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Par MARIALIS06 le 4 Octobre 2020 à 17:39
Le boulanger Frédéric Roy a ouvert le bal des dons à Nice-Matin en venant déposer dimanche matin 200 baguettes et croissants pour les sinistrés.
Le chaos dans les Alpes-Maritimes. Les vallées de la Vésubie, de la Roya et de la Tinée ont été ravagées vendredi soir par la furie de la tempête Alex. Dernier bilan, situation des routes, opération dans les villages, solidarité... pour être au plus près de vos préoccupations, les journalistes du groupe Nice-Matin se mobilisent et répondent à vos questions.
Bonjour Louis,
Comme de nombreux internautes, vous nous demandez où sont les points de collecte pour venir déposer des vêtements pour les sinistrés des vallées de la Vésubie et de la Roya.
Notre réponse
Le plus gros point de collecte a été lancé par le groupe Nice-Matin. Depuis ce dimanche vous pouvez venir déposer vêtements, couvertures, nourritures ou jouets pour enfants à notre siège au 214, boulevard du Mercantour. Vous pouvez venir 7 jours sur 7 et quasi 24h/24.
Il suffit de vous présenter à la réception. Vous pouvez vous garer facilement dans notre parking. Nous avons libérer un important espace pour stocker vos dons.
Le récap' dans les autres communes
A Nice
- Décathlon Lingostière. Les besoins: matériel de camping, lit de camps, duvets réchauds, lampes, douches, jerrycans, doudounes chaudes, chaussures chaudes imperméables et bottes en caoutchouc.
- Caserne des sapeurs pompiers de Nice Bon Voyage, 228 route de Turin
- Caserne de Magnan, 4 boulevard de la Madeleine à Nice
- Association Nissart per tougiou, 14 avenue du Trident à Nice, le Dimanche de 18hà 21 h puis lundi-mardi-mercredi de 17h à 20h
- Restaurant Le Félix Faure à Nice, ouvert tous les jours de 7h à 00h30
- Association Port Avenir via la Boucherie du Port, 2 rue Cassini à Nice
- Secours populaire, 30 rue Bonaparte à Nice. Les besoins: couvertures et vêtements
A Blausasc
Rendez-vous à la mairie du lundi au vendredi de 8h-12h puis 13h30-17h. Les besoins: vêtements, couettes et couvertures ainsi que lits pliants
A Vallauris Golfe-Juan
L’association Vivalgo en partenariat avec le club du Soleil, la paroisse Saint-Eucher et avec le soutien de la mairie, organise une collecte afin de venir en aide aux sinistrés du haut-pays niçois. Cette première initiative concerne vêtements pour enfants, femmes, hommes, draps, serviettes, couvertures, couettes et produits de première nécessité. Elle sera dans un second temps affinée en fonction des besoins en nourriture, en électroménager, en meubles, etc.
Les habitants de Vallauris-Golfe-Juan sont invités à amener les dons au siège de Notre Maison, 12 avenue de l’Hôpital pour Vallauris et dans les locaux du club du soleil, square Nabonnand pour Golfe-Juan.
Une permanence sera assurée à partir de ce lundi 5 octobre jusqu’au vendredi 9 octobre, entre 14 et 17 heures dans ces deux lieux. Samedi 10 octobre, l’accueil des dons sera assuré toute la journée uniquement à Vallauris, entre 9 et 12 heures et 14 à 18 heures.
Pour tout renseignement complémentaire contacter le président de Vivalgo au 06.74.28.54.13.
A Levens
- Caserne des pompiers de 14h30 à 18h
A Peille
- Foyer rural, tous les jours de 15h-19h
- Caserne pompiers de la Grave de Peille de 16h-18h
A Carros
- Salle Ecovie, de 14h-20h30
A Castagniers
- L'Association des parents d'élèves récupère devant l'école. Ils sont en attente de nourriture, vêtements bébé-enfant-adulte, chaussures, linge de maison, produits d’hygiène neufs, jouets-peluches, etc.
- L'association de Castagniers avec les pompiers récupère vos dons de 14h à 15h à l'Espace des oliviers. Vêtements, biberons, couches, lingettes, couvertures, draps, serviettes de bain, bouteilles d'eau, savons, shampooings, protections hygiéniques, tampons, etc. Il faut étiqueter les sacs par catégorie, par genre et par taille.
A La Roquette-sur-Var
Afin de venir en aide aux sinistrés des vallées, le comité des fêtes de La Roquette-sur-Var organise une collecte (vêtements, couettes, denrées, vaisselle, etc....) lundi 5, mardi 6 de 16h à 19h et mercredi 7 de 9h à 18h, à la cuisine associative du village (à côté de l’église).
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Par MARIALIS06 le 14 Septembre 2020 à 20:55
À propos de cet événement
AgriCulture(s) | Politiques, technologies, financements : Quels leviers d’action et quelles solutions pour adapter l’agriculture aux défis environnementaux ?
Une matinée de réflexion en partenariat avec Bpifrance pour confronter la parole des acteurs de l’écosystème (agriculteurs, pouvoirs publics, entreprises technologiques, fédérations, ONG,financeurs et assureurs) sur les solutions face à l’urgence d’adapter l’agriculture aux défis d’aujourd’hui et de demain.
Trois tables rondes éclaireront successivement les enjeux et leviers d’actions politiques, technologiques et économiques permettant d’assurer la pérennité des exploitations et de l’activité agricole en France.
I/ OUVERTURE de la conférence par M. le Sénateur Ronan Dantec
Créneau estimé : 9h-9h15
Sénateur écologiste (RDSE) de la Loire-Atlantique, Vice-président de la commission de l’Aménagement du territoire et du développement durable. Co-rapporteur du rapport sénatorial "Adapter la France aux dérèglements climatiques à l'horizon 2050 : urgence déclarée". Président fondateur de l'association multi-acteurs Climate Chance et président de commission du Conseil national de la transition écologique (CNTE).
II/ TABLE RONDE n°1 : Etat des lieux de l’urgence, panorama des solutions et des priorités d’actions
Créneau estimé : 9h15-10h15
Animateur : Thomas Boullonnois, directeur du Planning stratégique et des Etudes chez Rumeur Publique
• Jean-Pierre Sarthou, Enseignant-chercheur à l’INP-ENSAT Ecole nationale supérieure agronomique de Toulouse. Spécialiste de la protection des cultures et de l’agriculture de conservation. Agriculteur sur son exploitation de céréales en agriculture de conservation et entomologiste.
• Mme la Députée Sandrine Le Feur, Députée La République en Marche du Finistère, membre de la commission du Développement durable et de l’aménagement du territoire. Très impliquée sur les dossiers agricoles et alimentaires (commission d’enquête sur l’alimentation industrielle, mission d’information sur la stratégie de sortie du glyphosate…). Engagée pour une agriculture biologique, elle la pratique sur son exploitation de fruits et légumes, céréales et élevage.
• Guillaume Fourdinier, CEO et co-fondateur d’Agricool : l'entreprise produit, au cœur des villes, des fruits et légumes sains et sans pesticides. Agricool recycle d'anciens containers maritimes pour y cultiver des fruits et légumes qu'elle distribue dans un rayon de 20 km autour du lieu de production en vue de favoriser l'alimentation locale.
• Jean-Gabriel Levon, Vice-Président et co-fondateur d'¨Ynsect : entreprise française spécialisée dans l’élevage d’insectes et leur transformation en ingrédients premium à destination des animaux domestiques et d’élevage et des plantes, répondant à un besoin de protéines alternatives, naturelles et durables. Membre de Next40 et lauréate de Tech4Good 2019.
• Henri Bies-Péré, 2e Vice-président de la FNSEA en charge des questions liées au foncier agricole et à la ruralité, agriculteur et producteur laitier en GAEC. Président de l’association Agriculteurs français et développement international. Il coordonne les actions autour de la digitalisation de l’agriculture et de la protection des données des agriculteurs. Il a animé les réflexions du rapport d’orientation 2020 de la FNSEA intitulé "Faire du défi climatique une opportunité pour l’agriculture".
III / TABLE RONDE n°2 : Prévention, gestion du risque et résilience des exploitations
Créneau estimé : 10h20-11h25
Animateur : Olivier Provost, Directeur associé chez Rumeur Publique, ancien journaliste
• Antoine Nogier, Président et fondateur du groupe Sun'R et de sa filiale Sun’Agri : leader français de l’agrivoltaïsme dynamique, qui développe un outil agricole constitué de persiennes équipées de panneaux photovoltaïques mobiles pilotés par une intelligence artificielle, permettant de protéger les cultures des aléas climatiques, sans artificialisation des sols et au service d’une production agricole durable.
• Nicolas Rochon, Président et fondateur de RGREEN INVEST : première plateforme d’investissement spécialisée dans le financement d’infrastructures vertes, permettant aux investisseurs institutionnels d’orienter leurs capitaux vers le financement de projets liés à la transition énergétique. Auteur du livre Ma transition écologique.
• Antoine Denoix, CEO d’Axa Climate : entité du groupe Axa spécialisée dans la protection climatique. En s’appuyant sur son expertise climatique et sa maîtrise des technologies d’imagerie satellite, elle protège ses clients sur trois dimensions : la résilience par rapport au dérèglement climatique, la protection en temps réel en cas d’évènements extrêmes, et l’indemnisation automatisée, après l’évènement.
• Virginie Graff-Tannous, Directrice de Gras Savoye Tetard : entité du courtier d’assurance Gras Savoye Willis Towers Watson spécialisée dans le monde agricole, l’industrie agri et agro et les aléas climatiques sur les cultures, travaillant aussi bien avec des grosses exploitations que des coopératives et des industries agroalimentaires.
• Fabian Le Bourdiec, Directeur général et fondateur de Vegetal Signals : startup française qui développe des capteurs numériques et une intelligence artificielle qui interprètent le « langage des plantes » afin d’extraire des informations utiles pour comprendre leurs besoins en eau, en fertilisation et en traitements phytosanitaires, permettant une optimisation de l’utilisation de ces ressources et une baisse des coûts pour les agriculteurs.
• Jean-Vincent Raymondis, Directeur général adjoint de Saretec France : entreprise d’expertise spécialisée dans la gestion des risques grâce à l’audit et le conseil, l’expertise après sinistre et la réparation. La cellule Saretec 3A spécialisée dans l’agro-alimentaire et l’agriculture intervient sur l’ensemble de la chaîne des risques de ce secteur, notamment la déclaration et l’évaluation des sinistres agricoles.
IV/ TABLE RONDE n°3 : Quel rôle pour l’agro-alimentaire dans l’adaptation ?
Créneau estimé : 11h30-12h30
Animatrice : Ariane Voyatzakis, Responsable du secteur agro-alimentaire à la Direction de l'Innovation de Bpifrance, qui soutient l’innovation dans l’agriculture et les entreprises agroalimentaires à travers le soutien à des startups, des programmes de subventions et des appels à projet, notamment en partenariat avec le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation.
• Anne Trombini, Directrice de l'association Pour une Agriculture du Vivant : mouvement de coopération et d’action en vue de réaliser la transition agricole et alimentaire vers l’agroécologie, notamment par la régénération des sols et le stockage du carbone. Il se donne pour mission de structurer des filières produits fédérant tous les acteurs de la chaîne agricole et alimentaire.
• Maximilien ROUER, Co-fondateur et Directeur du Développement de La Note Globale : premier indicateur à mesurer la performance globale des produits alimentaires, à la fois pour les consommateurs, les agriculteurs et les entreprises. Également co-fondateur du projet « Né d’une seule ferme » qui propose une solution pour donner accès à des produits sains et tracés jusqu'à la ferme.
• Rachel Kolbe, Directrice de la RSE du Groupe InVivo et Directrice du Développement de la Fondation InVivo : premier groupe coopératif agricole français qui rassemble 206 coopératives dans l’agriculture, le vin, la jardinerie et la distribution alimentaire. InVivo se donne pour mission de rendre à l’agriculture et à la coopération agricole françaises toute leur place dans la chaîne de valeur alimentaire mondiale, dans le respect de la planète et des hommes.
• Julie Keisser Bourserie, Directrice Qualité en charge du projet agroécologie dans les filières végétales chez Carrefour : directrice Epicerie - Liquides / Fruits & Légumes - Boulangerie/Viennoiserie/Pâtisserie. Le groupe agroalimentaire français accompagne ses filières de production partenaires vers l’agroécologie pour préverser les systèmes naturels tout en maintenant un haut niveau de production.
VI/ CLÔTURE de la conférence par Sébastien Bouvatier (ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation) sur le plan de relance pour l'agriculture
Créneau estimé : 12h30-12h45
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Par MARIALIS06 le 13 Juillet 2020 à 12:34
Traité de “trou du cul” par un berger à la suite d'un
reportage dénonçant l'abattage des loups,
Hugo Clement réplique
- Hugo Clément attire les foudres d'un berger, après avoir publié une vidéo dénonçant l'abattage des loups en montagne.
Jeudi 9 juillet, Hugo Clément s'est attiré les foudres d'un berger, après avoir publié une vidéo dénonçant l'abattage d'un loup en montagne. L'affrontement fait depuis, grand bruit sur les réseaux sociaux.
Le 9 juillet 2020, la vidéo est en ligne. Hugo Clément, journaliste, partage un reportage sur l'abattage d'un loup dans les Hautes-Alpes au col du Lautaret. La scène a pu être filmée par le photographe Corentin Esmieu, scandalisé par cet acte.
Quelques heures plus tard, la vidéo avait déjà suscité de nombreuses réactions, notamment celle d'un certain berger, Joseph Boussion.
Le berger, agacé des propos du journaliste connu pour être un fervent défenseur de la cause animale, publie dans la même journée une vidéo réponse, où il tente de démentir les propos tenus durant le reportage.
"Cela ne sert à rien de faire des vidéos à la con avec un photographe animalier qui se paluche en regardant les loups pendant quatre ans pour aller raconter n'importe quoi, qu'on tue des loups pour ne rien faire, que nous les tuons comme ça pour le plaisir. Dans ton super reportage, c'est que tu ne dis pas comment les éleveurs le vivent depuis plusieurs années et ce qui s'est passé les jours et les mois précédents parce que je peux t'assurer que si tu le savais tu ne dirais pas tout ce que tu dis."
De plus, il déclare que ses exécutions sont parfaitement légales. Hugo Clément indiquait lui, que le loup "passait à proximité d'un troupeau de moutons, mais n'était pas en train de l'attaquer", le berger réfute ces dires et précise que ce loup était bel et bien en repérage avant une attaque.
Des attaques personnelles
La vidéo du berger ne s'arrête pas là. L'homme s'adresse avec virulence au journaliste : “ Il faut arrêter de te servir de ta fausse carte de presse, viens avec nous sur le terrain, viens mouiller ta chemise [...] espèce de trou du cul.”
Suite à l'importance qu'ont prise ces propos, Hugo Clement a décidé de répondre sur Facebook le 11 juillet en affirmant : “Joseph Boussion est donc un homme politique originaire du sud-ouest (pas des Alpes), qui a étudié, milité et travaillé en ville (pas dans la montagne), et qui est spécialiste du « marketing », du « management » et de la « communication » (pas du loup).”
Le journaliste a fini par déclarer qu'il tenait à se rendre l'année prochaine auprès de “vrais bergers”, pour mieux comprendre la situation et tenter de nuancer ses propos.
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Par MARIALIS06 le 21 Juin 2020 à 15:18
Nouvelle-Zélande : deux acteurs nus pour sensibiliser
les parents aux dangers de la pornographie
Cette vidéo s’inscrit dans une campagne du gouvernement néo-zélandais pour sensibiliser les parents aux dangers d’Internet pour leurs enfants.
Les deux acteurs de la publicité « Keep It Real Online : Pornography ».
La scène a de quoi surprendre. Deux acteurs pornos nus se présentent au domicile d’une mère de famille pour lui expliquer que leurs vidéos en ligne ne sont pas la meilleure éducation sexuelle pour son fils…
En Nouvelle-Zélande, cette campagne de sensibilisation fait un carton. La publicité « Keep It Real Online », financée par le gouvernement néo-zélandais, est très vite devenue virale, avec le ton faussement ingénu de ses protagonistes.
Une serviette nouée sur la tête et une tasse de thé dans la main, la maman écoute avec intérêt l’actrice et l’acteur qui, sur le pas de la porte, disent avoir remarqué que son garçon les regardait sur tous les types d’écrans. Ils lui expliquent que leurs vidéos sont destinées aux adultes et ne représentent pas la réalité, qu’il n’y est notamment jamais question de consentement.
La mère finit par appeler son fils qui se présente dans le vestibule, ordinateur portable dans la main, et tombe des nues en découvrant les deux visiteurs dans le plus simple appareil.
Vaste campagne
Une porte-parole du gouvernement néo-zélandais a expliqué que cette publicité s’inscrivait dans une vaste campagne pour sensibiliser les parents aux dangers d’Internet pour les enfants, qu’il s’agisse de pornographie, de pédopiégeage ou encore de harcèlement.
« L’accueil de cette campagne a été énorme », a-t-elle dit à l’Agence France-Presse (AFP). « Au cours de la première semaine et demie, les publicités ont été vues onze millions de fois sur Internet. » Celle sur la pornographie a été vue près de deux millions de fois, rien que sur YouTube.
« Elle cherche à attirer l’attention sur le fait que c’est au travers de la pornographie que de nombreux jeunes font leur éducation sexuelle », affirme la porte-parole. « Cela peut être très problématique pour les plus jeunes en raison des mauvais messages que la pornographie relaie au sujet du consentement, de l’image du corps, de la sexualité. »
A la fin de la publicité, la mère de famille convient, sous les yeux des deux visiteurs, de la nécessité de parler à son fils. « Il est temps d’avoir une discussion au sujet de la différence entre ce que tu vois sur Internet et les relations dans la vraie vie », lui lance-t-elle.
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Par MARIALIS06 le 15 Mai 2020 à 20:12
Aide aux migrants: la relaxe de Cédric Herrou consacre le principe de fraternité
"On a réussi à voir, enfin, ce qu'était la fraternité" : après trois procès et une saisine du Conseil constitutionnel, Cédric Herrou, symbole de l'aide aux migrants, a été relaxé mercredi par la cour d'appel de Lyon.
"Je ne vois pas comment ils pouvaient me condamner. C'est l'État qui avait fait des actions totalement illégales", a déclaré à l'AFP l'agriculteur militant de la vallée de la Roya, à la frontière franco-italienne, joint par téléphone.
Le Conseil constitutionnel avait ouvert la voie aux juges lyonnais en affirmant "la liberté d'aider autrui dans un but humanitaire", dans une décision historique du 6 juillet 2018 qui avait conduit la Cour de cassation à annuler une condamnation de M. Herrou et ordonner qu'il soit rejugé.
"C'est le triomphe de la raison et du droit", s'est félicitée Me Sabrina Goldman, avocate du prévenu, à l'annonce de la décision.
M. Herrou était poursuivi pour "aide à l'entrée, à la circulation et au séjour irrégulier d'étrangers en France" - quelque 200 migrants, principalement érythréens et soudanais, convoyés en 2016 d'Italie jusque chez lui.
Depuis des mois, avec d'autres, il alertait les autorités sur des centaines de personnes bloquées dans la vallée de la Roya par le rétablissement des contrôles frontaliers, et empêchées ainsi de déposer une demande d'asile à Nice.
Un collectif d'habitants et d'associations décidait alors d'ouvrir un lieu accueil dans une colonie de vacances désaffectée de la SNCF. Après trois jours d'occupation de ce "squat des Lucioles", M. Herrou était arrêté en octobre 2016 avec trois autres personnes et placé en garde à vue.
Condamné à une amende en première instance à Nice début 2017, puis à quatre mois de prison avec sursis en appel à Aix-en-Provence, l'agriculteur avait saisi les Sages, via deux questions prioritaires de constitutionnalité, sur le "délit de solidarité" dont il s'estimait victime.
"Une aide désintéressée aux migrants, qu'elle soit individuelle ou +militante+ et organisée, ne doit pas être poursuivie", tranchait alors le Conseil constitutionnel, affirmant "la liberté d'aider autrui, dans un but humanitaire, sans considération de la régularité de son séjour sur le territoire national".
- "Acharnement" -
Fin 2018, la Cour de cassation retenait ce "principe de fraternité" pour annuler la condamnation de M. Herrou et ordonner un nouveau procès devant la cour d'appel de Lyon.
Mais la position adoptée par les Sages et la plus haute instance judiciaire n'a pas empêché le parquet général, le 11 mars dernier à l'audience, de réclamer "huit à dix mois" de prison avec sursis, soit la peine la plus lourde jamais requise à l'encontre du prévenu - huit seulement l'avaient été jusque-là.
Pour l'avocat général Fabrice Tremel, l'action du prévenu "n'avait pas un but exclusivement humanitaire mais une revendication idéologique, militante". "L'immunité ne peut pas s'appliquer" dans son cas; "il a fait le choix d'être, au sens propre du terme, un hors-la-loi", martelait le magistrat.
La cour d'appel ne l'a pas suivi, l'agriculteur étant "renvoyé de toutes les poursuites" engagées à son encontre. Les juges l'ont également dispensé de peine pour avoir occupé sans autorisation les locaux abandonnés de la SNCF. Ces faits-là n'étaient pas contestés dans le pourvoi.
La défense a accueilli l'arrêt de la cour d'appel avec "un vrai soulagement", en regrettant qu'il ait fallu plus de trois ans de procédure pour obtenir gain de cause.
"Pourquoi s'acharner sur quelqu'un qui n'a fait qu'aider ? Comment considérer ce qu'il a fait autrement qu'une action humanitaire ?", déplore Me Goldman, en voyant dans les dernières réquisitions du parquet général la preuve d'un "acharnement consternant" aux dépens de Cédric Herrou.
"En me relaxant, la justice condamne en fait l'État. N'y a-t-il pas eu, à un moment, un harcèlement ?", s'interroge de même l'agriculteur.
ppy-cha/fga/pb
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Par MARIALIS06 le 13 Avril 2020 à 00:35
Il Il est encore Temps...Sandy de Il est EncoreTempsBonjour,Bientôt 1 mois que le confinement a commencé et que toute la France a basculé dans la crise. Face à l’urgence sanitaire, des mesures de rupture sont nécessaires. A la suite de la tribune « Plus jamais ça, préparons le jour d’après », 15 organisations proposent 7 mesures indispensables pour répondre réellement à l'urgence sanitaire et engager des politiques publiques afin ne plus jamais revivre ça.Mobilisons-nous dès maintenant et donnons-nous rendez-vous le "jour d'après" pour réinvestir les lieux publics pour reconstruire ensemble un futur, écologique, social, féministe et démocratique, en rupture avec les politiques menées. Cliquez ici pour soutenir cette démarche aujourd'hui.4 mesures d'urgence- L’arrêt immédiat des activités non indispensables pour faire face à l’épidémie.
- Les réquisitions des établissements médicaux privés et des entreprises afin de produire dans l’urgence masques, respirateurs et tout le matériel nécessaire pour sauver des vies.
- La suspension immédiate des versements de dividendes, rachats d’actions et bonus aux PDG.
- La décision de ne pas utiliser les 750 milliards d’euros de la BCE pour alimenter les marchés financiers mais uniquement pour financer les besoins sociaux et écologiques des populations.
Dès maintenant et à long terme
Il ne s'agit pas ensuite de relancer une économie profondément insoutenable écologiquement et socialement ! Nous demandons que s’engagent sans plus attendre des politiques publiques de long terme pour ne plus jamais revivre ça :- Un plan de développement de tous les services publics, en France et dans le monde.
- Une fiscalité bien plus juste et redistributive, un impôt sur les grandes fortunes, une taxe sur les transactions financières renforcée et une véritable lutte contre l’évasion fiscale.
- Un plan de réorientation et de relocalisation solidaire de l’agriculture, de l’industrie et des services, pour les rendre plus justes socialement, en mesure de satisfaire les besoins essentiels des populations et de répondre à la crise écologique.
À très vite,
Sandy, de #IlEstEncoreTempsP.S: Pour nous permettre de continuer à vous informer, et d'animer la mobilisation dans les semaines qui viennent, nous reposons uniquement sur vos dons. Une cagnotte a été lancée sur ce lien. Merci à vous !
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Par MARIALIS06 le 10 Avril 2020 à 19:36
Une grande consultation lancée pour réfléchir
au monde d'après
De l'actrice Juliette Binoche à la chanteuse Camille, du cinéaste écologiste Cyril Dion à l'urgentiste Patrick Pelloux en passant par la philosophe Cynthia Fleury, ils seront plusieurs dizaines de personnalités à participer, dès demain, à la consultation en ligne Inventons le monde d'après, soutenue par la Croix-Rouge et WWF France, l'association environnementale présidée par la navigatrice Isabelle Autissier.
Aux côtés de personnels hospitaliers, d'agriculteurs, d'enseignants ou de transporteurs, ils pourront, comme tout citoyen, faire des propositions sur le thème "Crise Covid-19 : comment inventer tous ensemble le monde d'après?". Ce vaste forum se déroulera jusqu'au 25 mai sur la plateforme Make.org. Le coup d'envoi sera donné durant ce week-end, de 15 à 23 heures, lors du festival 100% virtuel L'Académie du monde d'après.
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Par MARIALIS06 le 9 Avril 2020 à 19:35
A l’IHU Méditerranée Infection de
Didier Raoult, les start-up sont aussi les bienvenues
Depuis le début de la crise du coronavirus, l’IHU Méditerranée Infection est sous les feux des projecteurs grâce à son emblématique directeur, le professeur Didier Raoult et son fameux traitement à la chloroquine. Mais le désormais célèbre infectiologue ne passe pas sa vie à faire des essais cliniques et publier des articles dans des revues scientifiques. Avec l’IHU, il porte aussi l’ambition d’offrir aux citoyens des solutions concrètes. Et cela passe par la valorisation de ses travaux portés par des entreprises privées.
Les professeurs de l’IHU sont aussi des entrepreneurs
Dès sa création, l’IHU Méditerranée Infection portait dans ses gènes le virus de l’entreprise. « Les citoyens veulent que nos recherches aient un impact direct sur leur vie quotidienne. C’est l’une de nos missions premières », insiste le professeur Eric Chabrière. Cet épidémiologiste, proche collaborateur de Didier Raoult, est le responsable de la valorisation de la recherche. Il est un peu le chef de l’incubateur qui accueille aujourd’hui neuf jeunes entreprises issues pour la plupart des travaux de l’établissement.
L’association de l’excellence académique et de l’agilité des start-up
Eric ChabrièreEric Chabrière est d’ailleurs le co-fondateur de l’une de ces sociétés, Gene & GreenTK. Lancée dès 2013 avec le professeur Mikael Elias (Université du Minnesota), Gene&Green TK est la première des start-up à avoir bénéficié de l’incubation de l’IHU Méditerranée Infection. Le chercheur David Daudé, récemment installé en tant que P-dg de la société, explique : « nous développons des enzymes, capables de lutter contre les infections bactériennes ou les agents neurotoxiques ». Par exemple, elle a créé Vesutox, une poudre soluble capable de dégrader le gaz sarin en quelques minutes. Un produit qui intéresse au plus haut point l’armée française. « Grâce à la réputation de l’IHU, nous avons pu répondre à un appel d’offres de la direction générale des armées. C’est l’une des forces de cette association entre excellence académique et agilité des start-up », explique Eric Chabrière. L’aventure entrepreneuriale a séduit bien d’autres chercheurs de l’IHU et de l’AP-HM.
Eric Chabrière interrogé sur LCI en pleine crise sur le coronavirus. (Crédit DR)
En 2015, Didier Raoult et Jean-Marc Rolain, professeur de pharmacie à l’IHU, s’associent avec Olivier Blin, chef du service pharmacologie de la Timone, Séverine Pitel, contrôleur financier de Protisvalor et Sébastien Gallice, pharmacien, pour créer Biosqual. Cette société est spécialisée dans le développement d’analogues de la squalamine, un antiviral naturel de requin, à usage clinique. Cette molécule naturelle détient des propriétés antiseptiques remarquables qui permettraient de lutter contre les infections nosocomiales. « L’idée est de développer des médicaments, et d’être en accord de co-développement ou en accord de licence avec des industriels qui soient capables de les commercialiser au niveau international », détaille Olivier Blin.
Si la société est elle-même fondée par des chercheurs de l’IHU, elle profite en plus de son expertise : « avoir accès aux technologies et aux collections biologiques de l’IHU permet d’accélérer le développement et d’avoir les meilleurs experts sur l’ensemble des domaines des maladies infectieuses », avoue le professeur Blin.
Un immense terrain d’expérimentation high-tech
Les sociétés hébergées à l’IHU profitent pleinement de l’environnement académique : « Sans l’IHU, les start-up n’auraient pas les moyens de se payer des profils expérimentés comme nos scientifiques qui se paient habituellement à prix d’or », avance Eric Chabrière. Elles disposent également d’un espace dédié de 400 mètres carrés pour travailler, d’un laboratoire et de l’accès aux équipements de pointe de l’hôpital. Par exemple, l’IHU dispose d’un microscope électronique de pointe qui lui a permis notamment de séquencer le génome du coronavirus. Mais surtout, il détient l’une des plus importantes collections de microbes au monde. Un merveilleux terrain de jeu pour Xegen, une autre start-up labellisée IHU qui a développé un logiciel d’analyse génomique. « L’IHU est un de nos plus anciens clients. Ils nous commandent régulièrement des prestations pour faire de la génomique comparative. Ici, on travaille avec les plus grands spécialistes de la microbiologie. C’est inestimable », avoue Julien Paganini, le P-dg et fondateur de Xegen. D’autres start-up utilisent aussi l’IHU pour faire des tests grandeur nature.
2- IHU Méditerranée infection : les futures pépites de l’IHU de Didier Raoult Richard Michel
Une conférence à l'IHU Méditerranée Infection en avril 2019 (Crédit : @IHU_MarseilleAu plus fort de l’épidémie de Coronavirus, Medihandtrace basée à l’IHU (Institut hospitalo universitaire) Méditerranée Infection étudie un sujet majeur pour les hôpitaux : l’utilisation du gel hydroalcoolique dans les hôpitaux. La société a développé un dispositif électronique installé sur les distributeurs de gel qui permet d’analyser l’utilisation de ces derniers par le personnel soignant.« Nous l’avons installé à l’IHU depuis plusieurs années et cela leur permet de surveiller les bonnes pratiques d’hygiène avec des données précises. On a d’ailleurs relevé une très forte augmentation de l’utilisation du gel depuis le début de la crise », explique Francine Lanceleur, la directrice générale de Medihandtrace. Forte de son expérience à l’IHU, elle a réussi à vendre sa solution à une vingtaine d’établissements en France et à l’étranger. L’an dernier, elle a attiré l’attention du groupe néerlandais Christeyns, leader européen des solutions d’hygiène, qui est entré à son capital aux côtés de l’IHU.
« C’est le professeur Raoult, lui-même, qui vient directement assister aux réunions stratégiques pour donner son avis au nom de l’IHU »
Eric ChabrièreEn contrepartie de tous ces avantages (lire le premier volet de notre dossier publié hier), les start-up ont toutes cédé 5% de leur capital à l’IHU. Une participation mineure mais qui implique réellement l’établissement dans la vie des sociétés. « C’est le professeur Raoult, lui-même, qui vient directement assister aux réunions stratégiques pour donner son avis au nom de l’IHU », raconte Eric Chabrière. L’établissement profite pleinement lui-aussi de l’activité de ses start-up.
Certaines sociétés comme Gene&GreenTK publient aussi des articles scientifiques en collaboration avec l’IHU et l’hôpital, ce qui augmente le financement du ministère de la santé qui rémunère les établissements de soin en fonction des publications. « En plus, ils apportent un appui technique sur des travaux de recherche. Je peux vous dire que l’investissement de départ de l’IHU est largement remboursé », assure Eric Chabrière.
Les outils développés par les start-up font partie du quotidien de l’IHU. « On utilise la solution de Medihandtrace tous les jours pour se protéger des maladies nosocomiales », affirme le chercheur. Une autre start-up Procramé a créé une boite pour ranger les blouses, les masques et les gants dans un environnement stérile. « Tous nos services sont équipés », poursuit-il. Un partenariat gagnant-gagnant en somme.
La députée Cathy Racon-Bouzon était en visite dans les locaux de l’IHU du professeur Didier Raoult dimanche 29 mars (crédit : @RaconCathy)Créer à l’IHU une biobanque de la collection de microbes et de bactéries
Et l’IHU compte bien donner naissance à d’autres sociétés. Dernière en date, Techno-jouvence a été créée en novembre dernier. Elle utilise les propriétés régénératrices du ver planaire pour développer des cosmétiques. Et l’Institut hospitalo universitaire réfléchit à monter une nouvelle société pour créer une biobanque de sa collection de microbes et de bactéries. Une mine d’or qu’il pourrait valoriser en offrant l’accès à d’autres organismes de recherche, publics et privés.
Cela permet à nos chercheurs d’être en lien direct avec les besoins réels de la société
Eric ChabrièreLa valorisation de la recherche rapporte un peu plus de 500 000 euros par an à l’IHU « mais surtout, cela permet à nos chercheurs d’être en lien direct avec les besoins réels de la société », insiste Eric Chabrière. Il estime que sa casquette d’entrepreneur lui permet d’être plus efficace même comme soignant. « Cela m’apporte un réseau bien plus large que le seul monde académique. Nous avons une vision plus proche des chefs d’entreprises avec un seul objectif : faire avancer la recherche au service du citoyen. Grâce à cette approche et au réseau, l’IHU a pu aller vite sur la mise en place du dépistage massif du coronavirus et tester 2,5 % des Marseillais », se félicite-t-il.
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