• Le plus grand aquarium du monde... Et si on demandait leur avis

    aux poissons?Marialis06

    Le sauvetage de Nausicaá commence, la CAB

    avance 4 millions d’euros

    Réunis en conseil communautaire ce jeudi soir, les élus de l’agglomération boulonnaise ont voté un plan de sauvetage de Nausicaá, dans la tourmente suite à la crise du coronavirus.

    Fermé pendant plus de deux mois et demi, l’aquarium boulonnais est dans une situation financière préoccupante. “Le manque à gagner est considérable” confiait le directeur Philippe Vallette au micro Delta FM. 

    Quand une entreprise est en difficulté, elle fait appel à ses actionnaires avait alors rappelé le Président de Nausicaá Jean-Loup Lesaffre. Des paroles aux actes, il n’y a qu’un pas, puisqu’en tant qu’actionnaire majoritaire de Nausicaá, la Communauté d’agglomération du Boulonnais a annoncé ce jeudi soir une aide de 4 millions d’euros. Il s’agit d’une avance remboursable dans un délai de 2 ans. 

    L’absence de visiteurs met Nausicaá face à de grosses difficultés. Nous sommes aujourd’hui à une fréquentation qui est encore très basse. Aussi, il est demandé d’apporter un apport en compte courant d’associés, pour accompagner la société dans ses besoins de trésorerie avec la réouverture de l’équipement” a précisé le Président de la CAB Frédéric Cuvillier. 

    Il faudra sans doute faire une augmentation de capital l’année prochaine pour se donner un peu d’air” a ajouté Jean-Loup Lesaffre.

    Nausicaá ne devrait d’ailleurs pas être la seule entreprise à accompagner. “Le contexte auquel nous sommes confrontés engendre inévitablement des surcharges financières et des pertes de recettes tarifaires ou fiscales qui peuvent se chiffrer à plusieurs millions d’euros” a déclaré le vice-président aux finances Jean-Loup Lesaffre. En conséquence, “des investissements seront plus ou moins impactés cette année“. Personne, dans l’assemblée, n’a évoqué une augmentation des impôts pour faire face à ces pertes de recettes, mais celle-ci apparaît inévitable, puisque la CAB a également provisionné 3 millions d’euros pour faire face aux conséquences économiques liées au COVID19. “2021 ne s’annonce pas idyllique” a prévenu Jean-Loup Lesaffre.

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    Nous venons de nouer un partenariat avec l’association Projet Primates France, en soutien au Centre de Conservation pour Chimpanzés (CCC) en République de Guinée. Nous nous réjouissons de contribuer ainsi directement à la réhabilitation de nos plus proches cousins dans leur environnement naturel. À travers ce programme, nous participons aussi à la protection de nombreuses autres espèces, à la lutte contre la déforestation et à la formation des populations locales.

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    Situé à 400 kilomètres de Conakry, la capitale du pays, éloigné de toute route et de tout village, le Centre de Conservation pour Chimpanzés (CCC) en République de Guinée est isolé du monde extérieur. En pleine forêt. Au plus près des animaux.

    Rescapés du trafic

    C’est ici que près de cent chimpanzés, orphelins, bébés, jeunes ou adultes, ont été recueillis depuis la création du centre il y a vingt ans. Des chimpanzés en grande détresse physique et psychologique, issus du trafic et vendus comme animaux de compagnie. Les soixante-quatre pensionnaires actuels ont, pour la plupart, connu les mêmes drames : leur mère et d’autres membres de leur groupe ont été assassinés sous leurs yeux alors qu’ils étaient petits. Ensuite, ils ont été capturés, arrachés à leur forêt natale et condamnés à la captivité.

    Sanctuaire d’accueil

    Travaillant de concert avec les autorités lors des saisies, le Centre de Conservation pour Chimpanzés s’est fixé la mission d’offrir un havre de paix et une nouvelle perspective d’avenir à ces malheureux singes. Nombre d’entre eux se trouvent dans un état pitoyable à leur arrivée. Certains souffrent souvent d’affections très graves, notamment en raison de maladies qu’ils ont contractées au contact des humains et contre lesquelles leur système immunitaire n’est pas capable de se défendre. Ils sont alors placés en quarantaine de trois mois pour recevoir des soins et une prise en charge psychologique. Afin d’aider chaque orphelin à dépasser ses traumatismes, une « maman de substitution » humaine le prend en charge 24 h/24. C’est avec elle qu’il retourne faire ses premiers pas dans la forêt et tester ses compétences. Au terme de la quarantaine, il est intégré à un groupe de congénères et sort avec eux dans la brousse tous les jours, accompagné de deux membres du personnel. 

     

     
     

    Réhabilitation

    Mais le Centre n’est pas seulement un refuge. Son but est de favoriser également le retour à la vie sauvage des chimpanzés suffisamment aptes. Un projet de longue haleine où, pendant une douzaine d’années, les plus jeunes singes sont amenés à recevoir l’enseignement de leurs aînés tout en se détachant progressivement des humains. À cette « école de la forêt », ils apprennent aussi bien à communiquer entre eux qu’à tisser des relations sociales, rechercher de la nourriture, utiliser des outils, chasser, se méfier des dangers…

    Relâchés

    À ce jour, dix-sept chimpanzés ont déjà été relâchés dans le parc national du Haut-Niger sur un territoire de 50 km2. L’endroit est reconnu comme un haut-lieu de conservation de ces singes en voie de disparition à l’échelle mondiale. Quelle victoire que d’observer ces êtres arrachés à un destin tragique, retrouver progressivement confiance et autonomie, et parvenir à s’intégrer à des groupes de chimpanzés sauvages...

    Unité des combats

    Nous sommes heureux et fiers de participer au travail remarquable du CCC à travers notre partenariat avec l’association Projet Primates France. Au-delà de cette aide apportée à des singes dans la souffrance et à leur réhabilitation, ce programme représente aussi une formidable lutte contre la déforestation, contre la mort de nombreux autres animaux (notamment les pangolins qui partagent le même habitat) et pour la sensibilisation des populations locales appelées à s’investir. Animaux humains et non humains, planète… même combat ! 

    Marie-Sophie Bazin
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    Depuis son sauvetage d’un cirque il y a deux semaines, Jon va beaucoup mieux. Il est pris en charge au quotidien par nos amis de Tonga Terre d’Accueil qui se mettent en quatre pour lui trouver des activités stimulantes, et prendre soin de lui. Nous venons de passer deux jours à ses côtés pour l’accompagner dans une opération sensible, et constater de nos yeux ses progrès.

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    Un lion presque en pleine forme !

    En dix jours, Jon a réellement repris du poil de la bête, comme on dit. On ne voit plus ses côtes sous son pelage, et il est bien plus vif que quand nous l’avons sorti du cirque où il était exploité depuis plusieurs années. Les vingt kilos retrouvés se voient aussi au niveau de la peau de son ventre, à présent un peu plus rebondi. En si peu de temps, ses progrès sont radicaux, preuve que sa cachexie avancée n’était en rien due à l’âge ou à une maladie, mais qu’il était bel et bien affamé à mort par le propriétaire du cirque.

    Sa prise de poids rapide prouve qu’il mourait de faim

    Timide au départ, la découverte de la partie extérieure de son enclos de convalescence a transformé Jon. À présent, il joue chaque jour avec des choses différentes, disposées çà et là par l’équipe de Tonga Terre d'accueil pour lui faire retrouver goût à la vie. Un jour c’est une grosse balle, un autre des souches ou encore un tronc reposant sur des pieds en bois. Summum du mystère pour stimuler ses sens : des épices saupoudrées par endroits dans l’enclos, qui le font fouiller le sable, retourner les morceaux d’écorce à l’affût de la source de cette odeur alléchante ou repoussante, mais toujours intrigante. Signe supplémentaire qu’il a repris confiance : en arrivant, il s’urinait dessus, mais maintenant il le fait sur les murs (intérieurs et extérieurs !) pour bien marquer son territoire partout.

    Un lion mutilé enfin soigné

    Aujourd’hui, Jon creuse, joue, vocalise de plus en plus et mange comme un glouton, à vitesse grand V. Le vétérinaire a donc estimé que son état permettait de l’endormir jeudi 18 juin, pour soigner sa queue, sur laquelle nous avions constaté de nombreuses plaies. Lors de l’intervention sous anesthésie générale qui s’est parfaitement déroulée, le vétérinaire a dû lui en enlever une partie afin de pouvoir faire une suture propre.

    À cette occasion, il a été vérifié et confirmé ce que nous avions constaté dès le premier jour : l’absence de griffes aux pattes avant. Ses dents ont également fait l’objet d’une inspection poussée : toutes sont coupées à ras, et l’un des crocs est totalement creux, renfermant de nombreux déchets alimentaires putréfiés… Tous les morceaux devenus noirs ont été extraits. Mais il faudra absolument qu’il soit à nouveau opéré, pour les dents cette fois, par un spécialiste. Elles devaient le faire intensément souffrir, ce qui explique qu’il passe son temps à mordre des choses.

    Jon retrouve goût à la vie !

    Jeudi au réveil de l’anesthésie, Jon s’est jeté sur la nourriture mise à sa disposition, avant de faire une petite sortie pour dormir sur le dos, ventre offert aux rayons du soleil. En quelques heures il était requinqué. Certes, il garde les stigmates de sa vie d’itinérance. Mais nous avons bon espoir qu’avec une vie loin du camion et des dresseurs violents, et avec la disparition de ses douleurs dentaires chroniques, ses mouvements stéréotypés et l’automutilation cesseront. 

    Ce lion qui était, il y a encore peu dans une très grande souffrance, panse ses plaies sous notre aile protectrice. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour que ses compagnes Hannah, Patty, Céleste et Marli le rejoignent au plus vite.

    Julia Mothé
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  • Portrait de l'auteur

    Julien Hoffmann

    Rédacteur en chef — DEFI-Écologique

    Dans de nombreux pays, les hirondelles symbolisent le printemps, le bonheur, la fécondité et la fidélité.

    Il n’en reste pas moins que de nombreuses problématiques plus tard, les populations d’hirondelles ne se portent pas au beau fixe, ce qui nécessite un réel respect de leurs nidifications.

    La nuisance occasionnée par les fientes étant globalement un frein à l’acceptation de l’espèce par nos congénères, l’installation de planche sous les nids d’hirondelles est une solution efficace.

    Ce que vous allez apprendre

    • Pourquoi les hirondelles sont en déclin
    • Comment les différencier
    • De quelle manière nous pouvons les aider
    • Comment installer une planche de manière efficace

    DEFI-Écologique et Ornithomedia se sont associés pour rédiger cet article à quatre mains.

    Ornithomedia est un portail consacré à l’ornithologie lancé en 2001, désormais l’un des principaux sites francophones dans ce domaine.

    Logo d'ornithomedia
    Logo d'ornithomedia Ornithomedia

    Son objectif est de démocratiser la pratique de l’observation et de l’étude des oiseaux. Il est composé de différentes parties : brèves, magazine, pratique, annonces, galerie, observations et boutique.

    Les causes du déclin des hirondelles

    En Europe, les hirondelles rustique (Hirundo rustica) et de fenêtre (Delichon urbicum) sont globalement en déclin à cause de l’intensification de l’agriculture.

    Celle-ci entraîne une diminution de la quantité d’insectes dont elles se nourrissent, du nombre de flaques et de mares qui leur fournissent de la boue pour construire leur nid et de la surface des roselières dans lesquelles elles se rassemblent en automne avant de partir en migration.

    Fabrication d'un nid d'hirondelles

    Un couple d'hirondelles de fenêtres fabricant son nid

    La façade des bâtiments modernes est aussi souvent moins propice à l’installation des nids et les opérations de rénovations et de réfections peuvent parfois s’accompagner de la destruction de ceux-ci.

    Les conditions d’hivernage en Afrique deviennent aussi moins favorables, à cause du réchauffement climatique qui multiplie les épisodes de sécheresse.

    Vous pouvez agir de plusieurs façons pour aider les hirondelles :

    • Installer des nichoirs.
    • Protéger les endroits où elles trouvent de la boue ou leur fournir des bacs à cet effet.
    • Informer et sensibiliser les propriétaires, les aménageurs, les maires et les administrations sur la nécessité de les protéger et de les prendre en compte lors des opérations de construction et de ravalement.
    • Améliorer la coexistence entre les habitants et ces oiseaux en limitant les désagréments causés par leurs fientes qui tombent de leurs nids.

    Pour cela, il existe une solution simple : poser des planches (ou planchettes) quand cela est possible.

    Différencier les hirondelles

    Les deux espèces d’hirondelles qui nichent régulièrement dans les maisons et sur les bâtiments d’Europe sont :

    • L’hirondelle rustique (Hirundo rustica)

      Hirondelle rustique (Hirundo rustica)
    • Hirondelle rustique (Hirundo rustica) Jörg Hempel

      Bleue et noire au-dessus, blanchâtre au-dessous, rousse à la gorge et au front. Sa queue est très échancrée et prolongée par deux filets.

      Le nid de l’hirondelle rustique a une forme de bol ou de coupole, incluant de de la paille ou de petites herbes. Il est souvent situé à l’intérieur des bâtiments (grange, écurie, étable, garage, atelier, etc.).

      Il faut compter 18 à 23 jours après l’éclosion pour que les oisillons quittent le nid.

      Pour les inciter à le faire, les parents cessent de les nourrir, leur tendent des insectes et lorsque les petits se sont suffisamment approchés du bord, ils lancent des cris d’alerte qui les font « basculer » dans le vide. Les adultes continuent ensuite de les nourrir pendant environ une semaine.

    • L’hirondelle de fenêtre (Delichon urbicum)

      Hirondelle de fenêtre (Delichon urbicum) Hirondelle de fenêtre (Delichon urbicum) Andreas Trepte

      Noire et blanche et à queue courte.

      Le nid de l’hirondelle de fenêtre a une forme de boule presque entièrement fermée, sans paille ni petites herbes. Il est plutôt construit à l’extérieur des bâtiments.

      Les jeunes quittent leur nid à l’âge de 22 à 32 jours. Les adultes continuent ensuite de les nourrir pendant environ une semaine.

    Comment attirer ou préserver les hirondelles ?

    Nids artificiels pour hirondelles
    Nids artificiels pour hirondelles Hans
    • Conservez les nids déjà installés. Si la destruction de nids est inévitable, pour des travaux par exemple, attendez le départ des hirondelles (en septembre ou en octobre généralement).

    • Laissez une ouverture (fenêtre entrouverte, un trou dans une porte, etc.) pour les Hirondelles de cheminée, qui nichent plutôt à l’intérieur des bâtiments.

    • Installez un ou plusieurs nichoirs spécialement conçus pour les hirondelles.

    • Évitez les peintures trop lisses sur les murs, pour les aider à s’accrocher lors de la construction de leur nid.

      On peut par exemple privilégier les crépis à la surface granuleuse, ou bien créer un point d’appui pour le nid (par exemple : un clou, une petite planche ou un support grillagé, facile à réaliser soi-même).

    • Maintenez à proximité du bâtiment des flaques de boue, des mares ou des ornières.

      Vous pouvez aussi installer un bac en bois ou en métal suffisamment grand (dimensions de 50×100 centimètres, par exemple) au fond imperméable et rempli de terre argileuse humide, que l’on arrosera de temps en temps. Placez-le dans un endroit calme et à l’abri des prédateurs.

    • Si nécessaire, installez un fil de quelques mètres à proximité du nid (entre deux poutres par exemple), qui servira de perchoir aux parents pendant la couvaison, puis aux petits.

      Attention toutefois à ne pas faciliter l’accès aux fouines et aux chats, qui peuvent être extrêmement agiles.

      Le premier envol est très risqué et un perchoir bien placé permettra aux jeunes hirondelles de quitter leur nid sans risque. Dans les granges ou les boxes pour chevaux, leur premier atterrissage se fait en effet souvent sur une botte de paille au sol et elles sont alors des cibles pour les chats, car elles volent encore mal.

    • Sensibilisez les habitants et les mairies à la nécessité de protéger les hirondelles et de favoriser leur nidification.

    • Si vous trouvez une jeune hirondelle sur le sol, a priori en bonne santé mais incapable de voler, il faut d’abord essayer de la remettre dans son nid (si possible le bon), puis vérifier que les parents reviennent s’en occuper dans la demi-heure ou l’heure qui suit. Sinon, vous pouvez essayer de l’aider.

    Les hirondelles et la loi

    Amende sur pare brise
    Amende sur pare brise Frédéric BISSON

    Les hirondelles, comme les martinets d’ailleurs, bénéficient d’un statut de protection qui leur est propre et qui fait d’elles des oiseaux protégés intégralement.

    Cette protection spécifique émane de la loi du 10 juillet 1976 sur la protection de la nature et intégrée désormais dans les articles L411-1 et suivant du code de l’environnement.

    Dans ce cadre-là sont interdit concernant ces espèces toute destruction, mutilation, capture, naturalisation, perturbation intentionnelles, transport, colportage, mise en vente, vente, achat et la destruction, l’altération ou l’enlèvement de leur milieu.

    Tout contrevenant risque ainsi une amende pouvant aller jusqu’à 9 100 euros et une peine de prison pouvant aller jusqu’à 6 mois.

    En résumé, laisser les hirondelles tranquilles est une sage décision !

    Pour limiter les nuisances : une planche sous les nids d’hirondelles !

    Durant la période de nidification, les fientes qui tombent des nids des hirondelles peuvent poser un réel problème et salir les façades ou le sol. En effet, les adultes s’agrippent au nid pour nourrir les jeunes et laissent alors des déjections.

    Pour éviter que les propriétaires ne demandent la destruction des nids, ce qui est normalement interdit car il s’agit d’oiseaux protégés, il existe une solution simple.

    Bricolage de planche sous 2 nids d'hirondelles
    Bricolage de planche sous 2 nids d'hirondelles DEFI-Écologique

    Il suffit d’installer une planchette en bois ou en aggloméré naturel (sans formaldéhyde), vissée sur une poutre ou contre un mur, ou bien soutenue par deux équerres.

    Il faudra la placer à au moins 40 centimètres sous le nid ou sous la colonie pour ne pas gêner les oiseaux. On pourra aussi en placer une sous les principales zones de passages.

    Elle devra être mise en place avant le début de la période de nidification (en automne ou à la fin de l’hiver) pour éviter tout risque de déranger la reproduction comme le nourrissage.

    Elle devra être suffisamment large pour récupérer le maximum de déjections, mais pas trop pour ne pas constituer un nouveau support favorable à la construction de nids (vous pouvez laisser un petit espace entre le bord interne de la planche et le mur pour limiter ce risque). Voici un exemple de dimensions classiques d’une planche à hirondelles : 17x46x26 centimètres.

    Elle devra être nettoyée à la fin de la saison de nidification et sera donc accessible. Vous pouvez aussi l’incliner légèrement vers l’extérieur afin de favoriser un auto-nettoyage par la pluie (mais il faudra tout de même faire un nettoyage annuel).

    Pour conclure

    Ces animaux sont tout simplement fascinants, les respecter est un devoir !

    De la ville à la campagne, leurs trissements font totalement parti du décor pour une bonne partie de l’année, quelle tristesse ce serait que de devoir s’en passer.

    Comme bien souvent, il ne tient qu’à nous de faire la différence ! Mais ici, on entend bien que tout un chacun peut agir facilement à la fois, en respectant la loi et en prenant un peu de temps pour aménager l’arrivée d’un couple.

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    La Vie Continue au refuge AVA, malgré le Covid-19

    Alors que la France fait face à une crise sanitaire inédite, la vie au Refuge AVA continue. Dans notre Ferme du Quesnoy, nous hébergeons actuellement plus de 500 animaux (chiens, chats, équidés, bovins et cervidés) qui n’ont bien sûr aucune conscience de ce qu’il se passe actuellement. Quelles que soient les circonstances, nous devons continuer à leur apporter la nourriture, les soins, l’attention et l’affection que chaque individu mérite. Nos soigneurs sont sur le front, à leurs côtés, pour veiller sur eux, tout en respectant scrupuleusement les mesures de biosécurité. 

     

    Manque de personnel 

     

    La situation est cependant difficile car nous faisons face à un manque de personnel : certains de nos soigneurs sont des personnes à risque, donc en arrêt maladie, d’autres doivent rester auprès de leurs enfants. En conséquence, 6 de nos soigneurs seulement sont sur le terrain, et l’épuisement se fait sentir. Certains jours, ils ne sont que 3, voire 2, pour s’occuper des 500 animaux du Refuge. 

     

    « La France entière est arrêtée, mais comme nous travaillons avec du vivant dépendant entièrement de nous, notre équipe continue quotidiennement à venir s’occuper de tous nos protégés. Entre l’absence de certains salariés et celle des bénévoles (dont nous n’autorisons plus la venue afin de préserver la sécurité de nos salariés), nous sommes en mode survie. Malgré le contexte et la fatigue, nous réussissons à apporter à chacun de nos protégés tout ce dont il a besoin, c’est notre mission qui nous fait tenir ». 

    Fanette, co-responsable du Refuge.

    Fanette et les chevaux

    Être là pour les animaux

     

    Fanny, soigneuse au Refuge, est bien de cet avis. Elle a décidé de continuer à venir travailler malgré sa cardiomyopathie qui fait d’elle une personne à risque :

     

    « Oui j’ai peur. Tous les jours, je viens travailler avec cette peur d’être contaminée ou de contaminer mes collègues, mais j’ai décidé, malgré les risques, de passer outre cette peur, uniquement pour les animaux. Je ne pouvais pas me résoudre à les abandonner, ce sont mes enfants alors je me dois d’être là pour eux ». 

    Fanny et les vieux chiens

    « Être là pour eux », c’est bien là la motivation de notre équipe, et c’est d’autant plus vrai dans l’adversité. Les aléas de l’âge et les autres maladies n’ont pas disparu depuis le Covid-19. C’est pourquoi, même en effectif réduit, nos soigneurs ne manquent pas de vigilance pour nos protégés. Les soins sont réalisés de la même façon, avec tout autant d’expertise et de bienveillance. Mais parfois, hélas, ce n’est plus suffisant. Vient alors l’heure des au revoir, un moment particulièrement douloureux pour nos soigneurs, a fortiori dans ce contexte. 

     

    « Nous avons dû dire adieu, coup sur coup, à Liba et Taz, à quelques jours d’intervalle. Liba d’un cancer foudroyant, et Taz suite à son épilepsie. J’étais très liée à eux deux, tout comme à nos autres protégés dits difficiles. Mais étant toujours en quarantaine après avoir attrapé le Covid-19, il ne m’a pas été possible de venir au Refuge pour les accompagner dans leur dernier voyage. C’est pour moi une épreuve horrible de n’avoir pas pu être à leurs côtés ». 

    Maud, co-responsable du Refuge.

    Elodie nourrit Shinning

    De nouvelles recrues 

     

    Grâce à la générosité de nos donateurs, nous avons néanmoins pu effectuer deux recrutements de soigneurs tout récemment : Lola est d’ores et déjà sur le terrain, tandis que Rose arrivera dans quelques jours pour prêter main forte à toute l’équipe. Des circonstances bien particulières pour commencer un nouvel emploi… 

     

    « Depuis mon bénévolat en juillet 2019 à AVA, je n'avais qu'une idée en tête : celle d'y retourner. Lorsque l'opportunité s'est présentée, je n'ai pas hésité à quitter mon CDI pour rejoindre l'équipe du refuge. Malgré cette période difficile d'épidémie du Covid-19 et les mesures de confinement, mes motivations n'ont pas été ébranlées. Le fait de me sentir utile pour la cause animale que j'affectionne au sein d'AVA, en appliquant les règles d'hygiène et de sécurité, font que je n'ai pas peur de commencer cette nouvelle aventure ». 

    Rose, future soigneuse au Refuge. 

     

    Nos vétérinaires sont également déterminés à nous aider et à assurer le suivi des soins de nos animaux. Venu au Refuge pour une visite sanitaire, à la demande des soigneurs, notre Président-fondateur, le Dr vétérinaire Thierry Bedossa en a profité pour adresser un message de remerciement pour l’équipe AVA : 

     

    Mais c’est également à vous, qui nous lisez, que nous tenons à dire merci. Merci pour votre soutien indéfectible, et votre générosité qui nous a permis de recruter en cette période si difficile. Sachez que votre aide précieuse est perçue par notre équipe comme un magnifique signe d’encouragement. 

     

    C’est votre solidarité qui permet à nos animaux de vivre. 

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    Lettre d'info L214

     

    COVID-19 : quelles conséquences pour les animaux ?


    Même s’ils ne sont pas infectés par le virus, les animaux sont eux aussi impactés par la pandémie.


    Prenons soin de nos compagnons à quatre pattes !

    La semaine dernière, la SPA tirait la sonnette d'alarme : à cause du confinement, les adoptions sont au point mort et les fourrières publiques et les refuges sont « tous saturés en termes de capacité d’accueil ».

    Pour remédier à cette situation, la SPA est actuellement en discussion avec le ministère de l’Agriculture (en charge de la protection animale...) afin de permettre la reprise des adoptions tout en respectant des consignes sanitaires adaptées au contexte. Une dérogation qui serait bénéfique pour tous les animaux en attente d'adoption !

    Et, rassurons-nous : selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), « rien ne prouve que les animaux de compagnie, tels que les chiens ou les chats, peuvent transmettre le COVID-19 ».

    Chaton mignon

    Continuons donc à prendre soin des animaux qui partagent notre vie et apprécions leur chaleureuse compagnie durant le confinement !

    → Quelques conseils de la SPA



    Pour les animaux qui nous entourent, les habitudes sont chamboulées

    Pour les animaux qui vivent d'ordinaire à proximité des humains, le confinement a des conséquences inattendues et contrastées.

    Si elles sont plutôt inquiétantes pour les cerfs sika du Japon ou les singes de Lodburi en Thaïlande, qui se retrouvent brutalement privés de nourriture suite à la désertion des touristes qui les nourrissent habituellement, elles semblent en revanche plus positives pour d’autres animaux.

    Des poissons qui retrouvent des eaux claires dans les canaux de Venise aux canards qui gambadent dans les rues de Paris : les oiseaux, les poissons et mammifères marins, ou encore les amphibiens profitent du calme pendant que les humains restent à la maison. Le confinement signifie en effet moins de pollution (atmosphérique et sonore) et de perturbations.

    → Lire l’article de Reporterre sur l'impact du confinement pour les animaux sauvages

    Oiseau

    Vous voulez apprendre à connaître les oiseaux ? La Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) a profité de l'occasion pour appeler les personnes confinées à participer au comptage des oiseaux, que ce soit de leur fenêtre, leur balcon ou leur jardin ! N'hésitez pas à y participer : compter les oiseaux est ludique, facile et permet aux scientifiques d'évaluer les populations d'oiseaux et de mieux comprendre leurs habitudes.

    → Participer au comptage des oiseaux



    Un peu de répit pour les animaux sauvages

    En Chine, l’épidémie de coronavirus a poussé le gouvernement à interdire la vente et la consommation alimentaire d’animaux sauvages : une véritable avancée ! Cette interdiction vise notamment l’ensemble des marchés, des épiceries et des ventes en ligne. Pour ce qui est du commerce d’animaux sauvages à des fins médicinales, de recherche ou comme animaux de compagnie, un système d’approbation strict et des procédures de quarantaine devraient être mis en place.

    → Lire l’article du National Geographic sur l’interdiction de consommer des animaux sauvages en Chine

    Renards

    Une autre bonne nouvelle pour les animaux sauvages : en France, la chasse est suspendue pendant le confinement ! Alors que certaines pratiques de chasse individuelle étaient encore récemment encouragées par la Fédération nationale de chasse (FNC), l’indignation des associations de défense des animaux a permis de clarifier la situation : « toute action de régulation ou de chasse », « le piégeage et le gardiennage » et « l'agrainage du petit gibier ou des sangliers » (une pratique qui consiste à attirer le gibier en répandant du grain sur le terrain de chasse) sont suspendus jusqu’à nouvel ordre.

    Ce sont donc des milliers d'animaux qui ne périront pas sous les balles des chasseurs ces prochaines semaines ! Ce répit est d’autant plus précieux qu’il intervient au début du printemps et de la période de reproduction de nombreux animaux sauvages.

    → Lire l'article de 30 Millions d’Amis sur l'interdiction de la chasse


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    Du répit pour certains animaux Si cette lettre s'affiche mal,
    vous pouvez la consulter ici

     

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  • L214 éthique & animaux
    @L214
     
    CONFINEMENT À VIE • Loin des publicités bucoliques de la filière, en France, 95% des cochons sont enfermés en bâtiment. Ils ne verront la lumière du jour qu'à leur départ pour l'abattoir. Une vie misérable du début à la fin. #ConfinementJour11
     
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    11:12 AM · 27 mars 2020·Twitter Media Studio
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    Coronavirus : les refuges pour animaux menacés de saturation

    Fermés au public qui ne peut plus adopter, les sites de la SPA et des autres associations continuent à se remplir de chiens errants ou abandonnés. Le gouvernement les a autorisés à accueillir provisoirement plus d’animaux que prévu par les normes.

     

    Par Publié hier à 13h55, mis à jour hier à 19h04

     

      Temps de Lecture 4 min.

     

     

    La Société protectrice des animaux (SPA) et les autres associations de protection des animaux sont très inquiètes. Avec la crise du coronavirus, les refuges qu’elles gèrent sont tous fermés au public depuis le 16 mars, mais continuent à se remplir d’animaux errants ou abandonnés. Si bien que certains lieux risquent d’arriver assez vite à saturation. « A ce rythme, cela pourrait être le cas d’ici à une dizaine de jours », évalue Jacques-Charles Fombonne, le président de la SPA. De quoi redouter des euthanasies en série pour les animaux qui ne trouveraient alors plus de place nulle part.

    La difficulté s’énonce comme un problème de robinet et de baignoire, un classique des mathématiques. Les centaines de refuges français pour chiens, chats, lapins, reptiles, etc., n’ont aujourd’hui plus le droit d’accueillir le public. Il n’y a donc quasi plus aucune adoption. « Sur Internet, nos refuges proposent bien de repérer un animal, et il n’est pas interdit à un salarié de l’association concernée d’aller le déposer chez celui qui veut l’adopter, explique Hervé Bélardi, le délégué général de la confédération Défense de l’animal, qui regroupe plus de 270 sites indépendants. Mais en pratique, cela ne marche pas vraiment. » Résultat, les refuges ne se vident pas, ou au compte-gouttes.

    Or les animaux, eux, arrivent toujours. Contrairement à ce que craignait la SPA, aucune vague d’abandons n’a certes eu lieu. A Hongkong, des échantillons prélevés sur un loulou de Poméranie et un berger allemand ont montré qu’ils étaient porteurs du coronavirus, et l’information aurait pu paniquer certains maîtres. « J’ai eu peur que ça ne parte en vrille et ne pousse des gens à abandonner leurs animaux », confie Jacques-Charles Fombonne. Ces deux chiens ont a priori été infectés par les personnes chez qui ils vivaient. En sens inverse, « il n’existe aucune preuve que des animaux comme des chats ou des chiens pourraient transmettre le virus à l’homme, martèle-t-on à la SPA. Donc ne les abandonnez pas ! » A ce stade, le message semble avoir été entendu.

    Manque de bras

    En revanche, de nombreux refuges reçoivent toujours des chiens et chats errants, récupérés dans un premier temps par les fourrières. A la SPA, ils représentent l’écrasante majorité des arrivées. « A cela viendront s’ajouter les nombreuses portées de chatons dans les prochaines semaines », anticipe Hervé Bélardi. Au bout du compte, l’effectif des chiens et des chats dans les refuges progresse inexorablement. Ceux de la SPA, le numéro un du secteur, comptent environ 5 800 animaux, pour une capacité théorique de 6 500 places. La cote d’alerte approche.

    « Dans un premier temps, on peut mettre un peu plus d’animaux par cage », nuance le patron de la SPA. L’administration l’a compris. Dans une instruction prise le 20 mars, le ministère de l’agriculture autorise les refuges, durant « toute cette période de pandémie », à dépasser à titre dérogatoire les capacités fixées par les préfets, comme c’est déjà le cas l’été pour faire face au pic d’abandons. « Chez nous, on pourrait ainsi accueillir jusqu’à 8 000, voire 9 000 animaux », avance Jacques-Charles Fombonne. Du moins en théorie.

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    Car plus la crise se prolonge, plus les refuges se heurtent à des difficultés pour fonctionner. A commencer par le manque de bras. Du jour au lendemain, les associations ont dû se passer de milliers de bénévoles, souvent des personnes âgées, qui donnaient un coup de main, notamment pour promener les chiens, et sont désormais confinées. « Certains voulaient venir contre vents et marées, j’ai refusé, témoigne Sabine Fghoul, de la SPA de Haguenau (Bas-Rhin). On s’occupe de protection animale, mais on doit d’abord protéger les humains ! » Des salariés, frappés par l’épidémie, sont aussi absents. A Vitré (Ille-et-Vilaine), la SPA a ainsi dû fermer ses portes lundi 23 mars : il ne restait qu’une personne valide.

    « Pas d’adoptions, pas de sous »

    Autre préoccupation, l’alimentation des animaux. « A Tours, on nous a livré 40 tonnes de croquettes, mais les transporteurs ne sont guère disponibles pour les apporter dans les refuges qui en ont besoin, confie Hervé Bélardi. On envisage donc de prendre notre propre camion pour assurer la distribution. »

    L’argent, surtout, risque de manquer à certaines structures fragiles. « Pas d’adoptions, pas de sous, résume Jeannette Bosquet, qui dirige un refuge à Cutrelles (Seine-et-Marne). J’ai neuf salariés. Comment je les paie ? Cela s’annonce compliqué. »

    Après la SPA, la confédération Défense de l’animal a lancé, mardi 24 mars, un appel aux dons. « Fonctionnant uniquement grâce à la générosité publique et aux produits des adoptions, nombre d’associations risquent très rapidement de n’être plus en mesure de nourrir les animaux », plaident ses dirigeants.

    A Villeneuve-lès-Maguelone (Hérault), Annie Benezech avait senti les mauvaises nouvelles arriver. Un peu avant le confinement général, elle a mis son refuge en configuration de crise. Cinquante chiens ont été confiés à des familles d’accueil, pour ramener le nombre d’animaux autour de 200. Sur 23 salariés, une dizaine ont été placés au chômage partiel. Ceux qui restent se concentrent sur l’essentiel. Ils nourrissent les bêtes, leur donnent les médicaments nécessaires, nettoient les cages. Tant pis pour les promenades et les jeux qu’assuraient les bénévoles. Le résultat, c’est un site à moitié vide et étonnamment calme. « Vous connaissez le silence actuel dans les rues vidées par le coronavirus ? Il est arrivé jusqu’à nous », relate Annie Benezech. Les chiens sont prostrés, moins gais. Ils n’aboient plus ou presque. « Notre comportement a changé, alors celui des animaux aussi. »

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