• À la Une: La peur d’une élection contestée gagne du terrain aux États-Unis

    À la Une: La peur d’une élection contestée gagne du terrain aux États-Unis

     

     

     

    Photo montage du président Donald Trump, à gauche, et l'ancien vice-président Joe Biden lors du premier débat présidentiel, mardi 29 septembre 2020, à la Case Western University et à la Cleveland Clinic, à Cleveland, Ohio.
    Photo montage du président Donald Trump, à gauche, et l'ancien vice-président Joe Biden lors du premier débat présidentiel, mardi 29 septembre 2020, à la Case Western University et à la Cleveland Clinic, à Cleveland, Ohio. AP/Patrick Semansky

     

    Texte par : Achim Lippold 
     

     

    D’après le Washington Post,démocrates et républicains se préparent à un scénario qui plongerait le pays dans une grande incertitude : à savoir un scrutin présidentiel contesté. La cheffe des démocrates à la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, a évoqué à plusieurs reprises dans des réunions de son parti la possibilité qu’aucun des deux candidats n’obtienne 270 votes du collège électoral, la majorité requise pour entrer à la Maison Blanche. En fait, les équipes de Joe Biden et de Donald Trump se préparent à toutes les éventualités et ont déjà engagé une armée d’avocats et de juristes pour se lancer dans d’éventuels disputes.

    D’après un constitutionaliste cité par le Washington Post, le scénario d’une élection contestée serait un vrai cauchemar. Elle pourrait miner la confiance des Américains dans le système électoral et dans la démocratie tout court, poursuit l’expert. Beaucoup d’observateurs estiment en tout cas que les résultats de l’élection ne seront peut-être pas connus pendant la soirée électorale. Il suffit que le dépouillement des votes soit retardé dans un grand État clé pour que tout le processus se prolonge. Deux de ces États « pivot », le Wisconsin et la Pennsylvanie par exemple, ne permettent pas le dépouillement du vote par correspondance avant le jour de l’élection. Et, dans plus de 20 États, les courriers avec les bulletins de vote pourraient arriver seulement après le 3 novembre, ce qui retarderait également le dépouillement. C’est le cas du Michigan, de l’Ohio ou encore de la Caroline du Nord.

    À écouter aussi : Le vote par correspondance: un enjeu majeur de la présidentielle américaine

     

    Le FBI déjoue un complot visant à enlever la gouverneure

    Treize hommes liés à un groupe d'extrême droite ont été inculpés dans le Michigan. Six des conspirateurs voulaient enlever la gouverneure Gretchen Whitmer, une farouche opposante à Donald Trump, puis la « juger » pour « trahison », selon l'acte d'accusation de la justice du Michigan. Leur motivation ? D’après le journal Detroit News, ils n’étaient pas d’accord avec les mesures anti-coronavirus prises par la gouverneure. Sept autres hommes associés au groupuscule local Wolverine Watchmen ont également été arrêtés et inculpés. Ils sont accusés d’avoir planifié « une opération en vue d'attaquer le bâtiment du Capitole locale et kidnapper des responsables du gouvernement, dont la gouverneure ». Ils voulaient aussi déclencher une guerre civile, d’après les informations de la justice. Qui est cette milice locale, Wolverine Watchmen ? Jusqu’à présent, elle n’était pas connue des autorités, « elle est passé sous le radar de la police », écrit le Detroit News.

     

     

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    Treize hommes liés à un groupe d'extrême droite ont été inculpés dans le Michigan. Six des conspirateurs voulaient enlever la gouverneure Gretchen Whitmer, une farouche opposante à Donald Trump, puis la « juger » pour « trahison », selon l'acte d'accusation de la justice du Michigan. Leur motivation ? D’après le journal Detroit News, ils n’étaient pas d’accord avec les mesures anti-coronavirus prises par la gouverneure. Sept autres hommes associés au groupuscule local Wolverine Watchmen ont également été arrêtés et inculpés. Ils sont accusés d’avoir planifié « une opération en vue d'attaquer le bâtiment du Capitole locale et kidnapper des responsables du gouvernement, dont la gouverneure ». Ils voulaient aussi déclencher une guerre civile, d’après les informations de la justice. Qui est cette milice locale, Wolverine Watchmen ? Jusqu’à présent, elle n’était pas connue des autorités, « elle est passé sous le radar de la police », écrit le Detroit News.

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