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Par MARIALIS06 le 15 Septembre 2019 à 12:47
Montreurs d'ours et de loups - mettons un terme à l'exploitation des animaux dans les spectacles.
Auteur : Association AVES France
Destinataire(s) : Elisabeth Borne, Ministre de la Transition écologique et Solidaire
Monsieur le Ministre de la Transition écologique et solidaire,
La France de 2018 peut-elle encore cautionner l'exploitation d'animaux sauvages à des fins de divertissement ?
Chaque semaine pendant la saison des fêtes médiévales, puis pendant celle des marchés de Noël, des ours et des loups quittent leurs enclos et passent des centaines, voire des milliers de kilomètres sur les routes de France. Ces animaux, transformés en saltimbanques par des années de dressage, doivent répéter inlassablement les figures imposées par leurs dresseurs.
Parfois il s'agit simplement de simuler un câlin, d'autres fois on demande aux ours de grimper sur un ballon, de monter sur un toboggan, de prendre des postures de soumission ou de sauter d'un tabouret à un autre. Les loups, eux, doivent sauter dans des cerceaux, parfois enflammés, ou grimper sur des tabourets. Le but est toujours le même : donner au public l'illusion que l'animal s'amuse alors qu'il travaille, et même parfois qu'il souffre. Une fois la prestation réalisée, l'animal retourne dans une cage, un van ou à l'arrière d'une camionnette d'où il ne sortira qu'après des heures d'attente, pour une seconde représentation.
Pourquoi autorise-t-on leurs dresseurs à leur faire subir cette vie ?
N'ont-ils aucun droit parce qu'ils sont nés en captivité ?
Ce que nous décrivons, beaucoup d'autres associations le dénoncent pour les animaux de cirque. Pourtant, si AVES France s'est spécialisée dans la lutte contre les spectacles des montreurs d'ours, c'est parce que leurs conditions de détention et de vie sont parfois pires que celles autorisées pour les autres espèces.
Bon nombre de nos concitoyens pensent que les montreurs d'ours et de loups appartiennent à l'Histoire de notre pays et que, comme ailleurs, cette activité a disparu. Il n'en est rien. Les montreurs d'ours sont peu nombreux, mais très demandés et leurs animaux peuvent parcourir plus de 10.000 kilomètres par saison !
En début d’année, AVES France a lancé une vaste campagne de sensibilisation auprès des députés, dans le but d'obtenir la modification de l’Arrêté du 18 mars 2011 fixant les conditions de détention et d'utilisation des animaux vivants d'espèces non domestiques dans les établissements de spectacles itinérants.
L’annexe III de cet arrêté porte sur les « exigences minimales relatives à l’hébergement des espèces dans les installations utilisées pour la réalisation des spectacles itinérants ». On peut y lire, pour les ours bruns et les ours noirs, que les installations lors de la période itinérante doivent ménager un espace disponible d'au minimum 12 à 24 mètres carrés selon la taille de l’animal.
Or, cette disposition règlementaire est balayée par la phrase suivante, toujours en Annexe III de l’arrêté du 18 mars 2011 :
« Les dispositions précitées relatives aux caractéristiques des installations intérieures et extérieures ne s’appliquent pas aux établissements dont les périodes itinérantes n'excèdent pas quatre jours à compter du départ des animaux des installations fixes jusqu'à leur retour.»
Ce paragraphe permet aux montreurs d’ours — en France et en 2018 ! — de garder leurs animaux enfermés dans des vans, des fourgonnettes ou des remorques climatisées jusqu’à quatre jours, pour sillonner la France et proposer leurs spectacles. Ces animaux-artistes sont condamnés par une législation inadaptée et empêchant aussi bien les associations que les services de l’Etat d’agir.
Monsieur le Ministre de la Transition écologique et solidaire, plusieurs députés nous ont d'ores et déjà fait part de leur soutien sur le sujet, dont deux en déposant des questions écrites afin de vous demander si votre Ministère allait se saisir de ce dossier.
AVES France souhaite de tout coeur la fin de ces spectacles et le placement des animaux dans des refuges adaptés. Il n'est plus possible de laisser des dresseurs présenter leurs spectacles comme des "animations pédagogiques" alors que leur discours consiste principalement à justifier la captivité des animaux présentés (qui vivraient mieux en captivité que dans leur milieu naturel).
Une première mesure, prise en urgence, serait de modifier l'Arrêté du 18 mars 2011 fixant les conditions de détention et d'utilisation des animaux vivants d'espèces non domestiques dans les établissements de spectacles itinérants en imposant aux dresseurs et aux organisateurs de ces spectacles des installations lors de la période itinérante ménageant un espace disponible d'au minimum 24 mètres carrés et répondant au mieux aux besoins biologiques des animaux.
A terme, les membres de l'association AVES France ainsi que tous les signataires de cette pétition vous demandent de mettre un terme à ces spectacles d'un autre âge.
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Par MARIALIS06 le 6 Septembre 2019 à 16:10
Victoire de la pétition : Il faut sauver Maurice le coq de l'île d'Oléron
Victoire : Il faut sauver Maurice le coq de l'île d'OléronAuteur : Corinne Fesseau
139.752 Signatures
Bonjour à toutes et à tous,
Je suis très contente de cette victoire et pour notre association les coqs d'Oléron en colère.
On va pouvoir avancer dans notre combat pour la ruralité en France.Pour soutenir d'autres associations et pour ailleurs que tous les bruits de campagne soient tolérés et acceptés.
Que tous les nouveaux arrivants s'adaptent à la situation et que les maires de chaque commune ne soient pas les victimes de ces conflits permanents et ridicules pour certains cas!
Nous devons protéger les campagnes et s'adapter : les bruits ont toujours existé.
Je remercie cet énorme soutien sur MesOpinions.com et je souhaite que tous les coqs de France chantent librement.
Vive Maurice
La justice autorise le coq Maurice à continuer de chanter sur l’île d’Oléron
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Par MARIALIS06 le 26 Août 2019 à 15:21
Victoire de la pétition : Demande d'ouverture d'une classe ULIS au collège des Pieux pour les enfants reconnus handicapés
Victoire : Demande d'ouverture d'une classe ULIS au collège des Pieux pour les enfants reconnus handicapésAuteur : Représentants des parents d'élèves
896 Signatures
Il y aura une ULIS au collège des Pieux.
Tout c'est finalement décanté très vite. Un combat gagné pour une belle cause.Merci donc aux parents et aux enseignants qui se sont mobilisés ces dernières semaines.
Merci aux élus, et plus particulièrement au maire de Siouville, Monsieur BOTTIN, qui s'est beaucoup impliqué.
Nous remercions aussi le député, S. TRAVERT, et le sénateur, P. BAS, dont les interventions ont probablement pesé fortement.
Les services académiques, en ouvrant une ULIS, concrétisent le message ministériel d'accueil des élèves, quelles que soient leurs difficultés, dans les établissements classiques. C'est ce que nous voulions.
Enfin, bien évidemment, nous remercions tous ceux qui ont soutenu, de près ou de loin, notre action, notamment les 2000 signataires de la pétition.
Nous avons reçu de nombreux commentaires d'encouragement, de solidarité et de soutien en ligne de toute la France. Nous vous en remercions.
Un reportage de France 3 Normandie Caen, consacré aux incertitudes concernant l'accueil des élèves ULIS au collège des Pieux, avait été tourné lundi 24/06. Il a été diffusé avec une happy end. A vos replay!
Les représentants des parents d’élèves, les parents et enseignants de l’école élémentaire et du collège des Pieux.
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Par MARIALIS06 le 26 Août 2019 à 14:20
Victoire de la pétition : Terreur au Brésil et dans l'Amazonie : la forêt se meurt ! Appel au boycott de tous les produits brésiliens
Victoire : Terreur au Brésil et dans l'Amazonie : la forêt se meurt ! Appel au boycott de tous les produits brésiliensAuteur : Jérôme Garnier
31.691 Signatures
La Cour suprême du Brésil casse la décision de Bolsonaro sur les terres indigènes!
Le président brésilien avait transféré les pouvoirs fonciers d’une fondation protectrice des indigènes au ministère de l’agriculture.
La Cour suprême du Brésil a bloqué, jeudi 1er août, un décret du président Jair Bolsonaro qui transférait au ministère de l’agriculture, défenseur des intérêts de l’industrie agroalimentaire, des compétences foncières jusqu’alors dévolues à une fondation protectrice des indigènes.
Les dix juges du Tribunal fédéral suprême (STF) ont soutenu cette décision, considérant que les parlementaires brésiliens avaient déjà rejeté ce décret. « Pour ce qui fait loi, le dernier mot revient au Congrès », a déclaré le juge Luis Roberto Barroso, qui avait déjà ordonné en juin la suspension provisoire du décret portant sur un transfert des compétences dans la délimitation des terres indigènes.
Le président d’extrême droite Jair Bolsonaro s’est plusieurs fois exprimé en faveur d’un nouveau découpage des terres indigènes plus favorable à l’agrobusiness.
Les indigènes dénoncent une multiplication des conflits
Cette décision du STF survient une semaine après la mort d’un leader indigène dans le nord-est du pays. Les membres de la tribu waiapi dénoncent un assassinat, qui n’a pas encore été confirmé par l’enquête judiciaire.
Nous avançons, nous allons y arriver! Merci à toutes celles et ceux qui ont signé et diffusé la pétition, merci à tous les amoureux de la Nature, merci à tous ceux qui au quotidien par leurs petits actes arrivent à faire avancer la cause écologique. Bolsonaro a perdu une grande bataille, nous finirons, nous les humains doués de raison et de sensibilité à le faire plier.
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Par MARIALIS06 le 26 Août 2019 à 14:12Par Liliane
Pétition adressée à E.Macron, Président de la République
Cela fait des années que l'abandon des chiens ne diminue pas, 100 000 par an ! Les refuges et SPA sont débordés, ils n'ont plus de place pour les accueillir et les chiens sont doublement victimes d'abandons dans certains refuges. CE N'EST PLUS POSSIBLE DE CONTINUER AINSI !
L'abandon est un véritable fléau.
Derrière 100 000 chiens abandonnés, il y a 100 000 personnes capables de faire cet acte .
Je suis particulièrement touchée par la cause animale, le chien fait partie de ma vie, c'est un être humain sans parole et j'espère que vous aussi vous pensez que c'est cruel d'abandonner cet animal qui n'a jamais rien demandé et qui est victime de son dévouement auprès de l'humain.
Il ne s'est jamais imposé dans un foyer, il aime l'humain plus que lui-même alors pourquoi l'arracher à sa mère pour l'abandonner plus tard ?
Cette pétition est destinée à informer E. Macron pour qu'il sache que tous les chiens en France n'ont pas la chance qu'a eu Némo, son chien adopté au refuge.
Il faut qu'il comprenne que tous les amis de Némo doivent être respectés, que les lois sont insuffisantes à l'heure actuelle (chose qu'il a tout de même reconnu) et qu'il doit agir rapidement et sévèrement.
Je lui déjà envoyé ma proposition de loi...
Je vous laisse le soin de lire cette lettre en espérant votre soutien car, comme vous le savez, c'est ensemble que l'on peut se faire entendre, c'est ensemble que l'on peut améliorer nos conditions de vie, les nôtres et celles de nos animaux. Les chiens ont besoins de nous !
+++La maltraitance sur les animaux se répercute sur les personnes les plus vulnérables au niveau familial+++
LUTTONS POUR LA PROTECTION DU CHIEN DOMESTIQUE,
CONTRE SON ABANDON LEQUEL EST RECONNU ACTE DE MALTRAITANCE
Monsieur Le Président de la République,
Je me permets de vous écrire pour vous faire part de l'urgence d'intervenir afin de faire cesser la maltraitance infligée aux animaux sur notre territoire et notamment l'abandon excessif des chiens de compagnie.
Ces actes sont indignes de tout être humain censé les protéger et montrer l'exemple aux enfants.
La France détient le record d'abandons au niveau européen, la situation est inadmissible.
Lorsque la loi de 2010 concernant la régularisation des chiens dangereux de 1ère et 2ème catégorie a été mise en vigueur nous avons pu constater rapidement une baisse considérable de l'achat de ces races-là. Elles sont de plus en plus rares dans les rues notamment la 1ère catégorie.
Les appels aux dons que font les associations et SPA ne sont pas la solution pour éradiquer l'abandon, au contraire, cela conforte l'idée que l'on peut se décharger de ses devoirs, abandonner librement sans pénalités compte tenu que des ressources financières sont allouées pour cela.
Le travail doit se faire en amont, avant l'achat du chiot ou du chien. L'éducation est un problème majeur des adultes irresponsables. Les enfants doivent être sensibilisés également aux conditions de vie du chien afin de sensibiliser, à leur tour les parents.
Ma proposition est la suivante : pourquoi ne pas envisager de faire une extension de ladite loi des chiens dangereux sur les chiens de toutes races sans évoquer la clause relevant de l'étude comportementale de l'animal ?
En imposant un stage à l'issu duquel un certificat d'aptitude serait délivré aux futurs propriétaires de chiens cela limiterai les achats compulsifs, irréfléchis amenant à abandonner son animal sans aucun scrupule.
Un stage payant, pratiqué chez un éducateur agrée tel que cela se réalise pour les chiens dangereux mais orienté sur l'éducation, le bien-être de l'animal ainsi que sur la race convoitée.
Ce certificat d'aptitude devra être présenté avant l'achat de l'animal chez l'éleveur ou le particulier ou lors de son adoption y compris en cas de changement de propriétaire. Chaque éleveur et chaque acheteur ayant l'obligation de retourner chacun un exemplaire du certificat dûment complété et signé à la Mairie ou à la Préfecture. Ainsi, les chiens seraient identifiés doublement avec la puce électronique.
L'aspect financier est bien souvent dissuasif, le stage pouvant être contraignant également pour ceux qui n'ont pas de bonnes intentions. Ces critères réunis auront un impact important sur la réglementation des chiots vendus sans scrupules et cela freinera la possibilité d'abandonner à tout va. Je suis fermement convaincue que c'est une mesure drastique pour stopper les abandons abusifs.
Par ailleurs, les amendes infligées lors des procès ne sont pas à la hauteur des atrocités commises, les juges ne prennent pas trop en considération la souffrance animale. La loi devrait se durcir à ce niveau-là afin de ne pas banaliser les actes et la loi reconnaissant le chien comme être vivant doté de sensibilité, au même titre qu'un humain.
Monsieur Le Président de la République, vous avez un chien, un joli Némo à vos côtés qui doit vous donner beaucoup de bonheur, je n'en doute pas. Je vous demande d'agir rapidement pour la cause animale dans notre pays, pour sauver nos chiens de l'abandon. Imaginez les congénères de Némo qui souffrent tous les jours sous les coups de leurs bourreaux, qui sont jetés sur la voie publique, au fond d'un puit, enfermés dans des cages, dans le noir au fond des caves d'immeubles et j'en passe... L' urgence est là, les vacances d'été sont là avec leurs lots d'abandons supplémentaires comme chaque année.
Il faut règlementer l'achat du chien et je rajouterai également créer une police animale.
Dans certains refuges et SPA, les chiens et les chats abandonnés ne sont pas toujours considérés malgré les appels aux dons pour assumer leurs besoins. La souffrance est là également, le chien a du mal a s'en sortir et certains ne sortent jamais de ces structures.
Cette ambiance sur le terrain est difficile à supporter, les chiens sont doublement pénalisés, aucun réconfort. Ils sont privés de liberté, ils sont détenus dans des endroits insalubres parfois, froids, humides ou trop chaud l'été. Certains n'ont pas de couverture ou dorment à même le sol, cela est interdit mais on ne respecte pas la loi.
Les dons récoltés ne sont pas affectés aux animaux en premier. Je vous le signale en connaissance de cause car le refuge de Toulouse que je visite régulièrement ne reflète pas un lieu hospitalier pour les pensionnaires, le Président n'accorde que très peu de considérations pour les animaux, ils ne sont pas sa priorité. Ils ne reçoivent que le minimum afin de montrer qu'ils sont nourris, sans plus.
Vous remerciant de l'intérêt que vous porterez à ma demande,
Je vous prie d'agréer, Monsieur le Président de la République, l'expression de mes sentiments très respectueux.
Par avance, merci à tous pour votre participation...
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Par MARIALIS06 le 20 Août 2019 à 23:14
Plus de 50 députés européens et une cinquantaine d’organisations de défense de la nature ont appelé ce dimanche 18 août les parties à la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) à interdire la chasse aux trophées ciblant des animaux en danger comme les rhinocéros et les éléphants.
La CITES interdit tout commerce de plus de 1.000 espèces végétales et animales considérées comme en danger d’extinction, qui sont recensées dans son annexe 1. Dans une lettre adressée à la secrétaire générale de la CITES Ivonne Higuero, les signataires déplorent que la chasse aux trophées, ayant un caractère récréatif et considérée comme « non commerciale », ait échappé à cette interdiction.
La lettre a été rendue publique au moment où sont réunis à Genève des milliers de délégués venus de plus de 180 pays, défenseurs de l’environnement et responsables politiques. Ils doivent discuter de 56 propositions visant à modifier le degré de protection accordé aux animaux et aux plantes sauvages par la Convention. La question des trophées de chasse ne figure toutefois pas à l’ordre du jour de la conférence.
« Moratoire immédiat »
« Un nombre considérable de trophées d’espèces (relevant) de l’annexe 1 (du traité) sont commercialisés chaque année, dont les trophées d’espèces figurant sur la liste rouge de l’IUCN (Union internationale pour la conservation de la nature) en tant qu’espèces ne subsistant plus à l’état sauvage, gravement menacées (ou) en danger d’extinction, vulnérables ou proches des seuils de menace », souligne la lettre.
Les signataires appellent les parties à la Convention à « traiter les trophées de chasse de la même manière que les autres formes de commerce de la vie sauvage », et à « appliquer un moratoire immédiat sur les importations de toutes les espèces (recensées) dans l’annexe 1 ». Ils demandent également l’interdiction des élevages de lions captifs destinés aux trophées de chasse.
Un grand nombre d’espèces sont convoitées par les chasseurs, dont les éléphants, les rhinocéros noirs et blancs, les girafes, les crocodiles, les perroquets gris, les guépards mais aussi les primates comme les chimpanzés. La Campagne pour interdire la chasse aux trophées a déclaré dans un communiqué que « des permis de la CITES ont été fournis (par) des chasseurs souhaitant tirer et ramener chez eux des trophées d’animaux parmi les plus menacés dans le monde ».
Eduardo Goncalves, fondateur de cette association, a déclaré à l’AFP que l’exemption dont bénéficie la chasse aux trophées dans le traité de la CITES était « absolument inexplicable ». La chasse aux trophées est « une industrie internationale générant des millions de dollars » de bénéfices, et elle est donc « évidemment commerciale », a-t-il ajouté.
Toujours légal dans de nombreux pays
Les Etats-Unis, plus gros importateur de trophées de chasse, ont délivré au cours des dix dernières années 200.000 permis d’importation, selon un rapport publié par la Campagne. La Chine occupe la deuxième position mais est de plus en plus active dans ce secteur : le nombre de permis délivrés par Pékin est passé de 18 en 2007 à 2.142 dix ans plus tard.
La Campagne note aussi une forte hausse récente des permis détenus par des ressortissants de plusieurs autres pays comme le Canada, la Belgique, l’Autriche et la Russie. La chasse aux trophées est légale dans de nombreuses régions d’Afrique. Les touristes paient pour tirer sur un petit nombre d’animaux sélectionnées, une pratique que certains experts jugent acceptable car favorisant la préservation à long terme des espèces ciblées.
Les pays qui délivrent des licences font valoir que les revenus générés par la chasse aux trophées financent des projets de préservation et de lutte contre le braconnage. Mais les détracteurs de ce type de chasse estiment qu’elle mène au déclin de nombreuses espèces.
« La lacune qui autorise les chasseurs de trophées à tirer sur des espèces en danger doit être comblée immédiatement », estime Eduardo Goncalves.
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Par MARIALIS06 le 7 Août 2019 à 00:01
Victoire de la pétition : Terreur au Brésil et dans l'Amazonie : la forêt se meurt ! Appel au boycott de tous les produits brésiliens
Victoire : Terreur au Brésil et dans l'Amazonie : la forêt se meurt ! Appel au boycott de tous les produits brésiliensAuteur : Jérôme Garnier
31.685 Signatures
La Cour suprême du Brésil casse la décision de Bolsonaro sur les terres indigènes!
Le président brésilien avait transféré les pouvoirs fonciers d’une fondation protectrice des indigènes au ministère de l’agriculture.
La Cour suprême du Brésil a bloqué, jeudi 1er août, un décret du président Jair Bolsonaro qui transférait au ministère de l’agriculture, défenseur des intérêts de l’industrie agroalimentaire, des compétences foncières jusqu’alors dévolues à une fondation protectrice des indigènes.
Les dix juges du Tribunal fédéral suprême (STF) ont soutenu cette décision, considérant que les parlementaires brésiliens avaient déjà rejeté ce décret. « Pour ce qui fait loi, le dernier mot revient au Congrès », a déclaré le juge Luis Roberto Barroso, qui avait déjà ordonné en juin la suspension provisoire du décret portant sur un transfert des compétences dans la délimitation des terres indigènes.
Le président d’extrême droite Jair Bolsonaro s’est plusieurs fois exprimé en faveur d’un nouveau découpage des terres indigènes plus favorable à l’agrobusiness.
Les indigènes dénoncent une multiplication des conflits
Cette décision du STF survient une semaine après la mort d’un leader indigène dans le nord-est du pays. Les membres de la tribu waiapi dénoncent un assassinat, qui n’a pas encore été confirmé par l’enquête judiciaire.
Nous avançons, nous allons y arriver! Merci à toutes celles et ceux qui ont signé et diffusé la pétition, merci à tous les amoureux de la Nature, merci à tous ceux qui au quotidien par leurs petits actes arrivent à faire avancer la cause écologique. Bolsonaro a perdu une grande bataille, nous finirons, nous les humains doués de raison et de sensibilité à le faire plier.
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