• "On rend service à la nation" : à Sète, un navire-usine s'est lancé dans la production de gel hydroalcoolique

     

    "On rend service à la nation" : à Sète, un navire-usine s'est lancé dans la production de gel hydroalcoolique

    Confiné dans le port de Sète (Hérault), le navire-usine Ôdeep One, spécialisé dans le dessalage et l'embouteillage d'eau de mer, s'est reconverti en usine de production de gel hydroalcoolique. 

    Le navire-usine Odeep One, dans le port de Sète (Hérault), le 2 avril 2020. Le navire spécialisé dans le dessalage et l\'embouteillage d\'eau de mer s\'est reconverti dans la production de solution hydroalcoolique. Le navire-usine Odeep One, dans le port de Sète (Hérault), le 2 avril 2020. Le navire spécialisé dans le dessalage et l'embouteillage d'eau de mer s'est reconverti dans la production de solution hydroalcoolique.  (GUILLAUME HORCAJUELO / EPA)

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    Cécilia ArbonaRadio France

    Mis à jour le 06/04/2020 | 12:28
    publié le 06/04/2020 | 12:28

    C'est l'histoire de la reconversion expresse d'un navire-usine. Immobilisé depuis le début du confinement dans le port de Sète (Hérault), le bateau baptisé Ôdeep One a changé d'activité en dix jours. D'habitude, ce bâtiment sort au large pour capter, dessaler et embouteiller de l'eau de mer. Désormais à quai pour une durée indéterminée, l'équipage s'est lancé dans la production de gel hydroalcoolique.

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    Une reconversion initiée par Régis Revilliod, le fondateur de la société OFW Ships, qui s'est demandé à quoi pourrait servir son bateau. "Nous étions confinés à Sète, explique l'armateur. Mon fils qui est directeur de la flotte me dit : 'Papa on ne peut pas rester à rien faire, on a 3 millions de bouteilles. Je me suis rapproché de la cellule de crise de l'Élysée'. C'est parti comme ça !"

    Des marins qualifiés

    La nouvelle activité des 39 membres d'équipage, c'est de fabriquer du gel hydroalcoolique. "Là, nous rendons service à la nation, se félicite Régis Revilliod. Nous sommes habitués, habilités à transporter des matières de classe 3 (qui regroupe les liquides inflammables) et tous les marins sont des marins-pompiers, formés, diplômés et entraînés."

    "Le pont supérieur dispose d'un partie découverte où nous stockons l'éthanol et les produits nous permettant de fabriquer la solution hydroalcoolique, détaille Charles Denis, le directeur technique. Donc nous fabriquons en extérieur. Le carrousel de remplissage (où la solution est embouteillée), est l'endroit le plus risqué que nous avons identifié : on l'a complètement isolé hermétiquement."

    D'ici la mi-avril cette usine flottante ambitionne de devenir un géant de production de solution hydroalcoolique. Elle promet de conditionner chaque semaine 765 000 flacons de 600 ml.

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