• Féminicide au Havre : 800 personnes réclament justice pour Johanna

    Féminicide au Havre : 800 personnes réclament justice pour Johanna

    La jeune maman de 27 ans a été poignardée lundi devant ses enfants. «Stop aux féminicides», pouvait-on lire sur des pancartes. Son conjoint a été mis en examen et écroué.

     La mère de Johanna se recueille, une photo de sa fille à la main. La mère de Johanna se recueille, une photo de sa fille à la main.  AFP/LOU BENOIST.
     

    Le 18 septembre 2019 à 17h31, modifié le 18 septembre 2019 à 20h12

    «Brisons le silence», «Stop aux féminicides», «Stop à la violence» : près de 800 personnes selon la police se sont rassemblées sous ces mots d'ordre mercredi au Havre (Seine-Maritime). Elles demandent « justice » pour « Johanna » la femme de 27 ans tuée lundi dans cette ville par son conjoint devant ses enfants.

    Parmi elles, 600 ont défilé dans les rues du Havre. Le cortège était à 70 % environ composé de femmes et d'enfants, selon la même source.

    L'homme de 37 ans, qui a poignardé cette femme devant leurs enfants de deux, quatre et six ans au sortir d'une grande surface, a été mis en examen et placé en détention provisoire mercredi en fin d'après-midi. « Il a maintenu sa reconnaissance des faits », a indiqué le parquet dans un communiqué transmis à la presse, précisant qu'une information judiciaire a été ouverte du chef de meurtre par conjoint.

    Interpellé peu après les faits, l'homme, qui a porté 14 coups de couteau à sa conjointe, avait dit avoir agi par crainte que la victime ne le prive de ses fils.

    « Les trois enfants ont fait l'objet d'une ordonnance de placement provisoire et dans ce cadre confiés à un membre de la famille. Conformément à la loi, à la suite de cette décision provisoire, le juge des enfants sera saisi au titre de l'assistance éducative », a expliqué le procureur du Havre François Gosselin.

    La police était déjà intervenue

    Le 11 août, la victime avait déjà porté plainte. La police était alors intervenue au domicile du couple, que « la jeune femme disait avoir quitté en passant par la fenêtre de l'appartement […] ayant été menacée par son compagnon à l'aide d'un couteau ainsi que d'étouffement avec un sac en plastique ». Le conjoint avait alors été interpellé puis relâché. « Dans cette première affaire, c'était parole contre parole », avait précisé le procureur François Gosselin.

    La femme avait depuis quitté le domicile commun pour s'installer dans un foyer et « les enfants étaient pris en charge tour à tour par chacun des parents » dans l'attente d'un jugement sur leur garde.

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