• UE,Générations Futures dénonce des carences dans l’évaluation des pesticides

     

     

    Générations Futures dénonce les carences de l’UE

    dans l’évaluation des pesticides

    L’Allemagne et la France sont les pays qui ont le plus perde à cause des faux pesticides sur leur marché. [Teddy Llovet/ Flickr]

     

     

    Dans un rapport publié ce mardi 10 septembre, Générations Futures affirme que la dangerosité réelle des pesticides est sous-estimée en Europe. Les décideurs ne tiendraient pas compte de toutes les études scientifiques disponibles. Un article de notre partenaire Ouest-France

    Un jour après l’ouverture de la consultation publique sur les zones qu’il ne faudrait pas traiter aux pesticides, afin de protéger les riverains, l’organisation Générations futures a étudié la façon dont ces substances toxiques sont mises sur le marché, ou réautorisées dans l’Union européenne.

    Son rapport publié ce mardi pointe des carences : « L’évaluation des pesticides ne prend pas en compte toutes les données scientifiques disponibles, bien que le règlement européen l’exige. »

    Générations Futures @genefutures
     

    Nouveau rapport de Générations Futures sur les carences des évaluations des . Nous dénonçons une sous estimation de la dangerosité réelle des pesticides en Europe ! https://www.generations-futures.fr/actualites/rapport-carences-evaluation-pesticides/  @Veillerette @EuropePAN @HealthandEnv @Elisabeth_Borne @agnesbuzyn @dguillaume26

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    Un résultat sans appel

    Pour le démontrer, Générations Futures a scruté les dossiers de cinq substances actives, en cours d’évaluation ou de réautorisation.

    Elle a comptabilisé le nombre d’études scientifiques citées par les industriels, ainsi que par l’État membre désigné pour signer un rapport d’évaluation (RAR) remis à l’Efsa, l’Agence européenne de sécurité des aliments. Et celles disponibles sur PubMed, la base de données de la Bibliothèque américaine de médecine qui répertorie tous les articles des chercheurs en biologie, validés par leurs pairs.

    Leur résultat est sans appel. Pour le chlorpyrifos, un insecticide organophosphoré, suivi par l’Espagne, la liste répertorie seulement quatre-vingt-cinq études publiées, alors que PubMed affiche plus de 2 000 études qui démontrent sa toxicité. Cet insecticide est toutefois dans le collimateur de l’Efsa qui souhaite l’interdire. Aux États-Unis, c’était le 14e pesticide le plus utilisé en 2012.

    Aucune étude sur les trente et une publiées

    C’est encore pire pour le metsulfuron-méthyle, un nouvel herbicide toxique pour les organismes aquatiques. « Sur les trente et un résultats de toxicité publiés sur PubMed, aucun ne figure dans le dossier de demande d’autorisation des industriels ! » Qu’y a-t-il donc dans ce dossier ? Uniquement des études fournies par les fabricants eux-mêmes, et non publiées.

     

    Or, rappelle Générations futures que le règlement européen stipule que « seule la présence de toutes les études… permet de lancer un débat scientifique pour savoir quelles sont les études les plus fiables ».

    L’organisation réclame aujourd’hui que « soit refusé tout dossier ou RAR ne contenant pas l’intégralité de la production scientifique des dix années précédentes concernant la toxicité des pesticides en réexamen ».

    Et ce n’est pas accessoire, à l’heure où des scientifiques relient de plus en plus l’augmentation des cas d’autisme ou de maladies comme Parkinson aux pesticides, « une revue rapide de toutes les substances actives autorisées dans l’UE ces dix dernières années ».

     

     

     

     
     

     

    lg

     

     
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