• Direct - Coronavirus : Philippe évoque un déconfinement «régionalisé»

     

    Par LIBERATION 1 avril 2020 à 09:06 (mis à jour à 22:06)

    Direct

    • Plus de 43 000 morts depuis mercredi soir, dont 30 000 en Europe, c’est le bilan officiel du coronavirus dans le monde. Plus de 865 000 cas d’infection ont été officiellement diagnostiqués dans 185 pays. Un chiffre inférieur à la réalité, beaucoup de pays ne testant plus désormais que les cas nécessitant une prise en charge hospitalière.

     

    • L’Italie reste le pays le plus touché en nombre de morts avec plus de 12 000 décès pour 105 000 cas mais la situation empire très vite aux Etats-Unis qui comptent 190 000 cas et ont franchi la barre des 4 000 morts.

     

    • Selon le bilan communiqué en France mercredi soir, l’épidémie a causé la mort de 4032 personnes en milieu hospitalier depuis le début de l’épidémie, avec la plus forte hausse en 24 heures (509 morts). Ce bilan est sous-estimé puisque ne sont pas comptés les morts en Ehpad. L'ARS de la région Grand-Est a fait néanmoins état ce mercedi de 570 morts depuis l'apparition de l'épidémie dans ces établissements à ajouter au bilan hospitalier. 

     

    • Depuis le 17 mars, les déplacements sont très limités en France. Il faut une attestation pour sortir de chez soi. Le confinement durera au moins jusqu’au 15 avril.

     

    Suivez les dernières informations sur le Covid-19 en France et dans le monde avec Libération (si le direct ne s’ouvre pas suivez ce lien).

     

    Photo AFP

     

    22:03Un bébé de 6 semaines meurt du Covid-19 dans le Connecticut

    Coronavirus.

    Un bébé de six semaines, qui n'a pas pu être ranimé après avoir été hospitalisé en fin de semaine dernière, est décédé du coronavirus dans le Connecticut, a indiqué mercredi le gouverneur de cet Etat voisin de New York, Ned Lamont.

    «Les tests ont confirmé hier soir que le bébé était positif au Covid-19. Ça fend le cœur. Nous pensons qu'il s'agit de l'une des personnes les plus jeunes à travers le monde à décéder des complications dues au Covid-19», a ajouté le gouverneur sur son compte Twitter.

     

    21:48Plus de 900 000 cas officiellement déclarés dans le monde

    Bilan provisoire.

    Plus de 900 000 cas de nouveau coronavirus ont été officiellement déclarés dans le monde depuis le début de la pandémie, selon un comptage réalisé par l'AFP à partir de sources officielles mercredi à 19h GMT.

    Au moins 905 589 cas d'infection, parmi lesquels 45 719 décès, ont été détectés dans 187 pays et territoires, notamment aux États-Unis (203 608 cas, dont 4 476 morts), où la pandémie progresse actuellement le plus rapidement, en Italie (110 574 cas), pays le plus durement touché en nombre de décès avec 13 155 morts, en Espagne (102 136 cas, dont 9 053 morts) et en Chine (81 554 cas, dont 3 312 morts), berceau de la pandémie.

     

    21:30Plus de 20 000 cas déclarés de Covid-19 en Amérique latine

    Bilan.

    L'Amérique latine et les Caraïbes ont franchi mercredi la barre des 20 000 cas déclarés de Covid-19, selon un décompte établi par l'AFP à partir des informations fournies par les gouvernements et l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).

    A 16h30 GMT mercredi, le nombre de cas déclarés était de 20 081 et le nombre de morts s'élevait à 537. Le pays le plus touché est le Brésil, avec 5 717 cas dont 201 décès, suivi par l'Equateur (2 748, 93) et la République dominicaine (1 284, 57).

    Ce nombre de cas diagnostiqués ne reflète toutefois qu'une fraction du nombre réel de contaminations, un grand nombre de pays ne testant désormais plus que les cas nécessitant une prise en charge hospitalière.

     

    20:41La Chine met en quarantaine un district du Henan

    Deuxième vague

    Le district de Jia, dans la province de Henan, frontalière du Hubei, dans le centre de la Chine, a imposé mardi un couvre-feu total à ses 600 000 habitants. Selon le quotidien hongkongais South China Morning Post, plus personne n'est autorisé à entrer et sortir du district, et il a été demandé aux habitants de faire des réserves de nourriture. Avec la levée progressive de la quarantaine qui avait enfermé à double tour durant trois mois la ville de Wuhan, épicentre chinois de l'épidémie, et les 56 millions d'habitants du Hubei, le risque que de nouveaux foyers du Covid-19 émergent dans le reste de la Chine est important. Le 27 mars, une émeute a eu lieu à la frontière de la province du Jiangxi, la police de cette dernière refusant de laisser entrer les habitants du Hubei, victimes d'une intense stigmatisation dans le pays. Mercredi, les autorités chinoises ont annoncé 36 nouveaux cas de Covid-19, dont trente-cinq importés de l'étranger (en général des Chinois qui rentrent au pays).

     

    20:21Coronavirus : 509 morts en 24 heures, plus de 4000 morts en France

    Bilan.

    L'épidémie de Covid-19 a fait 4032 morts en France dans les hôpitaux selon le nouveau bilan communiqué ce mercredi soir par Jérôme Salome, le directeur général de la Santé. Ainsi, 509 nouveaux décès liés au coronavirus en milieu hospitalier ont été enregistrés dans les dernières 24 heures.

    Au total, 24 639 personnes sont désormais hospitalisées, soit 1 882 de plus que mardi. Parmi elles, l'afflux de cas lourds en réanimation se poursuit avec plus de 6 000 personnes en réanimation : 6 017 (+452), soit «plus que la capacité initiale de la France» avant que les hôpitaux n'augmentent leurs capacités, a précisé le Pr Jérôme Salomon.

    Selon l'Agence régionale de Santé de la région Grand Est, l'épidémie a, elle, fait 1 585 morts dans cette seule région depuis l'apparition du virus, dont 570 personnes en Ehpad. Mardi, le seuil symbolique des 1015 décès en milieu hospitalier y a été franchi.

     

    20:03L'OMS s'inquiète de la progression «quasi-exponentielle» de la pandémie de coronavirus

    Alerte.

    L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a alerté mercredi sur la progression «quasi-exponentielle» de la pandémie provoquée par le nouveau coronavirus, alors que le nombre de décès a plus que doublé en une semaine. «Je suis profondément préoccupé par l'escalade rapide et la propagation mondiale des infections. Le nombre de décès a plus que doublé au cours de la dernière semaine. Dans les prochains jours, nous atteindrons 1 million de cas confirmés et 50 000 décès», a déclaré le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, au cours d'une conférence de presse virtuelle depuis Genève.

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Des chercheurs, des médecins et des ingénieurs l’équipe Mercedes de Formule 1 ont aidé à concevoir une aide respiratoire pour les gens atteints du COVID-19 en seulement quatre jours.

    L’appareil de ventilation en pression positive continue (CPAP) a été développé par des ingénieurs de Mercedes HPP, des ingénieurs de l’University College de Londres (UCL) et des cliniciens de l’University College Hospital, qui ont repensé le CPAP à partir d’un modèle existant utilisé dans des centres hospitaliers italiens et chinois.

     

    Certaines personnes atteintes du coronavirus ont besoin d’aide pour respirer pendant le traitement, et bien que tous les cas ne soient pas aussi graves, il n’existe actuellement pas assez de dispositifs de CPAP dans les centres hospitaliers pour faire face à l’afflux de malades.

    aide respiratoire

    © James Tye / University College London (UCL) / AFP

    D’après une déclaration de mercedes F1, le CPAP aide les gens atteints du coronavirus qui souffrent d’infections pulmonaires graves à respirer et à éviter d’avoir à utiliser des ventilateurs « effractifs », des appareils respiratoires qui impliquent des tubes.

     

    Des rapports italiens, cités par l’UCL, suggèrent qu’environ 50 % des patients traités par CPAP ont évité le besoin d’une ventilation mécanique effractive. L’équipe derrière le dispositif CPAP a travaillé au centre d’ingénierie de l’UCL pour procéder à une rétro-ingénierie du dispositif CPAP existant destiné à être produit en série.

    aide respiratoire

    © James Tye / University College London (UCL) / AFP

    Les essais cliniques ont commencé à l’UCL et le dispositif sera bientôt déployé pour une utilisation plus large, car il a été approuvé par le NHS pour aider à lutter contre le coronavirus. Le professeur Tim Baker, du département de génie mécanique de l’UCL, a exprimé sa gratitude pour le partenariat avec les ingénieurs de Formule 1, et a dit qu’il était reconnaissant « d’avoir pu réduire à quelques jours un processus qui aurait pu prendre des années ».

     

    aide respiratoire

    © James Tye / University College London (UCL) / AFP

    « Après avoir reçu les plans, nous avons travaillé toute la journée à démonter et à analyser le dispositif hors brevet », a déclaré Baker. « À l’aide de simulations informatiques, nous avons amélioré l’appareil pour créer une version de pointe adaptée à la production de masse. »

    « Nous avons eu le privilège de pouvoir faire appel aux talents de la Formule 1, une collaboration rendue possible grâce aux liens étroits entre l’UCL Mechanical Engineering et HPP. Il s’est écoulé moins d’une centaine heures entre le moment où l’équipe s’est réunie pour la première fois et la production du premier appareil. »

    L’Agence de réglementation des médicaments et des produits de santé (MHRA), qui approuve les dispositifs médicaux au Royaume-Uni, a donné son feu vert pour l’utilisation de ce dispositif, a indiqué l’UCL. 

    Une centaine d’appareils vont être livrés à l’UCLH pour des essais cliniques avant un déploiement rapide dans les hôpitaux du territoire, qui s’attendent à l’arrivée d’une vague de malades du coronavirus.

    Dans certains hôpitaux, en Italie ou en Belgique, de telles aides respiratoires ont été conçues en adaptant des masques de plongée de la marque Decathlon.

    À la suite d’essais cliniques, Mercedes et d’autres équipes de F1 pourraient produire jusqu’à 1 000 appareils par jour.

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  •  

    Harry Roselmack: «Je n’imaginais pas l’extrême fragilité de notre système»

     

    INTERVIEW - Pendant la crise sanitaire liée au nouveau coronavirus, le journaliste présente «Sept à huit: la quotidienne» chaque jour sur TF1 à 19h05.

     

    La pandémie de Covid-19, qui secoue la planète, évolue à la vitesse de l’éclair. Face à ce besoin d’information et aux multiples bouleversements qu’elle provoque, TF1 a choisi de décliner son magazine d’information dominical «Sept à huit» en émission quotidienne. Ce programme, présenté par Harry Roselmack, remplace provisoirement le feuilleton Demain nous appartient, dont les tournages sont suspendus.

     

    » LIRE AUSSI - Coronavirus: les chaînes bouleversent leurs programmes

     

    TV MAGAZINE. - Les reportages consacrés à l’épidémie de coronavirus composent l’intégralité des journaux télévisés de TF1. Quelle est donc la valeur ajoutée de votre émission?
    Harry ROSELMACK. - Notre façon de traiter cette actualité est complémentaire des JT de la chaîne et des tranches d’information sur LCI. Nous ne sommes pas dans les chiffres des contaminations ou le décryptage médical. Nous suivons pendant plusieurs jours des passionnés qui travaillent avec un supplément d’âme, car ils estiment poursuivre une mission de service public. À titre d’exemple, nous sommes allés dans une fabrique de pâtes et une usine de fabrication de savon de Marseille. Nous filmons aussi de façon très pragmatique le contexte dans lequel les soignants évoluent. Et puis nous mettons en lumière ces patients touchés par la maladie, ainsi que leurs proches.

    «J’ai conscience de la dureté de certaines séquences»

    Harry Roselmack

     

    Les témoignages que vous recueillez sont bouleversants. Comment faites-vous pour prendre du recul devant cette tragédie?
    Je n’ai jamais été blindé. J’ai toujours mis en avant une forme d’empathie que je n’ai jamais rejetée, notamment lors de mes tournages en immersion. J’ai conscience de la dureté de certaines séquences et je peux comprendre qu’elles soient difficiles à regarder pour certains téléspectateurs. Mais, lorsque nous montrons cette femme des pompes funèbres qui craque, c’est dur mais c’est fort. Cela montre la conscience professionnelle et l’engagement de ces gens. Après, ce rendez-vous n’est pas qu’anxiogène, car nous montrons les belles initiatives qui naissent de cette crise, comme ces jeunes de banlieue faisant les courses pour des voisins cloîtrés dans leur logement. Ou ce pêcheur de Belle-Île-en-Mer donnant ses poissons à la population.

     

    Pensez-vous que la vie reprendra son cours normal après l’épidémie?
    Cette crise laissera des traces. Certaines priorités seront reconsidérées à l’échelle individuelle et collective. Nous avons constaté à quel point les délocalisations de productions pouvaient nous fragiliser dans ce genre de situation. Lorsque les échanges internationaux sont à l’arrêt, nous nous retrouvons en difficulté. Et nous nous rendons compte que, sans les personnels soignants, les caissiers et les agents qui nettoient nos villes, nous serions dans une sacrée panade. Cette crise changera durablement notre regard sur ces métiers, dont la noblesse nous apparaît flagrante en ces temps difficiles.

     

    Votre regard sur la vie a-t-il changé?
    Je n’imaginais pas l’extrême fragilité de notre système, que l’on présente comme le nec plus ultra. Ce qui était du registre de la science-fiction devient réalité… D’ailleurs, bien avant le début de cette crise, j’ai coécrit une série catastrophe qui a beaucoup de points communs avec ce que nous sommes en train de vivre. C’est étrange! Mais, même si des difficultés économiques se profilent, notre pays se relèvera. Nous avons les ressources individuelles et collectives pour sortir plus forts de cet épisode.

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Covid-19, le tableau de bord de la crise

    Sylvain Arnulf , ,

    Publié le 16/03/2020 À 18H28, mis à jour le 30/03/2020 À 19H37

    Dossier L’Usine Nouvelle vous informe depuis janvier 2020 sur la crise du coronavirus Covid-19. Retrouvez dans cet article l’ensemble de nos contenus sur le sujet, réactualisé chaque jour.

    [Récap] Covid-19, le tableau de bord de la crise Le tableau de bord mis à jour quotidiennement par l'université Johns Hopkins © Johns Hopkins


     

    La situation sanitaire

    Après deux semaines de confinement, le pic de l'épidémie en France n'est pas encore atteint. Ce 30 mars, 418 décès ont été constatés en 24 heures dans les hôpitaux de France, un nombre jamais atteint pour un bilan quotidien dans notre pays depuis le début de la crise. Le bilan total en France est désormais de 3024 décès en milieu hospitalier.

    20 946 personnes sont hospitalisées, dont 5 056 dans les services de réanimation du pays (475 entrées dans les dernières 24 heures). 

    Le nombre de cas officiellement diagnostiqués en France par tests PCR est désormais de 44 450.

    Consultez le tableau de bord mis à jour quotidiennement par le gouvernement français (avec carte et données) et par l'université Johns Hopkins

     

    Les restrictions de déplacements

    Le virus circule désormais partout en France, qui en est au stade 3 de l'épidémie. Depuis le 16 mars à midi, les déplacements et regroupements seront fortement restreints. Ce 27 mars, Edouard Philippe a annoncé à l'issue du conseil des ministres que le confinement serait prolongé jusqu'au 15 avril. 

    La plupart des lieux publics sont fermés, commerces non essentiels, écoles, lieux culturels. La SNCF et la RATP ont drastiquement réduit leur plan de transports, notamment les liaisons longue distance. Air France a réduit son activité de 80 %. L'aéroport d'Orly sera totalement fermé le 31 mars au soir.

    Depuis le 15 mars et pour une durée d'un mois, les Etats-Unis ont interdit l'accès à leur territoire aux voyageurs venus d'Europe.

    Le 16 mars, l'Europe a annoncé la fermeture de ses frontières extérieures. Les voyages depuis les pays non européens vers l'UE sont suspendus pendant trente jours.

     

    La course au vaccin et aux traitements

    Face à cette épidémie, les équipes de chercheurs du monde entier s'activent pour tenter de mettre au point des traitements et un vaccin. La France est en pointe dans cette lutte. Notre dossier.

    Le 15 mars, le géant pharmaceutique français Sanofi et son partenaire américain Regeneron ont annoncé qu'ils allaient tester leur médicament Kevzara dans le traitement du Covid-19.

    Sanofi s'est également dit prêt à offrir aux autorités françaises suffisamment de doses de l'anti-paludique Plaquenil pour traiter jusqu'à 300 000 malades, après un essai clinique jugé "prometteur" mené par des chercheurs de l'institut hospitalo universitaire Méditerranée infection auprès de 24 patients atteints du Covid-19. Le 23 mars, le Haut conseil de santé publique recommande cependant de ne pas utiliser de traitement à la chroloquine, sauf dans les cas les plus graves et sur décision collégiale de l'équipe soignante. On vous explique la différence entre chloroquine et hydroxychloroquine.

    Air Liquide va doubler la production de ventilateurs de réanimation sur ses sites d'Antony et Pau.

    La France va augmenter sa capacité à mener de nombreux tests : l'objectif est d'arriver à 29 000 tests par jour début avril.

     

    La mobilisation des PME et grandes entreprises

    Masques, gel hydroalcoolique, respirateurs... Des usines françaises tournent à plein régime pour fournir les ressources nécessaires aux soignants. Une véritable course contre le montre. Notre dossier.

    LVMH, le numéro un mondial du luxe, va produire du gel hydroalcoolique dans ses trois usines de production de parfum. Les premières livraisons de flacons aux Hôpitaux de Paris ont eu lieu le 17 mars. L'Oreal en produit également dans ses usines. L'industrie textile française s'adapte. Les entreprises de l'agroalimentaire comme Tereos et Pernod Ricard participent aussi à l'effort. Des entreprises font don de leur stock de masques.

    Les entreprises de la tech, en France et dans le monde, mettent à disposition leurs outils pour lutter contre le virus et ses conséquences.

     

    Les usines paralysées, la supply chain bloquée

    Renault, PSA, FCA, Toyota, Renault Trucks Michelin... les annonces de fermetures temporaires d'usines se sont multipliées dans l'automobile. Idem pour le site de Bombardier dans le Nord. En cause : la difficulté à s'approvisionner et la volonté de protéger les salariés et limiter leurs déplacements. PSA envisage de reprendre la production à partir du 30 mars. Chez Airbus, la production a repris le 23 mars.

    Découvrez notre récapitulatif des usines fermées en France. 

     

    L’adaptation des entreprises et des salariés

    Le gouvernement prévoit un panel de mesures pour accompagner les entreprises en difficulté durant la crise. Notre guide pratique. 

    On vous explique en quoi consiste un Plan de continuité d'activité ou comment bénéficier de mesures de chômage partiel.

    Salariés, nous vous expliquons comment vous adapter au mieux à cette période de confinement. Le télétravail, par exemple, ça ne s'improvise pas et ça demande de l'organisation : quelques conseils et vos droits et devoirs.

    Et toutes les questions que vous vous posez encore sur le droit de retrait ou le chômage partiel, alors que les tensions montent entre syndicats et direction au sein de certaines entreprises toujours en activité. La loi instaurant un état d'urgence sanitaire prévoit de nouvelles dispositions pour les entreprises. La prime Macron a été adaptée : les salariés particulièrement sollicités pendant cette période pourront la toucher, si leur entreprise  le souhaite. Mais pas les télé-travailleurs... a priori.

     

    Les conséquences économiques

    Secteur par secteur, on fait le point sur les perturbations des différents secteurs économiques. L'Union européenne anticipe une récession de l'ordre de 1 % en 2020. 45 milliards d'euros d'aides ont été débloquées pour les entreprises et les salariés par le ministère de l'Economie. Un aide d'urgence de 4 milliards d'euros a été débloquée pour les start-up françaises. L'Europe peine à mettre en place un mécanisme de solidarité post-crise.

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  •  
    Épidémie de Coronavirus COVID-19
    Obtenez les dernières informations du gouvernement français sur le coronavirus.
    Gouvernement français
     

     

    181 190 Partager

     

     

     

    Le Parisien
    292 k abonnés 
     
     

     

    Le Premier ministre s'est exprimé samedi pour exposer la situation liée à l'épidémie de coronavirus et sur la stratégie à venir avec Olivier Véran, ministre de la santé.

     

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Covid19: l’AMUF encourage les médecins à proposer le traitement à base de chloroquine du Pr Raoult

    illustrationL’Association des Médecins Urgentiste de France  est très attristée par la mort de notre collègue urgentiste Jean-Jacques Razafindranazy par le Covid-19. Nous adressons nos sincères condoléances à sa famille et ses proches. Ce praticien était un grand médecin et un homme d’engagement. Soulignons qu’il y a beaucoup de professionnels de santé à la ville comme à l’hôpital qui sont tombés malades et que nous prenons tous énormément de risques pour soigner les patients.

    L’AMUF encourage les professionnels et le ministère de la Santé à utiliser les recommandations thérapeutiques et de stratégies de santé de l’équipe de l’APHM du Pr Raoult. Même si toutes les conditions modernes de validité d’étude ne sont pas remplies, l’urgence et le pragmatisme doivent nous inciter à évaluer le plus rapidement possible le traitement par la hydroxychloroquine tout en le prescrivant pour sauver des malades. Aucune des thérapeutiques médicamenteuses permettant la progression des malades ne doit être exclue.

    SUR LE SUJET : Encadrement des prescriptions du traitement à la #chloroquine du Pr Raoult, un scandale d’état ? 


    L’AMUF souhaite l’application immédiate dans tous les hôpitaux des recommandations de la Société de réanimation de langue française.Par ailleurs, l’ensemble des industriels doivent fournir aux professionnels de santé et à l’ensemble des professions indispensables à la vie de la société des masques afin de se protéger pour pouvoir travailler. Le Gouvernement doit s’engager à fournir le matériel de protection des soignants et à la répartition des ressources médicamenteuses. Il ne peut et ne doit y avoir de failles dans la crise sanitaire occasionnée par le virus.

    Nous sommes très inquiets pour l’accès aux tests de dépistage du COVID 19. Ils doivent être généralisés à tous les patients et dans tous les hôpitaux. Il ne doit pas y avoir de ségrégation entre les hôpitaux universitaires et généraux. Tous les hôpitaux doivent pouvoir accueillir les malades et offrir le dépistage.

    Les semaines à venir vont être très difficiles, mais nous sommes là pour faire notre métier, le mieux possible et pour tous les malades. Nous demandons que l’accès aux soins pour tous les malades n’ayant pas le Covid-19 soit maintenu et que leur prise en charge ne soit pas oubliée. Ceci quel que soit l’âge et dans toutes les disciplines, qu’elles soient médicales, psychiatriques, chirurgicales ou gynécologiques. 

    Nous saluons le travail de tous nos collègues sur le terrain des services d’urgences et de l’ensemble de l’hôpital, des personnels soignants aux directions. Nous remercions Doctolib pour la facilitation à la télé consultation venant en aide aux SAMU. Nous apprécions le travail de la DGOS et de la DGS du ministère et ne lâchons rien de nos valeurs humanistes et républicaines.

     

    Patrick Pelloux

    Président de l'AMUF

     

     

    Crédit Photos : Coyau / Wikimedia Commons

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  •  

    #COVID19 :Un médecin américain aurait traité avec succès plus de 500 patients avec l’hydroxychloroquine

     

     

    illustrationLe Dr Zev Zelenko est un médecin qui exerce à Monroe dans l’état de New York, l’un des états américains les plus touchés par COVID-19, selon l’OMS. Il vient d’écrire une lettre ouverte à l’attention du président Trump et des médecins du monde entier dans le but de partager les succès qu’il aurait obtenus en traitant 500 patients à risques présentant les symptômes du COVID-19. Cette lettre a été reprise par différents média américains. Nous vous en livrons une traduction aussi fidèle que possible mais attirons votre attention sur le fait que les informations qu’elle contient doivent être prises en compte avec toutes les précautions qui s’imposent.

     

     « zéro décès, zéro hospitalisation et aucune intubation »

     

    « Je m’appelle Dr Zev Zelenko et j’exerce la médecine à Monroe, NY. Au cours des 16 dernières années, j’ai soigné environ 75 % de la population adulte de Kiryas Joel, qui est une ville de 35 000 habitants dans laquelle l’infection s’est propagée rapidement et sans contrôle avant que soient mises en place les mesures de distanciation sociale.

     

    À ce jour, mon équipe a testé environ 200 personnes de cette ville pour Covid-19, et 65 % des résultats ont été positifs. Si l'on extrapole ces chiffres à l’ensemble de la population, cela signifie que plus de 20 000 personnes sont infectées à l’heure actuelle. Dans ce groupe, j’estime qu’il y a 1500 patients qui sont dans la catégorie à haut risque (c’est-à-dire> 60, immunodéprimés ou avec des comorbidités, etc.).

     

    Compte tenu de l’urgence de la situation, j’ai développé le protocole de traitement suivant en milieu préhospitalier et n’ai vu que des résultats positifs.

     

    - Tout patient souffrant d’essoufflement, quel que soit son âge est traité.
    - Tout patient dans la catégorie à haut risque, même avec de légers symptômes, est traité.
    - Les patients jeunes, en bonne santé et à faible risque, même présentant des symptômes, ne sont pas traités (à moins que leur situation ne change et qu’ils tombent dans la catégorie 1 ou 2).

     

    Ma prescription est la suivante :

     

    -        Hydroxychloroquine 200 mg deux fois par jour pendant 5 jours

     

    -        Azithromycine 500 mg une fois par jour pendant 5 jours

     

    -        Sulfate de zinc 220 mg une fois par jour pendant 5 jours

     

    La justification de ma prescription repose sur les données disponibles en Chine et en Corée du Sud avec la récente étude publiée en France (sites disponibles sur demande). Nous savons que l’hydroxychloroquine aide le zinc à pénétrer dans la cellule. Nous savons que le zinc ralentit la réplication virale au sein de la cellule. Concernant l’utilisation de l’azithromycine, je postule qu’elle prévient les infections bactériennes secondaires. Ces trois médicaments sont bien connus et généralement bien tolérés, d’où un risque faible pour le patient.

     

    Depuis jeudi dernier, mon équipe a traité environ 350 patients à Kiryas Joel et 150 autres patients dans d’autres régions de l’état de New York avec le même traitement.

     

    Selon les retours d’information que j’ai pu obtenir des équipes médicales, nous avons eu ZÉRO mort, ZÉRO hospitalisation et ZÉRO intubation. De plus, je n’ai entendu parler d’aucun effet secondaire autre qu’environ 10 % des patients souffrant de nausées et de diarrhées temporaires.

     

    En somme, ma recommandation urgente est de commencer le traitement en ambulatoire dès que possible conformément à ce qui précède. D’après mon expérience directe, il prévient le syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA), évite les hospitalisations et sauve des vies.

     

     

     

    Avec beaucoup de respect,

     

     

     

    Dr. Zev Zelenko”

    Voici une interview dans laquelle il répond à ses nombreux détracteurs.

     

    Here is an open letter by Dr. Vladimir Zelenko from NY containing a COVID-19 treatment recipe: https://docs.google.com/document/d/1SesxgaPnpT6OfCYuaFSwXzDK4cDKMbivoALprcVFj48/edit 

    Dr. Zelenko successfully treated 350 patients with Coronavirus infection using a cocktail of hydroxychloroquine, azithromycin, and zinc sulfate.

    Worth sharing!

    Correspondence from Dr Vladimir Zelenko on Treatment of COVID-19 in New York

    Dr. Vladimir (Zev) Zelenko Board Certified Family Practitioner 501 Rt 208, Monroe, NY 10950 845-238-0000 March 23, 2020 To all medical professionals around the world: My name is Dr. Zev Zelenko and I...

    docs.google.com
     

    Here is an open letter by Dr. Vladimir Zelenko from NY containing a COVID-19 treatment recipe: https://docs.google.com/document/d/1SesxgaPnpT6OfCYuaFSwXzDK4cDKMbivoALprcVFj48/edit 

    Dr. Zelenko successfully treated 350 patients with Coronavirus infection using a cocktail of hydroxychloroquine, azithromycin, and zinc sulfate.

    Worth sharing!

    Correspondence from Dr Vladimir Zelenko on Treatment of COVID-19 in New York

    Dr. Vladimir (Zev) Zelenko Board Certified Family Practitioner 501 Rt 208, Monroe, NY 10950 845-238-0000 March 23, 2020 To all medical professionals around the world: My name is Dr. Zev Zelenko and I...

    docs.google.com
    Partager via Gmail

    votre commentaire
  •  

    Coronavirus : « La situation est hors-de-contrôle », les hôpitaux franciliens au bord de la saturation

    SANTE Le seuil de saturation des hôpitaux franciliens pourrait être atteint dès ce week-end. Sur les 1.500 lits de réanimation disponibles en Ile-de-France, 1.297 étaient occupés jeudi soirLes services de réanimation des hôpitaux parisiens sont au bord de la rupture (image d'illustration, ici au CHU de Bordeaux


     
    Caroline Politi

    Publié le 27/03/20 à 17h36 — Mis à jour le 27/03/20 à 17h36

    200 commentaires 11,5K partages

    Les services de réanimation des hôpitaux parisiens sont au bord de la rupture (image d'illustration, ici au CHU de Bordeaux — Mickaël Bosredon/20 Minutes

    Depuis quatre jours, le Pr Djillali Annane, à la tête du service de réanimation de l’hôpital Raymond Poincaré, à Garches, dans les Hauts-de-Seine, se voit contraint de refuser quotidiennement une dizaine de patients atteints du Covid-19. Les 26 lits de « réa » – onze de plus qu’en temps normal – sont pris. « Et dès qu’un lit se libère parce qu’on doit déplorer un décès [il y en a eu six dans le service sur la trentaine de patients traités], on a à peine le temps de changer les draps qu’il est déjà réattribué », se désole le chef de service. Ce vendredi matin, c’est une patiente de 37 ans, sans souci de santé majeur, qui a succombé à ce nouveau coronavirus. « C’est la pire catastrophe sanitaire de l’ère moderne, insiste le praticien. En Ile-de-France, la situation est hors-de-contrôle, on est dépassé. »

    Pour l’heure, les patients refusés sont accueillis dans d’autres hôpitaux franciliens mais le seuil de saturation devrait être atteint au cours du week-end. En clair : jeudi soir, sur les 1.500 lits de réanimation disponibles dans la région, 1.297 étaient occupés. Or, le pic épidémique n’est toujours pas atteint et depuis mardi, la situation semble s’être emballée, les cas graves augmentant à toute allure. « Le nombre d’hospitalisation en réanimation, en augmentation constante, est particulièrement préoccupant », confie-t-on au sein de l’agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France. Si l’organisme espère atteindre 2.000 lits de réanimation à Paris et dans sa banlieue (contre 1.200 en temps normal) dans les jours à venir en mobilisant notamment le secteur privé, la situation sanitaire s’apparente de plus en plus à celle du Grand-Est. « On sera, dès ce week-end, dans une situation d’extrême tension, on voit que la ligne de flottaison est proche », reconnaît Frédéric Valletoux, le président de la fédération hospitalière de France.

    « Délestage » dans d’autres régions voire pays ?

    Pour faire face à cette situation et attendre que les premiers effets du confinement viennent « aplatir » cette fameuse courbe, le président de la fédération plaide pour un « délestage » – « je n’aime pas ce terme, mais il faut dire les choses telles qu’elles sont » – dans les régions qui, pour l’heure, ont encore des lits disponibles, principalement l’Ouest de la France. « Il faut faire jouer la solidarité nationale, voire européenne, c’est la seule manière de nous en sortir, insiste Frédéric Valletoux. Ces régions ont une semaine, parfois quinze jours de retard sur l’Ile-de-France. Lorsqu’elles seront à leur tour en situation épidémique, ces patients transférés seront sur le point de sortir de réanimation car la durée d’hospitalisation moyenne pour le Covid se situe autour de deux semaines. » Si l’ARS affirme étudier cette possibilité, pour l’heure, aucun transfert n’est programmé. « A ce jour, il y a encore de la capacité en Ile-de-France, nous devons continuer à prendre en charge les patients et ne pas peser sur les autres régions, qui elles aussi vont être confrontées à des hospitalisations massives », précise l’organisme.

    A Garches, dix lits supplémentaires ont bien été équipés de respirateurs pour faire face à l’afflux massif de patients. Mais restent désespérément vides. Il manque 24 infirmiers et autant d’aides-soignants pour les ouvrir. « Ça fait des mois, des années, qu’on dit qu’il manque du personnel, que l’hôpital est en souffrance. C’est notre quotidien, mais dans une crise sanitaire comme celle-ci, c’est une catastrophe", insiste le Pr Djillali Annane qui affirme que d’autres hôpitaux de la région sont dans la même situation. Des lits mais personnes pour s’en occuper. Pour répondre à ce besoin urgent de soignants, l’ARS s’appuie sur les bonnes volontés. Près de 8.600 personnes se sont déjà inscrites sur la plateforme dédiée, dont 2.600 infirmiers, 2.100 aides-soignants et 1.500 médecins. Une partie a déjà été déployée mais certains hôpitaux, à l’instar de Raymond Poincaré, attendent toujours. « Ces renforts, on n’en a pas besoin dans 10 jours mais maintenant, si on veut faire face », s’agace le chef de service.

    Vers un tri des patients ?

    Reste une question : cette crise sanitaire pourrait-elle pousser les praticiens à mettre en place un tri de patients ? L’ARS d’Ile-de-France a publié la semaine dernière un document à destination des médecins "sur la décision ou non d’admission des patients en unités de réanimation ou de soins critiques dans un contexte d’épidémie de Covid-19". Dans le Grand-Est, des témoignages de soignants rapportent une saturation telle que certains patients considérés comme trop fragiles ont été écartés des soins intensifs au profit de plus jeunes. « En réanimation, nous avons l’habitude de discuter du bénéfice-risque à chaque admission car les traitements sont très lourds, relativise le Pr Djillali Annane. Covid ou pas, il faut s’interroger sur le fait que le patient supportera ces soins. La différence, c’est qu’on se posera la question bien plus souvent. »

    Partager via Gmail

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique