Publié le 19/07/2020 à 10h54
Mis à jour à 17h07
Huit personnes ont été déchues de la nationalité belge en leur absence, ce qui est une première en Belgique francophone, rapportent jeudi La Libre Belgique, La Dernière Heure et plusieurs journaux flamands.
La justice a déchu huit djihadistes de la nationalité belge pour « avoir manqué gravement à leurs obligations de citoyens belges ».
Comme l’exige le code de la nationalité, la cour d’appel de Bruxelles les ayant déchus par défaut le 5 mars, le Moniteur publie jeudi les extraits des décisions. Les huit ont huit jours, jusqu’à vendredi prochain 7 août, pour s’y opposer, à défaut de quoi les déchéances seront définitives.
Tous ont été condamnés pour terrorisme à des peines d’au moins 5 ans de prison ferme. La plupart sont présumés avoir rejoint l’Etat islamique et les rangs de Daech en Irak ou Syrie, où leur sort est incertain. Aucun n’a plus de domicile connu en Belgique ou à l’étranger.
Sept de ces huit hommes, radiés des registres de la population, avaient été condamnés par défaut pour terrorisme lors du procès en juillet 2015 du recruteur pour l’État islamique Khalid Zerkani qui a sévi principalement à Molenbeek-Saint-Jean.
C’est la seconde fois que la cour d’appel prononce par défaut des déchéances de la nationalité belge. La première fois, elles avaient concerné six djihadistes. Après des publications identiques à celles-ci, deux étaient réapparus et avaient réagi pour demander à rester belges.
europe
Entre le 30 mars et le 6 avril, 50% de décès en plus ont été recensés en Europe par rapport à une moyenne basée sur le nombre de décès la même semaine pour la période 2016-2019 (illustration)
afp.com/FRED DUFOUR
L'épidémie de Covid-19 a engendré en Europe un pic de surmortalité de 50% de décès en plus entre fin mars et début avril, selon des chiffres de l'Insee ce mercredi montrant que la France, l'Espagne, la Belgique et l'Italie ont été les plus touchés. Tandis que les années précédentes la mortalité avait tendance à baisser au mois de mars après les épisodes de grippe saisonnière, elle a au contraire sensiblement augmenté cette année, pour atteindre un pic, tant en France qu'en Europe, la semaine du 30 mars, révèle l'Insee.
Ainsi, entre le 30 mars et le 6 avril, 50% de décès en plus ont été recensés en Europe par rapport à une moyenne basée sur le nombre de décès la même semaine pour la période 2016-2019. Cette proportion a atteint 60% en France, 155% en Espagne, 91% en Belgique (puis 107% dans ce pays la semaine suivante) et 67% en Italie (88% la semaine précédente, le pic ayant été atteint une semaine plus tôt).
La surmortalité s'est ensuite réduite progressivement pour s'annuler quasiment début mai. Plus largement, pour une période allant du 2 mars au 26 avril, quasiment l'essentiel (84%) de la surmortalité observée dans les 21 pays d'Europe pour lesquels l'Insee a eu des données est attribuable à l'Espagne, à l'Italie, à la Belgique et à la France. La surmortalité a été respectivement de 71% en Espagne, 49% en Italie, 44% en Belgique et de 28% en France sur l'ensemble des huit semaines où l'épidémie a été la plus forte.
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À l'inverse, en Allemagne, pays le plus peuplé en Europe, la surmortalité est beaucoup plus faible (4% sur la même période), comme pour une grande partie des pays d'Europe centrale et orientale. Tant en France qu'en Europe, le surcroît de mortalité a davantage touché les hommes et les personnes de plus de 50 ans, plus particulièrement les plus de 70 ans.
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Publié le 24/07/20 à 20h12 — Mis à jour le 24/07/20 à 20h12
Publié le : 23/07/2020 - 23:42
En Ukraine, la stupéfaction puis la colère ont gagné les rangs de la société civile après qu'un incendie criminel a détruit la maison de Vitaly Chabounine qui n'est autre que le plus célèbre militant anticorruption du pays. Depuis plusieurs mois, un climat populiste délétère règne en Ukraine où des personnalités politiques, parfois liées au camp du président Zelensky ou aux oligarques, s'en prennent aux membres de la société civile.
De notre correspondant à Kiev,
Vitaly Chabounine est le directeur du Centre d'action anticorruption, une ONG de choc, très réputée, qui traque les faits et gestes de tous les corrompus d'Ukraine, quelle que soit leur couleur politique.
Autant dire qu'au fil des années, Vitaly Chabounine s'est fait beaucoup d'ennemis. Il a d'ailleurs déjà été plusieurs fois agressé, mais cette fois, les menaces sont montées d'un cran.
Dans le collimateur des oligarques
Dans la nuit du 22 au 23 juillet, une explosion criminelle puis un incendie ont entièrement détruit sa maison en banlieue de Kiev, sans faire de victimes. Le trentenaire et sa famille étant absents lors de l'incendie.
Néanmoins, le Centre d'action anti-corruption, très respecté par la communauté internationale, a qualifié jeudi 23 juillet les faits de « tentative d'assassinat » et demande que l'enquête soit placée directement sous la responsabilité du président Zelensky, alors que la police et la justice ne font le plus souvent rien pour élucider ce genre de faits divers.
Depuis plusieurs mois, l'ONG de Chabounine est dans le collimateur des milieux oligarchiques, notamment l'entourage de l'oligarque Ihor Kolomoïsky ainsi que le camp prorusse, qui accusent les personnalités anticorruption d'être des agents du philanthrope Georges Soros en Ukraine, faisant régner un climat extrêmement malsain.
► À lire aussi : Présidentielle en Ukraine: la corruption au coeur des préoccupations des électeurs
Après avoir rappelé à l’ordre plusieurs adolescents au comportement turbulent, un jeune maître nageur de l’Aqualand de Fréjus (Var) a été roué de coups lundi 20 juillet. L’intervention de la police et des vigiles a permis de mettre un terme à l’agression.
Deux jours d’incapacité temporaire de travail pour avoir réprimandé des adolescents indisciplinés. Voilà ce dont a écopé un jeune maître-nageur de 19 ans officiant à l’Aqualand de Fréjus, rapporte Var-matin .
Son tort ? Avoir rappelé à l’ordre huit adolescents, âgés de 15 ans à 18 ans, ayant fait preuve de plusieurs incivilités : non-respect du sens de circulation, escalade des toboggans…
, note le quotidien.
À 14 h 30, lundi 20 juillet, alors qu’il quitte son service et s’apprête à rejoindre son véhicule, le jeune maître nageur est passé à tabac par le groupe d’adolescents, qui l’attendaient cachés à proximité du parking.
Grâce à l’intervention des vigiles, puis celle des forces de l’ordre, sept des jeunes ont pu finalement être interpellés. Le huitième s’est rendu du lui-même au commissariat, note Var-Matin.
Si l’épidémie de Covid-19 accélère dans les prochains jours ou les prochaines semaines, des mesures de reconfinement pourront être rapidement prises. Un plan interministériel est en phase d’achèvement. Les dispositifs seront localisés
Premier ministre depuis un peu plus de deux semaines, Jean Castex s’est d’abord fait connaître aux yeux des Français pour son rôle de "Monsieur déconfinement". Dans les prochains jours ou prochaines semaines, il endossera peut-être le costume de "Monsieur reconfinement". La hausse des indicateurs de l’épidémie en France et la situation aux portes de notre pays, comme à Barcelone, indiquent que la menace du virus reste forte (et qu’une fermeture de la frontière avec l’Espagne n’est pas exclue).
En plein de cœur de l’été, le scénario d’une mise en place de nouvelles restrictions, probablement localisées, prend de plus en plus de corps, et ce en parallèle de mesures anticipées en vue de la rentrée scolaire de septembre.
Dès le 8 juillet, sur RMC-BFMTV, le Premier ministre avait en effet annoncé qu’un "plan de reconfinement ciblé" était "prêt". Selon le Journal du Dimanche de ce 19 juillet, cette affirmation était alors un peu prématurée. Mais depuis, ses équipes ont bien avancé sur la question.
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Publié le : 18/07/2020 - 09:24
Un incendie s'est déclaré samedi matin dans la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Nantes. Une centaine de pompiers ont lutté contre les flammes et sont parvenus à circonscrire le feu en milieu de matinée. Trois départs de feu ont été constatés et la piste criminelle est privilégiée.
Un incendie s'est déclaré, samedi 18 juillet, au matin à l'intérieur de la cathédrale de Nantes, dans l'ouest de la France. Vers 10 heures du matin, les pompiers ont déclaré que l'incendie était circonscrit. Pierre Sennes, le procureur de la République de Nantes, a évoqué la piste criminelle, trois départs de feu différents ayant selon lui été observés. Le ministre de l'Intérieur Jean Castex a annoncé qu'il se rendra à Nantes cet après-midi.
"Les dégâts sont concentrés sur le grand orgue qui semble être entièrement détruit. La plateforme sur laquelle il se situe est très instable et menace de s'effondrer", a déclaré le directeur départemental des pompiers, le général Laurent Ferlay lors d'un point presse devant la cathédrale. Une centaine de pompiers étaient présents sur les lieux.
Dans une vidéo mise en ligne plus tôt par les Pompiers de France, on pouvait voir une fumée noire s'échapper du vitrail principal se trouvant entre les deux tours, ainsi que des flammes sur la façade.
"C'est un feu important", a indiqué le Codis (Centre Opérationnel Départemental d'Incendie et de Secours), précisant que les pompiers avaient été alertés à 7H44 et que 60 pompiers avaient été dépêchés sur les lieux. Le quartier a été bouclé.
Le résumé de la semaine France 24 vous propose de revenir sur les actualités qui ont marqué la semainUn premier incendie en 1972
Ce n'est pas la première fois que cette cathédrale au coeur de Nantes est touchée par un incendie. Le 28 janvier 1972, le toit de la cathédrale gothique Saint-Pierre-et-Saint-Paul, construite entre le XVe et le XIXe siècle, avait été ravagé par les flammes. Le sinistre s'était déclaré suite à des travaux effectués par un couvreur. La cathédrale de Nantes n'avait pu être rendue au culte qu'en mai 1985, après plus de 13 ans de travaux.
Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a exprimé son "émotion" sur Twitter et son soutien aux pompiers nantais. Il a annoncé qu'il se rendrait sur place avec la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot.Un premier incendie en 1972
Ce n'est pas la première fois que cette cathédrale au coeur de Nantes est touchée par un incendie. Le 28 janvier 1972, le toit de la cathédrale gothique Saint-Pierre-et-Saint-Paul, construite entre le XVe et le XIXe siècle, avait été ravagé par les flammes. Le sinistre s'était déclaré suite à des travaux effectués par un couvreur. La cathédrale de Nantes n'avait pu être rendue au culte qu'en mai 1985, après plus de 13 ans de travaux.
Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a exprimé son "émotion" sur Twitter et son soutien aux pompiers nantais. Il a annoncé qu'il se rendrait sur place avec la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot.
https://twitter.com/PompiersFR/status/1284380859727065089
Un nuage de sable tellement gros qu’il est surnommé « Godzilla » a été observé par les satellites Copernicus Sentinel et Aeolus de l’Agence spatiale européenne (ESA). Formé au Sahara, cet amas de poussière sans précédent se dirige directement vers l’Amérique, révélait Universe Today le 13 juillet.
Ce gigantesque nuage de poussière s’appelle « la couche d’air saharienne » (SAL). La SAL se forme entre la fin du printemps et le début de l’automne. De forts vents de surface ramassent la poussière et la transportent dans l’air et au-dessus de l’océan Atlantique. Si les conditions sont favorables, la poussière peut être transportée jusqu’aux Caraïbes ou aux États-Unis, soit un voyage de 8 000 km. Depuis 20 ans de collecte de données, ce nuage est le plus important avec des proportions rarement enregistrées, de 60 à 70 % plus grand que la moyenne, lui faisant mériter son surnom de « Godzilla ».
Crédits : NASA
Bien que son apparition sur les images satellite soit de mauvais augure, le panache de poussière pourrait en fait être une bonne nouvelle. Selon la National Oceanic and Athmospheric Administration (NOAA), ces nuages pourraient empêcher la formation d’ouragans. Et ils peuvent également empêcher ceux qui se forment de devenir plus puissants et plus destructeurs. La poussière est également une source de nutriments pour le phytoplancton, ces minuscules plantes marines qui flottent près de la surface de l’océan, essentielles à la chaine alimentaire.
Il y a cependant une mauvaise nouvelle associée au nuage de poussière saharien. La brume peut déclencher des alertes sur la qualité de l’air et constituer un risque pour la santé, en particulier pour les personnes souffrant de problèmes de santé sous-jacents. C’est en partie parce que la poussière a voyagé si loin que beaucoup de particules plus grosses sont tombées à la surface. Ce qui reste, ce sont les plus petites particules, qui sont les plus dangereuses pour notre système respiratoire.
Source : Universe Today