• Poulailler industriel géant... et « bio » : dans les Vosges, ça ne passe pas

     

    7 mars 2020 / Franck Dépretz (Reporterre) 
     

    En France, la filière œuf s’est engagée à bannir les élevages de poules en cage d’ici 2025. Dans le même temps, la réglementation européenne n’impose aucune limite de taille pour les élevages de pondeuses bio. Conséquence : les poulaillers de 12.000 voire 24.000 poules bio fleurissent, comme dans les Vosges.

    • Arrentès-de-Corcieux et Ubexy (Vosges), reportage

    « Mes clients vont s’enfuir ! Vous imaginez, l’été, 12.000 poules face à la terrasse… Le bruit, l’odeur… » Derrière son comptoir, Céline Grémillet, la gérante de La Cuisine des Arrentès, l’assure : « Tout se passait très bien dans le village jusqu’à présent. Je n’avais encore jamais vu le moindre conflit. » Son restaurant porte le label Bistrot de pays, dont le but est de sauvegarder le dernier commerce des petits villages. « Des gens viennent de partout ici. Pas seulement pour se restaurer : pour se rencontrer. Si l’on devait fermer, il n’y aurait plus rien. » Au cœur du massif des Vosges, la commune des Arrentès-de-Corcieux compte 180 habitants, un restaurant et 23 hameaux. Celui où nous nous trouvons n’a jamais aussi bien porté son nom : La Querelle.

    Céline Grémillet, gérante de La Cuisine des Arrentès.

    Tout a commencé en mai 2019 lorsque Pascal et Anne-Lise Roman [*], un couple de quinquagénaires, a déposé une demande de permis de construire pour un bâtiment de 135 mètres de long, sur quatorze mètres de hauteur et cinq de largeur, censé accueillir un élevage biologique de 12.000 poules pondeuses d’ici septembre 2021. Le mari, agriculteur, natif du village, anticipe le jour où il prendra sa retraite et devra revendre son exploitation de vaches laitières : « Un jeune qui voudrait la reprendre ne pourrait pas, en l’état, en tirer de salaire. Le poulailler va ajouter une plus-value. » Sa femme, enseignante dans un lycée professionnel, espère en finir avec les 80 kilomètres qu’elle doit parcourir chaque jour pour se rendre au travail. L’activité devrait générer un unique poste de salarié. Le sien.

    « Les vaches, dans les Vosges, c’est habituel, culturel même. Les poules, non. »

    « Le projet ne me dérangerait pas s’il n’était pas juste en face de chez moi, nous dit depuis son jardin Christophe Labourel, 32 ans, ambulancier. On a fini de faire bâtir notre maison il y a deux ans. On s’est installés ici pour le cadre de vie. Avec ma femme, on est endettés pour les 23 années à venir. Avec le poulailler, elle ne vaudra sans doute plus rien. » Les 4,8 hectares du parcours initial des poules devaient arriver à vingt mètres de la balançoire de sa fille. Mais, sous la pression d’une association contre le poulailler, qui rassemble une quarantaine de membres (dont Christophe et sa femme), les Roman ont repoussé leur projet à 300 mètres des premières habitations.

    Christophe Labourel sur le chemin rural qui censée relier la route départemental au futur poulailler. Le bâtiment de 135 mètres de long pourrait être construit sur ce champ, à 300 mètres de sa maison (briques oranges).

    « Dans la nouvelle version du projet, les poules risquent de rester concentrées autour du bâtiment, car les trois quarts du parcours extérieur sont beaucoup moins accessibles pour elles. Mais ils s’en foutent du bien-être animal », reproche Pascal Roman à ses opposants. « Nos détracteurs ne connaissent rien du monde agricole, ajoute Anne-Lise Roman. Ce sont des néoruraux qui pensent avant tout à leur bien immobilier, à leur confort, à la vue depuis leur fenêtre. Les déjections de 12.000 poules correspondent à celles de 25 vaches. Sauf que les vaches, dans les Vosges, c’est habituel, culturel même. Les poules, non. »

    Une banderole installée par un riverain, en plein cœur du hameau de La Querelle.

    Natif du village, fils des précédents propriétaires de La Cuisine des Arrentès, Christophe ne comprend pas qui sont les « néoruraux » dont parle la future avicultrice. « Quant au bien-être animal, avec 12.000 poules, il n’y en a tout simplement pas… » Au début de l’été dernier, la querelle s’envenima lorsqu’une réunion publique, organisée par les Roman dans le village voisin, faillit en finir aux mains. Le lendemain, L’Œuf de nos villages, le « leader de l’œuf en France », qui produit chaque année près de deux milliards d’œufs, a découvert que sa marque était citée dans la presse locale. « Il y avait bien eu un échange, six mois auparavant, entre le producteur et l’un de nos centres de conditionnement, mais c’était resté informel, dit Jean-Christophe Rodallec, responsable qualité pour ce groupement de producteurs indépendants. Si le bâtiment se monte, on pourrait éventuellement accompagner ce projet. Mais il doit encore murir. »

    Le hameau de La Querelle, aux Arrentès-de-Corcieux. Le poulailler de 12.000 poules pourrait être construit sur le champ au centre de la photo.

    Au cours de la fameuse réunion, lors d’une scène mémorable filmée (au téléphone portable) par le correspondant de la presse locale, Michel Fetet, le maire des Arrentès-de-Corcieux, avait explosé face au représentant de la direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP) qui validait la faisabilité du projet. « Ce monsieur dit que la mairie n’a rien à dire, elle doit se taire, elle n’a qu’à signer le papier derrière… C’est un représentant de l’État, et il dit ça ! Eh bien moi, je vous dis non ! Je vous dis que je ne signerai pas ça ! » lança cet ouvrier du textile à la retraite. Le permis de construire fut refusé dans la foulée.

    Michel Fetet, maire des Arrentès-de-Corcieux.

    Huit mois plus tard, dans la salle du conseil municipal des Arrentès-de-Corcieux… « Mon sentiment, c’est qu’on approche du consensus », dit le même Michel Fetet, à la fin de la présentation de la nouvelle version du projet par Pascal Roman. Revu, éloigné des habitations, les 12.000 poules ne devraient plus provoquer de nuisances sonores, olfactives et visuelles. Au milieu des dix autres conseillers municipaux, le maire — qui n’est pas candidat à sa succession, mais sera bien présent sur l’unique liste électorale du village — laisse entendre que si les Roman redéposaient un permis de construire, il pourrait le valider à condition qu’ils respectent le règlement national d’urbanisme. Mais l’association restera fermement opposée au poulailler.

    « Le bio, ça monte à 70.000 poules pondeuses ! Parfois, plus de 100.000 comme en Italie ! »

    Gérard Lefebvre, son président, est également le premier adjoint au maire. Cet ouvrier du textile réprouve la nature même du projet : « 12.000 poules, c’est de l’industriel ! Certes, d’un point de vue réglementaire, c’est du bio. Mais, on appelle bio ce qu’on veut… » « Va voir un peu dans les pays étrangers comment ça marche… lui rétorque Pascal Roman. Le bio, ça monte à 70.000 poules pondeuses ! Parfois, plus de 100.000 comme en Italie ! On mange beaucoup mieux en bio en France qu’ailleurs. » Le débat sera bref ce soir. La querelle n’a que trop duré. Mais elle donne un bel aperçu de la façon dont se répercutent les décisions prises à la Commission européenne dans une mairie des Vosges profondes, encore éclairée un vendredi soir à 21 heures passées.

    Voté en mai 2018 pour entrer en vigueur au 1er janvier 2021, le futur règlement européen prévoit que « le bâtiment [puisse] être subdivisé en compartiments séparés » de 3.000 poules [1]. Mais il ne limite pas le nombre de compartiments par bâtiments ni le nombre de bâtiments par site avicole… Voilà pourquoi, en France, le Comité national pour la promotion de l’œuf (CNPO), qui regroupe l’interprofession, recommande aux éleveurs de ne pas dépasser 24.000 poules pondeuses bio, divisées en deux bâtiments de 12.000, bâtiments eux-mêmes divisés en quatre compartiments de 3.000. Et pour inciter davantage les producteurs à ne pas dépasser cette limite, le CNPO a lancé la démarche Œufs de France, un « logo connu des Français et facilement identifiable » qui « garantit la traçabilité totale de la poule à l’œuf ».

    Sur les 45 millions de poules pondeuses que compte la France, 5 millions, soit 14 %, provenaient d’un élevage bio en 2018 et 42 % d’un élevage « hors cage », dit aussi alternatif (Label rouge, plein air, sol, bio) contre 19 % en 2008. L’interprofession entend franchir la barre des 50 % d’ici 2021. Si la plupart des enseignes de grande distribution, des producteurs d’œufs, des chaînes de restauration se sont engagés, sous la pression des consommateurs et des associations, à bannir les œufs issus d’élevages de poules en cage d’ici 2025, la fin programmée de cette technique, qui consiste à enfermer jusqu’à 18 volatiles au mètre carré, a une contrepartie : l’apparition d’élevages biologiques… intensifs.

    « C’est juste le chiffre qui choque »

    « Alors que la taille moyenne par élevage était de 5.400 pondeuses en 2015, la taille moyenne des nouveaux élevages dépasse les 8.600 pondeuses [en 2018] », relève le réseau des agriculteurs bio de Bretagne. La Lorraine compte au moins six élevages biologiques comptant plus de 9.000 poules pondeuses et tous sont apparus à partir de 2018, d’après les estimations communiquées par le Groupement des agriculteurs biologiques (GAB) des Vosges.

    « La méconnaissance des agriculteurs vis-à-vis de la production avicole explique pourquoi il y avait peu de gros élevages de poules dans les Vosges. Jusque-là, il y en avait une dizaine de 1.000 à 1.500 poules et les plus importants — 5.000 à 6.000 poules — se comptaient sur les doigts d’une main », explique Mickaël Moulin, vice-président de la chambre d’agriculture des Vosges. Il y a six mois, cet éleveur bovin s’est lancé, avec un associé, dans un élevage Label rouge de 3.000 poules pondeuses pour tirer un revenu complémentaire « et compenser les prix du lait et de la viande, qui se cassent la gueule ».

    « Qu’il y ait 1.000, 10.000 ou même 100.000 poules dans un élevage, à partir du moment où elles sont en plein air, c’est exactement la même chose en matière d’hygiène et de bien-être animal, poursuit Mickaël Moulin. C’est juste le chiffre qui choque. Je n’ai jamais été autant contrôlé en six mois pour mes poules que depuis quinze ans pour mes vaches. Aujourd’hui, vous rentrez dans un élevage bovin comme vous voulez. Mais je vous défie d’entrer dans un élevage de poules alternatif. »

    Défi relevé ! Après un temps d’hésitation, Cédric Barbe et Pascal Venet, 38 et 50 ans, nous ouvrent les portes de leur élevage de 24.000 poules. « On n’a rien à cacher. Regardez comme nos poules sont bien. Elles sont dynamiques, en pleine forme », lance fièrement Cédric, en nous emmenant au beau milieu de 3.000 Lohmann dans l’un des huit compartiments du site. On se trouve à Ubexy, à une heure de route des Arrentès-de-Corcieux, dans le plus gros poulailler bio des Vosges, et même de Lorraine. « Et pourtant, vous voyez, nos poules ne sont pas serrées. Il y a des espaces vides. Elles n’ont pas plus de six mètres à parcourir pour accéder au parcours extérieur. Elles y vont quand elles veulent en journée, les trappes sont toujours ouvertes », poursuit l’aviculteur, qui a investi, avec son associé, 1,3 million d’euros dans l’affaire, qu’il compte amortir en douze ans.

    Le poulailler d’Ubexy, dans les Vosges. Chacun des deux bâtiments de 2.000 m² héberge 12.000 poules.

    Les deux énormes bâtiments de 2.000 m², entourés de dix hectares de parcours extérieur, se trouvent en plein champ. La maison la plus proche est située à 900 mètres des bâtiments. « Et c’est la mienne ! s’exclame Cédric. Honnêtement, vous trouvez que ça pue ? » Certes, nous aurons l’impression, au retour, de transporter une basse-cour dans notre voiture. Sur le moment, cependant, loin d’être agressive, l’odeur de volaille flotte doucereusement à nos narines. « C’est parce que les fientes sont ramassées trois fois par jour, explique notre guide. Elles n’ont pas le temps d’émettre de l’ammoniac. Et les couloirs de six mètres de large permettent une ventilation naturelle statique. » Autant dire que l’arrivée des premières poules, en novembre dernier, n’a posé aucun problème de nuisance aux habitants de la commune.

    « Pour un poulailler bio, le principal problème c’est surtout l’absence totale de lien au sol »

    En revanche, pour le GAB des Vosges, ce projet nuit énormément à « l’esprit bio ». « La réglementation bio a beau être respectée, elle n’empêche pas les dérives de l’industrialisation de l’œuf bio », se désole Éric Boon, son président, qui nous reçoit dans sa ferme, juste à côté de son élevage de vaches vosgiennes. Le GAB pointe la concentration animale qui augmente les risques sanitaires et la propagation de microbes à l’ensemble de l’élevage, les compartiments n’étant séparés que par un simple grillage.

    Cédric Barbe et Pascal Venet.

    L’organisme professionnel agricole à vocation syndicale regrette également que les poules aient, en guise de parcours extérieur, un long couloir d’herbe de 350 mètres, même pas arboré, plutôt qu’une prairie également répartie autour du bâtiment. Cela incite les gallinacées à rester à l’intérieur du bâtiment ou, tout au plus, à se masser près du bâtiment. Les 24.000 poules sont-elles vraiment élevées en plein air ? « Pour l’instant, on n’a encore jamais vu nos poules aller jusqu’au bout des parcours, reconnaît Cédric. Mais on les a eues en plein hiver, elles se sont peut-être habituées à rester à l’intérieur. »

    « Pour un poulailler bio, le principal problème est surtout l’absence totale de lien au sol, dit Éric Boon. Théoriquement, tout ce qui est produit à la ferme doit être revalorisé à la ferme. » Or, les graines des poules proviennent d’une coopérative située à une vingtaine de kilomètres. Elles sont amenées en camion au poulailler. Les déjections des poules repartent aussi en camion. Le Gaec voisin — groupement agricole d’exploitation en commun — appartient au frère de Cédric, mais sa production n’est pas certifiée en agriculture biologique [2]. Cédric aurait-il différencié les entités juridiques des deux structures pour contourner le cahier des charges bio et éviter ainsi de convertir une partie de ses terres céréalières, comme lui reproche le GAB ?

    « En grandes surfaces, sans doute. En région parisienne, peut-être » 

    « Pas du tout ! se défend-il. Le Gaec n’a rien à voir avec le poulailler. Je n’en suis plus membre depuis que j’ai eu un grave accident de tracteur. C’est d’ailleurs pour ça que j’ai voulu me reconvertir dans l’aviculture. Et quand bien même on voudrait produire l’alimentation de nos poules, on ne le pourrait pas. Car moi, je suis interdit de tracteur à vie. » Pascal, son associé, a été serrurier-métallier durant 27 ans. « Je ne saurais même pas le conduire… » reconnait-il. Cédric repose au sol la poule qu’il tenait sous son bras. « C’est dingue le lien qu’on peut développer avec elles, dit-il en affichant un grand sourire. On ne savait pas qu’on s’y attacherait autant. »

    Les poules sont regroupées par 3.000 dans huit compartiments. Des trappes leur permettent d’accéder au parcours extérieur.

    Il est temps de repartir. On sent les poules contrariées par notre présence. Un simple mouvement et slash ! cinquante, cent poules, peut-être davantage, s’envolent soudainement et simultanément ! Cédric et Pascal paraissent bien seuls au milieu de cet océan de plumes cerné de technologies — pour régler la température à 15 °C été comme hiver, pour mesurer en temps réel la consommation d’eau et de graines des poules, pour collecter automatiquement les œufs, pour les mettre en alvéoles, etc. Leur production est ensuite envoyée à Esternay, dans la Marne, où se trouve le siège-usine du groupe CDPO (Conditionnement, distribution et production d’œufs). Là sont conditionnés 800 millions d’œufs par an, puis commercialisés. Où ? « On ne sait pas nous-mêmes, admet Cédric. En grandes surfaces, sans doute. En région parisienne, peut-être. »

    Une fois mis automatiquement en alvéoles, les œufs sont emmenés, à 250 kilomètres de là, dans un centre de conditionnement à Esternay, dans la Marne.

    Pour Bernard Lappie, le technico-commercial de CDPO qui accompagne Cédric et Pascal dans leur installation, ce modèle est un progrès. « Il y a encore vingt ans, dit-il au téléphone, une centaine d’agriculteurs détenaient le marché de l’œuf en France. Avant, sur un seul site avicole de 500.000 poules en cage, avec des bâtiments de 80.000 ou 90.000 poules, vous aviez deux salariés. Aujourd’hui, à la place, vous avez une vingtaine d’élevages de 24.000 poules bio de deux salariés chacun. »

    La Fédération nationale d’agriculture biologique (Fnab) a calculé, pour sa part, que 24.000 poules pondeuses bio pouvaient aussi bien être réparties dans quatre fermes de 3.000 à 12.000 poules, alimentées à 40 % par des terres céréalières de 16 à 64 hectares, en mélangeant la commercialisation en circuit long et circuit court. Ce système permettrait de faire vivre cinq personnes et garantirait des élevages à taille humaine. Cédric, notre aviculteur vosgien, n’y croit pas : « Si vous voulez nourrir un pays avec du bio, le bio doit forcément passer à une échelle industrielle. »


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    [*Leurs prénoms et nom ont été modifiés. Au bout de deux heures d’entretien qu’il nous accorda chez lui, aux côtés de sa femme, Pascal Roman nous a dit qu’il ne souhaitait pas s’exprimer publiquement sur son projet « tant que le permis de construire n’est pas signé ». Par principe du contradictoire, nous reproduisons les arguments qu’ils nous ont tenus.

    [1La taille des sites avicoles bio a cessé d’être limitée (alors à 3.000 poules par bâtiment) en 2008 lorsque le règlement européen de l’agriculture biologique a remplacé le cahier des charges français.

    [2« Plus de 50 % des élevages de pondeuses bio ne produisent pas de céréales bio. Parmi la centaine de nouveaux élevages enregistrés en 2016, 82 % n’avaient pas de lien au sol », apprend-on dans les actes du séminaire organisé par la Fnab et le Synalaf en novembre 2017.



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  •  La Relève

    Nouvelle étude : les prédateurs naturels sont bien plus efficaces que les chasseurs dans l’équilibre des forêts

    Le retour du loup pourrait marquer un tournant contre l’apocalypse écologique en cours si on comprend son comportement et respecte son intelligence. Si l’humain apprend à le guider vers les animaux sauvages plutôt que les troupeaux domestiques, et laisse à chaque espèce la possibilité d’habiter le territoire.
    5 mars 2020 - Laurie Debove
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    Une nouvelle étude scientifique invite à repenser notre rapport au monde sauvage en rappelant un élément majeur : les loups sont indispensables à la pérennité des forêts, car ils régulent les populations de cervidés bien mieux que les humains.

    La difficile cohabitation entre cervidés, loups et humains

    Publié le 26 février sur le site du CNRS, un article de Romain Hecquet détaille cette nouvelle étude scientifique, menée par une équipe de chercheurs français du Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive de Montpellier et un américain, nommée « des cerfs, des loups et des humains : les coûts, les bénéfices et les challenges de vivre ensemble ».

    Leur constat : alors que nous vivions la sixième extinction de masse, l’augmentation des cervidés et le retour des loups dans l’hémisphère Nord est un espoir pour la capacité de régénération des écosystèmes. Pourtant, cette prolifération des cervidés et réapparition des prédateurs naturels ne se fait pas sans heurts avec les agriculteurs, les forestiers, les bergers qui voient leurs troupeaux décimés, et les chasseurs.

    Nouvelle étude : les prédateurs naturels sont bien plus efficaces que les chasseurs dans l’équilibre des forêts

    Le retour du loup pourrait marquer un tournant contre l’apocalypse écologique en cours si on comprend son comportement et respecte son intelligence. Si l’humain apprend à le guider vers les animaux sauvages plutôt que les troupeaux domestiques, et laisse à chaque espèce la possibilité d’habiter le territoire.
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    Une nouvelle étude scientifique invite à repenser notre rapport au monde sauvage en rappelant un élément majeur : les loups sont indispensables à la pérennité des forêts, car ils régulent les populations de cervidés bien mieux que les humains.

    La difficile cohabitation entre cervidés, loups et humains

    Publié le 26 février sur le site du CNRS, un article de Romain Hecquet détaille cette nouvelle étude scientifique, menée par une équipe de chercheurs français du Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive de Montpellier et un américain, nommée « des cerfs, des loups et des humains : les coûts, les bénéfices et les challenges de vivre ensemble ».

    Leur constat : alors que nous vivions la sixième extinction de masse, l’augmentation des cervidés et le retour des loups dans l’hémisphère Nord est un espoir pour la capacité de régénération des écosystèmes. Pourtant, cette prolifération des cervidés et réapparition des prédateurs naturels ne se fait pas sans heurts avec les agriculteurs, les forestiers, les bergers qui voient leurs troupeaux décimés, et les chasseurs. 

    Crédit photo : Thomas Bonometti

    Cette étude pose ainsi des questions sur la façon dont cohabitent les humains avec la faune sauvage, la façon de dépasser les clivages et l’importance vitale de reconnaître la valeur intrinsèque de chaque espèce dans l’équilibre d’un écosystème.

    Un fragile équilibre

    Si nous, humains, sommes facilement émerveillés par l’apparition de cervidés à l’orée d’un bois, leur prolifération a des conséquences majeures dont les forestiers sont les premiers témoins. En effet, ils broutent les jeunes pousses, ce qui empêche la régénération des forêts, compactent les sols, dévorent la végétation du sous-bois ce qui entraîne la disparition ou forte raréfaction de nombreux invertébrés, dont les insectes pollinisateurs, et par ricochet les vertébrés qui mangent ces insectes, comme les oiseaux.

    La prolifération des cervidés, mais aussi d’autres espèces comme les sangliers, a également des conséquences sur l’agriculture, pour des dégâts occasionnés d’environ 20 millions d’euros en 2004 en France.

    Pourtant, le but de l’étude n’est pas de dénoncer les impacts des cervidés, mais bien de démontrer le rôle essentiel des loups dans l’équilibre écosystémique des forêts et montagnes. Un équilibre écosystémique d’un milieu ne se cantonne pas à la simple addition des individus qui le composent, mais inclue bien la dynamique des relations et comportements des espèces animales et végétales.

    « Le coût du risque est conséquent d’un point de vue écologique. Si on enlève le prédateur du système, on enlève quelque chose qui a joué un rôle essentiel dans la construction de la vie telle qu’on la connaît », précise Jean-Louis Martin, chercheur au Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive (CEFE – CNRS) de l’Université de Montpellier 

    Ainsi, la présence du loup oblige leurs proies à se concentrer sur les plantes les plus nourricières et à se déplacer régulièrement pour éviter d’être repérées et pourchassées. Ce comportement dédié à gérer le risque de prédation est nommé « écologie de la peur » et permet à la flore d’avoir le temps et l’espace nécessaire pour se régénérer. 

    « Et protéger les forêts, c’est protéger le cycle de l’eau, donc la vie. » nous expliquait un forestier dans une tribune poignante

    La place de l’humain

    Au milieu de ces espèces : l’humain. A la fin du 18ème siècle, il y avait entre 10 000 et 20 000 loups en France (avec une moyenne de 6000 loups tués annuellement). Une persécution systématique a fini par avoir raison de l’espèce dans les années 1930. Puis, canis lupus est revenu peu à peu sur le territoire jusqu’à atteindre 530 loups à l’issue de l’hiver 2018-2019. Par comparaison, il y a 1500-2000 loups en Espagne et 1000-1500 en Italie.

    En France, le débat fait rage entre « pro et anti-loups ». Premiers concernés, les bergers voient leurs troupeaux de plus en plus souvent attaqués par les prédateurs, ce qui met en difficulté leur travail, déjà très éprouvant et difficile, et leur cause des traumatismes émotionnels. Ils sont donc nombreux, notamment chez la Confédération Paysanne, à demander une politique de régulation de l’espèce.

    A l’inverse, les associations de protection des animaux, comme cette étude scientifique, militent pour favoriser le retour des prédateurs naturels grâce à la mise en place de continuités écologiques entre les territoires, et surtout « une réforme majeure et en profondeur du monde de la chasse en France, dont la gestion de la faune sauvage est tout entière tournée, non pas vers la nature, mais vers les seuls intérêts des chasseurs qui, en se targuant d’être les « premiers écolos de France », sont en réalité davantage des ennemis de la biodiversité » comme le dénonce l’ASPAS.

    D’une culture d’exploitation à une culture de régénération du Vivant

    L’un des défis majeurs de l’espèce humaine, si elle veut permettre le maintien de ses conditions de vie sur Terre, est de passer d’une culture d’exploitation à une culture de régénération du Vivant.

    Derrière ce changement civilisationnel, c’est toute une façon d’habiter et occuper l’espace qui doit être repensée, et nos relations aux autres espèces, animales et végétales, en est une pièce maîtresse. Ainsi, le rapport de l’humain au loup est symbolique des dégâts qu’une extermination totale et massive peut causer sur un écosystème.

    Si les tensions que la présence de cet animal génèrent peuvent violemment diviser la société, des solutions existent pourtant bel et bien comme l’affirme le professeur Farid Benhammou, chercheur associé au laboratoire Ruralités de Poitiers qui étudie le loup et ses conséquences en France depuis 1998 : chien de protection, clôtures électriques, présence humaine mais surtout accompagnement technique et financier.

    « Cela peut nécessiter que l’éleveur change sa façon de travailler, il peut alors avoir besoin d’un appui technique, d’une aide financière voire d’un soutien psychologique car certains peuvent légitimement avoir le sentiment d’être remis en cause et que, face au loup, leur monde s’effondre. Ça peut être vécu comme un traumatisme, surtout avec la charge médiatique qu’il y a autour de ce débat. C’est pourquoi il est important de leur donner la parole et de les écouter, bien en amont. » explique ainsi le professeur pour La Nouvelle République

    Le retour du loup pourrait marquer un tournant contre l’apocalypse écologique en cours si on comprend son comportement et respecte son intelligence. Si l’humain apprend à le guider vers les animaux sauvages plutôt que les troupeaux domestiques, et laisse à chaque espèce la possibilité d’habiter le territoire.

    « Nous faisons partie d’un socio-système complexe. Le défi à relever est d’arriver à mettre en place un mode opératoire qui prenne en compte cette complexité pour reconstruire notre cohabitation avec ces espèces », conclut ainsi Jean-Louis Martin dans son étude.

    Le loup représente maintenant une chance d’apprivoiser nos peurs et reconnaître la légitimité et le droit de chaque espèce à vivre. Le loup deviendra-t-il l’animal totem de notre reconnexion au sauvage, et de notre perception de l’humain comme partie intégrante de la Nature ?

    5 mars 2020 - Laurie Debove
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    Nouvelle étude : les prédateurs naturels sont bien plus efficaces que les chasseurs dans l’équilibre des forêts
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    La Relève et La Peste
     
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    Crédit photo : Thomas Bonometti

    Cette étude pose ainsi des questions sur la façon dont cohabitent les humains avec la faune sauvage, la façon de dépasser les clivages et l’importance vitale de reconnaître la valeur intrinsèque de chaque espèce dans l’équilibre d’un écosystème.

    Un fragile équilibre

    Si nous, humains, sommes facilement émerveillés par l’apparition de cervidés à l’orée d’un bois, leur prolifération a des conséquences majeures dont les forestiers sont les premiers témoins. En effet, ils broutent les jeunes pousses, ce qui empêche la régénération des forêts, compactent les sols, dévorent la végétation du sous-bois ce qui entraîne la disparition ou forte raréfaction de nombreux invertébrés, dont les insectes pollinisateurs, et par ricochet les vertébrés qui mangent ces insectes, comme les oiseaux.

    La prolifération des cervidés, mais aussi d’autres espèces comme les sangliers, a également des conséquences sur l’agriculture, pour des dégâts occasionnés d’environ 20 millions d’euros en 2004 en France.

    Pourtant, le but de l’étude n’est pas de dénoncer les impacts des cervidés, mais bien de démontrer le rôle essentiel des loups dans l’équilibre écosystémique des forêts et montagnes. Un équilibre écosystémique d’un milieu ne se cantonne pas à la simple addition des individus qui le composent, mais inclue bien la dynamique des relations et comportements des espèces animales et végétales.

    « Le coût du risque est conséquent d’un point de vue écologique. Si on enlève le prédateur du système, on enlève quelque chose qui a joué un rôle essentiel dans la construction de la vie telle qu’on la connaît », précise Jean-Louis Martin, chercheur au Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive (CEFE – CNRS) de l’Université de Montpellier 

    Ainsi, la présence du loup oblige leurs proies à se concentrer sur les plantes les plus nourricières et à se déplacer régulièrement pour éviter d’être repérées et pourchassées. Ce comportement dédié à gérer le risque de prédation est nommé « écologie de la peur » et permet à la flore d’avoir le temps et l’espace nécessaire pour se régénérer. 

    « Et protéger les forêts, c’est protéger le cycle de l’eau, donc la vie. » nous expliquait un forestier dans une tribune poignante

    La place de l’humain

    Au milieu de ces espèces : l’humain. A la fin du 18ème siècle, il y avait entre 10 000 et 20 000 loups en France (avec une moyenne de 6000 loups tués annuellement). Une persécution systématique a fini par avoir raison de l’espèce dans les années 1930. Puis, canis lupus est revenu peu à peu sur le territoire jusqu’à atteindre 530 loups à l’issue de l’hiver 2018-2019. Par comparaison, il y a 1500-2000 loups en Espagne et 1000-1500 en Italie.

    En France, le débat fait rage entre « pro et anti-loups ». Premiers concernés, les bergers voient leurs troupeaux de plus en plus souvent attaqués par les prédateurs, ce qui met en difficulté leur travail, déjà très éprouvant et difficile, et leur cause des traumatismes émotionnels. Ils sont donc nombreux, notamment chez la Confédération Paysanne, à demander une politique de régulation de l’espèce.

    A l’inverse, les associations de protection des animaux, comme cette étude scientifique, militent pour favoriser le retour des prédateurs naturels grâce à la mise en place de continuités écologiques entre les territoires, et surtout « une réforme majeure et en profondeur du monde de la chasse en France, dont la gestion de la faune sauvage est tout entière tournée, non pas vers la nature, mais vers les seuls intérêts des chasseurs qui, en se targuant d’être les « premiers écolos de France », sont en réalité davantage des ennemis de la biodiversité » comme le dénonce l’ASPAS.

    D’une culture d’exploitation à une culture de régénération du Vivant

    L’un des défis majeurs de l’espèce humaine, si elle veut permettre le maintien de ses conditions de vie sur Terre, est de passer d’une culture d’exploitation à une culture de régénération du Vivant.

    Derrière ce changement civilisationnel, c’est toute une façon d’habiter et occuper l’espace qui doit être repensée, et nos relations aux autres espèces, animales et végétales, en est une pièce maîtresse. Ainsi, le rapport de l’humain au loup est symbolique des dégâts qu’une extermination totale et massive peut causer sur un écosystème.

    Si les tensions que la présence de cet animal génèrent peuvent violemment diviser la société, des solutions existent pourtant bel et bien comme l’affirme le professeur Farid Benhammou, chercheur associé au laboratoire Ruralités de Poitiers qui étudie le loup et ses conséquences en France depuis 1998 : chien de protection, clôtures électriques, présence humaine mais surtout accompagnement technique et financier.

    « Cela peut nécessiter que l’éleveur change sa façon de travailler, il peut alors avoir besoin d’un appui technique, d’une aide financière voire d’un soutien psychologique car certains peuvent légitimement avoir le sentiment d’être remis en cause et que, face au loup, leur monde s’effondre. Ça peut être vécu comme un traumatisme, surtout avec la charge médiatique qu’il y a autour de ce débat. C’est pourquoi il est important de leur donner la parole et de les écouter, bien en amont. » explique ainsi le professeur pour La Nouvelle République

    Le retour du loup pourrait marquer un tournant contre l’apocalypse écologique en cours si on comprend son comportement et respecte son intelligence. Si l’humain apprend à le guider vers les animaux sauvages plutôt que les troupeaux domestiques, et laisse à chaque espèce la possibilité d’habiter le territoire.

    « Nous faisons partie d’un socio-système complexe. Le défi à relever est d’arriver à mettre en place un mode opératoire qui prenne en compte cette complexité pour reconstruire notre cohabitation avec ces espèces », conclut ainsi Jean-Louis Martin dans son étude.

    Le loup représente maintenant une chance d’apprivoiser nos peurs et reconnaître la légitimité et le droit de chaque espèce à vivre. Le loup deviendra-t-il l’animal totem de notre reconnexion au sauvage, et de notre perception de l’humain comme partie intégrante de la Nature ?

    5 mars 2020 - Laurie Debove
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  • Il y a des années, il a sauvé un taureau de la corrida: leur amitié dépasse l'entendement

    Par Baptiste
      70.824
     
     

    La tradition espagnole de la tauromachie oppose l'agressivité présumée des taureaux et le courage d'hommes "braves" appelés les "toreros".

    C'est encore une tradition très populaire dans certaines régions d'Espagne, mais pour la plupart des gens, heureusement, c'est une véritable torture orchestrée.

    En effet, si on s'arrête un instant pour étudier la vraie nature de ces animaux, on découvre des caractéristiques à mille lieues de l'agressivité que la tradition de la tauromachie veut communiquer.

    Un jeune Français a voulu sauver un de ces taureaux et en faire son animal domestique, ce qui démontre que ce sont des créatures affectueuses et très dociles. Voici son histoire ...

     

    Il a surpris tout le monde quand il a montré le résultat obtenu par une éducation faite d'affection, de respect et de nombreuses attentions.

    Le taureau, nommé Fajden, se comporte comme un véritable chien fidèle à son maître, avec la légère différence qu'il peut arriver à être jusqu'à quatre fois plus grand, et qu'il dispose de deux armes très dangereuses, ses cornes, qui pourraient causer de graves blessures.

    Le jeune homme, Christophe Thomas, a acheté le taureau dans un elevage destiné aux organisateurs de corridas.

    Son destin était de se battre contre un torero à Barcelone. Il a demandé aux éleveurs s'il y avait des difficultés pour élever un taureau, et la réponse a été que s'il est bien traité, il peut devenir un animal affectueux et fidèle comme un chien.

     

    Christophe l'a alors pris sans aucune hésitation dans son domaine en France.

    Pour rendre évident le vrai caractère des taureaux, qui ne correspond pas du tout à ce que les amateurs de corrida voudraient communiquer, Christophe porte dans les photos un sweat-shirt rouge, qui devrait traditionnellement déclencher la fureur du taureau: la vérité est que les taureaux attaquent seulement quand ils se sentent menacés ou quand ils doivent protéger le troupeau.

    De nombreuses mesures ont été prises par les gouvernements pour interdire la tauromachie, mais ce n'est pas encore assez: l'homicide des taureaux pour une tradition continue toujours aujourd'hui.

    Nous espérons que la vision d'un taureau qui meurt lentement dans une arène de blessures douloureuses, entouré par un public qui applaudit, ne sera bientôt qu'un lointain souvenir (barbare).

    Regardez la Vidéo:

     

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  • Cette femme a sauvé une pieuvre en la remettant dans l'eau, et elle la "remercie" en tendant une de ses tentacules

    Par Baptiste
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    Il y a tant de façons dont un animal peut nous remercier de lui avoir sauvé la vie. Et non, nous ne parlons pas des chiens ou des chats, ou de toute autre espèce animale que la tradition et la société ont habitués à vivre dans nos maisons comme s'ils étaient de vrais membres de la famille. Ce qui est arrivé à cette jeune femme asiatique sur le bord d'une plage est incroyable et montre que même certaines espèces d'animaux ont une forme d'intelligence à ne pas sous-estimer !

     
    via: Scribol

    Saviez-vous que les poulpes de mer sont des animaux d'une intelligence et d'une capacité de calcul extraordinaires ? Loin de posséder une conscience ou des sentiments d'attachement, cette espèce marine commune possède des capacités trop méconnues. Une démonstration banale mais néanmoins incroyable de ce dont ils sont capables est arrivée à Pen Yan Heng, une jeune asiatique qui a sauvé une pieuvre échouée sur une plage et l'a ramenée à la mer...

    Un geste apparemment simple pour la jeune asiatique, qui avait sous-estimé l'intelligence de la créature marine qui, avant de pénétrer dans les profondeurs et les distances de la mer toujours plus profonde, a décidé de mettre en mouvement ses huit tentacules pour adresser un "merci" spécial à la femme qui lui avait donné la liberté dans son habitat naturel...

     

    Comme le montre l'incroyable vidéo de Pen, dès que la pieuvre est relâchée dans l'eau, elle s'approche lentement du pied de la femme et allonge l'une de ses tentacules presque comme si elle voulait l'étreindre pour cette liberté retrouvée... Mais est-ce vraiment le cas ?

    Il est difficile de lire quelque chose de plus "humain" dans la réaction du poulpe envers la femme, mais le fait est que "cette papatte tendue" de l'animal marin a certainement touché Pen...

    Au final, un beau merci inattendu fait toujours plaisir !

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  • La chasse à courre, ou vénerie, est un mode de chasse consistant à poursuivre, à l’aide d’une meute de chien, un animal sauvage jusqu’à l’épuisement, la mise à mort étant faite à la dague ou à l’épieu. Le corps de ce dernier est partiellement livré aux chiens en guise de récompense, sa tête est conservée comme trophée, et ses pattes coupées et offertes à des invités méritants. Les animaux chassés à courre sont le Cerf élaphe, le Chevreuil, le Renard, le Sanglier, le Lièvre, le Lapin et le Blaireau.
    Il existe différents types de véneries :
    Ce qu’on appelle la « grande vénerie » se pratique à cheval et se concentre sur les grands mammifères (Cerf, Chevreuil et Sanglier).
    La « petite vénerie » se pratique plutôt à pied, avec une meute chassant le petit gibier (Lapin, lièvre et Renard).
    Il existe aussi la « vénerie sous terre », communément appelée déterrage. Celle-ci consiste à acculer sous terre un Renard ou un Blaireau puis à détruire son terrier à l’aide d’outils. Une fois à découvert, l’animal est attrapé avec des pinces tenailles, et, s’il a survécu au combat avec les chiens introduits à l’intérieur, il est tué avec ses petits par les veneurs.

    Une question éthique

    Contrairement aux autres chasses « quantitatives », qui chercheraient à prélever le plus possible et de la façon la plus efficace, la chasse à courre est « qualitative », en ce qu’elle recherche un « raffinement » rituel dans la traque et la mise à mort. Très codifiée, elle se donne d’ailleurs comme règle de ne tuer qu’un seul animal par sortie, assumant donc de ne pas être un outil de régulation des espèces.
    Désapprouvée même par de nombreux autres chassseurs, la chasse à courre pose un problème éthique certain.

    En matière de souffrance animale, elle génère des douleurs extrêmes pour l’animal poursuivi. À la fin des années 1990, des scientifiques britanniques ont examiné des échantillons de sang de Cerf abattu au fusil, pour les comparer avec le sang d’animaux morts durant une chasse à courre. Les résultats montrent une concentration élevée de cortisol et des dégâts au niveau des globules blancs. Autrement dit, les animaux ont subi un stress physiologique et psychologique très important au cours de la traque.
    Selon l’étude, ces dommages sont même supérieurs à ceux des animaux blessés par balle et mourant plusieurs jours plus tard.

    « Une chasse prolongée avec des chiens génère chez le Cerf un stress extrême et sans doute une grande souffrance. La poursuite lui impose des contraintes qui sont au-delà des limites normales pour son espèce1. »
    Parmi les Cerfs qui parviennent à échapper à la meute, beaucoup gardent des séquelles et certains meurent quelques heures plus tard d’une intoxication du sang.

    Pour les grands animaux (Cerfs et Sangliers), la mise à mort se fait traditionnellement à l’arme blanche, afin d’offrir un « combat » physique entre le maître d’équipage et la « bête ». L’imitation des récits de chasse du Moyen-Âge est très importante pour les veneurs et la  perpétuation de leur tradition. L’idéal voudrait même que l’animal cède et « s’agenouille » devant son bour￾reau avant d’être tué, ce qui peut être obtenu par des coups dans les jambes. Les petits animaux (Lièvre, Chevreuil, Renard et Lapin) sont la plupart du temps
    tués par les chiens, égorgés ou déchiquetés, avant qu’un veneur n’ait le temps d’intervenir.

    Plus tard, de retour au chenil, se tient « la curée » : une cérémonie où les chasseurs festoient autour du cadavre de l’animal. Différents rituels sont effectués, comme « les Honneurs » qui consiste à découper et tresser une patte pour l’offrir à un invité ; ou encore « la Nappe », c’est à dire détacher la peau de l’animal et la soulever comme une nappe de pique-nique pour exciter les chiens autour de la carcasse. La tête des
    animaux est coupée et conservée comme trophée.
    Le plus souvent, on grave un court récit de la journée sur leur crâne, qui sera exposé sur un mur.

    Des animaux outils

    Triés et créancés pour un rôle technique et précis, les chiens de chasse à courre sont l’élément central de cette pratique, et sont à ce titre considérés comme des outils.

    Lorsqu’ils ne sont pas en chasse, c’est à dire cinq jours par semaine et six mois par an, les chiens passent leur temps entassés en chenil. Les plus vieux ou les moins performants sont abandonnés à des chasseurs à tir ou tout simplement euthanasiés.
    Pendant les chasses à courre, les chiens peuvent courir plusieurs dizaines de kilomètres quasiment sans s’arrêter ni boire, avant d’être chargés dans une camionnette et ramenés au chenil. Il arrive très souvent d’ailleurs que des chiens soient perdus ou abandonnés en forêt après une chasse, et errent sur le bord des routes pendant plusieurs jours avant d’être, dans le meilleur des cas, ramassés par un habitant. À Compiègne en 2017, un chien de meute est resté trois mois dans un quartier de la ville, nourri par les riverains, avant qu’un valet ne vienne le récupérer².

    En chasse, les chiens sont en première ligne de tous les dangers : envoyés dans les ronces, à traverser des rivières glacées, sur des routes fréquentées à 80 km/h… Lors des fins de chasse, ce sont eux qui doivent affronter un animal paniqué et défendant sa vie, et beaucoup prennent des coups de défenses de Sangliers ou de bois de Cerfs. Les veneurs appellent cela « se faire découdre ». Tous les ans, des chiens de meute se blessent et meurent en forêt, sans même que la chasse ne s’arrête.

    CHEVAL MORT RAMBOUILLET COPYRIGHT AVA

    Les chevaux ne sont malheureusement pas en reste. Harnachés toute la journée dans des vans, des chevaux de location attendent d’être lancés dans une longue course, le plus souvent sans échauffement.
    Le cheval doit s’efforcer de suivre le rythme saccadé d’une chasse à courre, entre sprints et longs moments d’attente. Le samedi 24 novembre 2018 à Rambouillet, un cheval de 18 ans est mort d’un arrêt cardiaque en pleine chasse.

    Bon nombre de veneurs ne sont pas des cavaliers expérimentés et apprennent les bases de l’équitation dans le seul but de pouvoir participer aux chasses.
    Ils ne sont donc pas très au fait du bien-être de leur monture. Les chevaux, traités comme des mobylettes, font les frais d’un équipement inadapté et trop dur : éperons, coups de cravache, mors à effet de levier sévères, équipement mal ajusté, enrênements contraignants… Depuis la présence d’opposants en forêt, les veneurs les utilisent aussi comme des armes, les lançant au galopcontre des piétons ou manipulant leur tête pour donner des coups.

     

    Une source d’incidents

    CERF LACROIX SAINT OUEN COPYRIGHT AVA

    Au-delà des problèmes éthiques et de la souffrance animale qu’elle cause, la chasse à courre est aussi une source d’incidents en forêt et dans les zones urbaines. Cette situation ne date pas d’hier, mais du fait des accidents de la route, des animaux poursuivis jusque dans les centres-villes, des incivilités envers des promeneurs, des animaux domestiques tués par des meutes, les frictions avec la population révoltée
    sont de plus en plus grandes. Rien que pendant la saison 2018/2019, nous avons pu dénombrer pas moins d’un incident par semaine³.
    Face à cela, les maires prennent des arrêtés municipaux interdisant le passage des chasseurs en zone urbanisée, mais ceux-ci sont régulièrement bafoués et les veneurs vont jusqu’à les contester devant les tribunaux4.
    Leur victoire contre la commune d’Avilly-Saint-Léonard (Oise) en 2008, avec une forte indemnité à payer aux chasseurs, a refroidi certains maires de tenter quoique ce soit en ce sens5. L’inefficacité de la loi pousse les habitants à prendre la situation en main eux-mêmes pour sauver des animaux et protéger leurs habitations des intrusions, ce qui fait de chaque chasse à courre un possible trouble à l’ordre public.
    Dans l’Oise, cette pratique a été assimilée par la préfecture à une « activité sensible ». Ce statut a par exemple justifié l’interdiction d’un grand événement sportif en forêt de Compiègne en 2018 (l’Aventuraid EDHEC⁶), du fait qu’une chasse à courre s’y déroulait simultanément.

    Tentatives de législations

    Avec l’apparition de larges mouvements populaires, et l’insuffisance des arrêtés municipaux, l’État a plusieurs fois tenté de légiférer directement pour limiter la chasse à courre : interdiction des relais de chiens pendant la chasse, interdiction de tuer un grand animal en zone habitée, limitation du nombre de chiens lâchés à soixante. Mais à chaque fois, ces décisions ont pu être contournées et les incidents
    continuent de se produire sans être sanctionnés. Quant à la souffrance des animaux chassés et le sort des animaux outils utilisés, tout cela est resté inchangé7.
    En Angleterre, l’abolition de la chasse à courre a fait grand bruit en 2005, et les associations animalistes s’en sont logiquement félicitées. Mais dans les faits, les veneurs ont pu continuer leur pratique en utilisant des failles dans la législation. En effet, celle-ci autorise le « trail-hunting », une pratique similaire mais qui remplace un animal par un quad répandant une odeur que les chiens doivent pister, suivis des cavaliers. Mais une fois la chasse lancée, impossible pour lAinsi, le plus souvent, les veneurs peuvent chasser de vrais Renards, et dans le pire des cas payer de dérisoires amendes. Dans certains endroits de France, on pratique le « drag-hunting », très proche du « trail-hunting » et utilisé en Allemagne depuis l’abolition, en 1952, de la chasse à courre.
    Néanmoins ce « sport » nécessite aussi la souffrance inutile d’animaux : les équipages capturent et enfermement des Renards pour utiliser leur odeur, puis les jettent vivants à la meute comme récompense.
    En Écosse, où la chasse à courre est abolie depuis 2002, les législateurs tentent aujourd’hui de combler les failles de la loi en proposant de limiter davantage le nombre de chiens utilisés.

     

    Conclusions

    Pour le moment, toutes les tentatives pour limiter les dégâts de la chasse à courre se sont révélées vaines, tout simplement parce que les incidents font partie intégrante de cette pratique. Le territoire de chasse est considéré comme un « fief » par les veneurs, qui cultivent une féodalité incompatible avec la société actuelle. Le développement d’habitations, de routes et du tourisme en forêt rendent désormais
    impossible la pratique de la chasse à courre sans incident, comme cela se faisait à l’époque médiévale.
    Les animaux ne sont que les otages d’un loisir dans lequel leur bien-être et leur vie n’ont pas de place. La chasse à courre est tout simplement inadaptée à notre époque moderne et est amenée à disparaître.
    C’est l’un des derniers bastions de la barbarie dans notre pays. À nous d’accélérer la fin de ce processus inéluctable, pour le bien des animaux mais aussi pour la sécurité de tous.

    Texte de l’association AVA (Abolissons la Vénerie Aujourd’hui) pour le livre d’Animal Cross “Vocation : l’animal sujet de droit, propositions pour de nouveaux horizons”

     

    Notre demande

    Par une modification de l’arrêté du 18 mars 1982 relatif à l’exercice de la vénerie, interdire l’utilisation d’une meute de chiens courants dans le cadre d’une chasse à courre ou de toute activité connexe pouvant impliquer la capture accidentelle d’un animal (chasse au leurre, démonstration de chasse, etc.) en mettant fin à la délivrance d’attestations de conformité de meute et en limitant le nombre de chiens courants en action de chasse.

     

    Sources
    (1) Patrick Bateson – The Behavioural and Physiological Effects of Culling Red Deer.
    (2) http://www.leparisien.fr/oise-60/compiegne-60200/la-chienne-qui-errait-dans-compiegne-depuis-trois-mois-a-retrouve-sa￾meute-07-06-2017-7027695.php
    (3) http://ava-france.org/2019/06/11/saison-20182019-6-mois-dincidents-de-chasse-a-courre/
    (4) https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/oise/chasseurs-oise-attaquent-justice-arretes-municipaux-an￾ti-chasse-courre-1446463.html
    (5) Nicolas Tavernier – Un village sous Influence
    (6) https://www.raidedhec.com/aventuraid/resultats/ar12_resultats/
    (7) https://aida.ineris.fr/consultation_document/31056

     

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    The WCC is fortunate to have three potential breeding pairs this season one red wolf pair and two Mexican gray wolf pairs. Unbeknownst to these hopeful lovers, the fate of their critically endangered species rests on their shoulders. Both species were at one point extinct in the wild, but through careful management, controlled releases, and the support of individuals like you, their populations have grown. We’re hoping this season will be especially exciting with numerous mating ties, and we want YOU to join in the fun! Make it a threesome!

    Even though breeding is only in the cards for three of the WCC's pairs, four other tightly bonded pairs will continue to display their love for one another this season - although not in such a physical manner.Each potential breeding pair, just like every human breeding pair, has a unique relationship there are veteran parents, newlyweds, etc. and each pair can be sponsored for Valentine’s Day! Recipients will receive an online certificate with photos of the breeding pair.

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  • Pétition : Pour une cohabitation pacifique entre les loups et les hommes

    Auteur : Étienne Jacquey

    Destinataire(s) : Ministère de l'agriculture, Ministère de l'Écologie, éleveurs français

    Masquer la mise à jour

    Le 03/02/2020

    Bonjour à tous et à toutes,

    J'ai deux propositions à soumettre à tous les amoureux, défenseurs et protecteurs des loups de France :

    La première proposition consisterait à nous rendre tous ensemble, de manière UNITAIRE, que nous soyons simple citoyen défenseur et amoureux des loups jusqu'aux grandes associations connues en invitant également les personnes connues qui défendent les loups devant la maison de notre cher Président au Touquet afin de lui montrer que dans le pays, nous sommes très nombreux à vouloir que le massacre des loups cesse enfin et que nous voulons que de vraies solutions soient prises afin d'obtenir en France comme dans nos pays voisins une COHABITATION PACIFIQUE entre les LOUPS et LES HOMMES.

    Je lance cet appel à une MOBILISATION UNITAIRE, PACIFIQUE, APOLITIQUE.

    La seconde proposition que j'aimerais vous faire, c'est que de manière à ce que tous les citoyens français puissent participer à des actions en faveur de la PROTECTION DES LOUPS DE FRANCE,
    c'est que nous nous concertions tous et toutes, responsables de groupes, de pages, d'associations petites ou grandes afin de choisir une ou des journée( s) d'action commune (s), ceci devant toutes les préfectures de France dont je vous joins la liste dans un fichier PDF.

    Nous resterons devant les préfectures, nous ferons signer des pétitions, nous informerons le public sur la nécessité absolue de préserver les loups en France et nous évoquerons d'autres sujets.

    Alors, Amis et protecteurs des loups, organisons-nous, ne laissons plus le massacre continuer.

    Un seul mot d'ORDRE UNITAIRE: STOP AU MASSACRE DES LOUPS EN FRANCE.

    Merci

    Etienne Jacquey, président de l'association: C.A.L.L.https://documentcloud.adobe.com/link/track?uri=urn%3Aaaid%3Ascds%3AUS%3A75b300ca-dfed-4055-8b47-cc12f2430e2a


    Le 29/01/2020

    Bonjour à tous et à toutes,

    Suite à la triste nouvelle apprise hier à propos d'un nouveau loup tué en France, le premier de l'année 2020, comme le gouvernement ne veut absolument pas comprendre que nous voulons protéger, cohabiter avec ce magnifique animal, je continue à lancer mon appel à toutes les associations, groupes, pages, personnes connues ou anonymes : STOPPONS TOUS ENSEMBLE LE MASSACRE DES LOUPS, UNISSONS-NOUS.

    Il sera trop tard pour nous unir une fois qu'il n'y aura plus que les parcs à loup pour les voir et les entendre. Arrêtons de restreindre la lutte pour la PROTECTION DES LOUPS uniquement dans les régions où sont les loups.

    NOUS SOMMES TOUS CONCERNÉS PAR CETTE LUTTE,

    Donc, organisons-nous et contactons-nous pour préparer des actions d'envergure dans toute la France les mêmes jours aux mêmes heures partout, c'est ainsi que nous irons vers la Victoire.
    Dans mes mises à jour, vous avez les liens pour me contacter.
    UNITE= VICTOIRE

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           Un homme dépense 35 000$ pour créer

           la maison de rêve pour chats

     
     
     
     
     
     
     
               Aux États-Unis, pays de la démesure, un homme n’a pas hésité à mettre une bonne partie de ses économies     dans la rénovation de sa maison. Pas qu’elle parte en lambeau. Mais l’individu, qui possède 18 chats, avait envie d’offrir à ses protégés un lieu luxueux qui leur était entièrement dédié. L’entreprise mandatée pour les travaux  a profondément transformé son domicile !
     
     
     
    Quand on aime, on ne compte pas. Cette expression va si bien à ce propriétaire de 18 chats. L’homme, qui vit en Californie (États-Unis) a choisi de dédier entièrement sa vie à ses félins, dont il est amoureux. Pour certains, l’extravagance n’a aucune limite.
     
     
     
     

     

    Les chats ne peuvent s’ennuyer

     
     
    Rendez-vous compte, il a transformé sa maison pour la somme de 35 000$, soit plus de 30 000 €. Avec un seul et unique objectif : créer un énorme terrain de jeux pour chats. Pour cela, l’individu a fait appel à une entreprise de construction située à Santa Barbara. Toutes les pièces du domicile ont été repensées pour accueillir et faire vivre ses 18 minous. Toutes les pièces ont des accessoires simplifiant la vie de ces derniers, permettant leur émancipation, améliorant grandement leur bien-être et leur épanouissement.
     
     
     
     
     
     
     
     
    Tout a été fait pour faciliter le déplacement des chats, mais également pour leur permettre de s’activer, de grimper. Par exemple, de multiples escaliers, comme dans la cuisine (en colimaçon) ou dans la salle de bain, offrent le loisir de rallier le plafond, de descendre sur la baignoire ou à proximité du lavabo.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Des chats à la place des livres sur les étagères

     
     
       Dans le salon, un arbre à chat sur-mesure a été mis en place. Enfin, peut-on parler d’arbre à chat ? Les étagères délaissent les livres et font la part belle aux félins. Les concepteurs n’ont pas semblé lésiner sur leur créativité.  Une créativité exacerbée. Le rendu est à saluer. Y compris à l’extérieur de la maison, où le jardin a, lui aussi, été pensé pour les chats.
     
     
     
     
     
    Les félins de cette propriété sont probablement les plus chouchoutés du pays, voire du monde. En tout cas, ils ont un terrain de jeux qu’aucune autre boule de poils ne peut revendiquer. Ils le doivent en l’amour de leur maître, prêt à faire n’importe quoi pour eux.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     




















     November 30, 2019

     

     
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