• La découverte du point faible du SARS-CoV2

     
    À retrouver dans l'émission
     
    1 min
    LA_METHODE_SCIENTIFIQUE - JDS Bruno Canard

     

    The Lancet et sa nouvelle politique d’évaluation par les pairs 

     

    La revue britannique The Lancet va renforcer l’évaluation par les pairs. Cette décision fait suite au « Lancetgate » ; quand le 4 juin dernier, la revue avait dû rétracter un article douteux à propos de l’hydroxychloroquine. Avant d’être publiée, une étude est soumise à un comité de lecture - où des chercheurs vont juger les travaux de leurs pairs, c’est la fameuse évaluation par les pairs. Dorénavant, la revue exigera une plus grande transparence et un meilleur partage des données des études évaluées. Au moins un de ces examinateurs devra « être au courant des détails de l’ensemble de données rapportées ». Les éditeurs déclarent aussi porter plus d’attention aux éventuels soupçons sur l’intégrité d’une recherche. De plus, les pré-publications seront acceptées, pour que n’importe qui puisse les examiner.

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  • Référendum : les chasseurs manifestent devant

    la permanence du député Laurent Garcia

    Le député a signé une pétition demandant un référendum d'initiative partagée contre la maltraitance animale.

    12 sept. 2020 à 10:36 | mis à jour à 14:58 -
    Une cinquantaine de chasseurs ont pris part à la manifestation. Photo ER /Jean-Christophe VINCENT
     
     
     

    Une cinquantaine de chasseurs ont manifesté ce samedi matin devant la permanence du député Laurent Garcia, avenue de Boufflers, à Nancy. Il est l‘un des députés à avoir signé le référendum d’initiative partagé (RIP) contre la maltraitance animale.

    Les manifestants estiment que ce RIP est une « attaque contre la chasse et la ruralité ». Des policiers ont été déployés sur place mais la manifestation se déroule calmement, au son des cors de chasse. « Non au RIP » a été écrit sur une vitrine avec des plumes de canard, collées avec du goudron de Norvège.

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    Enquête ouverte contre Eric Zemmour après ses propos sur les mineurs isolés.

    Le parquet a ouvert une enquête pour « provocation à la haine raciale » et « injures publiques à caractère raciste » au lendemain de propos du polémiste Eric Zemmour qualifiant les migrants mineurs de « voleurs », « assassins » et « violeurs ».

     
    Le 1 octobre 2020 à 11h16, modifié le 1 octobre 2020 à 14h29

    Le parquet de Paris a ouvert jeudi une enquête pour « provocation à la haine raciale » et « injures publiques à caractère raciste » après les propos du polémiste Eric Zemmour qui a qualifié les mineurs isolés étrangers de « voleurs », « assassins » et « violeurs » sur la chaîne Cnews.

    Elisabeth Moreno, ministre déléguée chargée de la Diversité et de l'Égalité des chances, avait annoncé un peu plus tôt avoir demandé à la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme (Dilcrah) de saisir le procureur de la République.

    Le polémiste a déclaré mardi sur CNews que « ces jeunes », « ils n'ont rien à faire ici », « ils sont voleurs, ils sont assassins, ils sont violeurs, c'est tout ce qu'ils sont ». « Il faut les renvoyer, il ne faut même pas qu'ils viennent », a-t-il poursuivi, proposant de sortir de la Convention des droits de l'Enfant « qui nous oblige à n'expulser personne ».

     

    Sur Twitter, Elisabeth Moreno explique également avoir « échangé » ce jeudi matin avec le président du Conseil supérieur de l'audiovisuel, Roch-Olivier Maistre.

    Plainte de SOS Racisme

    Les propos d'Eric Zemmour ont déclenché un tollé, y compris au sein du gouvernement, Marlène Schiappa, ministre déléguée à la Citoyenneté, affirmant que « dire que TOUS les enfants migrants sont des assassins n'est ni un fait ni une opinion, c'est un mensonge ».

  • Baromètre de la pauvreté : avec la crise sanitaire, un Français sur trois a subi une perte de revenus

    Mercredi 30 septembre 2020 à 5:01 -
    Par , France Bleu
     

    Le Secours populaire publie ce mercredi son rapport annuel sur la pauvreté en France. La crise sanitaire, liée à l'épidémie de coronavirus, a entraîné une perte de revenus pour un Français sur trois. Et 57% des personnes interrogées disent ne pas être parties en vacances cet été.

    Le Secours populaire publie ce mercredi son baromètre 2020 de la pauvreté.Le Secours populaire publie ce mercredi son baromètre 2020 de la pauvreté. © AFP -PATRICIA HUCHOT-BOISSIER / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP

    Le baromètre 2020 de la pauvreté* en France est dévoilé ce mercredi par le Secours populaire. Si les inégalités continuent de se creuser dans l'Hexagone, la crise sanitaire a eu un impact significatif selon l'enquête. Elle révèle en effet qu'un Français sur trois a subi une perte de revenus à cause de l'épidémie de coronavirus et de ses effets sur l'économie. 

    Selon le baromètre, 33% des personnes interrogées disent en effet avoir touché moins d'argent entre le début de l'année et le mois d'août 2020. Pour 16% d'entre elles, cette perte de revenus est même qualifiée d'"importante". 

    Les résultats du baromètres 2020 du Secours populaireLes résultats du baromètres 2020 du Secours populaire -Ipsos/Secours populaire

    57% des Français ne sont pas partis en vacances cet été

    L'enquête révèle également que plus de la moitié des Français ne sont pas partis en vacances cet été, un sur quatre (26%) pour des raisons financières.

    Les résultats du baromètres 2020 du Secours populaireLes résultats du baromètres 2020 du Secours populaire -Ipsos/Secours populaire

    Au-delà de l'aspect financier, 44% des parents estiment que leurs enfants ont pris du retard à l'école suite au confinement et à la crise sanitaire. "Un retard encore plus difficilement rattrapable pour les plus fragiles", souligne le Secours populaire. 

    Les résultats du baromètres 2020 du Secours populaireLes résultats du baromètres 2020 du Secours populaire -Ipsos/Secours populaire

    Un élan de solidaire post-confinement

    Une bonne nouvelle tout de même : face à cette crise sanitaire et économique, plus de deux-tiers des Français se disent prêts à s'impliquer pour aider les personnes en situation de pauvreté. C'est d'autant plus le cas chez les jeunes : les 16-24 ans sont en effet 78% à vouloir s'engager.

    Les personnes interrogées souhaitent notamment rendre service à des personnes âgées ou des personnes en difficulté parmi leur voisinage.

    Les résultats du baromètre 2020 sur la pauvreté Les résultats du baromètre 2020 sur la pauvreté -Ispos/Secours populaire

    * Enquête effectuée les 4 et 5 septembre 2020 auprès de 1.002 personnes constituant un échantillon représentatif de la population française âgée de 16 ans et plus.

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    Pyrénées-Orientales - Episode neigeux : "des cumuls pas vus depuis 15 ans" pour un mois de septembre attendus d'ici ce samedi

    • La neige devrait tomber en abondance dans le secteur du Puymorens. La neige devrait tomber en abondance dans le secteur du Puymorens. ¨L'Independant / f berlic
      Publié le 24/09/2020 à 14:21 / Mis à jour le 24/09/2020 à 14:21 S'abonner

    Jusqu'à 30 cm de neige, le tout doublé de fortes rafales de vent : les secteurs du Capcir et du Puymorens en première ligne. 

    Après la chaleur, la neige. Sans transition. Ce vendredi et ce samedi, la neige est attendue en abondance sur les hauts cantons du département, d'après un communiqué de la préfecture des Pyrénées-Orientales qui cite Météo France. Avec les secteurs du Capcir et du Puymorens principalement ciblés.

     
     

    Selon la préfecture, la neige pourrait tomber dès 1600 m en début d'après-midi. Une limite qui devrait descendre à 1300m en fin de journée. Les cumuls de neige attendus vont de 10 à 30 cm. Le tout doublé de rafales de tramontane pouvant aller jusqu'à 100 km/h, dans la nuit de vendredi à samedi. 

    De son côté, Météo Pyrénées annonce 72h de précipitations sur les Pyrénées (supérieures à 150-200 mm) avec des "chutes de neige bien précoces" (1500/1700m) et des "cumuls sans doute pas vus depuis au moins 15 ans pour un mois de septembre"

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  • Coronavirus - Une soixantième victime du Covid-19 déplorée dans l'Aude, 7852 nouveaux cas détectés en 24h en France

    • Le Covid-19 a fait une nouvelle victime dans l'Aude. Le Covid-19 a fait une nouvelle victime dans l'Aude. L'Indépendant
      Publié le 15/09/2020 à 19:46 / Mis à jour le 15/09/2020 à 19:58

    L'agence Santé publique France a fait état mardi de 7.852 nouvelles contaminations dues au coronavirus en 24 heures, soit 1.694 de plus que la veille. En Occitanie, l'ARS faisait état, ce mardi soir, d'un 60e décès du Covid-19 dans le département de l'Aude.

    Le nombre de patients hospitalisés au cours des sept derniers jours s'élève, en France, à 2.713, ce qui fait 152 de plus que lundi, et parmi eux, 479 ont été admis en réanimation, soit 31 de plus que la veille. Le taux de positivité des tests est remonté de 5,3% à 5,4% et 866 foyers d'infections sont en cours d'investigations (+68 en 24 heures).

     

    Trente-sept décès supplémentaires ont par ailleurs été recensés, ce qui porte le bilan à 30.999 morts depuis le début de l'épidémie en France.

    Sept décès supplémentaires en Occitanie

    Au niveau régionl, le 100e bulletin récapitulatif de l'Agence Régionale de Santé d'Occitanie recense les principaux indicateurs d’activité hospitalière au 15 septembre: 276 hospitalisations en cours (+59), dont 51 en réanimation (+8) et 550 décès constatés en établissements de santé (+7) dont un dans l'Aude.

    Au total, l'Aude déplore 60 victimes du Covid-19. Trois personnes sont actuellement hospitalisées.

     

    Dans les Pyrénées-Orientales, le bilan ne change pas (36 décès) même si les hospitalisations augmentent (14 dont une en réanimation).

     

    Ce 15 septembre, les indicateurs de circulation virale sont actuellement en nette augmentation en Occitanie. Selon l'ARS, il y a 752 cas positifs supplémentaires par jour dans la région. 4,7% des tests réalisés sont positifs en moyenne dans la région où 100.000 prélèvements ont été réalisés dans la semaine.

    L’actualité récente a mis en lumière les situations difficiles que connaissent certains EHPAD qui sont confrontés à de nombreux cas positifs et aux décès de résidents. Actuellement, 28 Ehpad figurent parmi les 116 clusters répertoriés dans la région et en cours d'investigation.

    Pour prévenir l’entrée du virus dans ces EHPAD, des mesures de protection sont renforcées partout, en veillant à éviter au maximum l’isolement de nos ainés. Dans chaque EHPAD, la détection d’un premier cas positif (résidents ou personnels) entraîne la suspension des visites et le dépistage de l’ensemble des personnels et des résidents. Ces mesures de protection renforcées sont ré-évaluées très régulièrement en fonction de l’évolution de la situation et du niveau de risque identifié pour chaque établissement.

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  • Vers de la grappe, Pourriture grise, oïdium…

    L'état sanitaire décroche dans quelques vignobles

    Mercredi 09 septembre 2020 par Marion Bazireau
     

     

    Dans le Sud, l’oïdium a fait éclater quelques baies de raisin en août mais le phénomène est resté ponctuel. Dans le Sud, l’oïdium a fait éclater quelques baies de raisin en août mais le phénomène est resté ponctuel. - crédit photo : UMR Save INRA
    Si l’état sanitaire est resté très bon à Bordeaux, en Alsace, ou dans les Côtes du Rhône, certaines parcelles du Val de Loire sont touchées par la pourriture grise et l’oïdium. Dans le Sud, les vignerons doivent se méfier des vers de la grappe.

    Tous les vignerons ne sont pas logés à la même enseigne. En Alsace, les quelques foyers de botrytis qui s’étaient développés sur pinot gris et riesling après l’épisode humide de la fin août ont tous séché. « Les 15 à 30 mm de précipitations ont fait du bien à la vigne sans dégrader l’état sanitaire » indique Frédéric Schwaerzler, conseiller viticole à la Chambre d’agriculture.

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    A Bordeaux, Damien Clerdan, conseiller dans l’Entre-Deux-Mers, voit aussi un peu de pourriture grise. « Mais vraiment pas de quoi s’affoler, les conditions météorologiques ne sont pas favorables aux champignons. Il y a quelques foyers dans des parcelles de muscadelle ou de sémillon très chargées mais globalement, le vignoble reste très sain, même là où il y a des vers de la grappe. »

    Aspergillus sur le littoral languedocien

    Les vers de la grappe sont également présents en Occitanie, essentiellement sur la zone littorale, de l’Aude au Gard, et dans les parcelles qui n’ont pas été assez protégées. « Il s’agit en majorité d’eudémis, et dans une moindre mesure de cryptoblabes », rapporte Jacques Rousseau, expert viticole à l’Institut Coopératif du Vin.

    Contrairement à ce qui est observé dans le bordelais, dans le Sud, « à chaque fois qu’il y a des vers, il y un développement d’aspergillus carbonarius, avec une poussière noire sur le raisin, et un risque de teneurs élevées en ochratoxines dans les vins. »

    C’est le seul point de vigilance. Jacques Rousseau témoigne d’un très bon état sanitaire sur l’ensemble de la région, et dans les Côtes du Rhône. « L’oïdium a bien fait éclater quelques baies en août mais le phénomène est resté ponctuel. » Les vendanges sont désormais bien avancées. Les viticulteurs sont en train de rentrer les premiers cabernets et carignan.

     

    "Oïdium sur chenin, sauvignon et chardonnay "

    La situation est plus mitigée dans le Val de Loire. « Nous voyons de l’oïdium sur des parcelles de chenin, sauvignon et, plus ponctuellement de chardonnay, essentiellement chez les viticulteurs qui n’ont pas traité en juillet de peur de griller les baies » affirme Florent Doublier, gérant du laboratoire Litov, dans le vignoble de Saumur. « A l’inverse, beaucoup de secteurs sont restés super sains. Que ce soit en termes de maturité, de charge ou d’état sanitaire, l’hétérogénéité est le maître mot du millésime. »

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  • Mauvaise surprise

    La bactérie Xylella fastidiosa est arrivée en Occitanie

    Mardi 08 septembre 2020 par Marion Bazireau

     

      

     

     

     

    L'insecte Philaenus spumarius serait le vecteur de Xylella fastidiosa. L'insecte Philaenus spumarius serait le vecteur de Xylella fastidiosa. - crédit photo : Wikimedia

     

    La bactérie Xylella fastidiosa a été détectée dans l’Aude chez un pépiniériste. Une enquête et des analyses sont en cours pour déterminer l’origine de l’infection et la sous espèce concernée. Tous les végétaux sensibles de la zone vont être arrachés.

     

    « Nous connaîtrons d’ici peu la sous-espèce de la bactérie Xylella fastidiosa découverte dans l’Aude » annonce Jacques Grosman, expert national vigne à la Direction générale de l’Alimentation. « Touchons du bois pour que ce soit multiplex, et non fastidiosa, responsable de la maladie de Pierce sur vigne. »

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    Des analyses sont en effet en cours suite à la découverte fin août, lors d’une inspection de routine des services de la protection des végétaux du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, de la bactérie chez un pépiniériste sur la commune de Trèbes, près de Carcassonne, dans l’Aube.

     

    C’est une première en Occitanie. « Jusqu’à présent, seules deux régions présentaient des foyers de la maladie en France : la Corse et la Provence-Alpes Côte d’Azur » rappelle le ministère dans un communiqué.

     

    Arrachage de tous les végétaux sensibles

     

    « L’enquête de traçabilité est en cours afin de déterminer l’origine de l’infection et des prélèvements sont réalisés sur l’ensemble des autres végétaux sensibles à la bactérie situés dans la zone infectée afin de déterminer l’ampleur de l’infection » indique le Ministère.

     

    Conformément au plan national d’intervention sanitaire d’urgence, l’ensemble des végétaux sensibles à Xylella fastidiosa présents dans un rayon de 2,5 kms autour du site seront arrachés dans les prochains jours pour éviter la prolifération de la bactérie. Selon la sous-espèce en présence, les vignes plantées dans la zone seront concernées. Le ministère promet d’indemniser les entreprises touchées.

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