – et ardues – négociations commerciales.

    Plus tôt dans la journée, un porte-parole de la diplomatie américaine avait déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) que les Etats-Unis étaient « très préoccupés » par « les mouvements paramilitaires chinois » à la frontière avec Hongkong. L’ex-colonie britannique traverse sa plus grave crise depuis sa rétrocession à Pékin en 1997.

    Article réservé à nos abonnés Lire aussi Chine : « Une intervention militaire ou policière à Hongkong semble très improbable »

    Dans le dossier américano-chinois, Donald Trump veut forcer Pékin non seulement à réduire son excédent commercial avec les Etats-Unis mais aussi à mettre fin à des pratiques qu’il juge déloyales, comme le vol de propriété intellectuelle par exemple. Déjà 250 milliards de dollars de marchandises et matériaux chinois sont taxés par les Américains depuis un an.

    Lire aussi Trump ajourne certaines sanctions commerciales contre la Chine pour ne pas perturber « les fêtes de fin d’année »

     

     

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