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III- Développement comportements malsains, le voyeurisme
III- Développement comportements malsains
a) Le voyeurisme, l'exhibition:
→ Le voyeurisme est le mot qui désigne le comportement du voyeur, c'est à dire à prendre du plaisir en observant la vie des gens, leur quotidien tout en se tenant à l'écart : sans que ces personnes ne s'en rendent compte. Autrement dit, c'est une curiosité malsaine, de même, l’exhibition est le fait de vouloir être vu dans son intimité. On peut affirmer que Facebook à développé ce phénomène puisque bien-sur il permet de retrouver des amis et d’échanger rapidement des informations avec ses proches, mais ce sont les autres activités de Facebook qui rencontrent un plus grand succès, car l'utilisateur peut exhiber son intimité à travers toutes sorte de photos et de renseignements sur lui-même et sa vie, tel que sur ses activités quotidiennes, sa situation amoureuse etc via des statuts ou autres, il exhibe donc sa vie privée ce qui n'est pas pour déplaire à ses « amis » Facebook qui peuvent suivre en direct toutes ses informations et n'en perdent pas une miette. On retrouve donc un phénomène d'exhibitionnisme/voyeurisme voire narcissisme qui est un phénomène malsain.
b) L'addiction : la toxicomanie Facebook.
→ L'addiction est une dépendance à une substance ou une activité, ressentir un besoin compulsif de la consommer pour une substance et de la pratiquer pour une activité, parfois désigné par le terme “être accro”.
→ Facebook étant accessible et simple d'utilisation, peu importe l'endroit où nous sommes nous permet d'y acceder dès que nous le souhaitons et lorsque nous n'avons rien à faire, il est donc normal que les gens soient de plus en plus accros à ce réseau social. Bien-sûr il n'y a pas de mal à se connecter réguilèrement à Facebook : un utlisateur raisonnable du réseau se connecte en moyenne cinq fois par jour pour une durée d'envion une heure seulement certains se connectent bien plus souvent et facebook tient une place largement plus importante dans leur vie. En effet certains délaissent même leurs activités pour pouvoir se connecter le plus régulièrement possible afin d'actualiser leur flux RSS et ne rien manquer, mais aussi afin de publier compulsivement statuts et photos souvent afin d'obtenir un maximum de "j'aime", cela deviens parfois un objectif obsédant pour le sujet qui pense sans cesse à ce qu'il pourra publier. Certains, dans les cas les plus extrêmes restent même connectés une grande partie de la nuit et manquent alors de sommeil. Cela est extrèmement malsain et peut avoir de fortes conséquences sur la vie de ces personnes : échec scolaire ou professionnel ainsi que social puisque cela peut entrainer un renfermement sur soi-même et les pousser à favoriser leur vie virtuelle à leur vie réelle. Ceci n'est pas sain en effet, puisqu'une conversation réelle est une conversation beaucoup plus humaine et génère moins de malentendus qu'une conversation sur Facebook
→ Ce phénomène prend une telle ampleur qu'il entraine de nombreuses études scientifiques : par exemple, une étude récemment menée par l'université de Chicago a découvert que chez certaines personnes les réseaux sociaux pouvaient susciter une envie plus forte que fumer ou bien même que de faire l'amour ! De même, le Dr Cecilie Andraessen de l'université de Bergen, ainsi que ses collègues tente d'établir une échelle de toxicomanie Facebook appelée l'échelle de Bergen toxicomanie Facebook.
→ La question est : Va-t-il falloir mettre au point des thérapies afin de désintoxiquer les accros aux réseaux sociaux ? Les médecins n'en parlent pas encore mais on peut déjà voir que ce phénomène prend une ampleur de plus en plus accrue.
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Tags : psychanalyse, société, téléphones, réseaux sociaux, Développement comportements malsains, le voyeurisme, le narcissise
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