"La situation est inquiétante". Le préfet du Gard, Didier Lauga, a présenté mardi 4 février après-midi les résultats d’un rapport d’étape concernant un dispositif d’étude et de suivi épidémiologique déployé sur sept communes situées à proximité de Salindres près d’Alès dans lequel l’Agence nationale de santé publique a identifié neuf patients atteints de glioblastome, un cancer rare du cerveau, sur les communes de Salindres et de Rousson entre 2006 et 2015. 

Nouvelles investigations

"S’il reste très faible, ce nombre de cas s’avère localement en excès par rapport à l’incidence habituellement attendu de ce type de cancer dans le Gard", souligne Pierre Ricordeau, le directeur général de l’ARS Occitanie.

Au regard de ces données, et face à l'absence des causes exactes de la maladie, les services de l’État ont décidé de mener dans les prochains jours de nouvelles investigations notamment autour de la plateforme chimique de Salindres.

Pas de nouveaux cas

L'étude qui a été poursuivie entre 2015 et 2019 ne fait état d'aucune identification de nouveaux cas de glioblastome sur cette zone géographique. On notera que les communes concernées par cette enquête épidémiologique sont, outre Salindres et Rousson, Mons, Saint-Julien-les-Rosiers, Saint-Martin-de-Valgalgues, Saint-Privat-des-Vieux et Servas.