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Un millier de « gilets jaunes » à Paris, pour le 56e samedi de mobilisation
Un millier de « gilets jaunes » à Paris, pour le 56e samedi de mobilisation
Quelques incidents ont émaillé la contestation, qui se tenait en même temps qu’une manifestation contre le chômage et la précarité.
Pendant la manifestation des « gilets jaunes », avenue du Maine à Paris, le 7 décembre Julien Muguet pour Le Monde
Environ un millier de « gilets jaunes » manifestaient sous haute surveillance policière, dimanche 7 décembre à Paris, pour leur 56e samedi de mobilisation, qui intervient entre deux journées de mobilisation contre la réforme des retraites.
Peu après 14 heures, au niveau de l’avenue du Maine, dans le quartier de Montparnasse, des incidents entre manifestants et policiers ont brièvement perturbé le cortège, qui voulait dévier de l’itinéraire déclaré en préfecture. Non loin, se tenait au même moment une manifestation contre le chômage et la précarité, traditionnellement organisée chaque premier samedi de décembre.
Un « gilet jaune » face aux forces de l’ordre, samedi 7 décembre, place de Catalogne à Paris. Julien Muguet pour Le Monde
Un groupe de manifestants a tenté de forcer un barrage des gendarmes mobiles, qui les ont repoussés avec leurs boucliers et des grenades lacrymogènes. Quelques autres tirs de gaz lacrymogènes se sont ensuite produits en tête de cortège. Une personne a été évacuée sur une civière par des street medics, sans que l’on connaisse dans l’immédiat la gravité de sa blessure.
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« Tant que Macron n’est pas tombé, je reste dans la rue »
Pendant la manifestation des « gilets jaunes », avenue du Maine à Paris, le 7 décembre JULIEN MUGUET POUR LE MONDE
Rejoints par des étudiants, des militants antifascistes et des syndicalistes de la CGT, les manifestants avaient progressé jusque-là dans le calme depuis leur départ de Bercy en fin de matinée, criant les slogans habituels de ce mouvement social né le 17 novembre 2018 : « Macron démission » et « Tout le monde déteste la police ».
« Tant que Macron n’est pas tombé, je reste dans la rue », dit Anna, une greffière de 56 ans. « Son parcours, sa façon de nous parler, sa politique », cette fonctionnaire de la justice déteste « tout » chez lui. « Il se croit sorti de la cuisse de Jupiter mais moi je travaille au quotidien avec les précarisés, je sais ce que c’est », ajoute-t-elle.
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Tags : France, mannifestations, rassemblement, Un millier de « gilets jaunes », Paris, 56e samedi de mobilisation, chômage, précarité, surveillance policière
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