• Attaque de Romans-sur-Isère, l'assaillant se sentait "aigri" à cause du confinement

    Attaque de Romans-sur-Isère : l'assaillant se

    sentait "aigri" à cause du confinement

    • Le bureau de tabac est le premier commerce dans lequel l'assaillant est entré. Le bureau de tabac est le premier commerce dans lequel l'assaillant est entré. Photo AFP
    Publié le 05/04/2020 à 15:51, mis à jour à 16:13

    l'essentiel Le Soudanais de 33 ans qui a tué deux personnes et en a blessé cinq autres, ce samedi à Romans-sur-Isère, est toujours en garde à vue. Un troisième Soudanais a été interpellé. Ce qu'il faut savoir ce dimanche.

     

    Au lendemain de la saisine du parquet national antiterroriste dans l'attaque au couteau de Romans-sur-Isère, dans laquelle un Soudanais de 33 ans a tué deux personnes au couteau, et en a blessé cinq autres, l'enquête se poursuit ce dimanche.

    • "Aigri" à cause du confinement

    Abdallah Ahmed-Osman, cet homme né au Soudan en 1987 et arrivé en France avec le statut de réfugié en juillet 2017, a commencé à s'expliquer au cours de sa garde à vue. « Depuis quelques jours, il ne se sentait pas bien à cause du confinement » lié à l'épidémie de coronavirus. « Il était assez aigri de la situation », raconte une source proche de l'enquête à l'Agence France Presse. L'assaillant a dit « ne pas se souvenir de ce qui s'est passé ». Il devait subit une expertise psychiatrique ce dimanche.

    • Comment vont les blessés ?

    Deux victimes, blessées, sont en soins intensifs mais dans un état stable. Une troisième personne est en salle de réveil et deux ont pu quitter l'hôpital.

    • Qui étaient les victimes ?

    Les victimes sont un homme de 55 ans qui était un client de la boucherie et un homme de 44 ans qui ouvrait ses volets depuis la rue. Il a été poignardé sous les yeux de son fils de 12 ans en voulant le protéger.

    • Que sait-on du meurtrier présumé ?

    Abdallah Ahmed-Osman travaillait depuis six mois dans une usine de fabrication d'outillage et de découpe, Veyret techniques découpe, à Romans-sur-Isère, selon le Dauphiné Libéré. Il avait intégré cette entreprise à l'issue d'une formation à l'AFPA (association de formation professionnelle des adultes). Au sein de l'usine VTD, il avait fait de l'intérim, obtenu un CDD et devait passer en CDI dans la section maroquinerie dans quelques semaines. « Il n’a jamais présenté un signe de radicalisation. On ne l’a jamais vu faire la prière. Son comportement était tout à fait normal. C’était un jeune homme très discret, apprécié de tous, travailleur. On a rien vu venir, c’est terrible ! », indique la direction de l'entreprise au Dauphiné Libéré.

    Entre septembre 2018 et janvier 2020, Abdallah Ahmed-Osman avait vécu en colocation dans un logement communal de Moras-en-Valloire dans le nord de la Drôme. « Rien, absolument rien ne laissait présager l’acte immonde dont il serait l’auteur. Il partait travailler en vélo, était poli avec mes services et moi-même, n’a posé aucune difficulté sur notre commune », explique le maire Aurélien Ferlay à nos confrères.

    • Où en est l'enquête ce dimanche ?

    Trois personnes sont en garde à vue : l'assaillant Abdallah Ahmed-Osman, un colocataire, un Soudanais de 28 ans, et un troisième Soudanais qui habitait dans le même immeuble. Le parquet national antiterroriste dirige l’enquête ouverte pour assassinats et tentatives d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteur terroriste criminelle. En matière de terrorisme, une garde à vue peut durer jusqu'à 144 heures soit 6 jours. 

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