Relancer l'économie et le pouvoir d'achat des franciliens, mis à genoux par la crise sanitaire. C'est tout l'enjeu du plan de relance que dévoilera Valérie Pécresse ce jeudi. Un plan chiffré à 1,3 milliard d'euros, financé à 50% par le déploiement de crédits supplémentaires. Il se matérialisera en deux temps. Une première partie sera votée le 11 juin, quand la seconde prendra la forme d'un plan d'investissement pluriannuel et sera en débat à la rentrée.
Le plan de relance pensé par la région comporte plusieurs volets, souligne le cabinet de Valérie Pécresse à BFM Paris. Le premier constituera un soutien aux entreprises, explique-t-on, sans donner pour l'heure plus de détails.
Le deuxième volet concernera l'emploi et la formation. Parmi les mesures souhaitées par Valérie Pécresse, le versement d'une prime de 1000 euros à destination des chômeurs qui accepteront de suivre une formation dans les métiers "en tension". Sept filières ont déjà été identifiées.
Un coup de pouce pour les élèves boursiers
Autre volet évoqué par le cabinet de Valérie Pécresse et non des moindres: la solidarité et la santé, en particulier vis-à-vis des étudiants. Celui-ci comprend notamment des mesures destinées à consolider leur pouvoir d'achat: un versement de 60 euros aux 100.000 lycéens boursiers de la région, accompagné pour ceux qui entrent à l'université d'un "chèque numérique".
En outre, tous les élèves de seconde seront munis d'un ordinateur à la rentrée. La moitié est déjà équipée. Au total, 34.000 lycéens auront été concernés par cette mesure entre la rentrée 2019 et la rentrée 2020, laquelle est évaluée à 80 millions d'euros.
Pour rendre plus attractifs les métiers de la santé, 1000 bourses supplémentaires s'ajouteront aux 9500 existantes pour les étudiants suivant des formations dans le domaine du sanitaire et social. Soit un investissement supplémentaire de 5 millions d'euros.
Enfin, une ligne d'écoute sera mise à disposition des étudiants et proposera un accompagnement social et psychologique.